- Frières-Faillouël
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Frières-Faillouël
Vue de Frières-Faillouël, avec son église et sa mairie (au centre).Administration Pays France Région Picardie Département Aisne Arrondissement Laon Canton Chauny Code commune 02336 Code postal 02700 Maire
Mandat en coursCharles Law De Lauriston
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes Chauny-Tergnier Démographie Population 926 hab. (2008) Densité 61 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 57 m — maxi. 108 m Superficie 15,26 km2 Frières-Faillouël est une commune française, située dans le département de l'Aisne et la région Picardie.
Sommaire
Géographie
Frières-Faillouël, village de 900 habitants, est situé à l'ouest du département de l'Aisne et sans sa partie nord. Le village est situé à 40 km de Laon et 25 km de Saint-Quentin.
Le village est à l'extrémité nord-est du canton de Chauny (arrondissement de Laon), mais est plus près de la ville de Tergnier.
Il est situé sur les axes D 32 (axe est-ouest)et D 937 (axe nord-sud), ainsi que de la D 430 et la D 1090. Son territoire est traversé par un axe majeur du département, l'axe à 2x2 voies Saint Quentin - Soissons, la D 1.
Frières et Faillouël constituent des lieux d'habitation distincts, distants d'environ 700 m (D 32). Entre les deux, on trouve des champs, le terrain de sport municipal et le château.
La majorité du territoire est constitué de champs et de forêt.
Les altitudes sont les suivantes : - 77 m à la Mairie (Frières); - 88 m aux Francs Bois, D 32 (Frières); - 89 m en haut de la rue Pasteur (Frières); - 97 m au point le plus haut de la forêt, rue conduisant à Noureuil (Frières); - 68 m rue du Chaufour.
- 79 m à l'étang rue Fourcroix (Faillouël); - 96 m aux croisement des rues du Bois l'abbé et Courroire (Faillouël); - 98 m au point le plus haut de la D 937 (Faillouël); - 106 m au château d'eau (Faillouël) - point haut du village.
Les villes et villages alentours sont Mennessis, Jussy, Flavy-le-Martel, Villequier-Aumont, Viry-Noureuil, Vouël (Tergnier).
Histoire
Les différents noms portés Frières ont évolué avec le temps : Feraria ou Ferarioe en 877, Ferrarie en 878, Ferrières en 1111 et 1728, Ferrarioe en 1124, Ferrière en 1261, 1289 et 1440. En 1829, il apparaît Frières-Faillouël. L’étymologie de Frières indiquerait, selon les théories : - que ce nom viendrait du lattin ferrum, qui veut dire fer et désignerait une forge, - Peigné Dellacourt rappelle que dans une charte délivrée par Louis le Bon on trouve l’inscription « villa actum Ferrarias ». Ce nom rappellerait les enclos destinés à retenir le gros gibier, les cerfs, les sangliers.
Faillouël a porté comme noms Foillovellum, Foilluollum, Filluellum, Folluel en 1126, Folloel en 1201, Foilluel en 1202/1205 et 1263, Folluel en 1441. En 1842, apparaît Faillouël.
Les traces de présences humaines sont attestées à deux endroits de la commune : en effet des habitats gallo-romains y ont été détectés. L'un deux a été repéré en 1972 lors de la construction de la voie rapide Chauny-St Quentin. Les engins de travaux public ont détruit l'ensemble du site sous les yeux des archéologues, qui ont malgré tout pu récupérer du matériel archéologique, en particulier une magnifique figurine en terre cuite d'un canidé tenant une flute de Pan. Exposée au musée de Noyon, elle y a depuis été volée...La seconde trace est un établissement gallo-romain repéré, près de Frières.
La première trace écrite évoquant le village date du 5 mai 877, lorsque Charles le Chauve donne les deux tiers du village à l’abbaye St Corneille de Compiègne (le 5 mai 877 est la date de la consecration de l'église Saint-Corneille en présence de Charles le Chauve).
En 1046, le village est donné par Gérard 1er, évêque de Cambrai à l’abbaye de Neufchâteau.
Une occupation d'époque médiévale a été repérée sur les hauteurs de Faillouël, et cette légende (réelle) d'un château fait partie depuis longtemps de l'histoire du village, racontée de générations en générations. En effet, une motte castrale (ouvrage de défense pouvant s'apparenter à un petit château de bois sur une motte, entourée d'un fossé) est clairement repérée à la "Butte du roi", sur les hauteurs de Faillouël. La motte, le fossé, et l'enceinte (rue du Bois l'abbé et rue Courroire) sont facilement repérables. Cela a été confirmé par l'intervention des archéologues, rendue obligatoire avant l'autorisation de construire des habitations, sur ces terrains historiquement et archéologiquement sensibles. Des habitats des 12e et 13e siècles ont donc été repérés ; néanmoins, l'intérêt du site n'ayant pas été jugé primordial, les permis de construire ont été accordés. D'autres permis de construire ont été accordés plus au sud (angle ouest de la rue Courroire et la rue du Vieux moulin), hors de l'enceinte médiévale, mais dans un périmètre qui comportait très certainement la seconde basse cour. Ces constructions n'ont pas été considérées comme étant sur un terrain "archéologique" et n'ont pas fait l'objet d'étude préalable. Il est regrettable de voir dans ce secteur un développement de l'urbanisation important, alors même qu'il s'agit d'une occupation historique de première importance pour la commune.
Au XIIe siècle s’établit à Faillouël un prieuré de frères croisés de l’ordre de St Augustin, dépendant de l’abbaye de Sainte Croix. Il semble que c’est le Comte Jean de Faillouel, seigneur de Condren, qui ait permis la création des Religieux de Sainte Croix en leur donnant des terres dont il avait la possession à Faillouël. Dès 1300, la terre de Faillouël est rattachée à celle de Condren.
En 1230, un moulin à vent (d'où la "rue du Vieux Moulin"), puis au XIVe siècle une église (pour l'église, sources non vérifiées) sont bâtis à Faillouël. De même il existe un château sur les hauts de Faillouël (traces attestées dans les textes et par l'observation du terrain).
En 1430, les terres de Frières, Chauny, …, sont vendues au Duc de Bourgogne par le Duc d’Orléans.
En 1659, des meurtres et des pillages sont commis dans le village par des regiments de Picardie, de Turenne et de Rambure.
Entre 1790 et 1794, Faillouël est rattaché à Frières.
Il semble que le village ait eu une briqueterie, des fours à chaux, une brasserie, une carrière de marne, une fabrique d’ardoises et une d'une sucrerie[1].
Durant la première guerre mondiale (1914-1918), le village est fortement touché. Le 20 août 1914, le village est occupé par les Allemands. Ils détruisent le village, dont les 2 châteaux (l’actuel et l’ancien château derrière la mairie, rattaché à la ferme rue Pasteur), et l’église. Le village est repris par les français le 7 septembre 1918. Seules la grille du château, la façade de l’église et la chapelle du cimetière ne sont pas détruites.
Des baraquements provisoires sont construits. Dans les années 1920-1930, l’église, le château et la mairie sont reconstruites. Rue Pasteur, l'ancien château ne sera pas reconstruit, par contre la ferme le sera en 1920-21.
Pendant la seconde guerre mondiale (1939-1945), le village est épargné, notamment car il abrite un terrain d'aviation de l'armée allemande, la Lutwaffe, dès 1943. Le terrain d'aviation est situé le long de la D32 aux Francs Bois (dénommés "Les Francs du roi" au cadastre) et les avions (des Messerschmitts 109) sont stationnés en lisière de forêt.
Un des as de l’armée de l’air allemande participe d’ailleurs aux combats depuis le terrain d’aviation de Frières : il s’agit de Theodor Weissenberger, en 1944, qui fêtera à la maison du garde chasse des Franc Bois sa 200e victoire aérienne.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1989 réélu mars 2008 Charles Law De Lauriston PR Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour Frières-Faillouël, cela correspond à 2004, 2009, etc[2]. Les autres dates de « recensements » (2008, etc.) sont des estimations.
Histogramme
(élaboration graphique par Wikipédia)Lieux et monuments
L'église a été reconstruite dans les années 1930. La précédente, détruite lors de la première guerre mondiale, datait semble-t-il du XIVe siècle.
La mairie date de la même époque.
Le château a été reconstruit lui aussi dans les années 1930.
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Notes et références
- http://www.encyclopedie.picardie.fr/index.php/Crespel-Delisse%2C_Louis_Fran%C3%A7ois-Xavier
- Calendrier de recensement sur Insee. Consulté le 05 septembre 2011
- Recensement de 1999 sur la population de Frières-Faillouël
- [PDF] Recensement de 2006 des communes de l'Aisne
- [PDF] Recensement de la population de l'Aisne au 1er janvier 2008 sur Insee. Consulté le 1er janvier 2011
- Frières-Faillouël sur le site de l'INSEE lors du recensement de 2007
- Frières sur le site de l'EHESS
Liens externes
Catégories :- Commune de l'Aisne
- Ville décorée de la Croix de guerre 1914-1918
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