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Frières-Faillouël
Frières-Faillouël Administration Pays France Région Picardie Département Aisne Arrondissement Laon Canton Canton de Chauny Code Insee abr. 02336 Code postal 02700 Maire
Mandat en coursCharles Law De Lauriston
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes Chauny-Tergnier Démographie Population 851 hab. (2006) Densité 56 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 57 m — maxi. 108 m Superficie 15,26 km² Frières-Faillouël est une commune française, située dans le département de l'Aisne et la région Picardie.
Sommaire
Géographie
Frières-Faillouël est située dans la partie moyenne de l'Aisne, à l'ouest du département. Le village est situé à 40 km de Laon, 25 km de Saint-Quentin. La région de Tergnier-Chauny, sur l'Oise est assez fortement peuplée.
Frières est séparé de Faillouël sur environ 600 m. Entre Frières et Faillouël sont situés le château de la famille Law de Lauriston et le stade municipal.
Histoire
Les différents noms portés Frières ont évolué avec le temps : Feraria ou Ferarioe en 877, Ferrarie en 878, Ferrières en 1111 et 1728, Ferrarioe en 1124, Ferrière en 1261, 1289 et 1440. En 1829, il apparaît Frières-Faillouël. L’étymologie de Frières indiquerait, selon les théories : - que ce nom viendrait du lattin ferrum, qui veut dire fer et désignerait une forge, - Peigné Dellacourt rappelle que dans une charte délivrée par Louis le Bon on trouve l’inscription « villa actum Ferrarias ». Ce nom rappellerait les enclos destinés à retenir le gros gibiers, les cerfs, les sangliers.
Faillouël a porté comme noms Foillovellum, Foilluollum, Filluellum, Folluel en 1126, Folloel en 1201, Foilluel en 1202/1205 et 1263, Folluel en 1441. En 1842, apparaît Faillouël.
Les traces de présences humaines sont attestées à deux endroits de la commune : en effet des habitats gallo-romains y ont été détecté. L'un deux a été repéré en 1972 lors de la construction de la voie rapide Chauny-St Quentin. Les engins de travaux public ont détruit l'ensemble du site sous les yeux des archéologues, qui ont malgré tout pu récupérer du matériel archéologique, en particulier une magnifique figurine en terre cuite d'un canidé tenant une flute de Pan. Exposée au musée de Noyon, elle y a depuis été volée...La première trace écrite évoquant le village date du 5 mai 877, lorsque Charles le Chauve donne les deux tiers du village à l’abbaye St Corneille de Compiègne (le 5 mai 877 est la date de la consecration de l'église Saint-Corneille en présence de Charles le Chauve).
En 1046, le village est donné par Gérard 1er, évêque de Cambrai à l’abbaye de Neufchâteau.
Au XIIème siècle s’établit à Faillouël un prieuré de frères croisés de l’ordre de St Augustin, dépendant de l’abbaye de Sainte Croix. Il semble que c’est le Comte Jean de Faillouel, seigneur de Condren, qui ai permis la création des Religieux de Sainte Croix en leur donnant des terres dont il avait la possession à Faillouël. Dès 1300, la terre de Faillouël est rattachée à celle de Condren.
En 1230, un moulin à vent (d'où la "rue du Vieux Moulin"), puis au XIVème siècle une église (pour l'église, sources non vérifiées) sont bâtis à Faillouël. De même il existe un château sur les hauts de Faillouël (traces attestées dans les textes et par l'observation du terrain).
En 1430, les terres de Frières, Chauny, …, sont vendues au Duc de Bourgogne par le Duc d’Orléans.
En 1659, des meurtres et des pillages sont commis dans le village par des regiments de Picardie, de Turenne et de Rambure.
Entre 1790 et 1794, Faillouël est rattaché à Frières.
Il semble que le village ait eu une briqueterie, des fours à chaux, une brasserie, une carrière de marne, une fabrique d’ardoises.
Durant la première guerre mondiale (1914-1918), le village est fortement touché. Le 20 août 1914, le village est occupé par les Allemands. Ils détruisent le village, dont les 2 châteaux (l’actuel et l’ancien château derrière la mairie), et l’église. Le village est repris par les français le 7 septembre 1918. Seules la grille du château, la façade de l’église et la chapelle du cimetière ne sont pas détruites.
Des baraquements provisoires sont construits. Dans les années 30, l’église et la mairie sont reconstruites.
Pendant la seconde guerre mondiale (1939-1945), le village est épargné, notamment car il abrite un terrain d'aviation de l'armée allemande, la Lutwaffe, dès 1943. Le terrain d'aviation est situé le long de la D32 aux Francs Bois (dénommés "Les Francs du roi" au cadastre) et les avions (des Messerschmitts 109) sont stationnés en lisière de forêt.
Un des as de l’armée de l’air allemande participe d’ailleurs aux combats depuis le terrain d’aviation de Frières : il s’agit de Theodor Weissenberger, en 1944, qui fêtera à la maison du garde chasse des Franc Bois sa 200ème victoire aérienne.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité 1989 réélu mars 2008 Charles Law De Lauriston Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
(Source : EHESS[1])1760 1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856 1861 241 feux 1 160 hab. 1378 1 449 1 403 1643 1 658 1 665 1 600 1 527 1426 Évolution démographique 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921 1 331 1 191 1 177 1 134 1 077 1 001 1 019 1055 912 908 402 Évolution démographique 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 568 618 646 664 658 698 660 574 635 775 774 851 Lieux et monuments
L'église a été reconstruite dans les années 30. La précédente, détruite lors de la première guerre mondiale, datait semble-t-il du XIVème siècle.
La mairie date de la même époque.
Le château a été reconstruit lui aussi dans les années 30.
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Notes et références
Liens externes
- Frières-Faillouël sur le site de l'Institut géographique national
- Recensement de 2006 des communes de l'Aisne
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Catégorie : Commune de l'Aisne
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