- Beaumont (Pas-de-Calais)
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Hénin-Beaumont
Hénin-Beaumont
DétailAdministration Pays France Région Nord-Pas-de-Calais Département Pas-de-Calais Arrondissement Lens Canton Hénin-Beaumont (chef-lieu) et Montigny en Gohelle Code Insee abr. 62427 Code postal 62110 Maire
Mandat en coursDaniel Duquenne (DVG)
2009-2014Intercommunalité Communauté d'agglomération d'Hénin-Carvin Site internet http://www.mairie-heninbeaumont.fr/ Démographie Population 25 915 hab. (2005) Densité 1 251 hab./km² Aire urbaine 552 694 hab. Gentilé Héninoises, Héninois
Beaumontoises, BeaumontoisGéographie Coordonnées Altitudes mini. 23 m — maxi. 65 m Superficie 20,72 km² Hénin-Beaumont est une commune française, située dans le département du Pas-de-Calais et la région Nord-Pas-de-Calais. C'est la plus grande ville en population de la communauté d'agglomération d'Hénin-Carvin qui regroupe 14 communes, soit 125 000 habitants, d'où le nom de la communauté d'agglomération. La ville est aussi le siège social de cette communauté d'agglomération.
La commune résulte de la fusion d'Hénin-Liétard et de Beaumont-en-Artois en 1971. Ses habitants sont appelés les Héninois et Beaumontois.
Sommaire
Géographie
Situation
Hénin-Beaumont se situe dans la région Nord-Pas-de-Calais plus précisément dans la Gohelle et comme toutes les villes de la communauté d'agglomération d'Hénin-Carvin, la ville fait aussi partie du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais. La ville fait partie du SCOT de Lens-Liévin et d'Hénin-Carvin. De plus, Lille est à 30 kilomètres, Arras à 20 et Douai à 10[1]
Les villes limitrophes sont Dourges, Noyelles-Godault, Courrières, Montigny-en-Gohelle, Rouvroy, Drocourt et Oignies mais il est impossible de passer directement de cette dernière à Hénin-Beaumont en voiture.
Voies de communication
La ville d'Hénin-Beaumont est desservie par l'autoroute A1, sortie 16.1, sortie construite en 2003 pour un accès direct aux zones logistiques et commerciales toutes proches.
Pour ce qui en est des transports en commun, Tadao s'occupe des transports de voyageurs vers Lens/Liévin grâce à la ligne spéciale appelée buLLe. Pour les autres lignes, il y a la 14, la 15, la 17, la 18, qui vont toutes les quatre du centre commercial Auchan Noyelles à la gare routière de Lens, respectivement par Harnes, par Méricourt, par Fouquières-lez-Lens et par Billy-Montigny, la 72 reliant Hénin et Carvin les deux plus grosses villes de la communauté d'agglomération mais aussi Leforest, la 73 allant direction Oignies/Libercourt, la 74 direction Douai, la 75 vers Rouvroy, la 118 et la 120 vers Douai et la 134 qui dirige vers le chef-lieu Arras[2].
La gare est à une demi-heure de Lille, 1h35 de Paris, 2h de Bruxelles et grâce à l'Eurostar à 2h18 de Londres[3]. Néanmoins on peut aussi arriver par avion grâce à l'aéroport de Lesquin qui est à 22 km[4]. La Ligne grande vitesse Nord traverse aussi la ville, mais aucune gare n'existe pour prendre ou descendre des passagers, il faut aller jusque la gare Europe à Lille pour prendre un TGV.
Divisions de la commune
La ville est découpée en quatre quartiers :
- Le quartier Nord-Ouest
- Le quartier se délimite facilement grâce à la rocade minière au nord-ouest, le boulevard Salvador-Allende et la rue du Maréchal-Juin pour le sud, et enfin la rue La Bruyère et le Chemin de Dourges à l'est[5].
- Le quartier Est
- Ce quartier est délimité par par le Chemin de Dourges, la rue La Bruyère, la rue de l'Industrie et la rue Paul-Bert vers l'ouest, la ville de Drocourt au sud, et enfin le quartier de la Peupleraie et le Bord-des-Eaux à l'est[6].
- Le quartier Sud
- Pour ce quartier, les délimitations sont le Boulevard du Maréchal-Juin au nord, la rue Paul-Bert à l’est, et la RN 43 soit les boulevards Salvador-Allende et Gabriel-Péri à l’ouest[7].
- Beaumont
- Comme son nom l'indique, c'est l'ancien village de Beaumont-en-Artois.
Histoire
Héraldique
De sinople au cheval d’argent bridé et sellé de sable passant sur une terrasse de gueules
Antiquité
Le site d'Hénin-Beaumont a été très tôt occupé : l'existence d'un village gaulois prospère est attestée par les fouilles. Au XIXe siècle furent retrouvées de nombreuses monnaies sur les bords du marais, attestant la venue de populations celte et germano-belge.
En 360, une première église est construite à l'emplacement actuel de l'église Saint-Martin. Hénin est définitivement christianisée au VIIe siècle.
Moyen Âge
Le 28 décembre 880, les Vikings incendiaient Hennium.
La ville, qui dépendait de la seigneurie des comtes de Liétard (qui dominent la ville de 950 jusqu'à 1244), est pillée et incendiée par les troupes impériales en 1053. Isaac Liétard, le 4e seigneur d'Hénin fait établir de nouvelles fortifications qui vont tenir trois siècles. En 1244, Bauduin IV, le 12e seigneur d'Hénin vend la ville à Robert Ier, comte d’Artois
La ville prend son nom d'Hénin-Liétard au XIVe siècle. Mais le nom à beaucoup évolué: dès 950/960 environ, on trouve diverses écritures telles que Hennium, Henninium ou Heninium. La nom a diverses variantes, souvent très proches, sauf St Martinus de Henain (XIIe siècle). En 1274 apparaît pour la première fois le nom Hanin-le-Liétard. On ajouta Liétard en souvenir du seigneur, soit en reconnaissances des services rendus à la ville pour ses fortifications, soit tout simplement pour la distinguer d'Hénin-sur-Cojeul, à 30 kilomètres de là.
L'origine de Liétard est donc certaine, mais celle d'Hénin l'est moins. Il est généralement admis que Hénin viendrait du latin hinniens (hénissant), ce qui expliquerait les armoiries de la ville (un cheval au galop) et que la plupart des pièces gauloises retrouvées portent un cheval (d'aucun proposent la thèse d'un centre d'élevage de chevaux renommé en ces temps anciens). D'autres vont chercher l'origine d'Hénin dans les origines des populations (celtes et germano-belges). Ainsi Hénin proviendrait de Hen-yn ou Hen-oen, mots celtiques signifiant vieux frêne. Il y a d'autres théories assez farfelues.
Époque moderne
Époque contemporaine
En 1852, la découverte de la houille dans le bassin minier du Pas-de-Calais fait entrer Hénin-Liétard dans la modernité. A partir de 1856, de nombreux étrangers viennent à Henin-Liétard travailler dans les mines. La compagnie des chemins de fer du Nord fait construire une gare à Hénin-Liétard en 1859.
Lors de la guerre de 1870, le maire de l'époque s'enfuit. Paul Galland devint maire par la force des choses et organisa la défense de la ville face aux prussiens qui arrivaient. Il fit d'Hénin-Liétard la seule ville défendue par ses habitants que les prussiens ne prirent pas. Après la guerre, il démissionna, quand tout le monde lui demandait de rester maire. En 1888, à sa mort, il y eut une foule importante, et un long discours pour saluer ce grand personnage de la ville.
Au début du XXe siècle, la ville devient un bastion du Jeune syndicat de Benoît Broutchoux.
En 1914-1918, l'occupation allemande est dure et destructrice. Dans la nuit du 3 au 4 octobre 1914, les occupants procèdent au pillage et au saccage de la maison communale. En avril 1917, cette dernière subit l'acharnement des alliés à vouloir déloger l'occupant, il n'en restera bientôt plus que les murs. L'évacuation totale de la commune est effective le 26 avril 1917. Vers le 18 octobre 1918 (non certifié par l'absence de témoins), les Allemands font exploser l'église Saint-Martin avant de quitter la ville. Après la signature de l'armistice, les premiers habitants seront notés de retour le 2 décembre 1918. (voir blog : Iconographie)
Durant l'entre-deux-guerres, Hénin-Liétard se reconstruit peu à peu sous l'impulsion du maire Adolphe Charlon (SFIO), qui sera constamment réélu jusqu'à sa démission en 1940. L'hôtel de ville est reconstruit en 1925. La Compagnie des mines de Dourges fait édifier l'église Sainte-Marie en 1928 pour les mineurs de la cité Foch. L'église Saint-Martin est reconstruite en style gréco-byzantin par l'architecte Boutterin en 1932, la nouvelle gare est inaugurée en 1933.
Libérée par les Alliés en septembre 1944, la ville est d'abord dirigée par le communiste Nestor Calonne de mai 1945 à octobre 1947. Le socialiste Fernand Darchicourt est élu maire d'Hénin-Liétard en 1953. C'est un autre socialiste, Jacques Piette qui lui succède. Après la fermeture du dernier puits de mine en octobre 1970, Jacques Piette doit négocier la difficile transition d'Hénin-Liétard d'une ville minière à une ville tournée vers le commerce et les services. Il mène à bien la fusion d'Hénin-Liétard et de Beaumont-en-Artois qui permet à la ville de se doter d'une vaste zone commerciale dans le secteur du Bord des Eaux.
Culture et patrimoine
Patrimoine environnemental
Pour une ville de l'ancien bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, les terrils y sont implantés. On peut voir le terril n°84 appelé aussi le terril Saint-Henriette qui appartient au patrimoine historique et paysager du bassin minier. Tandis que le n°89 est seulement recensé par le schéma régional de protection des milieux et des paysages naturels[8].
Plus au sud, à côté du centre commercial Noyelles de Noyelles-Godault, le lac des Bords-des-Eaux est le seul plan d'eau de la ville.
Patrimoine culturel
La ville d'Hénin-Beaumont ne comporte pas de musée mais une salle de théâtre et de concert nommée l'Escapade, où sont également organisées des activités diverses (cours de guitare, de danse etc.) [1] et aussi deux cinémas. Le premier qui s'appelle Espace Lumière dans le centre de la ville, est composé de trois salles[9] et le second construit au côté du centre commercial Auchan de Noyelles-Godault est d'abord un cinéma Gaumont avant de devenir un Cinéville et a douze salles d'exploitation[10].
Monuments historiques
Église Saint-Martin [2], construite dans le style gréco-byzantin sur les plans de Maurice Boutterin (1882-1970) entre 1929 et 1932, afin de remplacer celle détruite par les allemands en 1917, elle est classée en totalité, y compris l'ensemble des décors et aménagements intérieurs (cad. BL 835) : classement par arrêté du 21 mai 2003[11].
Économie
Une importante usine agroalimentaire de produits cuisinés à base de volaille et de porc se situe sur la commune (MoyPark).
Données statistiques
En 1999, on pouvait compter dans la ville 25 204 personnes comprenant 47 % d'hommes et 53 % de femmes. La ville compte aussi 40% d'actifs dont 32 % d'actifs avec un emploi et 8% d'actifs sans emploi, mais aussi 10 % d'élèves et d'étudiants.[12]. Au recensement de 2005, les pourcentages d'hommes et de femmes restent inchangés mais la population gagne 1 020 personnes, ce qui élève la population à 25 918 habitants, soit une progression de 4,1%[13].
Démographie
Vie commerçante
Le centre-ville d'Hénin-Beaumont est un peu démesuré par rapport au centre commercial à Noyelles-Godault qui est à cinq minutes environ. Néanmoins on ne peut pas dire que le centre-ville est déserté. On peut compter dans toute la ville près de 400 commercants[16].
Logement
Le nombre de ménages en 1999 dans la ville était de 9 697 et est passé à 10 442 en 2005, ce qui représente 745 ménages de plus soit 7,7% d'augmentation[13]. Sur cette masse de population, on compte 28 % de foyers d'une seule personne, 30 % de foyers de 2 personnes ; 12 % des ménages ont cinq personnes ou plus[12].
Administration
Situation financière de la commune
La dégradation de la situation financière de la commune entre 2002 et 2009 (25 M€ de déficit cumulé et 40 M€ de dettes) évoque d'autres villes célèbres pour leurs difficultés, comme la commune d'Angouleme (Charentes) (25 M€ de déficit et 182 M€ de dettes) ou celle de Pont-Saint-Esprit (Gard) (14 M€ de déficit et 23 M€ d'endettement). Les éléments qui suivent sont issus des documents publics de la Cour des comptes cités plus loin (avis budgétaires, rapport d'observation).
La ville de Hénin-Beaumont est confrontée à une situation financière difficile diganostiquée depuis 2003 : endettement élevé, accumulation de déficits, manque de recettes de fonctionnement[17] [18]. Après une amélioration surtout due à des ventes de terrains et bâtiments communaux, la situation s'est aggravée depuis 2007 avec des augmentations de dépenses de fonctionnement nouvelles[19]. De ce fait, les impôts locaux ont augmenté de 85% en 2004 puis de 10 % en 2008.
En 2008, (après un déficit de 12 M€ en 2002) le déficit de fonctionnement dépasse les 13 millions d'euros, pour un budget (adopté le 31 mars 2009) de 38 millions d'euros. Vu la situation financière[20], sur proposition du préfet du Pas-de-Calais, le maire, Gérard Dalongeville a été suspendu de ses fonctions par arrêté du 27 avril 2009 du Ministère de l'intérieur publié le 2 mai 2009 au journal officiel[21] puis finalement révoqué par un décret pris en conseil des ministres[22]. Les recherches sur Legifrance semblent indiquer que cette révocation d'un maire est la première en métropole depuis la décentralisation de 1982. La prefecture du Pas-de-Calais a indiqué que le Prefet avait demandé la révocation "après la sortie du dernier rapport de la Chambre régionale des comptes sur la gestion de la ville"[23], sans qu'il soit question des poursuites judiciaires.
Contrôle des budgets de 2002 à 2006
La chambre a été saisie par le préfet du Pas-de-Calais d’un déficit excessif pour 2002, en application de l’article L.1612-14 du code général des collectivités territoriales (CGCT). Dans un avis du 7 novembre 2003, la chambre a proposé à la commune d’Hénin-Beaumont un plan de rétablissement de son équilibre budgétaire par la résorption sur 3 exercices (2004 à 2006) du déficit constaté fin 2002, établi à 12 390 703 €. Ce plan incluait une augmentation de 85% de la fiscalité.
Conformément à l’article L. 1612-14 du CGCT, le préfet du Pas-de-Calais a transmis à la chambre les budgets primitifs de la ville, chaque année entre 2004 et 2006. Par ses avis successifs (2004-392, 2005-282, 2006-333) des 5 mai 2004, 11 juin 2005 et 23 juin 2006, la chambre a constaté la mise en œuvre par la commune de mesures pour atteindre le rétablissement de l’équilibre budgétaire puis le retour à l'équilibre.
Soulignant la part importante prise par des circonstances exceptionnelles (régularisation d’écritures comptables, cessions d’immobilisations) dans le rétablissement, la CRC a relevé des insincérités dans son budget 2006 et invité la commune dans son dernier avis à des efforts d'économie, notamment s’agissant des dépenses de personnel et de la politique d’investissement.
Les avis budgétaires sont publics :Contrôle des budgets depuis 2008
Saisie par le préfet du Pas-de-Calais en raison de l'insincérité du budget 2008 en application de l'article L.1612-5 du CGCT, la chambre a rendu deux avis budgétaires en juin et juillet 2008 ( 2008-149 et2008-235), constatant un déficit de 12,7 M€ et proposant des mesures de redressement sur 4 ans. Le budget de la commune a été réglé par arrêté préfectoral du 1er août 2008, imposant une augmentation de la fiscalité de 10,8%. Fin 2008, le conseil municipal a pris une délibération augmentant ses dépenses de 2,2 M€, sans recettes en face. La CRC, saisie par le préfet, a constaté dans son avis du 12 décembre 2008 que l'augmentation de 10,8% des impôts avait été absorbée intégralement par des dépenses nouvelles.
Les avis budgétaires de 2008 sont publics :
- Avis n°2008-149 du 23/06/2008,
- Avis n°2008-235 du 30/07/2008
- Avis n°2008-400 du 7/11/2008
- Avis n°2008-434 du 04/12/2008
- Avis n°2008-447 du 12/12/2008
En 2009, le Préfet du Pas-de-Calais a saisi la CRC pour examiner le compte administratif 2008, en déficit excessif (article L. 1612-14 du CGCT), et le budget 2009 (article L. 1612-5 du code CGCT). Suite à cela, dans l'avis (2009-163/164) du 8 juin 2009, le déficit de fonctionnement 2008 est chiffré à 13,4 M€ (et non 12,8) soit un déficit représentant 18% des recettes de fonctionnement. Les augmentations d'impôts de 2008 ont été absorbées par des dépenses nouvelles. Le budget 2009 n'était pas sincère, avec des surévaluations de recettes et des sous-évaluations de dépenses, sans compter le déficit du centre communal d'action sociale de la ville : "le redressement de la situation financière du CCAS et l’apurement de ses déficits par ses seules ressources n’apparaît réalisable que dans le cadre d’un plan pluriannuel prolongé" car "la commune a maintenu ou diminué ces dernières années le niveau des subventions attribuées au CCAS alors que dans le même temps des personnels étaient transférés sans ressources nouvelles ni modification du périmètre d’intervention du CCAS". La CRC a aussi constaté [24] que le budget 2009 de la caisse des écoles d'Hénin-Beaumont, subventionnée par la ville, avait été faussement présenté en équilibre et qu'il présentait en réalité un déficit de 181 426 €.La CRC a proposé pour 2009 des économies supplémentaires de 0,4 M€ (y compris en baissant les indemnités des élus), une augmentation des impots de +8% et d'augmenter d'un an la durée du plan de redressement (jusqu’en 2012), avec une réduction annuelle de 3,1 M€ du déficit. Le budget de la ville a été réglé par arrêté préfectoral du 29 juillet 2009.
Les avis budgétaires de 2009 sont publics :
- Avis n°2009-163/164 du 08/06/2009 (ville d'Hénin-Beaumont),
- Avis n°2009-162 du 08/06/2009 (Caisse des écoles d'Hénin Beaumont).
Examen de la gestion municipale
La cour des comptes a examiné la gestion de la commune à plusieurs reprises ces dernières années, ce qui a donné lieu à plusieurs rapports d'observations définitives (ROD) très critiques, qui sont publics :
- ROD 344 du 29 septembre 2004 sur la gestion de la ville pour la période 1998-2003, rendu communicable le 14 janvier 2005. Le rapport était consacré notamment à la situation financière, l'information du conseil municipal sure les affaires budgétaires et financières et la gestion des ressources humaines.
- ROD 432 du 18 février 2009 sur la gestion 2004-2008, consacré à la situation financière et à l'endettement, rendu public à l'occasion du conseil municipal du 30 mars 2009[25], une semaine avant l'interpellation du Maire.
- ROD n° 445 du 23 juillet 2009, sur la gestion 2004-2008, rendu public à l'occasion du conseil municipal du 21 septembre 2009 et consacré à la gestion des ressources humaines, au contrôle interne, à la gestion du patrimoine, à la politique d'achat public ainsi qu'aux pompes funèbres municipales. Le rapport a aussi formulé 15 recommandations précises pour contribuer à rétablir la situation financière de manière structurelle[26].
Le ROD indiquait en particulier : "De manière générale, la ville a été marquée jusqu’à présent par un système de contrôle interne très lacunaire, une attention insuffisante portée au respect des formes juridiques, une information incomplète du conseil municipal, et des relations mal formalisées avec les associations. Ces caractéristiques expliquent en partie les errements constatés par ailleurs, s’agissant du fonctionnement institutionnel, de la gestion du patrimoine communal, des achats publics, ou des pompes funèbres municipales. "
Poursuites judiciaires
Simultanément aux rapports de la CRC, une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Béthune, conduisant à la mise en détention le 9 avril 2009 de plusieurs personnes dont le Maire, Gérard Dalongeville lui même, son ancien adjoint aux finances et l'éditeur d'un journal gratuit diffusé dans les communes du secteur Le Journal du pays, en liquidation judiciaire. Ils ont été mis en examen pour faux en écritures et usage de faux, détournement de fonds publics, favoritisme et recel de favoritisme. Par ailleurs, l'adjoint à l'urbanisme a été mis en examen en avril 2009 pour prise illégale d'intérêt portant sur des achats de terrain[27] ; en première instance, il a été relaxé du fait de la prescription des faits[28].
Un élu d'une commune voisine, chef d'entreprise fournisseur d'Hénin-Beaumont et vice-président de la CCI, a été mis en examen le 28 mai 2009 dans la même affaire pour recel de favoritisme et recel de détournement de fonds publics[29].
La ville s'est finalement portée partie civile en septembre 2009, d'une part concernant "l'information judiciaire en cours" et d'autre part les "présomptions de fraudes évoquées dans le dernier rapport définitif de la chambre régionale" [30].Enseignement
Écoles maternelles
- École Léon-Blum
- École Bracke-Desrousseau
- École Breuval
- École Darcy-Michelet
- École Dubreucq
- École Fallières
- École Lacore-Carnot
- École Octave-Legrand
- École Pantigny
- École Jeanne-D'Arc
Écoles primaires
- École Léon-Blum
- École Bracke-Desrousseau
- École Breuval
- École Fallières
- École Michelet Mixte
- École Guy-Mollet
- École Pantigny
- École Jean-Jacques-Rousseau
- École Saint-Louis
- École Jeanne-D'Arc
Lycées
- Lycée Darchicourt, établissement d'enseignement général et technologique, fréquenté par quelques 1700 à 1800 élèves chaque année.
- Lycée Pasteur, établissement d'enseignement technologique et professionnel.
- Lycée Senez, établissement d'enseignement professionnel.
Liste consécutive des maires
Les élections partielles de 2009 ont défrayé la chronique puisque le Front National, représenté par Steeve Briois, s'est retrouvé en tête à l'issue du premier tour du scrutin. Finalement, le candidat divers gauche Daniel Duquenne remporte les élections.
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité Juillet 2009 .... Daniel Duquenne DVG mars 2001 27 avril 2009[31] Gérard Dalongeville DVG / MRC,
puis PS et DVG1989 2001 Pierre Darchicourt PS 1969 1989 Jacques Piette PS 1953 1969 Fernand Darchicourt PS député 1945 1947 Nestor Calonne PCF 2 septembre 1944 Julien Splingart 1943 1944 Calmet 1941 1943 J. Bridoux 1940 Père Brunner (bénédictin) 1919 1940 Adolphe Charlon SFIO 1904 1919 Léon Pruvost 1900 1904 Americ Wagon 1898 1900 Athanase Vilain 1896 1898 Amédée Thelliez 1895 1896 Jules Hurez 1875 1895 Elie Gruyelle 1871 1875 Napoléon Demarquette 1870 1871 Paul Galland 1867 1870 Louis Dancoisne 1852 1867 Alexis Caullet (famille des baillis d'Hénin-Liétard) 1848 1852 Napoléon Demarquette 1846 1848 Caullet & Gruyelle 1825 1846 François Senechal 1820 1825 Eugène Caullet (famille des baillis d'Hénin-Liétard) 1817 1820 Platel 1800 1817 Pierre-Louis Marechal 1796 1800 Bernard Dujardin 1795 1796 Martin Caron 1793 1795 Delbarre 1791 1793 Willox 1790 1791 Lamand 1790 Delval 1789 1790 Chevalier Toutes les données ne sont pas encore connues. Jumelages
- Konin (Pologne)
- Herne (Allemagne)
- Wakefield (Royaume-Uni)
- Rufisque (Sénégal)
- Rolling Meadows (Illinois) (États-Unis)
Personnalités liées à la commune
- Étienne Célestin Enoch (22 novembre 1739 - Hénin-Liétard † 19 mai 1825 - Saint-Denis), évêque concordataire de Rennes de 1805 à 1819 ;
- Jean-Baptiste Douvrin ;
- Jacques Piette est un homme politique et un résistant français, né le 13 mai 1916 à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) et mort le 2 avril 1990 à Boulogne-Billancourt (même département), maire d'Hénin-Beaumont de 1969 à 1989 ;
- Yvette Sauvage, née le 24 novembre 1947 à Hénin-Liétard, metteur en scène française, dramaturge, actrice et auteur de nouvelles[32] ;
- Jean-Paul Bailly, né le 29 novembre 1946 à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), dirigeant d'entreprise publique français, président du groupe La Poste depuis 2002 ;
- Marie-Noëlle Lienemann, femme politique , élue sur la liste de rassemblement de la gauche aux élections municipales de 2008 à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), dont elle devient la première adjointe au maire ;
- Bernard Minet, de son vrai nom Bernard Wantier, est un musicien et comédien français du Club Dorothée né le 28 décembre 1953[33] à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais)
- Marine Le Pen , conseillère municipale et vice-présidente du Front National
Annexes
Notes et références
- ↑ Découvrir Hénin-Beaumont Site officiel
- ↑ Plan Tadao — Édition août 2007
- ↑ Venir à Hénin-Beaumont / Par train Site officiel
- ↑ Venir à Hénin-Beaumont / Par avion Site officiel
- ↑ Présentation du Quartier Nord Ouest Site officiel
- ↑ Présentation du Quartier Est Site officiel
- ↑ Présentation du Quartier Sud Site officiel
- ↑ Charte d’écologie urbaine et rurale de la communauté d’agglomération d’Hénin-Carvin : Diagnostic environnement — Page 6
- ↑ Espace Lumière AlloCiné
- ↑ Cinéville Hénin Beaumont AlloCiné
- ↑ Renseignements issus de : Bases de données Ministère de la culture
- ↑ a et b Hénin-Beaumont — Données statistique La Voix du Nord — Statistique INSEE
- ↑ a et b Hénin-Beaumont sur le site de l'INSEE en 2005
- ↑ http://cassini.ehess.fr/ Population par commune avant 1962 (résultats publiés au journal officiel ou conservés aux archives départementales)
- ↑ INSEE : Population depuis le recensement de 1962
- ↑ Liste des commerçants Site officiel
- ↑ avis du 7 novembre 2003 sur les comptes 2002
- ↑ rapport d'observations n°2005-01 de la Cour sur la période 1999-2003
- ↑ Avis n°2008-149 de la Cour des comptes
- ↑ "Hénin-Beaumont frise la cessation de paiement" - Les echos du 2 avril 2009
- ↑ Arrêté concerné au Journal Officiel
- ↑ Décret du 28 mai 2009 portant révocation de M. Gérard DALONGEVILLE, maire de la commune de Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), JORF 29 mai 2009
- ↑ Le Prefet veut révoquer le Maire Libelille.fr
- ↑ Avis 2009-162 de la CRC en date du 8 juin 2009
- ↑ A Henin Beaumont, la Maison brûle
- ↑ La preuve par 15
- ↑ Hénin-Beaumont : L'adjoint au maire devant le tribunal, Nord-Eclair 2 avril 2009
- ↑ Hénin-Beaumont, ladjoint à l'urbanisme évite le procès, Nord-Eclair, 24 juin 2009
- ↑ Article de la Voix du Nord, 29 mai 2009
- ↑ La ville est partie civile, La Voix du Nord, 22 septembre 2009
- ↑ « Hénin-Beaumont : le maire suspendu pour un mois » Dépèche AFP/Le Parisien du 2 mai 2009.
- ↑ La Comédienne humaine sur le site officiel Version Femina
- ↑ Biographie du site officiel
Article connexe
Liens externes
- Le site officiel de la ville
- Hénin-Beaumont sur le site de l'Institut géographique national
- Site iconographique : la métamorphose de Hénin-Liétard à Hénin-Beaumont
- Portail du Nord-Pas-de-Calais
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