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Steeve Briois
Steeve Briois, né le 28 novembre 1972 à Seclin (Nord), est un homme politique français, membre du Front national.
Sommaire
Biographie
Adhérent du Front national (FN) depuis 1988, il en devient le responsable dans sa commune d'Hénin-Beaumont, en 1994. En 1998, il rejoint Bruno Mégret, avant de revenir au Front national quelque temps après.
Secrétaire départemental du FN depuis février 2006, il est conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais depuis 1998 et membre du conseil municipal de la ville d'Hénin-Beaumont depuis 1995 (tête de liste FN, où il fait entrer deux élus, puis trois en juin 2001). Suppléant de Marine Le Pen dans la 14e circonscription du Pas-de-Calais aux élections législatives de 2007. Lors du congrès du FN à Bordeaux qui s'est tenu en novembre 2007, Steeve Briois entre au bureau politique du FN. Il est élu 31e au comité central du FN.
Élections municipales de 2008 : la défaite au second tour
Article connexe : Élections municipales françaises de 2008.Steeve Briois dirige la liste liste soutenue par le Front national à Hénin-Beaumont, avec Marine Le Pen en 2e position. Au second tour, lors d'une triangulaire qui comporte deux listes de gauche, ils recueillent 28,83 % des voix : ils échouent ainsi dans leur tentative de remporter la mairie, mais font élire cinq conseillers municipaux[1].
Élection municipale partielle de 2009 : la défaite « au goût de victoire »
Article détaillé : Élections municipales de 2009 d'Hénin-Beaumont.Suite à la révoquation du socialiste Gérard Dalongeville de ses fonctions de maire d'Hénin-Beaumont pour « détournement de fonds publics, corruption, faux en écriture privée et usage de faux, favoritisme et recel de favoritisme », une élection municipale partielle est organisée les 28 juin et 5 juillet 2009. Lors de ce scrutin, et alors que le Front national paraît affaibli au niveau national, la liste du FN dirigée par Steeve Briois et Marine Le Pen profite de la division de la gauche et arrive largement en tête du 1er tour, avec 39,34 % des suffrages[2]. Mais entre les deux tours se met en place un « front républicain », qui va de l'extrême gauche à l'UMP, visant à empêcher la victoire du Front national[3]. Lors du second tour qui a lieu le 5 juillet 2009, le FN échoue face à la liste divers gauche menée par Daniel Duquenne, qui obtient 52,38 % des voix. Le FN obtient cependant un score historique avec 47,62 % des voix, pour une participation de 62,38 %[4]. Marine Le Pen, fraîchement réélue conseillère municipale, parle de « défaite qui a tout de même un petit goût de victoire », précisant qu'il ne lui a manqué que 265 voix pour gagner la mairie d'Hénin-Beaumont[5]. Le groupe FN compte désormais 8 membres au conseil municipal de la ville.
Notes et références
- ↑ Élections municipales de 2008 - résultats définitifs à Hénin-Beaumont, site du Figaro
- ↑ « Hénin-Beaumont : le FN obtient 39,34 % des voix au premier tour », Le Monde, 28 juin 2009
- ↑ « L'UMP et le PS appellent à faire barrage au FN à Hénin-Beaumont », Le Monde, 29 juin 2009
- ↑ « Hénin-Beaumont : victoire de la gauche », Le Figaro, 5 juillet 2009
- ↑ « "Un petit goût de victoire" malgré la défaite, pour Marine Le Pen », Le Monde, 6 juillet 2009
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