- Étréaupont
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Étréaupont
L'ancienne gare d'Étréaupont au début du XXe siècleAdministration Pays France Région Picardie Département Aisne Arrondissement Vervins Canton La Capelle Code commune 02295 Code postal 02580 Maire
Mandat en coursAndré Debouzy
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes de la Thiérache du Centre Démographie Population 854 hab. (2008) Densité 49 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 120 m — maxi. 227 m Superficie 17,59 km2 Étréaupont est une commune française, située dans le département de l'Aisne et la région Picardie.
On appelle ses habitants les Étréaupontois et Étréaupontoises.
Sommaire
Géographie
Étréaupont est situé en Thiérache au confluent de l'Oise et du Thon (ou Ton), à environ 15 km à l'ouest d'Hirson et à 8 km au nord de Vervins sur la route Paris-Bruxelles.
Histoire
Comme l'indique l'étymologie de son nom, Étréaupont est situé sur une ancienne voie romaine.
Autrefois, il y avait deux châteaux forts, l'un appartenant aux seigneurs de Guise, et l'autre aux seigneurs de Coucy.
Il reste d'un côté les fossés rectangulaires et de l'autre les vestiges d'une motte féodale plus ancienne.
Dans la nuit du 1er au 2 septembre 1944, alors que la 12e Panzerdivision SS Hitlerjugend repasse dans le Nord, un de ses camions culbute dans le Thon à Étréaupont[1]. Ce camion rempli d'archives contenait tous les rapports des gradés responsables du massacre d'Ascq[1] et servira au procès.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 2008 André Debouzy[2] juin 1995 mars 2008 Paul Duval 1983 juin 1995 Pierre De Gandt 1977 1983 Léon Debouzy 1962 1977 André Visse 1959 1962 Albert Berthe 1919 1959 Albert Ledant Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour Étréaupont, cela correspond à 2006, 2011, etc[3]. Les autres dates de « recensements » (2008, etc.) sont des estimations.
Histogramme
(élaboration graphique par Wikipédia)
Lieux et monuments
L'église Saint-Martin, dont le portail provient de l'abbaye de Foigny, est de style roman, elle possède un clocher tors.
Vie du village
Dans les années 1950, la commune comportait de nombreux commerces : 4 épiceries (familistère, Goulet-Turpin, comptoir français et coop), un bourrelier M. Visse, deux bouchers M. Ledoux et M. Garet, un charcutier M. Lhermitte, deux boulangers, deux coiffeurs M. Blatier et M. Barrois, un pharmacien M. Piette, un ferrailleur M. Plisson, un garagiste M. Lemaire, deux quincaillers Mme Wirig et M. Nancenet, un marchand d'électro-ménager M. Martin, sept cafés, deux restaurants M. et Mme Frecht et M. et Mme Vosse, un marchand de matériaux M. Duval, deux marchands de grains et fourrages M. Maillard et M. Venineaux, un marchand de charbon M. Hulin, un marchand de bestiaux M. Fournet,un distillateur M. Marchand ; des artisans : un peintre M. Théron, un menuisier M. Octave Robert, un maréchal-ferrant M. René Grégoire, un charron M. A. Petit, deux couvreurs M. Eloy et M. Hardy, un matelassier M. Chenu, un chauffagiste M. Menu.
Six entreprises : La vannerie de Picardie créée en 1928 qui arrêtera son activité le 29/01/1969 et sera remplacée par une cartonnerie, la vannerie Catillon, la laiterie coopérative créée en 1907 qui fabriquait du beurre et des maroilles, deux brosseries, Demole et Obry; une usine électrique située au bout dela rue de la libération sur le thon. Les entreprises employaient une centaine de personnes.
La commune avait une gare en activité. Les trains, 4 par jour, assuraient la liaison entre Hirson et Guise.
Autres personnes : un médecin le docteur Sablon, un vétérinaire M. Delplanque, un prêtre l'abbé Delamé, un notaire Maître De Gandt, un percepteur, un receveur des postes, un chef de gare M. Chardon, des instituteurs Mlle Petit, M. et Mme Itier, un garde-champêtre M. Blandin.
De nombreux herbagers : MM. Ancelet, Boulnois, Brunois, Chauderlier, Collot, Comtesse, Copigneaux, Debouzy, Dubois, Dupont, Fierret, Frédéric, Gaudry, Gillet, Grave, Hannoteau, Hivet, Jorand, Klin, Lamotte, Larmuzeaux, Laurent, Ledant, Lobjois, Mansiaux, Mien, Painvin, Parisot, Pinon, Plantin, Aimé Sallandre, Seret, Vallier, Yverneau, Waret, Williot.
Toutes les terres étaient en pâturage (sauf quelques hectares à la limite de Fontaine) souvent plantés de pommiers à couteau et à cidre. Tous les herbagers fabriquaient du cidre et de l'eau-de-vie de pomme (l'alambic passait dans chaque village une fois par an). Le cidre était la boisson consommée toute l'année par la population. Les herbagers élevaient des troupeaux de laitières de race pie noire et des bœufs vendus en fin de saison aux marchands de bestiaux ou sur les marchés de Valenciennes et de La Villette, des chevaux, des porcs, des moutons et des volailles. Les travaux des champs étaient effectués par des chevaux. Les premiers tracteurs sont arrivés vers 1955 et ont remplacé progressivement les chevaux pour le travail des champs.
Alimentation : la population vit partiellement en autarcie. Les habitants ont un jardin qui leur procure les légumes et les fruits (cerises, prunes, fraises, poires, pommes) et un élevage de volailles, porcs et lapins. Les pommes de terre et les pommes sont conservées dans les caves pour l'hiver. Le reste vient des commerces viande de bœuf, de porcs, produits divers. Les aliments sont conservés dans un garde-manger situé dans la cave, protégé des insectes par un grillage fin.
Activités : les herbagers vivent de leur élevage et de la vente du lait à la laiterie. Ils emploient des personnes à plein temps ou temporairement lors de la récolte de l'herbe (pour faire de l'ensilage), du foin (stocké dans les granges) et des fruits. Une partie de la population fabrique des paniers à domicile. D'autres travaillent à la laiterie, dans les brosseries et dans les vanneries. Certains coupent du bois à façon pour les propriétaires ou sont jardiniers. Chaque commerce est tenu par une famille.
Fêtes et traditions : plusieurs fêtes traditionnelles se déroulent durant l'année :
- La Sainte Cécile en novembre, fête des musiciens.
- La Sainte Eloy en décembre, fête des herbagers.
- La Sainte Barbe en décembre, fête des sapeurs-pompiers.
- La fête de l'Immaculée le 8 décembre rappelle qu'en 1832 à la suite d'un vœu formulé par l'abbé Bonnaire auprès de la Vierge, le village a été protégé de l'épidémie de choléra.
- La Saint Paul en janvier, fête des vanniers.
- La Saint Jean en juin, fête des foins.
- La fête du village en juin avec ses courses aux cerceaux et aux sacs.
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Notes et références
- Crimes Hitlériens, Ascq, Le Vercors, Louis Jacob, collection Libération, Editions Mellottée (Paris), 1946, page 8.
- Conseil général de l'Aisne consulté le 7 juillet 2008
- Calendrier de recensement sur Insee. Consulté le 15 juin 2011
- Recensement de 1999 sur la population d'Étréaupont
- [PDF] Recensement de 2006 des communes de l'Aisne
- [PDF] Recensement de la population de l'Aisne au 1er janvier 2008 sur Insee. Consulté le 31 décembre 2010
- Étréaupont sur le site de l'INSEE lors du recensement de 2007
- Information sur Étréaupont sur Cassini
Liens externes
Catégorie :- Commune de l'Aisne
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