- Université libre de Bruxelles
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Université libre de Bruxelles Devise Scientia vincere tenebras
Vaincre les ténèbres par la connaissanceInformations Fondation 1834 Fondateur Théodore Verhaegen Type Université libre non confessionnelle Régime linguistique Français Localisation Coordonnées Ville Bruxelles Pays Belgique Campus Solbosch (Bruxelles et Ixelles)
Plaine (Ixelles)
Érasme (Anderlecht)
Gosselies - Biopark (Gosselies)Direction Président Alain Delchambre Recteur Didier Viviers Chiffres clés Étudiants 22109 (2009)[1] Premier cycle 11494 (2009) Deuxième cycle 6334 (2009) Troisième cycle 3265 (2009) Divers Affiliation AUE
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IMCCSite web www.ulbruxelles.be Géolocalisation sur la carte : Belgique
modifier L’université libre de Bruxelles (ULB) est une université belge francophone.
Sommaire
Histoire
Origine
L'université libre de Bruxelles fut fondée le 20 novembre 1834, dans cette période qui suivit l'indépendance de la Belgique et qui connut la désorganisation de l'enseignement supérieur.
Les trois universités d'État fondées à l'époque néerlandaise - Gand, Liège, Louvain - sont amputées de plusieurs facultés. Auguste Floréal Baron et Adolphe Quetelet avaient imaginé dès 1831 dans leur loge maçonnique Les amis philanthropes l'idée d'une université « libre ». La création, en 1834, de l'Université catholique de Malines, sous l'impulsion des évêques de Belgique, fut le détonateur qui poussa le monde libéral à réagir rapidement. Le juriste Pierre-Théodore Verhaegen, Vénérable Maître de la loge Les Amis philanthropes, lança en juin 1834 un appel à une souscription dans les milieux libéraux et dans les loges du Grand Orient de Belgique en vue d'une université « libre » qui combattrait « l'intolérance et les préjugés » en répandant la philosophie des Lumières. On fit cependant remarquer à Verhaegen l'utopie de son projet, lui qui ne disposait ni de professeurs, ni de locaux, ni d'argent. C'était sans compter sur l'aide du bourgmestre de Bruxelles et franc-maçon, Nicolas-Jean Rouppe, qui trouva des locaux dans l'ancien palais de Charles-Alexandre de Lorraine, place du Musée. Verhaegen annexa à son projet l'École de médecine et trouva des enseignants parmi les hommes d'expérience du Musée des Sciences et des Lettres. La Faculté de droit fut confiée à des professeurs bénévoles, comme Henri de Brouckère, qui était lui aussi franc-maçon. Dans la foulée, la Ville alloua un subside et le 20 novembre 1834, Auguste Baron pouvait, dans son discours d'inauguration, définir l'esprit de l'université libre :
- « Nous jurons d'inspirer à nos élèves, quel que soit l'objet de notre enseignement, l'amour pratique des hommes qui sont frères, sans distinction de caste, d'opinion, de nation ; nous jurons de leur apprendre à consacrer leurs pensées, leurs travaux, leurs talents au bonheur et à l'amélioration de leurs concitoyens et de l'humanité… »
Le XIXe siècle
La première année universitaire pouvait commencer avec ses trente-huit professeurs et 96 étudiants. À l'origine, elle porte le nom d’Université Libre de Belgique et se compose de quatre facultés : philosophie et lettres, droit, sciences et médecine. À partir de 1836, elle changea de nom et devint l'Université Libre de Bruxelles.
Jusqu'en 1847, l'université vécut des souscriptions lancées par le Grand Orient et diverses loges maçonniques du pays, dont celle des Amis philanthropes. Outre les difficultés financières, l'Église et l'État faisaient peser des menaces sur la jeune Université libre de Bruxelles. La loi sur l'enseignement supérieur de 1835 supprimait l'université d'État de Louvain, ce qui permit à l'université catholique de Malines de s'installer dans la cité brabançonne où elle prit le nom d’Université catholique de Louvain. Il restait donc deux universités de l'État - Gand et Liège - qui virent dans l'Université libre de Bruxelles une concurrente qui ne pouvait revendiquer le monopole de la libre pensée. Quant aux évêques, ils avaient peine à admettre l'existence d'une université qui se proclamait autonome et qui échappait ainsi à leur contrôle. La presse catholique milita contre l'enseignement dispensé à Bruxelles. Verhaegen répondit à toutes les attaques par un discours académique retentissant où il proclama : « Partis de la liberté d'enseignement, nous réalisons la liberté dans l'enseignement. »
Surmontant ces querelles, l'université libre devint une institution reconnue. La population estudiantine était en progression et l'on put en 1842 déménager dans un nouveau bâtiment, le Palais Granvelle sis rue des Sols et rue de l'Impératrice.
En 1861, les statuts furent révisés et l'article 1 postulera dès lors que :
- « Le libre examen est le principe fondateur sur lequel l'Université base son enseignement et sa recherche. Il prône, en matière de savoir, une totale liberté de jugement et le rejet de l'argument d'autorité. »
En 1873, l'université ouvrit son école polytechnique où un enseignement pratique put être dispensé.
En 1880, elle fut la première en Belgique à permettre aux femmes d'accéder aux cours et ce au sein de son Institut de pharmacie. Avant cela quelques-unes étaient allées étudier dans des universités étrangères, principalement en faculté de médecine. Il n'y avait pourtant en Belgique aucune restriction légale en ce qui concerne l'accès des femmes aux hautes études. Mais traditionnellement, seuls les hommes entraient à l'université, et surtout, aucune école secondaire ne préparait les jeunes filles à de telles études.
Le 7 juillet 1886, un incendie détruisit l'aile gauche de l'édifice rue des Sols. La salle académique, la bibliothèque et une partie des collections minéralogiques disparurent dans les flammes. La reconstruction prit six ans.
Le 20 novembre était depuis l'ouverture un jour de congé à l'Université libre de Bruxelles mais ce n'est qu'en 1888, à l'initiative des étudiants, qu'on organisa les premières célébrations de la Saint-Verhaegen.
En 1893, l'Université libre de Bruxelles bénéficia d'un mécénat de grande envergure qui acheva le développement de la Faculté de médecine : Ernest Solvay la dota d'un Institut de physiologie implanté au parc Léopold à Etterbeek (ces locaux sont actuellement occupés par le lycée Émile Jacqmain, une école secondaire très réputée, assez proche de l'Université libre de Bruxelles) ; Raoul Warocqué, d'un Institut d'anatomie ; Alfred Solvay et quelques autres, d'un Institut d'hygiène et de bactériologie.
En 1899, fut créée l'École des sciences politiques et sociales.
Affaires Dwelshauwers
Si à l'origine issue d'un milieu certes anticlérical mais néanmoins catholique, ou au moins spiritualiste ou déiste, l'université verra au cours des dernières décennies du XIXe siècle le développement d'un courant farouchement athée ainsi que l'essor de la démarche scientifique positiviste chère à Auguste Comte, qui affirme le primat absolu de l'expérimentation et de la raison. Cette évolution ne se fit pas sans heurts. Ainsi, en 1890, la thèse de philosophie de Georges Dwelshauwers provoqua de vifs débats par ses positions athées alors que la majorité des professeurs de la faculté de philosophie et lettres étaient toujours déistes.
L'affaire Elisée Reclus
Ces conflits entre doctrinaires et progressistes, puis entre libéraux et socialistes se traduiront également à l'Université libre de Bruxelles par l'affaire Reclus. Élisée Reclus, géographe français anarchiste, avait été invité à donner cours à l'Université libre de Bruxelles en 1892. En 1893, suite à un attentat anarchiste le conseil d'administration s'opposa à sa venue désavouant ainsi le recteur Hector Denis, premier socialiste élu à ce poste. Cela provoqua une scission et la création d'une Université nouvelle (1894 - 1914) (ou l'université dite "bulgare") qui perdura jusqu'à la Première Guerre mondiale.
Début du XXe siècle
L’Institut de sociologie fut fondé en 1902. L'année 1904 vit la création de l'École de commerce Solvay. Au lendemain de la Première Guerre mondiale, qui entraîna la première interruption des cours de l'université, alors que Jules Bordet, professeur à l'Université libre de Bruxelles se voit attribué le Prix Nobel de médecine (1919), on envisage de déménager suite à la croissance des besoins en espace et à la démolition du palais Granvelle du fait des travaux de la jonction Nord-Midi. Le choix se porte sur le plateau du Solbosch situé à la limite des faubourgs de l'époque. Les travaux débutent en 1921 par le bâtiment U inauguré en 1924. La construction du bâtiment A (qui n'est donc pas le bâtiment le plus ancien contrairement à une idée reçue) (1924-1928) est soutenue financièrement par la Belgian American Educational Foundation[2] (héritier de Commission for Relief in Belgium (CRB)), une organisation américaine (présidée par Herbert Hoover) destinée à restaurer l'enseignement universitaire en Belgique meurtri par la guerre. Elle participe également avec la famille Tournay-Solvay au financement de la cité Héger ouverte en 1933. En 1939, est inauguré l'Institut de cancérologie Bordet, boulevard de Waterloo.
Néerlandais et naissance de la Vrije Universiteit Brussel
Des cours furent donnés en néerlandais à l'Université libre de Bruxelles dès 1890 en faculté de Droit, et en 1963 dans presque toutes les facultés. L'Université libre de Bruxelles fut scindée en octobre 1969 selon la langue, donnant naissance à la Vrije Universiteit Brussel néerlandophone. Cette scission fut confirmée par une loi en 1970 qui consacra la séparation totale des deux entités.
Situation actuelle
Descendre aux stations de métro : Delta ou Érasme. L'université est principalement implantée sur trois campus : le campus du Solbosch à Ixelles[3], le campus de la Plaine à Ixelles, et le campus Érasme à Anderlecht. Le principal est celui du Solbosch, qui accueille l'administration centrale et la plupart des facultés. Le campus de la Plaine accueille la Faculté des sciences, la faculté de pharmacie et l'institut d'architecture Victor Horta. La Faculté de médecine, la Faculté des Sciences la Motricité, l'Ecole de Santé Publique et l'Hôpital universitaire Érasme sont quant à eux installés sur le campus d'Anderlecht. Un centre de recherches biologiques a été installé à Gosselies, le Biopole.
L'Université libre de Bruxelles est totalement indépendante de la Vrije Universiteit Brussel (VUB) bien que le nom de celle-ci soit l'exact équivalent en néerlandais du nom de celle-là, et qu'elles occupent en voisines l'ancienne plaine des Manœuvres (campus de la Plaine). Les deux universités gardent bien entendu des contacts proches, que ce soit par la formation (quelques cours sont en commun) ou par les professeurs, entre autres.
Facultés, instituts et écoles
Cliquez sur dérouler pour voir la liste des facultés, instituts et écoles- Faculté de Philosophie et Lettres
- Département d'Arts et archéologie
- Département d'Histoire
- Département de Langues et littératures
- Département de Philosophie et sciences des religions
- Département des Sciences de l'Information et de la communication
- Faculté de Droit et de Criminologie
- Département de Droit
- École des sciences criminologiques
- Faculté des Sciences sociales et politiques / Solvay Brussels School of Economics & Management
- Département de Sciences sociales
- Département de Science politique
- Institut des Sciences du travail
- Solvay Brussels School of Economics & Management
- Institut d'Études Européennes
- Section économique
- Section juridique
- Section politique
- Section Histoire et Cultures
- Faculté des Sciences psychologiques et de l'Éducation
- Faculté des Sciences
- Département d'Informatique
- Département de Biologie
- Département de Biologie des organismes
- Département de Biologie moléculaire
- Département de Chimie
- Département de Géographie
- Département de Mathématiques
- Département de Physique
- Département des Sciences de la Terre et de l'Environnement
- École interfacultaire de bioingénieurs
- Institut de Gestion de l'Environnement et d'Aménagement du Territoire
- Faculté de Médecine
- École de Santé publique
- Faculté des Sciences de la Motricité
- Faculté de Pharmacie
- Faculté des Sciences appliquées
- École interfacultaire de bioingénieurs
- Faculté d'Architecture (La Cambre-Horta)
Dépend également de l'Université libre de Bruxelles :
- École d'infirmier(e)s et d'accoucheuses de la Haute Ecole Libre de Bruxelles Ilya Prigogine
Partenaires privilégiés
Les autorités académiques ont désigné comme « partenaires privilégiés » un nombre restreint d'institutions étrangères. Ce choix est basé, d’une part, sur le nombre et la qualité des relations scientifiques et d’enseignement avec ces institutions et, d’autre part, sur les orientations stratégiques internationales de l’ULB.
Il permet notamment de faciliter le développement de nouvelles collaborations scientifiques avec ces institutions et d’en inviter des collègues dans le cadre de chaires internationales.
- Waseda University
- Cambridge University
- Oxford University
- Université Pierre-et-Marie-Curie
- Université de Californie (Berkeley-USA)
- Université de Montréal
- Université Fudan, Shanghai (Chine)
- University of British Columbia (Vancouver-Canada)
- Collège de France
Musées de l'université libre de Bruxelles
L'université libre de Bruxelles dispose de onze musées auxquels s'ajoutent des collections universitaires peu accessibles au public (cartothèque géographique, géologie et minéralogie, instruments électriques anciens, moulages en plâtre, numismatique, …).
- Centre de culture scientifique
- Centre de recherches et d’études technologiques des arts plastiques
- Écomusée du Viroin
- Expérimentarium
- Jardin botanique Jean Massart
- Musée d'art contemporain - Salle Allende
- Musée-bibliothèque Michel de Ghelderode
- Musée d'anatomie et d'embryologie humaines
- Musée de la médecine
- Musée des plantes médicinales et de la pharmacie
- Musée de zoologie
Prix et récompenses
Nobel
L'université libre de Bruxelles a vu quatre de ses diplômés ou professeurs récompensés par le prix Nobel.
- Henri La Fontaine (1854–1943) : prix Nobel de la paix en 1913.
- Jules Bordet (1870-1961) : prix Nobel de médecine en 1919.
- Albert Claude (1899-1983) : prix Nobel de médecine en 1974.
- Ilya Prigogine (1917-2003) : prix Nobel de chimie en 1977.
Prix Wolf
Prix Francqui
- Robert Brout
- Michèle Grégoire (Juriste)
- Éric Remacle
- Paul Magnette
- Marc Henneaux
- Marc Parmentier
- Mathias Dewatripont
- Étienne Pays
- Gilbert Vassart
- Jacques Urbain
- Marc Wilmet
- François de Callataÿ
- Claire Préaux
- Pierre Gaspard (physicien)
- Pierre Vanderhaeghen
- René Thomas (Généticien)
Médaille Fields
Une médaille Fields a été décernée à Pierre Deligne en 1978.
Docteurs honoris causa
L'université libre de Bruxelles honore également des personnalités de renom pour leurs activités diverses en les nommant docteurs honoris causa. Ne sont repris ci-dessous que les docteurs nommés par l'Université et non ceux nommés par les facultés. Par ailleurs, la liste ne remonte pas plus loin que 1973, première année de remise du titre après la scission linguistique.
- 1973 : Salvador Allende
- 1979 : Maurice Béjart, Paul Delvaux
- 1984 : Simone Veil, Willy Brandt, Nelson Mandela, Andreï Sakharov, Altiero Spinelli
- 1987 : Abdou Diouf, Shimon Peres, Sandro Pertini, Mário Soares
- 1989 : Doïna Cornéa, Fang Lizhi
- 1990 : Alexander Dubček
- 1991 : Bronisław Geremek, Arpad Gönc, Václav Havel
- 1992 : Fédérico Mayor, Hubert Reeves
- 1993 : Edgar Morin
- 1994 : Simon Wiesenthal, S.M. Albert II, Pierre Alechinsky
- 1995 : Théodore Angelopoulos, André Delvaux, Henri Storck, Andrzej Wajda
- 1996 : Immanuel Wallerstein, Baron Arthur Haulot, Marek Edelman
- 1997 : Marc Van Montagu, André Capron
- 1998 : Claude Allègre
- 1999 : Jean-Didier Vincent
- 2000 : Louise Arbour, Nora Irma Morales De Cortinas, Simone Susskind, Wassyla Tamzali, Joaquim Chissano
- 2001 : Toots Thielemans (titre décerné en commun avec la VUB)
- 2002 : Hywel Ceri Jones, Domenico Lenarduzzi, Alan Smith, Angélique Verli
- 2004 : Philippe Busquin
- 2005 : Fadela Amara, Baltasar Garzón, Pierre Goldschmidt, Alpha Oumar Konaré, Robert Maistriau, Radhia Nasraoui
- 2007 : Nawal el Saadawi
Anciens étudiants et professeurs renommés
Liste- Louis Seutin (1793-1862) : médecin-chirurgien.
- Léopold Sancke (1815-1874) : juriste, avocat, professeur et doyen de la Faculté de Droit, aïeul de Fanny Rodwell ancienne épouse de Hergé.
- Jules Anspach (1829-1879) : homme politique
- Charles Woeste (1837-1922) : homme politique
- Jules van Dievoet (1844-1917 : avocat à la Cour de Cassation.
- Marie Popelin (1846-1913) : féministe
- Paul Heger (1846-1925) : biologiste
- Henri La Fontaine (1854-1943) : prix Nobel de la paix (1913)
- Fernand Khnopff (1858-1921) : peintre et graveur symboliste
- Charles Van Lerberghe (1861-1907) : écrivain et poète symboliste
- Auguste Lameere (1862-1942) : entomologiste
- Paul Hymans (1865-1941) : avocat et homme politique
- Émile Waxweiler (1867-1916) : ingénieur et professeur
- Paul Otlet (1868-1944) : juriste
- Albert Brachet (1869-1930) : embryologiste et professeur
- Adolphe Max (1869-1939) : homme politique
- Paul-Émile Janson (1872-1944) : homme politique libéral
- Robert Danis (1880-1962) : personnalité dans le domaine de l'orthopédie, et professeur
- Henri Lavachery (1885-1972) : archéologue, explorateur de l'île de Paques
- Arille Carlier (1887-1963) : journaliste, avocat et un militant wallon
- Charles Plisnier (1896-1952) : écrivain
- André Ombredane (1898-1958) : professeur de psychologie
- Robert Goffin (1898-1984) : écrivain, poète et militant wallon
- Paul-Henri Spaak (1899-1972) : homme politique socialiste, deux fois premier ministre, plusieurs fois ministre des affaires étrangères, membre du gouvernement belge en exil à Londres durant la deuxième guerre mondiale, président de l'assemblée générale des Nations unies en 1945, secrétaire général de l'O.T.A.N. de 1957 à 1961. Il fut, avec Jean Charles Snoy et d'Oppuers, signataire, pour la Belgique, du traité de Rome de 1957 fondant la Communauté européenne
- Léon-Éli Troclet (1902-1980) : homme politique socialiste et militant wallon
- Louis Scutenaire (1905-1987) : écrivain et poète surréaliste
- Denis Marion (1906-2000) : écrivain et professeur
- Enver Hoxha (1908-1985) : dictateur de l'Albanie
- Jean Brachet (1909-1988) : médecin
- Jules Geheniau (1909) : mathématicien et physicien
- Georges R.Boulanger (1909-1982) : docteur ès mathématiques de la Sorbonne, professeur à l'U.L.B. et à la Faculté polytechnique de Mons, président fondateur de l'Association Internationale de Cybernétique.
- Jacques Huisman (1910-2001) : ingénieur de formation et directeur du Théâtre National de Belgique
- Albert Henry (1910-2002) : philologue romaniste et militant wallon
- Mathilde Boniface (1911-1986) : femme politique et une militante wallonne.
- Haroun Tazieff (1914-1998): ingénieur et agronome, puis chercheur en volcanologie et sciences de la terre
- Marcel Hicter (1918-1975) directeur général de l'administration de la jeunesse et des loisirs au ministère de l'éducation nationale et de la culture
- Amir Abbas Hoveida (1919-1979) : premier ministre d'Iran
- Valère Passelecq (1919-1944) : résistant belge et militant wallon
- Robert Thonon (1919-1944) : résistant belge et militant wallon
- Jean Stengers (1922-2002) : historien
- Willy Peers (1924-1984) : résistant et médecin
- Luc de Heusch (1927) : réalisateur, écrivain et professeur d'anthropologie socio-culturelle
- Justin Bomboko (1928) : premier congolais diplômé à l'Université libre de Bruxelles, homme politique de la Congo-Kinshasa
- Jacques Cerf (1928) : homme politique et militant wallon
- Sélim Sasson (1929-2002) : journaliste, animateur de télévision et critique de cinéma
- Jacques Tits (1930) : mathématicien
- Guy Spitaels (1931) : homme politique socialiste, plusieurs fois ministre.
- Pierre Klees (1933) : ingénieur électricien, un des pères du nucléaire belge
- Valmy Féaux (1933) : homme politique socialiste et militant wallon
- Raoul Vaneigem (1934) : écrivain, révolutionnaire, médiéviste et philosophe
- Herman De Croo (1937) : homme politique libéral
- Jean Van Hamme (1939) : scénariste de bandes dessinées
- Pierre Mertens (1939) : juriste et écrivain
- Philippe Moureaux (1939) : homme politique socialiste. Un des responsables de la réforme constitutionnelle fédéraliste
- Jacques Sojcher (1939) : philosophe et écrivain
- Claude Javeau (1940) : sociologue
- Josy Dubié (1940) : réalisateur de télévision, journaliste et homme politique écologiste
- Pierre Galand (1940) : personnalité politique socialiste
- Philippe Busquin (1941) : homme politique socialiste
- Hervé Hasquin (1942) : homme politique libéral
- Mateo Alaluf : sociologue
- Maurice Lippens (1943) : homme d’affaires et banquier
- Jacques De Decker (1945) : écrivain et dramaturge
- Gilbert Hottois (1946) : philosophe et écrivain
- Alain Berenboom (1947) : avocat et écrivain
- Anne Morelli (1948) : historienne
- Philippe Samyn (1948) : architecte et ingénieur
- Armand De Decker (1948) : homme politique libéral
- Richard Goblet d'Alviella (1948) : homme d'affaires
- Isabelle Stengers (1949) : philosophe des sciences
- Philippe Grollet (1950) : ancien président du Centre d'action laïque
- Luc Dardenne (1954) : réalisateur
- Alain Eraly (1954) : sociologue
- Didier Bellens (1955) : homme d'affaires (CEO Belgacom)
- André Flahaut (1955) : homme politique socialiste
- Jean Cornil (1958) : sénateur
- Vincent De Wolf (1958): avocat et homme politique
- Andrea Rea (1959) : sociologue
- Pascal Delwit (1961) : politologue
- Jean-Michel De Waele (1961) : politologue
- Rudy Demotte (1963) : homme politique socialiste
- Jacques Simonet (1963-2007) : homme politique libéral
- Francis De Smet (1963) : producteur de cinéma
- Axel Miller (1965) : homme d'affaires (ex-CEO Dexia)
- Amélie Nothomb (1967) : écrivain
- Jean-Michel Javaux (1967) : homme politique écologiste
- Fadila Laanan (1967) : femme politique socialiste
- Yaël André (1967) : cinéaste
- Sandra Zidani (1968) : comédienne et humoriste
- Patric Jean (1968) : cinéaste
- Thomas Van Hamme (1969) : animateur radio et télé
- Philippe Reypens (1969) : producteur et réalisateur
- Florence Reuter (1969) : journaliste et femme politique libérale
- Paul Magnette (1971) : politologue et homme politique socialiste
- Zoé Genot (1974) : femme politique écologiste
- Bahar Kimyongür (1974) : militant politique accusé de terrorisme
- Charles Michel (1975) : homme politique libéral
- Céline Delforge (1976) : femme politique écologiste
Notes et références
- http://www.ulb.ac.be/be/statistiques.html
- page histoire du site de la BAEF vu la dernière fois le 19 mai 2007.
- http://maps.google.be/maps?um=1&ie=UTF-8&q=solbosch+ixelles&fb=1&gl=be&hq=solbosch&hnear=0x47c3c49d464cf871:0x6ad2d087c927be75,Ixelles&cid=0,0,15761421146688856606&ei=R8f1TYT9O4eVOtvZtK0H&sa=X&oi=local_result&ct=image&resnum=1&ved=0CBkQnwIwAA
Voir aussi
Bibliographie
- 1834. L'ULB fête ses 175 ans, Espace de Libertés, La Pensée et les Hommes n°73, Bruxelles, 2009, 162 p., ISBN 978-2-930001-93-7. (page consacrée au livre sur le site de l'éditeur)
- Pierre F. Daled, Le libre examen: la vie d'un principe. Université libre de Bruxelles, 1834-1964, éditions Espace de Libertés, coll. "Laïcité", Bruxelles, 2009, 156 p., ISBN 978-2-930001-95-1. (page consacrée au livre sur le site de l'éditeur)
Articles connexes
- Faculté des sciences de l'Université libre de Bruxelles
- Faculté de Droit et de Criminologie
- Faculté des sciences appliquées
- Faculté des Sciences sociales et politiques / Solvay Brussels School of Economics and Management
- Solvay Brussels School of Economics and Management
- Le Semeur
- Folklore étudiant en Belgique
- Penne
- Cercles étudiants de l'ULB
- Universités de Bruxelles
- Les Amis philanthropes
Liens externes
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