- Pierre Alechinsky
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Pierre Alechinsky Pierre Alechinsky (1965) Naissance 19 octobre 1927
Bruxelles, BelgiqueNationalité Belge Activité(s) Peintre, graveur Formation La Cambre Mouvement artistique Expressionnisme, surréalisme Influencé par Cobra, Jean Dubuffet Récompenses Légion d'honneur modifier Pierre Alechinsky[1], né le 19 octobre 1927 à Schaerbeek (Bruxelles), est un peintre et un graveur belge, qui réunit dans son œuvre expressionnisme et surréalisme.
Sommaire
Biographie
Le père de Pierre Alechinsky est un juif russe et sa mère est wallonne. Tous deux sont médecins. Dans les années 1930, Alechinsky étudie à l'école Decroly à Bruxelles, il est un étudiant modéré. On oblige l’enfant gaucher à écrire de la main droite. La gauche, sa meilleure main, les éducateurs la lui laisseront pour les travaux « de moindre importance » : le dessin...
De 1944 à 1948, il étudie l'illustration du livre, la typographie, les techniques de l'imprimerie et la photographie à l'École nationale supérieure d'Architecture et des Arts visuels de La Cambre à Bruxelles. C'est pendant cette période qu'il découvre l'œuvre d'Henri Michaux, de Jean Dubuffet et des surréalistes. Il rencontre et se lie d'amitié avec le critique d'art Jacques Putman, qui consacrera de nombreux écrits à son œuvre. Il commence à peindre en 1947 et fait alors partie du groupe Jeune Peinture belge, qui réunit notamment Louis Van Lint, Jan Cox, et Marc Mendelson.
CoBrA
Pierre Alechinsky devient très rapidement l'un des acteurs majeurs du monde artistique belge de l'après-guerre. Il fonde avec Olivier Strebelle et Michel Olyff dans une maison communautaire, les Ateliers du Marais. Après sa rencontre avec le poète Christian Dotremont, l'un des fondateurs du groupe CoBrA (mouvement créé en 1948, regroupant des artistes issus de Copenhague, Bruxelles et Amsterdam, qui préconise un retour à un art plus provocant, agressif et audacieux), il adhère en 1949 à ce mouvement d'avant-garde artistique, rejoignant Karel Appel, Constant, Jan Nieuwenhuys et Asger Jorn. Il participe aussitôt à la « Première exposition internationale de CoBrA » au Stedelijk Museum.
Pendant la brève existence du groupe, il s'y implique très fortement, organisant des expositions, comme la « Deuxième exposition internationale d'art expérimental CoBrA » au palais des beaux-arts de Bruxelles (1951), et contribuant à la réalisation de la revue « CoBrA ». Le rôle capital que joue pour lui le mouvement CoBrA tient autant aux personnes qu'aux idées défendues : spontanéité sans frein dans l'art, d'où rejet de l'abstraction pure et du « réalisme socialiste », refus de la spécialisation.
Après la dissolution du groupe CoBrA, dont il perpétuera l'esprit (« CoBrA, c'est mon école », a-t-il pu dire), Pierre Alechinsky s'installe à Paris, où il va côtoyer les surréalistes. Il va compléter sa formation de graveur et s'initier à de nouvelles techniques à l'Atelier 17, dirigé par Stanley Hayter. C'est l'époque, à partir de 1952, où il se lie d'amitié avec Alberto Giacometti, Bram van Velde, Victor Brauner et où il commence une correspondance régulière avec le calligraphe japonais Shiryu Morita de Kyōto.
La consécration
En 1954, il fait la connaissance du peintre chinois Wallace Ting, qui aura une grande influence dans l'évolution de son œuvre.
Alechinsky présente, cette même année, sa première exposition personnelle à la galerie Nina Dausset, à Paris. Sa première grande exposition est organisée en 1955 au Palais des beaux-arts de Bruxelles. En 1958, c'est l'Institute of Contemporary Arts de Londres qui accueille ses œuvres (Alechinsky : encres). En 1960, lors de la XXXe Biennale de Venise, il expose au Pavillon belge.
Il abandonne progressivement l'huile pour des matériaux plus rapides et plus souples comme l'encre, qui lui permet de donner libre cours à un style fluide et sensible. Fasciné par la calligraphie orientale, dont la spontanéité l'attire, il effectue plusieurs voyages en Extrême-Orient et tourne en 1955 à Kyōto un film documentaire sur cet art traditionnel japonais (Calligraphie japonaise). Même si La nuit (Ohara Museum of art, Kurashiki - 1952) contient déjà cette inspiration de l'Extrême-Orient par la rencontre entre signe et écriture hors du champ de la couleur, le film Calligraphie japonaise, monté en 1958, témoigne de l'impact de cette découverte sur sa propre technique. Christian Dotremont en a écrit le commentaire et André Souris la musique.
Soutenu par la Galerie de France, il effectue, à partir des années 1960, de fréquents séjours à New York, où il découvre en 1965 une technique qui lui conviendra bien, la peinture acrylique, à laquelle l'initie Wallace Ting. Cette même année, il crée son œuvre la plus célèbre Central Park, avec laquelle il inaugure la peinture « à remarques marginales », inspirée de la bande dessinée[2], où l'image centrale est entourée, sur les quatre côtés, d'une série de vignettes destinées à compléter le sens du tableau. L'interaction entre les deux zones est à la fois énigmatique et fascinante.
Toujours en 1965, André Breton, un an avant sa mort, invite Pierre Alechinsky à participer à la Xe Exposition internationale du Surréalisme, « L'Écart Absolu ».
Il illustre le Traité des excitants modernes d'Honoré de Balzac en 1989. Le livre, accompagné d'une postface de Michel Butor est publié par Yves Rivière.
En 1998 La Galerie nationale du Jeu de Paume, à Paris lui consacre une exposition. En 2004, nouvelle exposition au Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou, Paris
En avril 2006, il est fait chevalier de la Légion d'honneur en France.
En 2006, dans Trou (revue d'art) no 16, paraît le travail « Main courante » qu'il a créé spécialement pour cette revue et dont l'édition de tête contient une eau-forte intitulée Temps passé tirée sur des feuilles d'un ancien registre des douanes françaises.
De décembre 2007 à mars 2008, à l'occasion des quatre-vingts ans d'Alechinsky, les Musées royaux des beaux-arts de Belgique de Bruxelles lui rendent hommage à travers une exposition rétrospective de l'ensemble de la carrière de l'artiste.
Œuvres
- 1968 : Coupe sombre, acrylique, parchemin sur toile, 100 x 244 cm. Musée Ludwig, à Cologne.
- 1970 : Loup, encre sur papier (manuscrit d'archive), signée et datée à l'encre rouge en bas au centre, 39 x 23 cm. Musée d'Évreux.
- 1976 : Action privilégiée, aquarelle et dessin sur papier, signée et datée à l'encre rouge en haut à gauche, 34 x 24 cm. Musée d'Évreux.
- 1980-1983 : Al alimón, série d'aquarelles, dessins et acrylique, peinture acrylique, encre de Chine, 12 œuvres réalisées en collaboration avec le peintre mexicain Alberto Gironella, format moyen entre 59-95 x 63-98 cm, collection particulière.
- 1985 : Album et bleu, 48 dalles de lave émaillées sur un socle en béton, au Musée en plein air du Sart-Tilman (Université de Liège).
- Paysage calciné, huile sur toile, 114 x 146 cm[3].
Expositions récentes
- Alechinsky et les éditions Fata Morgana ; Musée de l'hospice Saint Roch, 36100 Issoudun, du 15 juin 2011 au 15 septembre 2011[4]
- Alechinsky : les Ateliers du Midi, Musée Granet, 13100 Aix-en-Provence, du 5 juin au 3 octobre 2010[5].
- Peter et Pierre. Alechinsky, 40 ans de lithographies avec Peter Bramsen, Musée de la Cohue 56000 Vannes, du 7 novembre 2009 au 24 janvier 2010[6].
- Alechinsky : Ronds, Galerie Lelong, 75008 Paris, du 16 octobre au 21 novembre 2009[7].
- Alechinsky, les Affiches, Musée de Gajac, 47300 Villeneuve-sur-Lot, du 26 juin au 11 octobre 2009[8].
Ouvrages contenant ses œuvres
Monographies :
- Le tout venant, Galerie de France, 1966
- Roue libre, Éditions Skira, 1971
- Les estampes de 1946 à 1972, Éditions Yves Rivière, 1973
- Peintures et écrits, Arts et métiers graphiques, 1977 (ISBN 978-2-7004-0026-7)
- Ensortilèges, Éditions Fata Morgana, 1984
- Petites huiles, Galerie Lelong, 1990 (ISBN 978-2-86882-007-5)
- Lettre suit, Éditions Gallimard, 1992 (ISBN 978-2-07-072605-9)
- L'Avenir de la propriété, Éditions Fata Morgana, 1992 (ISBN 978-2-85194-025-4)
- Baluchon et ricochets, Éditions Gallimard, 1994 (ISBN 978-2-07-073720-8)
- Travaux à deux ou trois, Éditions Galilée, 1994 (ISBN 978-2-7186-0443-5)
- Plans sur la comète, Éditions l'Échoppe, 1994 (ISBN 978-2-84068-012-3)
- D'encre et d'eau, Éditions Yves Rivière, 1995 (ISBN 978-2-85666-023-2)
- Entre les Lignes, Éditions Yves Rivière, 1996 (ISBN 978-2-85666-024-9)
- Deux pinceaux dans le sable , Éditions Actes Sud, 1997 (ISBN 978-2-7427-0872-7)
- Rue de la verrerie, Éditions l'Échoppe, 1997 (ISBN 978-2-84068-079-6)
- Cobra et le bassin parisien, Éditions l'Échoppe, 1997 (ISBN 978-2-84068-078-9)
- Parfois répondre à un questionnaire, Éditions l'Échoppe, 2003 (ISBN 978-2-84068-140-3)
- Carnets en deux temps, Buchet-Chastel, 2004 (ISBN 978-2-283-02050-0)
- Des deux mains : traits et portraits, Mercure de France, 2004 (ISBN 978-2-7152-2487-2)
- Rein, comme si de rien, Éditions Fata Morgana, 2009 (ISBN 978-2-85194-739-0)
- La gamme d'Ensor, Éditions Fata Morgana, 2009 (ISBN 978-2-85194-748-2)
Ouvrages en collaboration :- Jean-Jacques Levêque, Pierre Alechinsky (ill.), L'Espace d'un doute, Éditions PAB, 1967
- Joyce Mansour, Pierre Alechinsky (ill.), Le Bleu des fonds, Editions Le Soleil Noir, 1968
- Jean-Clarence Lambert et Pierre Alechinsky, Laborinthe : Code 2 (Bibliopus), Éditions G. Fall, 1973
- Roger Caillois et Pierre Alechinsky, Un Mannequin sur le trottoir, Éditions Y. Rivière, 1974
- Michel Butor et Pierre Alechinsky, Le Rêve de l'ammonite, Éditions Fata Morgana, 1975
- Emil Cioran et Pierre Alechinsky, Essai sur la pensée réactionnaire : à propos de Joseph de Maistre, Éditions Fata Morgana, 1977
- Odysseas Elytis, Jacques Lacarrière, et Pierre Alechinsky , Les Clepsydres de l'inconnu : Poèmes (Dioscures), Éditions Fata Morgana, 1980
- Jorge Luis Borges et Pierre Alechinsky (ill.), Treize poèmes Dioscures, Éditions Fata Morgana, 1983 (ISBN 978-2-85194-712-3)
- Pierre Alechinsky et Gilbert Lascault, Arrondissements : Avec, pas à pas, leurs légendes, Editions D. Lelong, 1983
- Michel Butor et Pierre Alechinsky, Le Chien roi , Éditions D. Lelong, 1984
- Roger Caillois et Pierre Alechinsky, La Lumière des songes, Éditions Fata Morgana, 1984
- Jacques Dupin et Pierre Alechinsky (ill.), De singes et de mouches,Éditions Fata Morgana, 1983 (ISBN 978-2-85194-367-5)
- Christian Dotremont et Pierre Alechinsky, Commencements lapons, Éditions Fata Morgana, 1985
- Pierre Alechinsky et Françoise Armengaud, Titres, Éditions Méridiens-Klincksieck, 1988 (ISBN 978-2-86563-203-9)
- Pierre Alechinsky et Christian Dotremont, Dotremont et Cobra-forêt, Éditions Galilée, 1988 (ISBN 978-2-7186-0342-1)
- André Pieyre de Mandiargues et Pierre Alechinsky, Les portes de craie, RLD, 1989
- Pierre Alechinsky et Michel Sicard, Extraits pour traits, Éditions Galilée, 1989 (ISBN 978-2-7186-0320-9)
- Michel Sicard, Pierre Alechinsky, et Uffe Harder, Flore danoise , Ateliers Dutrou, 1991
- Pierre Alechinsky, Roger Caillois et Amos Kenan, Alechinsky, travaux d'impression, Éditions Galilée, 1992 (ISBN 978-2-7186-0355-1)
- Gérard Macé et Pierre Alechinsky, Choses rapportées du Japon, Éditions Fata Morgana, 1993 (ISBN 978-2-85194-078-0)
- Jean-Yves Bosseur et Pierre Alechinsky, La plume : Pour orchestre d'harmonie, Editions Actes Sud, 1995
- Pierre Alechinsky et Jean Tardieu, Le jardin fragile, Éditions Gallimard, 1995 (ISBN 978-2-07-011524-2)
- Pierre Bettencourt et Pierre Alechinsky, La planète Aréthuse, Ateliers Dutrou, 1996
- Luc de Heusch, Pierre Alechinsky et Adolphe Nysenholc, Cobra en Afrique, Éditions de l'Université de Bruxelles, 1997 (ISBN 978-2-8004-1046-3)
- Salah Stétié et Pierre Alechinsky, 5 dans ton œil, Atelier Dutrou, 1998
- James Ensor, Pierre Alechinsky, Gisèle Ollinger-Zinque, Ensor, Musées royaux des beaux-arts de Belgique, 1999 (ISBN 978-90-76704-06-7)
- Pierre Daix et Pierre Alechinsky, Pierre Alechinsky, Éditions Ides et Calendes, 1999 (ISBN 978-2-8258-0152-9)
- Pierre Alechinsky et Gérard Mans, Hors cadre: Choix de textes, Labor, 2000 (ISBN 978-2-8040-1091-1)
- Pierre Bettencourt et Pierre Alechinsky, Les nonnes grises, Atelier Dutrou, 2002
- Erik Satie et Pierre Alechinsky, Indications de jeu, La Pierre d'Alun, 2003 (ISBN 978-2-87429-041-1)
- Georges Bataille et Pierre Alechinsky, Lettre à René Char sur les incompatibilités de l'écrivain, Éditions Fata Morgana, 2005 (ISBN 978-2-85194-665-2)
- Pierre Alechinsky et Charles Fourier, Harmonie aromale des astres, Éditions Fata Morgana, 2006 (ISBN 978-2-85194-666-9)
- Julien Gracq et Pierre Alechinsky, Plénièrement : Suivi de Une journée chez Eliza, Éditions Fata Morgana, 2006 (ISBN 978-2-85194-672-0)
- Marcel Proust, Pierre Alechinsky (ill.), Journées de lecture, Éditions Fata Morgana, 2006 (ISBN 978-2-85194-684-3)
- Blaise Cendrars, Pierre Alechinsky (ill.), La Légende de Novgorode, Éditions Fata Morgana, 1996 (ISBN 978-2-85194-428-3)
- Ivan Alechine, Christian Dotremont, et Pierre Alechinsky (ill.), Tapis et caries, Éditions Fata Morgana, 2006 (ISBN 978-2-85194-668-3)
- Daniel Abadie et Pierre Alechinsky, Alechinsky, Éditions de Campredon-Maison René Char, 2006 (ISBN 978-2-7541-0121-9)
- Pierre Dumayet et Pierre Alechinsky, A la recherche du féminin : Abécédaire, Éditions L'Échoppe, 2007 (ISBN 978-2-84068-199-1)
- René de Obaldia et Pierre Alechinsky, Terrils, Galerie Lelong, 2007 (ISBN 978-2-86882-078-5)
- Pierre Alechinsky et Frédéric Charron, Alechinsky : les affiches, Catalogue raisonné des affiches, Éditions Ides et Calendes, collection « Catalogues raisonnés », 2007 (ISBN 978-2-8258-0225-0)
- Hélène Cixous et Pierre Alechinsky, Ciguë : Vieilles femmes en fleurs, Éditions Galilée, 2008 (ISBN 978-2-7186-0773-3)
- Jean-Clarence Lambert et Pierre Alechinsky, Cobra, un art libre : Précédé de Cobra dans le rétroviseur , Éditions Galilée, 2008 (ISBN 978-2-7186-0779-5)
Références
Notes
- BNF no FRBNF118883619 notice
- polyptyques de la Renaissance, des icônes byzantines... ou des
- 50 ans de peinture en Wallonie et à Bruxelles, C.A.C.E.F. Centre d'Action Culturelle de la Communauté d'expression française, s.l.n.d.
- Pierre Alechinsky et Fata Morgana – exposition » sur http://livreaucentre.fr, 16/06/2011 Guenael Boutouillet, «
- Pierre Alechinsky, chorégraphe du dessin » sur http://www.lefigaro.fr, 13/09/2010. Consulté le 6/6/2011 Véronique Prat, «
- La Cohue : l'amitié féconde de Peter et Pierre s'expose » sur http://www.letelegramme.com, 07/01/2010 Laurent Guenneugues, «
- Pierre Alechinsky, Ronds sur http://www.galerie-lelong.com
- Les affiches de Pierre Alechinsky illuminent Gajac » sur http://www.www.ladepeche.fr, 10/07/2009 Lilly Thomann, «
Bibliographie
- Irène, Scut, Magritte & C°, Bruxelles, Musées royaux des beaux-arts de Belgique, 1996, 558 p.
- Sa monographie par Édouard Jaguer
- Müller-Yao, Marguerite Hui : Der Einfluß der Kunst der chinesischen Kalligraphie auf die westliche informelle Malerei, Diss. Bonn, Köln 1985 (ISBN 3-88375-051-4)
- Müller-Yao, Marguerite : Informelle Malerei und chinesische Kalligrafie, in: Informel, Begegnung und Wandel, (hrsg von Heinz Althöfer, Schriftenreihe des Museums am Ostwall; Bd. 2), Dortmund 2002 (ISBN 3-611-01062-6)
- Rolf Wedewer: Die Malerei des Informel. Weltverlust und Ich-Behauptung, Deutscher Kunstverlag, München, 2007 (ISBN 978-3-422-06560-4)
Filmographie
- Luc de Heusch, Alechinsky d'après nature, 1970, 20 minutes " Alechinski le grand" 1972
Liens externes
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