- Université Lille I
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Université Lille 1 Nom original 1854: Faculté des sciences de Lille
1970: Université des sciences et technologies de Lille (USTL)
2009: Université Lille IInformations Fondation 1854: Lille centre
1971: Campus Cité scientifiqueType Université (EPSCP) Localisation Coordonnées Ville Lille Pays France Campus Cité scientifique Villeneuve-d'Ascq Direction Président Philippe Rollet Chiffres clés Personnel 2 415 Étudiants 20 000 Premier cycle 7 825 Deuxième cycle 6 718 Troisième cycle 5 488 Divers Affiliation Université Lille Nord de France
Réseau d'Utrecht, IMCCSite web univ-lille1.fr/ modifier L'université Lille 1 (nom officiel : Lille-I[1]; antérieurement Université des sciences et technologies de Lille) est l'une des trois universités de la communauté urbaine de Lille (France). Située sur un campus verdoyant de 110 hectares, elle se trouve sur le domaine universitaire Cité Scientifique de Villeneuve-d'Ascq, au sud-est de la métropole lilloise.
L’université délivre plus de 160 diplômes nationaux dans les domaines des sciences et technologies. Elle accueille 20 000 étudiants en formation initiale et 17 000 auditeurs en formation continue. Plus de 1 300 enseignants chercheurs sont regroupés en 43 laboratoires dont les trois quarts sont associés au CNRS. Elle est membre du PRES Université Lille Nord de France.
Sommaire
- 1 Histoire
- 2 Composantes
- 3 Enseignement et recherche
- 4 Documentation
- 5 Personnalités liées à l'université
- 6 Vie étudiante
- 7 Identité visuelle
- 8 Sources
- 9 Voir aussi
Histoire
Après s'être fait appeler faculté des sciences de Lille lorsqu'elle était au centre de Lille, elle se nomme dès 1971 Université des sciences et technologies de Lille (USTL), tout en étant fréquemment appelée Campus Lille 1. Elle a gardé ce nom jusqu'en 2009, lorsqu'elle a changé de nom et de logo pour s'appeler désormais Université Lille 1.
La faculté des sciences de Lille
Article détaillé : université de Lille.La création de la faculté des sciences de Lille en 1854 a été précédée par de nombreuses initiatives de diffusion des sciences et technologies à Lille depuis le milieu du XVIIIe siècle : après des débuts élitistes avec Jean-Baptiste Lestiboudois professeur de botanique à partir de 1770, et avec Charles-Joseph Panckoucke fondateur du collège des Philalèthes entre 1785 et 1789 d'où est issue la Société des sciences, de l'agriculture et des arts de Lille, une chaire municipale de sciences a été établie en 1817 pour le professeur Charles Delezenne, suivie par une chaire de chimie en 1823 tenue par Frédéric Kuhlmann, assisté par Théophile-Jules Pelouze à partir de 1830.
La faculté des sciences de Lille est officiellement fondée en 1854. Ses premiers professeurs nommés par décret impérial du 4 décembre 1854 sont Gabriel Alcippe Mahistre (mathématiques et mécanique), Claude Auguste Lamy (physique), Louis Pasteur (chimie) et Henri de Lacaze-Duthiers (sciences naturelles)[2]. La faculté des sciences de Lille est réputée pour ses relations recherche-industrie dès l'époque de Louis Pasteur, son premier doyen. La première chaire de géologie et minéralogie est attribuée à Jules Gosselet en 1864[3]. La station marine de Wimereux est créée en 1874 par Alfred Giard pour des études de zoologie et botanique.
La faculté des sciences s'établit en 1854 dans l'ancien couvent des Récollets, rue des Arts et rue des Fleurs, au centre de Lille, où se trouve déjà le lycée impérial et les collections du musée des beaux-arts de Lille. De nombreux bâtiments sont ensuite construits dans le quartier Saint-Michel pour accueillir les étudiants entre le boulevard Jean-Baptiste Lebas et la rue Jeanne d'Arc. En 1875, l'institut industriel du Nord quitte la rue du Lombard et s'installe rue Jeanne d'Arc. Les locaux de la faculté des sciences de Lille place Philippe Lebon sont inaugurés par Géry Legrand en 1892. En 1894, l'institut de physique de la faculté des sciences de Lille quitte ses locaux rue des Fleurs utilisés depuis 1854 et s'installe rue Gauthier de Châtillon (actuelle rue Angellier) ; l'Institut de chimie de Lille s'installe rue Gauthier de Châtillon et rue Barthélémy Delespaul[4]. En 1895, l'institut des sciences naturelles de Lille s'installe rue Malus, rue Nouvelle et rue Brûle-Maison.
En 1886-1887, tandis que la faculté de médecine de Lille compte 1 054 inscrits[5] et l'Institut industriel du Nord compte 93 élèves-ingénieurs[6], la faculté des sciences de Lille compte seulement 77 étudiants inscrits[5], auxquels il faut ajouter plus de 300 auditeurs libres[7]. Initialement, les doctorants lillois de la faculté des sciences effectuaient leur soutenance de doctorat à Paris (e.g. Henri Padé). Charles Barrois (1876) et Paul Hallez (1878) sont parmi les premiers docteurs es sciences ayant soutenu leur thèse à Lille sous la direction de Jules Gosselet, la première thèse de mathématiques est soutenue à Lille en 1911 par Eugène Barre sous la direction de Gustave Demartres, Albert Petot et Auguste Boulanger[8]. L'agrégation de sciences physiques et naturelle est préparée à Lille à partir de 1885, celle de mathématiques à partir de 1890[9].
En 1887, toutes les facultés nordiques sont regroupées à Lille et sont unifiées en 1896 pour devenir l’université de Lille.
En 1891, la faculté des sciences comprend 9 chaires, sur un total de 46 chaires des facultés de Lille[10]. En 1914, les étudiants de la faculté des sciences sont 278 sur un total de 1 402 étudiants de l'université de Lille[11].
En 1899, l'Institut Pasteur de Lille dirigé par Albert Calmette est inauguré boulevard Louis XIV. L'Institut d'électrotechnique fondé par René Swyngedauw suite aux travaux pionniers de Bernard Brunhes depuis 1892, s'installe rue des Fleurs en 1912. L'explosion des dix-huit ponts détruit des laboratoires en 1916. En 1930 a lieu l'inauguration de l'Institut de mécanique des fluides de Lille dirigé par Joseph Kampé de Fériet. En fait, la mécanique des fluides et l'aéronautique se développent fortement à partir de 1934, via l'Institut de mécanique des fluides de Lille. En 1947, l'Université de Lille compte 5 000 étudiants, dont 436 en sciences. Les enseignements de maîtrise en automatique se développent après une conférence internationale fondatrice qui eut lieu à Lille en 1957[12], à l'initiative des professeurs André Martinot Lagarde, Roger Dehors et Pierre Vidal. L'informatique fait sont apparition en 1958 ; se développent ensuite les sciences optiques et la micro-électronique.
L'université moderne
Création du campus de la Cité scientifique
En raison de la croissance du nombre d'étudiants dans des locaux devenus exigus, la création d'un campus scientifique « Lille Est » est planifiée dès 1962[13].
De 1964 à 1967, sous l'impulsion de Guy Debeyre[14] est créé sur 200 hectares le campus scientifique d'Annappes accueillant les nouveaux locaux de la Faculté des Sciences, autrefois situés dans le centre historique de Lille.
L'Institut universitaire de technologie de Lille A est créé dès 1966 sur le campus. L'institut de chimie de Lille, renommé École nationale supérieure de chimie de Lille en 1953, s'émancipe de l'université et s'installe sur le campus dès 1966, suivi par l'Institut industriel du Nord en 1968, renommé ultérieurement École centrale de Lille. Cependant, le laboratoire d'électrotechnique et d'électronique de puissance de Lille et le laboratoire de mécanique de Lille sont implantés simultanément sur le campus et dans le centre de Lille ; l'Institut d'administration des entreprises de Lille (IAE) est implanté dans le quartier du Vieux-Lille et non pas sur le campus.
C'est en novembre 1970[15] que la faculté des sciences de l'université de Lille devient « université des sciences et technologies de Lille - USTL » (Lille I), consacrée aux sciences, alors que dans le même temps sont créées les universités de Lille II (droit et santé) et Lille III (lettres et sciences humaines). Cette transformation est réalisée en application de la loi d'orientation dite « loi Faure ». L'université des sciences et technologies est l'héritière de la faculté des sciences, à laquelle s'ajoutent les unités d'enseignement et de recherche en géographie, sciences économiques et sociologie[16].
Développements à Villeneuve-d'Ascq et dans la métropole
L'université créé de nouvelle composantes. Ainsi en 1974 est créée l'École universitaire d'ingénieurs de Lille (EUDIL), renommée ultérieurement École polytechnique universitaire de Lille (Polytech'Lille), jouxtant l'École centrale de Lille. Le 6 décembre 1991 a lieu la pose de la première pierre de l'ENIC, établissement de type GIP fondé conjointement par le Groupement des Écoles de Télécom et l'université Lille 1, en présence du ministre Michel Delebarre[17] ; cette école d'ingénieurs est renommée Télécom Lille ultérieurement.
Le 25 avril 1983 à la station Quatre Cantons sur le campus, a lieu l'inauguration du métro de Lille par François Mitterrand ; il s'agit du tout premier métro entièrement automatique au monde, conçu via un partenariat entre l'Université de Lille 1 et Matra. Le campus est alors à 15 minutes en métro du centre de Lille.
Fin des années 1990 est construit le laboratoire central de l'Institut d'électronique de microélectronique et de nanotechnologie à proximité de l'École centrale de Lille. Au début des années 2000 sont construits de nouveaux bâtiments, tels que le bâtiment DEUG-SUAIO (ouvert en 2001), le restaurant universitaire Charles Barrois, le bâtiment SH3 et le bâtiment du Laboratoire d'Informatique Fondamentale de Lille [18] (accolé au bâtiment M3).
L'institut agricole et alimentaire de Lille (IAAL), créé en 1985, et l'école d'ingénieur d'exploitation des systèmes de production (IESP), créée en 1992, fusionnent avec l'EUDIL pour former en 2002 l'École polytechnique universitaire de Lille (Polytech'Lille) dans un bâtiment étendu en 1999.
En 2002, le parc scientifique européen de la Haute Borne, qui jouxte la Cité Scientifique, commence à se développer.
En 2009, l'Université des Sciences et Techniques de Lille devient Université Lille 1. Le campus Lille I accueille aujourd'hui plus de 20 000 étudiants dans 61 bâtiments connectés en réseau haut débit[19], parmi les 110 000 étudiants de la métropole lilloise.
En 2011, la construction d'un nouveau bâtiment a été entamée à côté du bâtiment C4. Le 22 octobre 2011, la BU ferme pour quatre années de travaux.
Développement hors de la métropole lilloise
Les universités lilloises doivent faire face à la fin des années 1980 à une augmentation rapide de leurs effectifs, et la création de nouvelles universités autonomes dans la région du Nord-Pas-de-Calais est décidée. L'université de Lille 1 qui comptait déjà plusieurs composantes délocalisées hors de Lille participe à la mise en place de ces nouveaux pôles.
Les bases de l'université du littoral ont été établies par l'université de Lille 1 dès 1963 par la mise en place à Calais d'une formation scientifique, puis par l'ouverture dans cette même ville d'un DEUG B en 1976. L'IUT de Béthune, alors composante de Lille 1, est aussi délocalisé à Calais. Dunkerque est aussi concernée par ces premières délocalisations, avec l'ouverture d'un département de l'IUT de Lille en 1972, puis par la création d'un DEUG A en 1985. Une fillière de 2e cycle est aussi mis en place par l'IAE de Lille. Les différents départements d'IUT sont regroupé en 1988 en un IUT de plein exercice comportant 4 départements, l'IUT du Littoral, et dépendant de Lille 1 jusqu'à la création de l'université du Littoral en 1991[20]
Les bases de l'université d'Artois ont été créées plus tardivement. L'IUT de Béthune, composante de Lille 1, était présent dans la ville depuis 1969, mais l'université ne poursuit ses délocalisations dans cette région qu'avec l'ouverture en 1990 d'une antenne de sciences à Lens, ainsi que l'ouverture d'un DEUG de sciences économiques à Béthune. Dans le cadre de l'ouverture de la nouvelle université, Lille 1 alors met en place un DESS ingéniérie laser qu'elle cohabilite, ainsi qu'une préparation au CAPET de génie civil[21].
Doyens de la faculté des sciences de Lille et présidents de l'université Lille I
mandat Doyen de la
faculté des sciences1854 1857 Louis Pasteur 1857 1858 Gabriel Alcippe Mahistre 1858 1862 Jean Pierre Louis Girardin 1868 1872 Alexandre Paul Emile Guiraudet 1872 1893 Charles Viollette 1893 1894 Gustave Demartres 1894 1902 Jules Gosselet 1902 1921 Benoît Damien 1921 1924 Albert Châtelet 1924 1943 Albert Maige 1943 1950 Pierre Pruvost 1950 1961 Henri Lefebvre 1961 1964 Michel Parreau 1964 1967 Jacques Tillieu 1967 1971 René Defretin mandat Président
Université Lille I1971 1973 René Defretin 1973 1975 Michel Parreau 1975 1976 Jacques Lombard 1976 1981 Michel Migeon 1982 1987 Jean Cortois 1987 février 1992 Alain Dubrulle mars 1992 février 1997 Pierre Louis mars 1997 février 2002 Jacques Duveau mars 2002 février 2007 Hervé Baussart mars 2007 février 2012 Philippe Rollet[22] Composantes
La législation sur le fonctionnement des universités, figurant dans le code de l'éducation, précise que les composantes sont d’une part les unités de formation et de recherche (UFR) et d’autre part les « instituts et écoles ». L’université Lille I est structurée autour de huit UFR, une station marine, des instituts de formation et écoles d’ingénieurs.
Unités de formation et de recherche
Huit unités de formation et de recherche (UFR) ont la charge de la formation des étudiants et d'activités de recherche via des laboratoires de recherche. L’accession en premier cycle se fait de droit pour tous les titulaires d’un baccalauréat ou d’un titre équivalent. Six UFR concernent les sciences et technologies (mathématiques, physique, chimie, biologie, sciences de la terre, informatique-électronique-électrotechnique-automatique), une UFR est dans le domaine des sciences économiques et sociales (sciences économiques et de gestion / sociologie), une UFR traite de géographie et d'aménagement.
- L'UFR de biologie[23] assure des formations en biochimie, biologie cellulaire, microbiologie, physiologie animale et physiologie végétale et ses axes de recherches s'appuient sur des coopérations avec le CNRS, l'INSERM et l'INRA.
- L'UFR de chimie[24] assure ses formations avec un effectif total de personnel enseignant et administratif de 176 personnes. Plus de 100 doctorants et 114 chercheurs opèrent dans 5 laboratoires de recherche en catalyse et chimie du solide, chimie organique et macromoléculaire, métallurgie physique et génie des matériaux, physicochimie des processus de combustion et de l'atmosphère, spectrochimie infrarouge et raman, génie des procédés d'interaction fluides réactifs-matériaux.
- L'UFR de sciences économiques et sociales[25] assure les formations et la recherche en économie et management des entreprises, banque/assurance/finance, ressources humaines, commerce et management international, logistique - transport et supply chain management, statistique appliquée à l’économie et à la gestion, économie et administration publique, ingénierie de la coopération internationale, systèmes d’information et aide à la décision, E-business, économie de l’industrie et des services, analyse et politiques économiques, économie européen, ingénierie de l’enquête en sciences sociales, sociologie du travail, sociologie des réseaux et de la santé, sociologie des organisations, sociologie de la famille, enquêtes quantitatives et qualitatives en sciences sociales, sciences sociales et économie du développement, ethnologie.
- L'UFR de géographie et aménagement[26] s'appuie sur un effectif d'une quarantaine d'enseignants-chercheurs et ses axes de recherche couvrent les territoires, villes, environnement et société, et la préhistoire, géomorphologie, quaternaire.
- L'UFR d'informatique, électronique, électrotechnique et automatique[27] regroupe les formations et recherches en sciences et technologies de l'information et de la communication, et en particulier l’informatique, l’électronique, l’électrotechnique et l’automatique avec un effectif de 142 enseignants chercheurs. Le FIL (pour Formations en Informatique de Lille 1)[28] regroupe en particulier les formations associées aux métiers de l'informatique.
- L'UFR de mathématiques[29] assure les formations et la recherche en mathématiques, mécanique et astronomie et un effectif de 188 personnes enseignants, chercheurs et administratifs.
- L'UFR de physique[30] héberge 6 laboratoires de recherche dans les domaines de l'optique, la physico-chimie moléculaire, la physique de l'atmosphère, la physique des matériaux, l'histoire des sciences et l'épistémologie.
- L'UFR des sciences de la Terre[31] assure les formations et la recherche en géosciences.
Département
- La station marine de Wimereux est un département[32] de l'université Lille I, situé sur la côte littorale de la Manche.
Instituts de formation et écoles d'ingénieurs
Des formations spécialisées sont assurées par des instituts de l'université Lille 1 :
- l'institut d'administration des entreprises de Lille (IAE)[33] offre 35 diplômes à plus de 2 000 étudiants avec un effectif en personnel de 240 personnes.
- l'institut d'aménagement et d'urbanisme de Lille (IAUL)[34] forme dans les domaines de l’urbanisme, de l’aménagement et du développement territorial.
- l'Institut universitaire de technologie de Lille A («IUT A de Lille»)[35] prépare aux spécialités de chimie, génie biologique, génie électrique et informatique industrielle, génie mécanique et productique, gestion des entreprises et des administrations, informatique, mesures physiques.
- l'institut universitaire professionnalisé (IUP) de Lille assure des formations en bio-technologies et bio-industries (BTBI), génie de l’environnement (GE), génie mathématique et informatique (GMI)[36], Qualité et environnement de production industrielle(QEPI)[37], méthodes informatiques appliquées à la gestion des entreprises (MIAGE)[38].
- le centre université-économie d'éducation permanente (CUEEP)[39] assure 895 000 heures stagiaires/an à 12 600 auditeurs avec un effectif de 150 permanents. Cet institut est dédié à la formation des adultes et l'éducation permanente ; son département des sciences de l'éducation[40] assure des formations en sciences de l'éducation de la licence au doctorat.
Deux formations d'ingénieurs sont assurées par l'université, au travers de l'École polytechnique universitaire de Lille[41] et de Télécom Lille1[42]. En outre, l'École nationale supérieure de chimie de Lille est un établissement public administratif, rattaché à l'université Lille I, tandis que l'École centrale de Lille est un établissement autonome localisé sur le campus. L'effectif cumulé des quatre établissements dépasse 3 300 élèves-ingénieurs présents sur le campus et alimente les double-diplômes de masters de l'université.
Enseignement et recherche
Formation
Licences et assimilées
20 mentions de licence générale sont proposées par l'université Lille I, structurées autour de trois domaines
- Sciences, technologies, santé (STS) avec 3 838 étudiants
- Sciences économiques et de gestion (SEG) avec 1 595 étudiants
- Sciences humaines et sociales (SHS).
Sont proposées également 24 spécialités de licence professionnelle avec 856 étudiants, 5 diplômes d'études universitaires scientifiques et techniques sont suivis par 120 étudiants ; 1 900 étudiants ciblent un diplôme universitaire de technologie[43].
L'Agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur a évalué en 2009 les 20 mentions de licences de l'université Lille 1: « L’établissement a pris connaissance avec un grand intérêt de l’évaluation très positive de son offre de formation, notée globalement (A+). ». Dans le domaine sciences, technologies, santé, 3 mentions ont la notation maximale A+, 4 mentions la notation A, 4 mentions ont la notation B et 3 mentions la notation C. Dans le domaine droit, économie, gestion, 2 mentions ont la notation maximale A+, 1 mention la notation A et 1 mention la notation C. Dans le domaine sciences humaines et sociales, 2 mentions ont la notation A et une mention la notation B.
Masters
L'offre de master proposé par l'université Lille 1 est délivrée dans trois domaines, sciences-technologies-santé (STS), droit-économie-gestion (DEG) et sciences humaines et sociales (SHS), qui se déclinent en 28 mentions puis en 111 spécialités et éventuellement en parcours[44].
L'Agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur a évalué en 2009 les masters de l'université Lille 1. Dans le domaine sciences, technologies, santé, 2 mentions ont la notation maximale A+, 11 mentions la notation A et 5 mentions la notation B. Dans le domaine droit, économie, gestion, 7 mentions ont la notation A et 1 mention la notation B. Dans le domaine sciences humaines et sociales, 1 mention a la notation A et 1 mention la notation B.
Doctorats
Article détaillé : Collège doctoral européen Université Lille Nord de France.L'université Lille I est membre du pôle de recherche et d'enseignement supérieur Université Lille Nord de France et du collège doctoral européen[45] associé.
Elle est l'établissement support de trois écoles doctorales de l'Université Lille Nord de France :
- École doctorale des sciences pour l'ingénieur (SPI) - ED 72, sur les thématiques de mathématiques pures ou appliquées, d'automatique, génie informatique, traitement du signal et images, de micro et nanotechnologies, acoustique, télécommunications, d'informatique, de génie électrique, de mécanique, génie civil, énergétique, matériaux[46]
- École doctorale des sciences de la matière, du rayonnement et de l'environnement (SMRE) - ED 104, sur les thématiques molécules et matière condensée, optique et laser physicochimie de l’atmosphère, géosciences, écologie, paléontologie, océanographie, ingénierie des fonctions biologiques[47]
- École doctorale en sciences économiques, sociales, de planification, de gestion (SESAM) - ED 73, sur les thématiques économie, gestion, anthropologie sociologie et ethnologie, géographie et aménagement, sciences et techniques des activités physiques et sportives, préhistoire, géographie physique[48].
Elle est co-accréditée avec l'université Lille II pour l'École doctorale biologie-santé (BSL)[49].
L'Agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur a dénombré 1451 doctorants en 2009 à l'université Lille I et un flux de 310 thèses par an en 2008[50].
Préparation aux concours
L’université offre aussi des préparations pour des concours de la fonction publique comme le CAPES ou l’agrégation
Formation continue et à distance
17 000 auditeurs en formation continue[51] reçoivent une formation par l'université Lille 1, qui accueille aussi sur le campus un des centres nationaux de formation à distance.
Relations internationales
L’université Lille 1 est membre du PRES Université Lille Nord de France, de la coordination des universités de recherche intensive françaises, du réseau d'Utrecht et du réseau Innovative Multicultural Curricula for the Young EC and US Engineers and Scientists.
L’université Lille 1 accueille chaque année plus de 4 000 étudiants internationaux, plus de 120 professeurs étrangers et près de 50 chercheurs post-doctorants[52].
Proche de la capitale politique de l'Europe, l'université Lille I est membre du collège doctoral européen associant les université de l'Eurorégion Lille-Flandres-Belgique et de l'Eurométropole Lille-Kortrijk-Tournai.
L'université Lille I est membre de l'association des universités européennes. Elle met en œuvre de nombreuses coopérations intraeuropéennes. L’université a établi 227 partenariats Erasmus avec des établissements d'enseignement supérieur dans 27 pays européens, pour des échanges d'étudiants, d'enseignants et de chercheurs. Elle est aussi l'un des 29 membres du réseau d'Utrecht assurant des coopérations inter-universitaires en Europe. Elle bénéficie du label 'Pôle Européen Jean Monnet'.
Les coopérations intercontinentales sont établies par des accords bilatéraux et des programmes multilatéraux tels que Erasmus Mundus et IMCC-USA ou via l'agence universitaire de la Francophonie et le CREPUQ. L'université est associée à des conventions de formation et de recherches internationales avec des universités de différents continents:
Activités de recherche
Article détaillé : Laboratoires et instituts de recherche.Pour le contrat quadriennal 2010-2013, 12 instituts et fédérations structurent la recherche sur le «Campus Grand Lille» regroupant des équipes de différents partenaires. Les 1 423 chercheurs et enseignants-chercheurs de l'université Lille I contribuent aux instituts et fédérations de recherche suivants :
- Institut de recherche sur les composants logiciels et matériels pour l’information et la communication avancée (IRCICA), avec 321 chercheurs ;
- Institut des molécules et de la matière condensée de Lille - Fédération Chevreul, avec 210 chercheurs ;
- Institut de recherche interdisciplinaire de Lille en sciences de l’environnement (IRPSE) ;
- Institut de recherche interdisciplinaire de Lille en biologie et biotechnologies (IRPBB) ;
- Institut fédératif de recherche protéomique, modifications post-traductionnelles et glycobiologie (IFR 147) ;
- Fédération régionale de mathématiques ;
- Fédération régionale de mécanique, énergétique et génie civil ;
- Fédération régionale de physique ;
- Maison européenne des sciences de l’homme et de la société (MESHS), avec 271 chercheurs.
Les plus gros et plus anciens laboratoires de recherches associés à l'université Lille I sont le Laboratoire de mécanique de Lille et le Laboratoire d'électrotechnique et d'électronique de puissance de Lille, tous deux héritiers des laboratoires du XIXe siècle de la faculté des sciences de Lille. Le Laboratoire de mathématiques de Lille - Paul Painlevé témoigne de la continuité historique des recherches en mathématiques à Lille depuis le milieu du XIXe siècle et aujourd'hui au sein de la fédération régionale de mathématiques. Le Laboratoire de catalyse de Lille fait partie de l'Institut des molécules et de la matière condensée de Lille qui fédère les travaux en chimie. L'Institut d'électronique de microélectronique et de nanotechnologie est l'un des plus importants instituts de recherche par ses effectifs et par son budget sur le campus. Le Laboratoire d'Automatique, Génie Informatique et Signal et le Laboratoire d'Informatique Fondamentale de Lille sont des unités mixtes de recherches associés au CNRS, à l'Institut national de recherche sur les transports et leur sécurité (INRETS) et à l'Institut national de recherche en informatique et en automatique (INRIA Lille Nord Europe) au sein de la fédération IRCICA.
Scientométrie
Selon le classement du international du Times Higher Education, l'université en 2009 se place 333e des meilleures universités mondiales (progression de 49 places en un an) et 8e université française[53].
Documentation
La bibliothèque universitaire centrale et les 16 bibliothèques associées forment le service commun de la documentation[54]. Le fonds central comprend 250 000 ouvrages et de nombreuses ressources électroniques couvrant les disciplines de l'université Lille I. Des livres numériques, des thèses en format numérique, des sujets d'examens et des périodiques électroniques, ainsi qu'une bibliothèque numérique en histoire des sciences[55] sont accessibles en ligne. Les bibliothèques spécialisées comprennent 42 000 ouvrages de sciences et technologies et 85 000 ouvrages en sciences économiques et géographie.
Les Presses universitaires du Septentrion[56] sont un service commun aux universités Lille I, Lille II et Lille III associées à l'université du Littoral, l'université de Valenciennes et la Fédération universitaire et polytechnique de Lille. Actuellement présidées par Philippe Rollet, président de l’université Lille 1 et gérées sous la forme d'une association loi de 1901 rattachée à l'université Lille III, elles gèrent 40 collections de publications depuis 1971 et effectuent 50 publications annuelles[57].
Personnalités liées à l'université
Enseignants
Article détaillé : Liste de professeurs à l'Université Lille I.Par ordre alphabétique :
- Charles Barrois (1851-1939), géologue.
- Henri Béghin (1876-1969), mécanicien.
- Charles Eugène Bertrand (1851-1917), botaniste.
- Paul Bertrand (1879-1944), botaniste.
- Edmond Blaise (1872-1939), chimiste.
- Émile Borel (1871-1956), mathématicien et député.
- Auguste Boulanger (1866-1923), mathématicien, mécanicien.
- Pierre Bourdieu (1930-2002), sociologue.
- Joseph Boussinesq (1842-1929), professeur, mathématicien, hydraulicien.
- Georges Bruhat (1887-1945), physicien.
- Bernard Brunhes (1867-1910), maître de conférences, géophysicien.
- Alphonse Buisine (1856-1918), chimiste, titulaire de la chaire de chimie.
- Charles Camichel (1871-1966), physicien.
- Henri Cartan (1904-2008), mathématicien.
- Albert Châtelet (1883-1960), mathématicien, homme politique.
- Georges Chaudron (1891-1976), chimiste, titulaire de la chaire de chimie.
- Jean Clairin (1876-1914), mathématicien.
- Benjamin Corenwinder (1820-1884), chimiste, industriel.
- Benoît Damien (1848-1934), physicien, doyen.
- Camille Dareste de la Chavanne (?-?), zoologiste.
- Jean-Paul Delahaye (1952-), informaticien, mathématicien.
- Gustave Demartres (1848-1919), mathématicien, doyen.
- Pierre Duhem (1861-1916), physicien, chimiste, historien et philosophe des sciences.
- Pierre Fleury (1894-1976), physicien.
- Robert Gabillard (1926-), physicien, auteur d'un brevet portant sur les automatismes d’un métro sans conducteur qui donnera lieu au VAL.
- Jean Gadrey (1943-), économiste.
- Paul Germain (1920-2009), physicien, mathématicien.
- Alexandre Paul Emile Guiraudet (1826-1874), mathématicien
- Jean Pierre Louis Girardin (1803-1884), chimiste, second doyen de la Faculté des sciences
- Alfred Giard (1846-1908), zoologiste.
- Jules Gosselet (1832-1916), géologue, premier titulaire de la chaire de géologie de la Faculté des sciences.
- Émile Gripon (1825-193x), physicien.
- Paul Hallez (1846-1938), zoologiste, biologiste marin.
- Vladimir Jankélévitch (1903-1985), philosophe, musicologue.
- Joseph Kampé de Fériet (1893-1982), physicien, titulaire de la chaire de mécanique de 1930 à 1969.
- Frédéric Kuhlmann (1803-1881), chimiste.
- Henri de Lacaze-Duthiers (1821-1901), anatomiste, biologiste, zoologiste.
- Henri Lefebvre (?-?), chimiste, titulaire de la chaire de chimie, doyen de la Faculté des sciences.
- André Martinot Lagarde (1903-1986), physicien, directeur de l'Institut de mécanique des fluides de Lille (ONERA Lille).
- Claude Auguste Lamy (1820-1878), chimiste, découvreur du thallium.
- Gaspard Thémistocle Lestiboudois (1797-1876), botaniste, médecin, homme politique.
- Jean-Baptiste Lestiboudois (1715-1804), botaniste.
- Gabriel Alcippe Mahistre (1811-1860), mathématicien, mécanicien.
- Albert Maige (1872 - 1943), botaniste, doyen.
- Szolem Mandelbrojt (1899-1983), mathématicien.
- Robert Mazet (1903-1991), mathématicien, occupe la chaire de mécanique rationnelle et de mécanique expérimentale.
- Henri Pariselle (1884-1972), chimiste et auteur prolixe de manuels.
- Paul Pascal (1880-1968), chimiste, titulaire de la chaire de chimie
- Louis Pasteur (1822-1895), chimiste et physicien, premier doyen de la Faculté des sciences.
- Paul Painlevé (1863-1933), mathématicien.
- Henri Padé (1863-1953), mathématicien.
- Marcel Pauthenier (?-?), physicien.
- Albert Petot (1851-1927), mécanicien.
- Luc Picart (1867-1956), mathématicien, astronome.
- Philippe Pinchemel (1923-2008), géographe.
- Georges Poitou (1926-1989), mathématicien.
- Pierre Pruvost (1890 - 1967), géologue, doyen.
- Étienne Rabaud (1868-1956), zoologiste, directeur du laboratoire de Wimereux.
- Hilaire Ricome (1867-1926), botaniste.
- Georges Sagnac (1869-1928), physicien.
- René Jean Schiltz (1917-1993), physicien.
- René Swyngedauw (1867-1956), physicien.
- Cyrille Souillart (1828-1898), astronome.
- Albert Terquem (1831-1887), physicien.
- Ernest Vessiot (1865-1952), mathématicien.
- Charles Viollette (1823-1898), chimiste, doyen.
Étudiants
Par ordre alphabétique (sont cités également les étudiants de Lille 1 qui sont devenus enseignants à Lille 1) :
- Charles Barrois (1851-1939), géologue.
- Jules Henri Barrois (1852-1943), zoologiste.
- Paul Bertrand (1879-1944), botaniste.
- Olivier Bogaczyk (1976-), ancien joueur de football professionnel.
- Antoine Bonte (1908-1995), géologue.
- Alphonse Buisine (1856-1918), chimiste, titulaire de la chaire de chimie
- Louis Chauvel (1967-), sociologue.
- Marc-Philippe Daubresse (1953-), député-maire français, ministre délégué au logement et à la ville
- Louis Dollo (1857-1931), paléontologue
- Jean Théodore Delacour (1890-1985), docteur, ornithologue.
- Jean-Paul Delahaye (1952-), informaticien, mathématicien, spécialiste de la théorie de la complexité.
- Paul Hallez (1846-1938), zoologiste, biologiste marin.
- Jean Hélion (1904-1987), peintre.
- Jacky Hénin (1960-), homme politique français.
- Vladimir Jankélévitch (1903-1985), philosophe, musicologue.
- Mohammad Ali Mojtahedi (1908-), proviseur du lycée Alborz de Téhéran, co-fondateur de l'Université Technologique d'Aryamehr et doyen de l'École Polytechnique de Téhéran.
- René Swyngedauw (1867-1956), physicien.
- Faustin-Archange Touadéra (1957-), mathématicien, recteur à l'Université de Bangui, Premier ministre de la République centrafricaine.
- Charles Viollette (1823-1898), chimiste, doyen.
Vie étudiante
Sociologie des étudiants
Les étudiants de l'Université sont principalement des habitants de la région. On trouve aussi un certain nombre d'étudiants originaires d'autres régions de France, particulièrement pour les plus hauts diplômes (masters, doctorats). De nombreux étrangers suivent des cours à l'Université en dehors des programmes d'échanges. Il s'agit principalement de Belges, de personnes originaires du Maghreb et des pays africains francophones, de personnes originaires des pays d'Europe de l'Est (Russes, Bulgares, Ukrainiens, Roumains, Tchèques) et de Chinois.
En 2009, parmi les étudiants inscrits à Lille 1, 34 % sont boursiers et 40 % sont salariés[58]. Parmi les étudiants, « une bonne centaine est en situation de précarité » selon l'Université et le Secours populaire recense 300 étudiants en situation « complexe »[58].
Évolution démographique
L'évolution démographique de la population étudiante inscrite à la faculté des sciences de Lille puis à l'université Lille I comprend plusieurs phases, qui ne sont pas corrélées avec les paliers d'accroissement de la population de Lille.
- Entre 1854 et 1878, très peu d'étudiants sont inscrits à la faculté des sciences de Lille, en comparaison avec le nombre d'élèves-ingénieurs inscrits à l'École des arts industriels et des mines puis à l'Institut industriel du Nord. Les professeurs ont essentiellement affaire à de nombreux auditeurs libres, non inscrits et assistant à leurs seuls cours magistraux, leur laissant du temps pour leurs travaux et leur fréquentations de la société des sciences, de l'agriculture et des arts de Lille. S'opposent « deux catégories au sein du public des facultés des lettres et des sciences au XIXe siècle : les « élèves », qui souhaitent une formation, et les « auditeurs » libres, pour qui l’assistance aux cours est avant tout un loisir. Malgré des critiques précoces de cet état de fait, le choix de favoriser le public des élèves n’est opéré qu’à la fin des années 1870, quand la IIIe République naissante affirme clairement la priorité donnée à la fonction de formation des facultés. »[59]
- Entre 1886 et 1914, la population étudiante inscrite à la faculté des sciences triple. Cependant, l'effectif reste bien moindre que celui de la faculté de médecine et pharmacie et de la faculté de droit. En 1914, la faculté des sciences comprend 278 étudiants contre plus de trois cents élèves-ingénieurs à l'Institut industriel du Nord.
- La première moitié du XXe siècle voit la population étudiante tripler.
- Entre 1945 et 1970, la population étudiante inscrite à la faculté des sciences triple tous les dix ans.
- La population double dans les quarante années suivantes du XXe siècle et du début du XXIe siècle.
- Après une forte croissance des effectifs entre la fin des années 1980 et 2000, un plateau est atteint aux alentours de 20 000 étudiants à l'université Lille I.
Globalement, il y a un invariant sur la longue durée après 1887 : l'effectif étudiant de la faculté des sciences puis de l'université Lille I correspond grossièrement à moins de 20 % de l'effectif étudiant lillois.
Évolution démographique de la population étudiante inscrite en sciences et technologies Résidences et restaurants universitaires
Le Centre régional des œuvres universitaires et scolaires (CROUS)[73] dispose de résidences universitaires sur le campus Lille I. La résidence Albert-Camus est la plus ancienne et comprend sept bâtiments résidentiels à proximité de la station de métro Quatre Cantons. Les résidences Gaston-Bachelard, Gustave-Eiffel, Évariste-Galois, Hélène-Boucher, Léonard-de-Vinci et Pythagore sont à proximité de la station de métro Cité Scientifique. La résidence Triolo est à proximité de la station Triolo et du centre commercial V2.
Le campus Lille I comprend trois restaurants universitaires (R.U.) sur les onze R.U. accessibles aux étudiants de la métropole lilloise[74]. Le R.U. Charles-Barrois est situé à proximité de la station de métro Cité Scientifique. Le R.U. Henri-Pariselle est localisé à côté de la résidence Galois, de la résidence Léonard-de-Vinci et de l'École nationale supérieure de chimie de Lille. Le R.U. Sully est localisé à côté de la résidence Camus et de l'École centrale de Lille, à proximité de la station de métro Quatre Cantons.
Maison des étudiants
La maison des étudiants (MDE) de Lille1 est un bâtiment de 700 m2 ouvert en 2007 au cœur du campus afin de développer la vie étudiante sur l'université. Sa gestion atypique est basée sur les étudiant eux-mêmes. Le conseil permanent des activités de la MDE réunit représentants associatifs et élus étudiants. Le vice-président étudiant en est le directeur.
Le lieu héberge les locaux des associations transversales les plus actives du campus, une cafétéria, divers espaces permettant l'organisation d'un grand nombre d'activités (fêtes, projections, concerts, théâtre, expositions...).
Depuis septembre 2009, la Maison des étudiants de l'Université accueille une permanence du Secours populaire, ce qui est une première pour une Université française[58].
Associations étudiantes
De nombreuses associations étudiantes sont identifiées sur le site internet de l'université[75].
Elles sont notamment visibles lors du festival Mix'Cité[76],[77] organisé chaque année en mai.
Media et université numérique
L'université exploite un réseau informatique sur fibres optiques, connecté au réseau national de télécommunications pour la technologie, l'enseignement et la recherche (RENATER) et à internet depuis 1986, complété par 140 bornes d'un réseau local sans fil ; le réseau assure un accès permanent gratuit à tous les étudiants. Chaque étudiant inscrit dispose d'une adresse de messagerie de la forme prénom.nom@etudiant.univ-lille1.fr, les doctorants une adresse prénom.nom@ed.univ-lille1.fr, les personnels de l'université prénom.nom@univ-lille1.fr. Au travers de leur espace numérique de travail personnalisé et une plateforme pédagogique Moodle, les étudiants accèdent aux ressources pédagogiques et administratives de l'université et aux référentiels documentaires numériques de la bibliothèque universitaire. Créé en 1998, le service multimédia Lille1 a produit plus de 600 ressources pédagogiques multimédia[78] couvrant la plupart des disciplines enseignées à l'université Lille1, sous la forme de cours vidéo, livres numériques, banques d'exercices, outils interactifs et animations pédagogiques[79].
Lille1.tv[80] est la chaîne Web TV, c'est-à-dire le canal de diffusion vidéo de l'université Lille1. Outre les diffusions de flux continus sur internet, elle permet a posteriori de télécharger des enregistrements aux formats WMV, MP4, Theora, MP3 ou Vorbis d'émissions d'enseignement, de débats et des conférences de recherche.
Radio campus Lille est une radio associative animée par des étudiants du campus Lille1. Elle diffuse dans la bande FM sur la fréquence 106,6 MHz à environ 40 kilomètres à la ronde ; elle diffuse aussi en direct via internet aux formats Ogg Vorbis et MP3.
Identité visuelle
Le logo reprend la boule bleue qui se retrouve dans le logo de la commune de Villeneuve-d'Ascq et qui symbolise la technologie. Sont précisées l'identité et charte graphique de l'université Lille1 sur www.univ-lille1.fr, 2008. « La sphère symbolisant la connaissance et l’international. Le croisement des traits recouvrant désormais la sphère symbolisant la rencontre entre « les sciences et technologies », « la recherche et la formation », « l’interdisciplinarité ». »
Sources
Notes et références
- Décret n°2000-250 du 15 mars 2000 portant classification d’établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel
- Histoire de la création de la faculté des sciences de Lille sur asa3.univ-lille1.fr, ASA USTL
- 15 décembre 1864 : Décret impérial qui créé à la faculté des sciences de Lille une chaire de géologie et minéralogie en remplacement de la chaire de mathématique pure.
- Louis Trénard, De Douai à Lille, une université et son histoire, Presses Universitaires du Septentrion,, 1978 (ISBN 978-2-85939-098-3 et 9782859390983) [lire en ligne]
- Jean-François Condette, Une faculté dans l'histoire: la Faculté des lettres de Lille de 1887 à 1945, Lille, Presses universitaires du Septentrion, 1999 (ISBN 978-2-85939-592-6 et 9782859395926) [lire en ligne]
- Annuaire des Centraliens de Lille sur www.centraliens-lille.org, effectif cumulé des promotions de diplômés en 1887, 1888 et 1889, donc inscrits durant l'année universitaire 1886-1887
- La physique à Lille, depuis le début du 19ème siècle jusqu'à 1970 » sur asa3.univ-lille1.fr René Fouret, revu par Henri Dubois, «
- Thèses passées par les mathématiciens de Lille » sur asa3.univ-lille1.fr, ASA USTL. Consulté le 28 mars 2010 Marie Thérèse Pourprix, «
- Marie-Thérèse Pourprix, Des mathématiciens à la faculté des sciences de Lille: 1854-1971, Acteurs de la science, Paris, L'Harmattan, 2009 (ISBN 978-2-296-08613-5) [présentation en ligne]
- Paul Melon, L'enseignement supérieur et l'enseignement technique en France, Paris, Librairie classique Armand Collin et Cie, 1891 [lire en ligne]
- Les universités et les écoles françaises, enseignement supérieur, enseignements techniques, renseignements généraux, Office national des Universités et Écoles françaises (Paris), 1914 [lire en ligne] :
« La faculté des sciences délivre, aux mêmes conditions que les autres facultés françaises, le certificat d'études physiques, chimiques et naturelles (P.C.N.), les certificats d'études supérieures, la licence, les diplômes d'études supérieures de sciences et le doctorat. Les certificats d'études supérieures, délivrés par la faculté des sciences de Lille sont les suivants : calcul différentiel et intégral ; mécanique rationnelle ; géométrie supérieure ; astronomie ou mécanique céleste ; mécanique appliquée ; physique générale ; physique appliquée ; chimie générale ; chimie appliquée ; minéralogie théorique et appliquée ; zoologie ; botanique ; géologie ; mathématiques générales ; géographie physique ; sciences physiques chimiques et naturelles ; analyse supérieure (...) des enseignements spéciaux comprennent la physique et l'électricité industrielle, la chimie appliquée, la paléontologie houillère, géologie stratigraphique régionale, lithologie et étude de la faune et de la flore à l'époque carbonifère, minéralogie pure et appliquée (...) institut électrotechnique (...) institut et école de chimie (...) institut des sciences naturelles (...) institut de physique (...) musée régional de zoologie appliquée (...) musée de géologie et de minéralogie (...) musée houiller (...) laboratoire maritime du Portel »
(notice BNF no FRBNF33636117w) - Histoire de l'automatique à la faculté des sciences de Lille (1958-1997) » sur asa3.univ-lille1.fr, ASA USTL Pierre Vidal, «
- Le roman de Villeneuve d'Ascq, la belle aventurière de quarante an, 5 février 2010 » sur www.lavoixdunord.fr, La Voix du Nord, 2010 Laurent Watiez, «
- http://www.weo.fr/flux_rss/podcasts/?id_podcast=4651 Villeneuve d'Ascq, la Conquête de Lille Est, soirée documentaire présentée par Jean-Michel Lobry, WEO, 2010,
- Arrêté du 8 décembre 1969, relatif à la constitution des universités de Lille 1, Lille 2, Lille 3 et Journal Officiel du 5 novembre 1970 pour la parution des statuts de l'USTL
- CNE - L'université du droit et de la santé Lille II ; Rapport d'évaluation Septembre 1995 sur www.cne-evaluation.fr, Comité National d'Evaluation des établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel, 1995
- Changer la vie publique en France par et avec l'Europe, La Tribune de Villeneuve-d'Ascq, n°71, Janvier 1992
- LIFL (Laboratoire d'Informatique Fondamentale de Lille) sur www.lifl.fr. Consulté le 14 avril 2011
- 61 bâtiments connectés en réseau haut débit sur le campus Lille 1 sur cri.univ-lille1.fr
- ,p. 23
- Comité national d'évaluation, L'université d'Artois, rapport d'évaluation, Paris, 1996, 68 p. [lire en ligne],p. 26
- CV de Philippe Rollet sur www.univ-lille1.fr
- UFR de biologie sur ufrbio.univ-lille1.fr. Consulté le 27 mars 2010
- UFR de chimie sur chimie.univ-lille1.fr. Consulté le 27 mars 2010
- Faculté des sciences économiques et sociales sur ecosocio.univ-lille1.fr. Consulté le 27 mars 2010
- UFR de géographie et aménagement sur geographie.univ-lille1.fr. Consulté le 27 mars 2010
- UFR IEEA sur ieea.univ-lille1.fr. Consulté le 27 mars 2010
- FIL (Formations en Informatique de Lille) sur fil.univ-lille1.fr. Consulté le 3 avril 2011
- UFR de mathématiques sur ufr-math.univ-lille1.fr. Consulté le 27 mars 2010
- UFR de physique sur physique.univ-lille1.fr. Consulté le 27 mars 2010
- UFR sciences de la Terre sur www.univ-lille1.fr/geosciences/. Consulté le 27 mars 2010
- Station marine de Wimereux sur sm-wimereux.univ-lille1.fr
- Institut d'administration des entreprises (IAE de Lille) sur www.iae.univ-lille1.fr
- Institut d'aménagement et d'urbanisme de Lille sur geographie.univ-lille1.fr. Consulté le 28 mars 2010
- IUT A de Lille sur www-iut.univ-lille1.fr
- IUP génie mathématique et informatique sur www.fil.univ-lille1.fr. Consulté le 28 mars 2010
- IUP Qualité et environnement de production industrielle(QEPI) sur www.univ-lille1.fr/qepi. Consulté le 28 mars 2010
- MIAGE de Lille sur fil.univ-lille1.fr/. Consulté le 28 mars 2010
- CUEEP sur cueep.univ-lille1.fr
- Département des sciences de l'éducation du centre université-économie d'éducation permanente (CUEEP) sur cueep.univ-lille1.fr
- Polytech'lille sur www.polytech-lille.fr
- Telecom Lille 1 sur www.telecom-lille1.eu
- Rapport d'évaluation des licences de l'université Lille I sur www.aeres-evaluation.fr, Agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur. Consulté le 26 mars 2010
- Rapport d'évaluation des masters de l'université Lille I sur www.aeres-evaluation.fr, Agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur. Consulté le 26 mars 2010
- Collège doctoral européen Lille-Nord de France sur cde.univ-lille1.fr
- École doctorale des sciences pour l'ingénieur Lille - Nord de France sur edspi.univ-lille1.fr
- École doctorale Sciences de la matière, du rayonnement et de l'environnement sur edsmre.univ-lille1.fr
- École doctorale Sciences économiques et sociales sur edsesam.univ-lille1.fr
- École doctorale Biologie-Santé
- Évaluation des écoles doctorales de l'Université Lille 1 - Sciences et technologies de Lille sur www.aeres-evaluation.fr, Agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur, Juillet 2009. Consulté le 26 mars 2010
- Service universitaire de développement économique et social (SUDES) : service commun de formation continue de l'Université de Lille1. sur sudes.univ-lille1.fr
- Partenariats internationaux de l'université Lille I sur www.univ-lille.fr. Consulté le 26 mars 2010
- Lille 1 fait un bond de 49 places dans le palmarès international des meilleures universités sur www.univ-lille1.fr
- Service commun de la documentation sur doc.univ-lille1.fr
- IRIS : Bibliothèque numérique en histoire des sciences sur iris.univ-lille1.fr
- Presses universitaires du Septentrion sur www.septentrion.com
- Les presses universitaires du Septentrion ; in Rapport d'évaluation de l'Université Lille 3 - Charles de Gaulle sur www.aeres-evaluation.fr, Agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur, p. 11. Consulté le 26 mars 2010
- Villeneuve d'Ascq - Le secours populaire ouvre une antenne à Lille, La Voix du Nord. Consulté le 23 septembre 2009
- Boris Noguès, Élèves ou auditeurs ? Le public des facultés de lettres et de sciences au XIXe siècle (1808-1878), Le cours magistral XVe ‑ XXe siècles, INRP, coll. « Histoire de l'éducation (revue) / 120 », mai 2008 [présentation en ligne]
- Ernest Lavisse, L'enseignement supérieur français en 1878, Paris, coll. « Bulletin de la Société pour l'étude des questions d'enseignement supérieur », 1878-1880 [lire en ligne]
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- Population universitaire 2003-2004 (p. 159) » sur www.education.gouv.fr [PDF]Ministère de l'enseignement supérieur, «
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- Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2011, Imprimerie moderne de l’Est, p. 175, (ISBN 978-2-11-097810-3), consulté sur www.education.gouv.fr le 2 septembre 2011 Michel Quéré,
- CROUS de Lille sur www.crous-lille.fr
- Restaurants universitaires de Lille sur www.crous-lille.fr
- Université Lille I - Vie-associative-et-culturelle sur www.univ-lille1.fr
- http://festival-mixcite.blogspot.com le blog du festival 2011]
- Une vidéo du festival Mix'Cité 2011
- Service multimedia Lille1 (SEMM) sur semm.univ-lille1.fr. Consulté le 29 mars 2010
- Lille1 numérique sur www.univ-lille1.fr. Consulté le 28 mars 2010
- Lille1.tv chaîne Web TV de l'université Lille I sur www.univ-lille1.fr. Consulté le 28 mars 2010
Bibliographie
: Ouvrage utilisé comme source pour la rédaction de cet article
- Université de Lille I, « Historique de l'université Lille I » sur www.univ-lille1.fr. Consulté le 24 mars 2010
- ASA USTL, « Histoire de la faculté des sciences de Lille » sur asa3.univ-lille1.fr. Consulté le 24 mars 2010
- Marie-Thérèse Pourprix, Des mathématiciens à la faculté des sciences de Lille: 1854-1971, Acteurs de la science, Paris, L'Harmattan, 2009 (ISBN 978-2-296-08613-5) [présentation en ligne]
- Agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur, « Rapport d'évaluation de l'Université des Sciences et Technologies de Lille 1 » sur www.aeres-evaluation.fr, 2009. Consulté le 24 mars 2010
- Philippe Rollet, « Contrat quadriennal 2010-2013 - Projet stratégique de l’Université de Lille 1 » sur www.univ-lille1.fr, Université des sciences et technologies de Lille - Cité Scientifique, F-59655 Villeneuve d’Ascq Cédex, 2008. Consulté le 30 mars 2010
Voir aussi
Articles connexes
- Études en France, Études supérieures en France, Universités en France
- Cité Scientifique, Haute Borne
- Université Lille II, Université Lille III, Université Lille Nord de France
- Vie étudiante à Lille
Lien externe
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