- Annappes
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Quartier de Villeneuve d'Ascq Annappes Administration Canton V. d'Ascq Sud Conseil de quartier Annappes - Brigode - Poste Histoire Étapes d'urbanisation VIIIe siècle, XVe siècle, 1774, XXe siècle, 1971 à 1975 Sociologie Fonctions urbaines résidentielle (habitat individuel) Emplacement Annappes est un village du Nord de la France sur la Marque qui a formé en 1970 avec les communes d’Ascq et de Flers-lez-Lille la ville nouvelle de Villeneuve-d’Ascq. C’est aujourd’hui encore un quartier de la ville.
Sommaire
Étymologie du nom « Annappes »
L'origine du nom est très trouble. Théodore Leuridan, dans une notice historique sur Annappes, envisage plusieurs solutions :
- « asnapis » formé du radical goth « ap », « ahva » = « eau » (« aqua » en latin) ;
- mot signifiant en celtique « à une courbure de rivière » ;
- contraction de « ad Menapios » : Annappes était situé à l'extrémité du territoire des Nerviens vers le pays des Ménapiens.
Un texte mentionne Asnapio dans la zone d'Annappes sous le règne de Charlemagne.
Dauzat et Rostaing, dans le Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, pensent que le nom vient du germanique « hanap » (« chanvre »).
Annappes apparaît orthographié Anappes (un seul n) sur des cartes anciennes du Comté de Flandres[1]. Il a aussi été fréquemment orthographié « Annapes » (un seul « p ») comme on l'observe sur les actes de naissance du début du XXe siècle.
Héraldique
Blasonnement De sinople à la bande échiquetée d'argent et de gueules de deux tiresGéographie
Délimitations du quartier
Le quartier d'Annappes est délimité au nord par l'avenue du Bois, la rue Anne Joseph du Bourg, les allées du Socque, du Val Saint-Jean, de la Sologne, de la Seigneurie ; la rue de la Justice et la rue du 8 mai 1945 à l'est ; la rue de Lille au sud et le boulevard du Breucq à l'ouest.
Délimitations de l'ancienne commune
Le territoire de la commune d'Annappes d'autrefois était plus grand et en forme de noeud papillon. Il comprenait grosso modo les emplacements des quartiers actuels d'Annappes, Brigode, Cité Scientifique, Hôtel de Ville, Pont de Bois, Résidence, Poste, Triolo et la moitié est de la Cousinerie et du Recueil[2].
Quartiers limitrophes
Histoire
Origines
On a trouvé dans les années 1980, dans le parc de l'actuelle école Saint-Adrien, un fragment de hache polie en silex. Elle est estimée dater d'environ 2 000 ans avant J.-C. D'autres haches de ce genre ont été découvertes dans la région de Lille, notamment dans les alluvions de la Deûle. Les historiens les attribuent à des populations employant un outillage de pierre taillée, mais déjà adonnées à l'élevage et l'agriculture. Cependant, il n'y a aucune preuve que l'homme se soit sédentarisé à cet endroit; en effet les archéologues n'ont retrouvé des traces d'occupation humaine qu'à la fin de l'indépendance gauloise, notamment des balles de fronde au niveau du Centre Marc-Sautelet. Cependant, il est probable que cet endroit n'était pas un lieu de résidence, mais simplement un de ces replis dans la forêt (décrits par Jules César) où se réfugiaient les Gaulois de la région à l'approche des légions romaines.
Le domaine d'Asnapio
Annappes et ses environs sont au Moyen Âge le site d'un domaine royal, comme l'indique un texte du règne de Charlemagne. Ce dernier passera certainement par le domaine d'Asnapio pour aller inaugurer l'abbattiale de Saint-Riquier en l'an 800. En 836, l'empereur Louis le Pieux donne le domaine royal à sa fille Gisèle, épouse d'Évrard de Frioul. Ce couple noble fondera l'abbaye de Cysoing. Le marquis Bérenger Ier, un de leur fils, héritera d'Annappes; il sera par la suite roi des Lombards, puis empereur des Romains.
Lors de la venue de Charlemagne pour l'inauguration de l'abbattiale de Saint-Riquier en 800, ses envoyés royaux dressèrent un inventaire d'Annappes. La description fut tellement minutieuse qu'elle fut recopiée comme exemple dans un manuel de gestion des fermes impériales, le Capitulaire de Villis.
Asnapio (son nom à l'époque) était un domaine carolingien très riche. Il y vivait une centaine de personnes dans la ferme entourée de vergers. Les paysans cultivaient des céréales sur le Mélantois. Les rendements étaient assez élevés, et près de la Marque étaient installés cinq moulins et quatre brasseries qui fabriquaient la cervoise des tenanciers. Le domaine avait été bâti près des marais et Asnapio était aussi un haras qui fournissait la cavalerie impériale. Voici la composition de son cheptel en 799 :
- 51 juments, 3 étalons, 10 poulains, 2 ânes ;
- 16 bœufs, 50 vaches ayant vêlé, 20 génisses, 3 taureaux, 38 veaux ;
- 260 porcs, 100 porcelets, 5 verrats ;
- 150 brebis, 120 moutons, 200 agneaux ;
- 30 chèvres, 3 boucs, 30 chevreaux; 30 oies, 80 poulets, 22 paons.
C'est ensuite l'époque de l'invasion du continent par les Vikings. En 881, les Normands pillent de leur camp de Courtrai, le domaine d'Annappes, et aucun texte ne le mentionne plus.
Comté de Flandre
Au Xe siècle, le comte de Flandre, installé à Lille, accapare le territoire d'Annappes. Tous les villageois sont désormais soumis au pouvoir comtal. Le comte désigne un maire, un officier comtal, pour administrer le domaine d'Annappes. En 1066, Baudouin V de Flandre donne, par la charte de dotation Saint-Pierre de Lille, les deux tiers des revenus de l'église d'Annappes. Cependant, on ne sait pas s'il y a un lien entre cette église et l'actuelle église Saint-Sébastien d'Annappes. À cette époque, Annappes entretient des relations étroites avec ses voisins, les villages d'Ascq et de Flers.
Le comte Baudouin IX démembre une partie de son domaine de la mairie d'Annappes pour donner un fief à Gilbert de Bourghelles; celui-ci y crée, vers 1200, son manoir, la maison forte de Quiquempois. Gilbert, marié à la veuve du châtelain de Lille, assure cette fonction militaire au début du XIIIe siècle. Lors du départ du comte pour la croisade, Gilbert de Bourghelles, seigneur de Quiquempois est l'un des quatre bailli-procurateurs du comté de Flandre. Après la disparition de Baudouin IX, devenu empereur de Constantinople, en 1205, le seigneur de Quiquempois joue un rôle éminent auprès des héritières du comté. En 1214, c'est lui qui conseille le nouveau comte de Flandre, Ferrand de Portugal. L'alliance avec Jean sans Terre et l'empereur germanique Otton IV lui sera fatale lors de la bataille de Bouvines, le 27 juillet 1214.Le comte dote les établissements religieux de certaines de ses terres. C'est ainsi que l'hôpital Saint-Sauveur possède une grande ferme à blé à Annappes au XIIIe siècle. C'est à cette époque que les Le Preudhomme, bourgeois lillois, récupèrent la mairie comtale d'Annappes, et que l'échevinage(conseil municipal) se charge de définir des règlements communs aux trois villages d'Annappes, Ascq et Flers.
Bien que le territoire soit riche, la population paysanne vit de manière très précaire, et doit subir plusieurs famines au XIVe et au XVe siècle, notamment durant l'année 1316 suite à de mauvaises récoltes l'année d'avant. Un autre malheur s'abat sur la région, la guerre. De 1297 à 1304, les troupes des français de Philippe IV de France et celles des Flamands ravagent les cultures et brûlent le village. En 1340, au début de la guerre de Cent Ans, le village est occupé militairement. En 1349, c'est la peste noire qui s'abat sur la région et la population d'Annappes diminue considérablement.
Au XVe siècle, l'économie du village se redresse doucement, malgré les pestes périodiques, les mauvaises récoltes et la présence presque constante de militaires. Après avoir été brûlée par les troupes de Louis XI, l'église est reconstruite; les parties les plus anciennes de l'église d'Annappes datent de cette époque.
L’époque bourguignonne
Le comté de Flandre est rattaché au Duché de Bourgogne par le mariage en 1369 de Marguerite de Male, comtesse de Flandre, et de Philippe II le Hardi, duc de Bourgogne.
La population recommence à croître très rapidement, même si Annappes reste plus petits qu'Ascq et Flers : En 1449, des enquêtes fiscales comptent 78 habitants à Annappes. Après les affrontements entre Charles le Téméraire de Bourgogne et Louis XI de France, la population est en 1498 de 410 habitants. En 1505, 500 personnes habitent le village, et le cheptel est de 34 chevaux, 20 poulains, 284 vaches, 408 moutons.
En 1477, à la mort du dernier duc de Bourgogne, Charles le Téméraire, Marie de Bourgogne épouse le Habsbourg Maximilien d'Autriche, qui prend ainsi le titre de comte des Flandres. À la fin du règne de l'empereur romain germanique Charles V, les Flandres espagnoles échoient à son fils aîné. Annappes passe donc sous la tutelle de Philippe II d'Espagne, roi d'Espagne et reste sous autorité espagnole jusqu'au règne de Philippe IV d'Espagne.
Débuts en France
En 1667, Louis XIV fait le siège de Lille, et la prend la ville. En 1668, Annappes devient alors un village français par le traité d'Aix-la-Chapelle.
Le village subit constamment les maux de la guerre : logement des troupes, réquisition en tous genre, ravages et exaction des soldats. De 1708 à 1713 la région est occupée par les Britannico-Hollandais de Marlborough, qui reviendront en 1744.
En 1737, le curé d'Annappes soutient un long procès pour obtenir la prise en charge d'un vicaire par le chapitre Saint-Pierre. Grâce à lui, on sait que les cantons de Marchenelles, d'Hempempont et du Recueil étaient appelés « La petite Hollande » car les habitants fréquentaient très rarement les églises. Cette même année, on répertorie à Annappes, 180 ménages et 1 021 habitants.
Le roi permet en 1774 le partage des marais entre les trois villages et leurs voisins, et ceux-ci seront asséchés en 1781. L'alphabétisation progresse : entre 1737 et 1789, 50 % des hommes et 32 % des femmes savent signer leur acte de mariage à Annappes. La vie culturelle se développe aussi, avec des ducasses deux fois par an dans le village. On y fête aussi la Saint-Jean, la Saint-Martin et la Saint-Éloi. À Annappes comme à Flers sont organisés des concours de tir à l'arc très prisés, où on couronne celui qui abat le geai
Révolution française et guerres napoléoniennes
Comme à Lille, il n'y a pas de révolution populaire chez les paysans en 1789; de plus les événements parisiens leur arrivent avec plusieurs jours de retard, et ils sont occupés par la répartition de leur marais communaux. En janvier 1790, Jean-Baptiste Béguin est élu maire d'Annappes. A. Boussemart lui succèdera.
En avril 1792, lors de la déclaration de guerre contre l'Autriche, des régiments se regroupent entre Lille et Baisieux, pour être dirigés vers l'ennemi. Mais à l'approche de l'ennemi au Pas de Baisieux, dès les premières canonnades, ils battent en retraite vers Lille, où la foule massacrera le général Dillon. Les Autrichiens dirigés par le duc de Saxe-Teschen occupent la région après avoir pris Roubaix, Tourcoing et Lannoy. Cependant, ils lèvent le siège de Lille le 8 octobre face à l'impossibilité de s'emparer de la ville. La rivière, la Marque, sépare les troupes républicaines qui stationnent à Flers, Annappes et Ascq des Autrichiens de la fin 1792 au début de 1794. La coalition formée contre la France envahit le village en 1794, mais la victoire de Tourcoing, le 18 mai 1794, repousse l'ennemi.
Sous la Terreur, les biens des émigrés sont confisqués. De même, l'argenterie et les objets de cultes de l'église Saint-Sébastien sont inventoriés, envoyés à Lille et récupérés par l'État. L'église sera même vendue le 29 septembre 1798 aux enchères en même temps que celles d'Ascq et de Flers, mais ne sera pas démolie. Après le Concordat, elle sera reprise par les religieux.
À partir de 1800, les maires sont nommés par le préfet. Le premier sera P.J. Mahieu pour Annappes.
Les guerres de l'Empire sont gourmandes en individus, et les hommes du village sont très nombreux à se mutiler ou à se cacher dans les carrières de Lezennes.
XIXe siècle
L'activité d'Annappes reste essentiellement artisanale et agricole. De grands propriétaires restent au pouvoir du bourg, comme le baron d'Empire Romain-Joseph de Brigode-Kemlandt - député du Nord pendant 19 ans entre 1805 et 1837 et maire de la commune de 1814 à 1848 - et ses amis De Clercy et De Montalembert qui dominent le village. Encore à cette époque, les villages souffrent des épidémies et de conditions de travail difficiles (repos dominical non respecté, travail des enfants, etc.).
En 1862, la ferme Dupire est construite par Antoine Desruelles[3] près de la route de Tournai (rue des Fusillés).
Annappes reste très rural et a du mal à accepter le progrès, ainsi les automobilistes d'Annappes se voient conseiller en 1903 de prendre exemple sur les chevaux. En 1875, Louis Spriet, cultivateur à Annappes, décide de développer l'exploitation familiale et fait construire en 1876 une distillerie agricole de grains. Son successeur, un autre cultivateur (de Bouvines), qui devient propriétaire du bâtiment en 1898, transforme l'activité et fait édifier une brasserie qu'il baptise du prénom de son épouse Brasserie Sainte-Marie. La ferme continue de fonctionner, pendant que la brasserie devient une entreprise très florissante. En 1971, avec la construction de la ville nouvelle, l'expropriation est décidée et la brasserie abattue en 1973.
XXe siècle
À partir d'octobre 1914, les Allemands occupent la région, jusqu'à la libération par les Britanniques en octobre 1918.
Avec la poussée démographique qui entraîne les citadins vers la périphérie de Lille, la population du village augmente considérablement. En 1939, Annappes compte environ 4 000 habitants. Dans la première moitié du XXe siècle, Annappes est composée à 75 % d'ouvriers et garde son caractère villageois avec peu de professions libérales ou de bourgeoisie industrielle.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Annappes dépend du commandement allemand de Bruxelles, et n'aura jamais fait partie du gouvernement de Vichy. L'occupation allemande durera de mai 1940 à septembre 1944, et la zone sera encore une fois libérée par les Britanniques.
En 1958 l'Association des Paralysés de France crée le Centre de rééducation fonctionnelle Marc-Sautelet, qui ne cessera de se développer depuis lors.
De 1962[4] à 1967, un campus universitaire scientifique est créé sur des terrains majoritairement situés au sud de la commune d'Annappes. La Faculté des Sciences de Lille, aujourd'hui Université des Sciences et Technologies de Lille, s'y installe.
Villeneuve d'Ascq
En 1967, la communauté urbaine de Lille est créée et regroupe 89 communes dont Annappes, Ascq et Flers. Le 5 octobre 1967, 269 habitants reçoivent une lettre recommandée, pour les prévenir de l'ouverture imminente d'une enquête préalable à la déclaration d'utilité publique, soit des expropriations à venir[4].
Le 4 février 1970, lors d'une conférence de presse, les mairies d'Annappes, d'Ascq et de Flers annoncent que leurs communes vont fusionner. Le 25 février, Annappes n'existe plus en tant que commune et le bourg devient un simple quartier de la ville nouvelle de Villeneuve-d'Ascq, le reste de la commune étant divisé en d'autres quartiers.
Le 2 mars 1971, l'EPALE lance sa première tranche de logements : 660 au Triolo et 120 à Saint-Sauveur à Annappes. Le quartier Saint-Sauveur sera achevé en 1975.
En 1974, Annappes comptait 13 800 habitants.
En 1981, la ville nouvelle construit au bord de la rue du 8 mai 1945 des courts de tennis couverts[5].
En 1991 débute la construction de salle polyvalente d'Annappes[6].
En 2011, un appel au mécénat a été lancé par la mairie pour rénover l'église Saint-Sébastien d'Annappes[7],[8].
Démographie
Évolution démographique
Évolution démographique de 1793 à 1968
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1790 Jean-Baptiste Béghin 1791 A. Boussemart 1800 P.J. Mahieu 1814 1848 Romain-Joseph de Brigode-Kemlandt 1881 1925 Jules de Montalembert 1925 Geoffroy de Montalembert 1946 1957 Michel PAEPEGAEY MRP agriculteur 1970 Jean Lecoutre (1er adjoint Pierre Defives) Toutes les données ne sont pas encore connues. Personnalités liées à la commune
- Évrard de Frioul (?-866), marquis de Frioul.
- Gisèle (?-874), fille de Louis le Pieux.
- Bérenger Ier de Frioul (?-924), marquis de Frioul, roi des Lombards, empereur des Romains.
- Alard le Preud'homme, bourgeois lillois du XIIIe siècle.
- Jean de Roblès (?-1621), baron, gouverneur de Lille au XVIe siècle.
- Famille De Lannoy, propriétaires du château de Preud'homme et de Roblès au XVIIIe siècle.
- Anne Gadenne, sorcière présumée au XVIIe siècle.
- Jean-Baptiste Béghin, maire d'Annappes en 1790.
- A. Boussemart, maire d'Annappes vers 1791.
- P. J. Mahieu, maire d'Annappes nommé par le préfet en 1800.
- Michel Paepegaey, nommé "Chef de la délégation municipale d'Annappes" par le Général de Gaulle en 1946 et puis élu maire jusqu'en 1957.
Plusieurs familles nobles ont profondément marqué l'histoire d'Annappes, par leur possessions et leur implications locales : les familles de Clercy, de Brigode et de Montalembert.
Famille de Clercy
Ancienne famille de nobles cauchois[13].
- Humbert de Clercy (1820-1870), époux de Noémie de Brigode.
Famille de Brigode
Article détaillé : Brigode.La famille de Brigode est une famille noble de Lille et d'Annappes. Expulsée de Hollande par les guerres de religion, elle s'installe en Flandres en 1623.
- Pierre Jacques Joseph de Brigode (1724-?), seigneur de Kemlandt, qui fait construire à Annappes en 1770 un château entouré d'un vaste parc : le château de Brigode.
- Marie-Catherine Recq, épouse de Pierre Jacques Joseph.
- Pierre François Robert Désiré de Brigode-Kemlandt (1773-1849), premier fils de Pierre Jacques Joseph et de Marie-Catherine.
- Romain-Joseph de Brigode-Kemlandt (1775-1854), deuxième fils de Pierre Jacques Joseph et de Marie-Catherine, baron d'Empire, député du Nord, maire d'Annappes, pair de France, qui fait réaliser un jardin à l'anglaise au château de Brigode.
- Célestine Louise Henriette de Fay de La Tour Maubourg (1799-1893), épouse de Romain-Joseph, petite-fille de Marie-Joseph Paul Yves Roch Gilbert du Motier, marquis de La Fayette (1757-1834).
- Georgine de Brigode (1821-1839), fille de Romain-Joseph et Célestine.
- Gabrielle de Brigode (1823-1856), fille de Romain-Joseph et Célestine, en hommage de laquelle est créée la Villa Gabrielle.
- Noémie de Brigode (1827-1906), vicomtesse de Clercy, fille de Romain-Joseph et Célestine, qui fait construire en 1873 un ouvroir à côté de l'hospice Gabrielle et en 1878 une chapelle à l'arrière du bâtiment.
- Humbert de Clercy (1820-1870), époux de Noémie de Brigode.
- Alix Marie Thérèse de Maurès de Malartic de Brigode (1857-1913), nièce et fille adoptive de Noémie de Brigode, propriétaire de la Villa Gabrielle.
- Jules de Montalembert (1850-1926), époux d'Alix, neveu de Charles de Montalembert (1810-1870), maire d'Annappes de 1881 à 1925, né à Versailles et décédé au château de Brigode.
- Geoffroy de Montalembert (1898-1993), fils d'Alix et de Jules, maire d'Annappes de 1925 à 19??, député de Seine-Maritime de 1936 à 1942.
- François Adrien Maurice Louis Romain de Brigode (1829-1860), fils de Romain-Joseph et Célestine, qui hérite en 1856 de la Villa Gabrielle à Annappes et y fonde un hospice.
- Georgine Ghislaine Vilain (1833-1924), épouse de François Adrien Maurice Louis Romain.
- Louis Marie Joseph de Brigode (1776-1827), troisième fils de Pierre Jacques Joseph et de Marie-Catherine, conseiller général du Nord, maire de Lille, comte de l'Empire, pair de France.
- Émilie Louise Marie Françoise Joséphine de Pellapra (1806-1871), épouse de Louis Marie Joseph, comtesse de Brigode (par son mariage), prétendue fille naturelle de Napoléon Ier.
- Fernand de Brigode (1827-1830), fils de Louis Marie Joseph et d'Émilie.
- Louis Marie Henry Pierre Désiré (1827-1859), fils de Louis Marie Joseph et d'Émilie, frère jumeau du précédent, marquis de Brigode[14], pair de France, maire de Romilly.
Famille de Montalembert
- Jules de Montalembert (1850-1926), neveu de Charles de Montalembert (1810-1870), maire d'Annappes de 1881 à 1925, conseiller général centre droit[15], né à Versailles et décédé au château de Brigode.
- Alix Marie Thérèse de Maurès de Malartic de Brigode (1857-1913), épouse de Jules.
- Geoffroy de Montalembert (1898-1993), fils de Jules et Alix, maire d'Annappes de 1925 à 1935, maire d'Ermenouville de 1936 à 1993, député de Seine-Maritime de 1936 à 1942.
- Carmen de Maillé de La Tour Landry (1903-1926), première épouse de Geoffroy
- Valentine de Montalembert, fille de Geoffroy et Carmen, maire d'Ermenouville de 1993 à 2001
- Odile de Wendel (1908-?), deuxième épouse de Geoffroy
Patrimoine
- Un « Arbre de la Liberté » a été planté en 1848 sur la place du village pour fêter l'avènement de la Seconde République.
- Église Saint-Sébastien d'Annappes (XIIe siècle) abritant la crypte de la famille du Comte de Montalembert.
- Villa Gabrielle (XVIIIe siècle), anciennement rattachée aux Hospices de Lille.
- Château de Brigode (XVIIIe siècle), détruit.
- Maison commune, place de la République en face de l'église, construite en 1663 où siégeait le bourgmestre et son conseil et on y rendait la justice ; c'est aujourd'hui une brasserie.
- Musée du Terroir
- Ferme Saint-Sauveur (XVIIIe siècle), qui appartenait à l'Hôpital Saint-Sauveur de Lille. Suite à un incendie de 1973, la grange a été reconstruite en briques et en pierres. On y trouve une sculpture de Félix Roulin.
Curiosités
Auguste Labbe, chansonnier lillois, écrit en 1896 un poème à la gloire d'Annappes :
- Des bons indrots, ch'ti là ch'est l'crème
- Et les Lillos les pus sérieux
- Vous dirons qu'ch'est Annapp' qu'on aime
- Ch'est Annapp' qu'on aime l'mieux !
Transport
- Les lignes Lille-Tournai, Lille-Liège et Lille-Orchies de la SNCF et de la SNCB desservent le quartier via la station Annappes.
- Le quartier est desservi par Transpole par les lignes de bus suivantes : 42, 43, 305, 330, 332.
Bibliographie
- Annappes (Notice historique sur), Monographies des villes et villages de France de Micberth par Théodore Leuridan, 1989, réimp. édit. 1881, 14 X 20, br., 112 p. (ISBN 2-87760-180-3)
Notes et références
- Cartes du Comté de Flandre - Site généalogique de Vincent Boez
- Fusion des communes Ascq, Annappes et Flers - Nord actualités télé, 5 février 1970, Jacky Davin, Office national de radiodiffusion télévision française Lille, site de l'Ina [vidéo]
- Il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs, service du développement culturel, service des archives municipales, mairie de Villeneuve d'Ascq, d'après une idée de l'Office de Tourisme de Villeneuve d'Ascq, décembre 2008.
- Le roman de Villeneuve-d'Ascq, la belle aventurière de quarante ans - Laurent Watiez, La Voix du Nord, 5 février 2010
- Équilibres, Informations municipales Villeneuve d'Ascq, no 19, février 1981.
- Le budget communal 91 : assurer aussi l'avenir, La Tribune de Villeneuve d'Ascq, no 63, mars 1991
- Restauration de l'église Saint-Sébastien d'Annappes - Site de la mairie de Villeneuve d'Ascq, consulté en août 2011
- Église St Sébastien de Villeneuve d'Ascq - Fondation du Patrimoine, consulté en août 2011
- Enquêtes fiscales de 1449
- Enquêtes fiscales de 1498
- Enquêtes fiscales de 1505
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, Annappes sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 6 mars 2010
- Distribution électronique Cairn pour L’Harmattan [PDF] D. Bellamy, La longévité parlementaire. Une étude de cas : Geoffroy de Montalembert (1898-1993), Parlement[s] 2005/1, no 3, p. 61-76,
- marquis de Brigode du Hallay-Coëtquen, par arrêté ministériel du 5 mai 1883, en exécution d'un décret présidentiel du 12 mars 1872. Confirmation du titre de
- Sur les terres du comte de Montalembert, la ville nouvelle s'inventa une âme - Marie Vandekerkhove, La Voix du Nord, 14 février 2010
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