Université de Nice Sophia Antipolis

Université de Nice Sophia Antipolis
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Université Nice Sophia Antipolis
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Nom original Université de Nice
Informations
Fondation 23 octobre 1965
Type Université publique (EPSCP)
Budget 243 millions d'euros[1] (en 2009)
Localisation
Ville Nice
Pays Drapeau de France France
Campus 7 campus principaux sur Nice et 3 autres dans sa région
Chiffres clés
Personnel 2 167 dont 1 311 enseignants[2] (2010-2011)
Étudiants 26 196[2] (2010-2011)
Premier cycle 11 161[2] (2010-2011)
Deuxième cycle 5 902[2] (2010-2011)
Troisième cycle 1 351[2] (2010-2011)
Divers
Affiliation PRES euro-méditerranéen
Site web www.unice.fr/

L’université de Nice Sophia Antipolis (UNS, anciennement UNSA) est une université française pluridisciplinaire, créée en 1965, implantée à Nice et dans le département des Alpes-Maritimes. Elle accueille environ 26 000 étudiants, dont 1 300 doctorants et près de 20 % d'étrangers, répartis sur plusieurs campus et unités de formation et de recherche (UFR)[2]. Elle compte un peu plus de 1 300 enseignants, enseignants-chercheurs et moniteurs[2]. Environ 200 thèses sont soutenues chaque année.

L'université de Nice est composée de huit facultés (UFR), d'un IUT, d'un IAE, d'une École polytechnique universitaire ainsi que d'un IUFM. Depuis novembre 2008, l'Observatoire de la Côte d'Azur lui est rattaché[3].

Elle est autonome depuis le 1er janvier 2010[4], et n'a pas été retenue par le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche dans le cadre du dernier plan campus, mais a obtenu le label « campus prometteur »[5]. Elle fait partie du PRES euro-méditerranéen.

Sommaire

Histoire

L'enseignement supérieur apparaît à Nice au XVIIe siècle. Un collège de jurisconsultes, le Collegium jurisconsultorum niciensium, est créé en 1639 par les ducs de Savoie[6]. Une école de médecine est également fondée à cette époque[6].

La vocation universitaire de la ville s’affirme ensuite au début du XXe siècle, grâce aux efforts d’universitaires comme Louis Trotabas ou Maurice Mignon qui créent, en 1933, le Centre universitaire méditerranéen (CUM), avec l’aide des collectivités locales et notamment de la mairie de Nice, dirigée par Jean Médecin[6]. Son premier administrateur est Paul Valéry[6]. Un Institut d'études juridiques en 1938, un Institut d'études littéraires en 1941 et un Institut d'études scientifiques en 1945 sont ensuite fondés[6]. Une faculté de droit et de sciences économiques, rattachée à l’université d'Aix-Marseille, est implantée en 1962[6].

L'université de Nice est constituée en 1965. Elle est alors composée par les facultés de lettres, de sciences, et de droit et sciences économiques[6]. En 1968, ces trois facultés sont implantées sur leurs campus actuels[6]. C'est en 1989 que l'université prend le nom d'université de Nice Sophia Antipolis, en référence au technopôle voisin[6]. Le siège de l'université est établi, depuis 1965, dans le parc et le château de Valrose[6].

Administration

Gouvernance

Le grand château de Valrose, siège de l'université

Comme tout établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel (EPSCP), l'université est dirigée par un président élu à la majorité absolue des membres élus du conseil d'administration. L'actuel président est Albert Marouani, professeur agrégé des universités en sciences économiques, élu en avril 2004 et réélu en mai 2008[7]. Il est membre de droit des trois conseils administrant l'établissement. Les représentants des personnels (enseignants-chercheurs et IATOS) et les représentants extérieurs, siégeant aux conseils de l'université, bénéficient d'un mandat d'une durée de quatre ans contre deux ans pour les membres étudiants élus.

Actuellement trois conseils administrent l'université :

  • Le conseil d'administration (CA), composé de trente membres élus (dont cinq membres étudiants soit 16,7 %), institue la politique de l'établissement. Il est notamment responsable du vote du budget, de la répartition des emplois ainsi que de l'approbation des accords et conventions.
  • Le conseil des études et de la vie universitaire (CEVU), composé de quarante membres élus (dont seize membres étudiants soit 40 %), est un organe propositionnel au CA, chargé des questions relatives à la formation initiale et continue. Il oriente le CA en instruisant les demandes d'habilitation et les projets de nouvelles filières.
  • Le conseil scientifique (CS), composé de quarante-sept membres élus (dont 4 membres étudiants de 3e cycle soit 8,5 %), est un organe propositionnel au CA, chargé des questions relatives à la recherche et à son orientation au sein de l'établissement. Assurant la liaison entre l'enseignement et la recherche, il est consulté sur les modifications apportées sur les enseignements de 3e cycle, sur l'intitulé à emplois de recherche et sur les demandes d'habilitation.

Dotation et budget

Depuis le 1er janvier 2010, l'université est autonome[8] comme plus de la moitié des universités françaises. Elle gère donc elle-même ses ressources humaines et reçoit une enveloppe budgétaire de l'État de 170 millions d'euros par an pour la masse salariale de 2 280 personnes[8]. Cette dotation s'ajoute aux 40 à 50 millions d'euros données par l'État à l'université chaque année[8]. Une fondation universitaire nommée Unice a été créée en 2010 pour pouvoir récolter de nouveaux fonds[8],[9].

En 2009, l'université disposait de 243,1 millions d'euros selon les données prévisionnelles[1]. Ces moyens provenaient essentiellement de financements publics (227,1 millions d'euros soit 93,4 % du total)[1]. Les droits d'inscription rapportaient 4,6 millions d'euros et les recettes liées à la taxe d'apprentissage 1,4 million d'euros[1].

Présidences

Depuis la création de l'université en 1965, les présidents suivants se sont succédé :

  • depuis 2004 : Albert Marouani

Composantes

L'université est structurée conformément au code de l'éducation qui fixe l’organisation légale des universités en France. Pluridisciplinaire, elle dispose de huit unités de formation et de recherche (UFR), trois instituts, deux écoles, ainsi que dix services communs[2]. Elle regroupe environ 1 300 enseignants, enseignants-chercheurs et moniteurs[2].

Structures d'enseignement

La faculté de lettres

Les formations en sciences sont principalement assurées par sept départements de formation au sein de l'UFR Sciences, dénommée « faculté des sciences ». On trouve les départements de chimie, d'électronique, d'informatique, de mathématiques, de physique, de sciences de la vie, et de « Terre, environnement, espace »[10]. Cette UFR accueille en 2010, 3 815 étudiants soit 14,6 % de l'effectif total. Par ailleurs, il existe au sein de l'université une école d'ingénieurs, Polytech'Nice-Sophia, ainsi que l'Institut universitaire de technologie de Nice. La formation en médecine est assurée par la faculté de médecine qui compte 3 182 étudiants en 2010. Il existe aussi une UFR d'odontologie, dénommée « faculté de chirurgie dentaire », composée de neuf départements de formation et sous-sections.

Les formations en lettres et sciences humaines sont assurées par les départements de formation de l'UFR Lettres, arts et sciences humaines (LASH), dénommée « faculté des Lettres, Arts et Sciences Humaines »[11]. Celle-ci accueille en 2010, 5 709 étudiants soit 21,8 % de l'effectif total. Dans le domaine des arts, lettres et langues, treize départements existent : langues étrangères appliquées, langue d'Oc, italien, russe, allemand, arabe, anglais, chinois, espagnol, grec moderne, hébreu, portugais, et français langue étrangère et seconde[12]. Il existe également un Institut universitaire des langues chargé d'organiser les enseignements en langues pour les étudiants spécialistes d'autres disciplines[13]. Dans le domaine des sciences humaines et sociales, on trouve les départements d'histoire, de philosophie, de psychologie, de sociologie-ethnologie, d'informatique, et un département interdisciplinaire « Études culturelles : dynamiques des sociétés contemporaines ». Le domaine des lettres est composé de trois départements : lettres classiques, lettres modernes, et sciences du langage. Enfin, les arts regroupent les départements de danse, de musique, de théâtre. Il existe également un département de la communication. Les formations en géographie dépendent de la faculté « Espaces et cultures » et de son département de « Géographie, aménagement et environnement durables »[14].

Les formations en droit et en science politique sont assurées par les deux départements de la faculté de droit et de science politique. Cette faculté compte 3 405 étudiants en 2010 soit 13 % de l'effectif global. Il existe également l'Institut du droit de la paix et du développement. Les formations en sciences économiques et en gestion ont lieu à l'Institut supérieur d'économie et de management qui accueille en 2010, 2 333 étudiants (8,9 %). Créé à la rentrée 2010, ce pôle est le fruit d'une idée de l'université pour valoriser sa position nationale dans la formation des étudiants en économie et management. Par ailleurs, il existe aussi l'Institut d'administration des entreprises de Nice qui fait office d'« école de commerce » de l'université.

Les formations en sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS) sont assurés par la « faculté des sciences du sport » depuis 1978. À la rentrée 2010, 869 étudiants y sont inscrits.

Enfin, la formation des enseignants et futurs enseignants est assurée par l'Institut universitaire de formation des maîtres Célestin Freinet (IUFM), dans lequel sont inscrites 733 personnes en 2010.

Écoles doctorales

L'université compte cinq écoles doctorales :

  • Sciences fondamentales et appliquées.
  • Sciences et technologies de l'information et de la communication.
  • Sciences de la vie et de la santé.
  • Lettres, arts, sciences humaines et sociales.
  • Droit,économie, sciences politiques et gestion

En 2009, 213 thèses ont été soutenues[2].

Services communs

Implantations

Campus

L'un des bâtiments du campus Saint-Jean d'Angély

À Nice, l'université compte sept campus, dont deux sont desservis par le tramway.

Le parc de Valrose, appelé « campus Valrose », abrite la faculté des sciences. Il est situé au nord de Nice dans un site classé patrimoine historique, et est desservi par le tramway (arrêt Valrose Université). Il abrite des laboratoires de recherche en sciences fondamentales tels que le laboratoire de mathématiques Jean Dieudonné, le laboratoire en biologie du développement, des laboratoires de physique, de chimie et en sciences de la terre, un laboratoire d'astrophysique lié à l'Observatoire de la Côte d'Azur, etc. Le campus Valrose abrite également une bibliothèque universitaire, un restaurant universitaire et une résidence universitaire. Situé sur le campus, le grand château Valrose abrite le siège de la présidence de l'université.

Le campus Carlone accueille les sections de lettres, arts, sciences humaines et sciences sociales (histoire, sociologie, ethnologie, géographie, langues, philosophie). Construit dans les années 1960, il est caractéristique de l'architecture de cette époque. Il comporte un restaurant, une bibliothèque, des résidences pour étudiants (résidence Baie des Anges) et une piscine couverte. Ce campus est desservi par la ligne de bus n° 22.

Le campus Saint-Jean-d'Angély regroupait il y a peu la psychologie et les sciences humaines (histoire, sociologie, ethnologie). Il abrite l'UFR d'odontologie. Construit dans les années 1990, il est desservi par le tramway (arrêt Saint-Jean d'Angély Université). Une Maison des sciences de l'homme (MSH) et une bibliothèque en SHS associée à la MSH sont en cours de construction dans le cadre du contrat de projets État-région 2007-2013. La bibliothèque d'histoire se trouvait auparavant à l'autre bout de la ville, à Carlone. Depuis l'été 2009, le campus héberge l'Institut d'administration des entreprises ainsi que l'Institut supérieur d'économie et de management. Les sciences humaines ont en effet de nouveau déménagé à Carlone. La construction de la bibliothèque SHS est interrompue.

Le campus Louis Trotabas accueille la faculté de droit et science politique ainsi que l'Institut du droit de la paix et du développement (IDPD). Il est situé sur une colline qui domine la baie des Anges. Il dispose de deux villas, la villa Passiflore et la villa Monique, qui abritent les formations de troisième cycle et l'IDPD fondé par René-Jean Dupuy). La faculté de droit abrite également une mosaïque de Chagall, Le message d'Ulysse créée en 1968. À proximité se trouvent un restaurant universitaire, une bibliothèque et la résidence pour les étudiants Les Collinettes.

Le campus Nice la Plaine accueille la faculté des sciences du sport (STAPS). Ce campus, construit en 1995 et agrandi en 2010, dispose de deux amphithéâtres de 250 places, de vingt salles d'enseignement, d'un espace dédié aux nouvelles technologies, d'une régie vidéo - plateau TV, d'un gymnase, d'une halle pour les sports collectifs (handball, basket-ball, volley-ball), d'une salle de danse et de sports de combat, d'une salle de fitness, d'une cafétéria, d'une bibliothèque et bénéficie de la présence de plusieurs terrains de sports collectifs extérieurs (rugby et football). Il est localisé dans la plaine du Var, au sein de la future « éco-vallée » et de la cité des sports de la communauté urbaine Nice Côte d'Azur.

Le campus Pasteur accueille la faculté de médecine. Situé dans une tour près du CHU Pasteur et du centre anticancéreux Antoine Lacassagne, il abrite des centres de recherche dans le domaine des sciences de la vie et de la santé. Deuxième à l'examen national classant, la faculté de médecine est dotée d'équipements pédagogiques importants et a des relations de coopération avec l'université de Harvard (Harvard Medical School) et de nombreuses autres facultés de médecine en Europe et dans le monde.

Le campus Fabron accueille l'IUT de Nice. Situé sur la colline de Fabron, boulevard Napoléon III, il abrite de nombreux départements.

Autres implantations

L'un des bâtiments abritant Polytech'Nice-Sophia

L'université est également présente sur la technopole de Sophia Antipolis au sein d'un campus STIC (Sciences et technologies de l'information et de la communication) qui rassemble l'école polytechnique universitaire (Polytech'Nice-Sophia), deux départements d'IUT, des laboratoires de recherche en antennes et télécommunications (LEAT) et en informatique (I3S), l'un des centres de recherche de l'Institut national de recherche en informatique et en automatique (INRIA), et Eurecom.

D'autres laboratoires mixtes Université-CNRS (Unités mixte de recherche)sont également présents sur le site de Sophia Antipolis tels que l'Institut de pharmacologie moléculaire et cellulaire, Géosciences Azur (sciences de la terre), INLN (Physique), CEPAM (histoire), GREDEG (droit, économie, gestion), etc. Enfin l'université de Nice Sophia Antipolis a des implantations universitaires (départements d'IUT) à Cannes et à Menton. L'université dispose également d'un laboratoire souterrain à bas bruit (LSBB) situé à Rustrel sous le plateau d'Albion et est également implantée à la Seyne-sur-Mer et à Draguignan à travers l'IUFM qui a été intégré à l'université en janvier 2008.

Enseignements et recherche

Formations

Partenariats

L'université fait partie d'un pôle de recherche et d'enseignement supérieur (PRES) euro-méditerranéen et transfrontalier, qui regroupe les universités de Gênes, Turin, Sud Toulon-Var, Corse et Paris 6. Le PRES euro-méditerranéen doit permettre un rayonnement dans l'ensemble de l'eurorégion Alpes-Méditerranée, avec un impact sur l'ensemble des partenaires académiques et économiques associés. L'eurorégion constitue un cadre de collaboration renforcé qui ouvre une dynamique nouvelle de coopération transfrontalière avec l'Italie, facilitant des avancées dans tous les domaines.

En 2006, l'École normale supérieure de Lyon ouvre un partenariat privilégié avec l'université de Nice Sophia Antipolis consistant en la mise en place d'un cursus de trois ans, tout d'abord en informatique, puis en mathématiques, s'appuyant sur une troisième année de licence à l'ENS de Lyon suivie de deux années de master à l'université de Nice Sophia Antipolis. Ce partenariat pourrait constituer le premier élément de la création d'une antenne de l'ENS de Lyon à Nice Sophia Antipolis[15].

L'université de Nice est membre de la Coordination des universités de recherche intensive françaises (Curif).

Échanges internationaux

Recherche

Équipes de recherche

L'université compte cinquante-cinq unités de recherche dont cinquante-deux sont reconnues par le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche et trois reconnues par l'établissement (URE)[2]. Parmi ces unités, on trouve vingt-neuf unités mixtes de recherche (UMR) et vingt équipes d'accueil (EA). Parmi les UMR dans le domaine des sciences exactes, figurent le laboratoire Jean-Alexandre Dieudonné qui compte 94 membres et une quarantaine de doctorants en mathématiques[16], l'Institut non linéaire de Nice qui est un laboratoire de physique composé de 46 membres et 12 doctorants[16], le laboratoire de physique de la matière condensée (LPMC) qui comporte 57 membres et 16 doctorants[16], le laboratoire universitaire d'astrophysique de Nice, rassemblant 36 membres et 10 doctorants[16], Géosciences Azur et ses 77 membres et 33 doctorants en sciences de la Terre, le laboratoire d'informatique et systèmes de Sophia Antipolis, le laboratoire d'électronique antennes et télécommunications, Interactions plantes-microorganismes et santé végétale, l'Institut biologie du développement et cancer qui regroupe 14 équipes et près de 200 personnes[16], le laboratoire de chimie des molécules bioactives et des arômes (LCMBA). Ce dernier et le laboratoire de radiochimie, sciences analytiques et environnement (une des équipes d'accueil de l'université) constituent l'Institut de chimie de Nice (ICN)[17]. L'université comporte également le centre de recherche sur l'hétéroépitaxie et ses applications, une unité propre de recherche de 37 chercheurs et 7 doctorants[16]. Le laboratoire de zététique de l'université, créé en 1998 par Henri Broch[18], se consacre à l'étude des phénomènes « paranormaux ».

Dans le domaine des sciences humaines, on trouve le Centre d'étude Préhistoire Antiquité Moyen Âge (CEPAM) qui compte 117 personnes, chercheurs, enseignants-chercheurs et doctorants[19]. Il regroupe des chercheurs travaillant sur la préhistoire, l'histoire et l'environnement, de l'origine de l'homme à la fin du Moyen Âge. Parmi les autres UMR : Études des structures, des processus d'adaptation et des changements des espaces, l'unité de recherche migrations et sociétés, ou encore Bases, Corpus, Langage avec 33 membres et 16 doctorants travaillant sur le langage[20]. La Maison des sciences de l'homme de Nice regroupe les laboratoires travaillant en sciences humaines et sociales. Ses locaux sont installés sur le campus de Saint-Jean-d'Angély[21]. Dans le domaine du droit et de l'économie, il existe le groupement de recherche en économie, droit et gestion[16].

D'autres organismes participent à la recherche en partenariat ou au sein de l'université : l'Observatoire de la Côte d'Azur, un établissement public créé en 1988[22] qui accueille des chercheurs et des doctorants, l'Observatoire océanologique de Villefranche-sur-Mer qui regroupe 150 personnes, chercheurs, ingénieurs, techniciens et doctorants[23]. Ce dernier est placé sous la tutelle directe du CNRS et constitue une école interne de l’université Pierre-et-Marie-Curie. L'Institut Robert Hooke de culture scientifique, créé en 2004 au sein de l'université, vise à développer un enseignement « culturel » des sciences et à vulgariser la recherche faite en laboratoires[24]. Il accueille des enseignants-chercheurs, des chercheurs et des enseignants du secondaire pour développer des produits éducatifs à contenu culturel.

Scientométrie

De 2006 à 2009, l'université de Nice figure dans la tranche 401-500 du classement académique des universités mondiales établi par l'université Jiao-tong de Shanghai[25],[26],[27]. En 2008, selon ce même classement, elle est placée entre la 18e et la 23e place des établissements français d'enseignement supérieur[27], et la 169e - 210e place des universités européennes. En 2010, l'université progresse en figurant dans la tranche 301-400 au niveau mondial, et 14-18 au niveau national[28]. Elle est classée 311e au « Ranking Web of World Universities » au niveau mondial (troisième place au niveau français) qui a classé 6 000 écoles et universités en fonction du volume et de la qualité de leurs publications électroniques. Par ailleurs, l'université figure à la 467e place en 2008 et 453e place en 2009 au « Performance Ranking of Scientific Papers for World Universities » établi par un organisme taïwanais qui classe les universités en fonction de la performance des articles scientifiques qu'elles publient[29].

Vie étudiante

Sociologie

Monde associatif

Comme dans toutes les universités françaises, elle possède plusieurs associations (ayant différents buts comme la vie étudiante, le caritatif, etc.), des bureaux des étudiants, des bureaux des arts et des sports sur chaque campus.

Village des Sciences

Dans le cadre de la Fête de la Science, chaque année au mois de novembre, le campus Valrose ouvre ses portes au grand public. Plus de 600 m2 de stands, d’ateliers, conférences et d’animations interactives prennent place dans le parc où se rencontrent la communauté scientifique et les citoyens.

Évolution démographique

Évolution démographique de la population universitaire

Années 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007
Population 26 399[30] 25 697[31] 26 333[32] 26 848[33] 26 612[34] 25 977[35] 24 942[36] 23 825[37]
Années 2008 2009 2010 - - - - -
Population 25 938[38] 26 484[39] 26 197[40] - - - - -

Personnalités liées

Enseignants

Voir la catégorie : Enseignant à l'université de Nice.

Anciens étudiants

Voir la catégorie : Étudiant de l'université de Nice Sophia-Antipolis.

Docteurs honoris causa

Notes et références

  1. a, b, c et d Université Nice - Moyens de l'université en 2009, site officiel du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Consulté le 8 juillet 2010.
  2. a, b, c, d, e, f, g, h, i, j et k Les chiffres de l'université 2010-2011, site officiel de l'université de Nice Sophia Antipolis. Consulté le 8 avril 2011.
  3. Décret n° 2008-1134 du 3 novembre 2008 portant rattachement de l'observatoire de la Côte d'Azur à l'université de Nice - Sophia-Antipolis, Journal officiel, Légifrance. Consulté le 29 janvier 2009.
  4. [PDF] Lettre de réponse du président de l'université de Nice Sophia Antipolis au rapport de l'Inspection Générale de l'Administration de l'Éducation nationale et de la Recherche, site officiel de l'université de Nice Sophia Antipolis, 16 juillet 2008. Consulté le 29 janvier 2009.
  5. L'opération campus : un effort inédit de 5 milliards d'euros pour faire émerger dix campus d'excellence, site officiel du ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche. Consulté le 29 janvier 2009.
  6. a, b, c, d, e, f, g, h, i et j Historique de l'université, site de l'université de Nice Sophia Antipolis
  7. Albert Marouani, EducPros.fr. Consulté le 8 avril 2011.
  8. a, b, c et d « En 2010, l'université de Nice change de dimension », entretien d'Albert Marouani dans Nice-Matin, 4 janvier 2010, p. 4
  9. Fondation Unice, portail officiel de l'université de Nice Sophia-Antipolis. Consulté le 8 juillet 2010.
  10. [PDF] Statuts de l'UFR « Faculté des sciences », 6 janvier 2010.
  11. UFR Lettres, arts et sciences humaines - Fonctionnement, site officiel de l'université de Nice Sophia Antipolis. Consulté le 8 avril 2011.
  12. Départements, UFR LASH, site officiel de l'université de Nice Sophia Antipolis. Consulté le 9 avril 2011.
  13. L'Institut universitaire des langues, site officiel de l'université de Nice Sophia Antipolis. Consulté le 9 avril 2011.
  14. Se former à Nice, site officiel de l'UFR Espaces et cultures. Consulté le 9 avril 2011.
  15. [PDF] [http://portail.unice.fr/jahia/webdav/site/myjahiasite/users/giribald/public/GIS.ENSL.U.Nice.Med.7.pdf Convention Constitutive du Groupement d'intérêt scientifique « École normale supérieure de Lyon-Université de Nice Sophia Antipolis-Méditerranée »]
  16. a, b, c, d, e, f et g Portail de l'université de Nice Sophia Antipolis
  17. Présentation de l'Institut de chimie de Nice, site officiel de l'université de Nice Sophia Antipolis. Consulté le 10 avril 2011.
  18. Laboratoire de zététique de l'université de Nice Sophia-Antipolis, portail de l'université de Nice Sophia Antipolis
  19. Le CÉPAM, site internet du CÉPAM
  20. Bases corpus langages, Portail de l'université de Nice Sophia Antipolis
  21. Site internet de la MSH de Nice
  22. Site internet de l'Observatoire de la Côte d'Azur
  23. Site internet de l'Observatoire océanologique de Villefranche-sur-Mer
  24. Institut Robert Hooke de culture scientifique, portail de l'université de Nice Sophia Antipolis
  25. Academic Ranking of top 100 World Universities - 2006. Consulté le 28 septembre 2008.
  26. Academic Ranking of World Universities - 2007. Consulté le 28 septembre 2008.
  27. a et b Academic Ranking of top 100 World Universities - 2008. Consulté le 29 janvier 2009.
  28. [PDF] ARWU 2010, lemonde.fr. Consulté le 9 avril 2011.
  29. (en)Université de Nice - Sophia Antipolis, moveonnet.eu. Consulté le 30 avril 2011.
  30. Jean-Richard Cytemann, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2001, Imprimerie nationale, p. 161, (ISBN 2-11-092136-6), consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
  31. Jean-Richard Cytemann, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2002, Imprimerie nationale, p. 159, (ISBN 2-11-092152-8), consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
  32. Claudine Peretti, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2003, Imprimerie nationale, p. 155, (ISBN 2-11-093455-7), consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
  33. Claudine Peretti, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2004, Imprimerie nationale, p. 159, (ISBN 2-11-094345-9), consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
  34. Claudine Peretti, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2005, Imprimerie nationale, p. 175, (ISBN 2-11-095390 X), consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
  35. Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2006, Imprimerie nationale, p. 179, consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
  36. Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2007, Imprimerie nationale, p. 181, consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
  37. Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2008, Imprimerie nationale, p. 173, consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
  38. Daniel Vitry, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2009, Imprimerie moderne de l’Est, p. 175, (ISBN 978-2-11-097805-9), consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
  39. Michel Quéré, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2010, Imprimerie moderne de l’Est, p. 173, (ISBN 978-2-11-097819-6), consulté sur www.education.gouv.fr le 17 septembre 2010
  40. Michel Quéré, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2011, Imprimerie moderne de l’Est, p. 175, (ISBN 978-2-11-097810-3), consulté sur www.education.gouv.fr le 2 septembre 2011
  41. Yvan Blot, site officiel des éditions du Rocher. Consulté le 14 janvier 2009.
  42. [PDF] « Michèle Laroque : Nice, son chez soi… », Proximité, p. 17, mai 2006. Consulté le 8 mars 2009.
  43. Ambassador Yukiya Amano, ministère des affaires étrangères du Japon, consulté le 3 juillet 2009
  44. S.A.S. le Prince Albert - Biographie site officiel du Palais princier de Monaco. Consulté le 14 novembre 2009.
  45. a, b et c Annabel Benhaiem, « Nicolae Ceausescu, toujours distingué par l'Université française », L'Express, 6 janvier 2010. Consulté le 7 janvier 2010.
  46. (en) Curriculum vitae - Ilya Prigogine, Center for Advanced Studies, Research and Development in Sardinia.

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