- Sundhouse
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Sundhouse Administration Pays France Région Alsace Département Bas-Rhin Arrondissement Sélestat-Erstein Canton Marckolsheim Code commune 67486 Code postal 67920 Maire
Mandat en coursJean-Louis Siegrist
2008-2014Intercommunalité C.C. du Grand Ried Démographie Population 1 428 hab. (2007) Densité 91 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 162 m — maxi. 170 m Superficie 15,69 km2 Sundhouse (en allemand : Sundhausen) est une commune française, située dans le département du Bas-Rhin et la région Alsace.
Géographie
Sundhouse est situé au milieu du Ried, entre l'Ill et le Rhin à environ cinq kilomètres à vol d'oiseau du fleuve, dans la plaine d'Alsace sur la rive ouest du Rhin, à l'est de Sélestat. Sundhouse qui est un gros bourg agricole est situé à l'écart des grands axes routiers, mais il représente cependant un centre économique assez important. L'altitude du village varie entre 167 et 168 mètres. Le climat est continental avec des hivers très froids et des étés très chauds.La région est humide,et on y rencontre souvent du brouillard au printemps et à l'automne. La région était autrefois sujette à de nombreuses inondations. Mais depuis la régulation du Rhin les inondations sont devenues plus rares. La commune se trouve à peu près à équidistance de Strasbourg au nord et de Mulhouse au sud. Le village fait partie du canton de Marckolsheim et de l'arrondissement de Sélestat-Erstein.Les habitants sont appelés les Sundhousiens.
Lieux-dits ou écarts
Cours d'eau
- Canal du Rhône au Rhin
Blason
Coupé : au premier de sable aux deux croissants d'argent rangés en fasce, au second d'or à la croix pattée alaisée de sable
Histoire
La préhistoire
On ne sait pas exactement quand l'homme vint s'installer sur le site qui allait devenir plus tard le banc de Sundhouse. Cependant on peut en juger grâce aux découvertes souvent fortuites entreprises sur le sol des environs de la localité. Avec les communes de Westhouse, Nordhouse et Osthouse, Sundhouse forme un intéressant carré étymologique et géographique dont l'origine est à chercher dans les postes romains avancés chargés de veiller à la sécurité, aux quatre coins cardinaux, du grand sanctuaire d'Hellelum (aujourd'hui Ehl, sur le territoire de la commune de Sand). Des ressemblances existent plus au Nord de l'Alsace avec les villages de Westhoffen, Osthoffen et Nordheim groupés autour du grand camp romain du Scharrachberg. De nombreuses traces archéologiques ont été effacées par divers travaux entrepris au cours de l'histoire. Les constructions du Canal du Rhône au Rhin et celle du canal d'Alsace, puis plus tard la ligne de chemin de fer Sélestat-Sundhouse ont provoqué des bouleversements du sol qui ont sans doute fait disparaître d'autres éléments qui auraient pu permettre de mieux connaitre cette époque préhistorique. Avec le remembrement de la commune, et les travaux qui s'en sont suivis, d'autres preuves ont sans doute disparu.
Apparition du premier village
Ce fut probablement à l'époque mérovingienne le premier embryon du village de Sundhouse sous différents noms: Sunthusis, Sunthuss, Sundhausen puis Sundhouse qui est la dénomination actuelle[1]. Mais des éléments permettent de penser que la localité était déjà occupée à l'époque romaine et celtique. Les noms des lieux-dits de consonance celtique permettent de penser que les terres étaient déjà occupées par les Celtes: Egerten, Kerierten, Ischert, Stoeck, Benkenteile, etc.. La région ainsi organisée était peuplée en grande partie par les Alamans, puis par les Francs et leurs mandants.
Première mention écrite du village
En l'an 723, la villa de Sundhouse et tous ses biens sont transmis à l'abbaye de Honau[2] par Haichon, frère du duc d'Alsace Adalbert, frère de Sainte Odile et fils du duc Adalric (ou Etichon) et oncle du duc d'Alsace Luitfried. Cette transmission des biens est rédigée dans une charte qui constitue la première mention écrite concernant Sundhouse. Les ducs d'Alsace, des chefs de guerre cruels et perfides, voulaient ainsi réparer les offenses faites à l'Église, en faisant des largesses envers les églises et les couvents et ainsi racheter leurs fautes[3]. Par la suite les biens des ducs d'Alsace sont confisqués par les Pépinides, vers 757, [4] et passeront aux carolingiens. L'abbaye d'Erstein fait mention en 821 d'une colonge et de sept tenanciers qu'elle possède à Sunthusis qui appartenait en premier à l'empereur Louis le Pieux qui en fit don à son fils Lothaire Ier. Celui-ci devenu empereur à son tour de la Lotharingie donna la villa d'Erstein ainsi que ses dépendances à son épouse Ermengarde au lendemain de son mariage en 821 à Thionville. En 849 Ermengarde fonda l'abbaye d'Erstein. Pendant de longues années, Sundhouse était solidement ancrée à l'abbaye d'Erstein. mais au début du XIVe siècle l'abbaye d'Erstein dut céder ses importantes possessions de Sundhouse à l'abbaye d'Hohenbourg.
Plusieurs monastères possèdent des biens
Les rois francs qui contrôlaient de vastes territoires en Alsace avaient cédé une grande partie des terres à leurs descendants et aux ducs d'Alsace, les Étichonides. Ces dernier dans l'espoir de s'assurer l'expiation de leurs péchés et de se faire pardonner leurs crimes firent de nombreux dons aux monastères. C'est ainsi que Sundhouse est devenu une propriété des couvents de Hohenbourg et d'Erstein. L'abbesse d'Erstein était la patronne nouvellement installée à Sundhouse et qui avait pour patron Saint-Martin. Les ducs d'Alsace qui gouvernèrent la province de 640 à 740 où leurs familles firent construire de nombreux monastères en Alsace dont deux qui possédaient des biens dans le village.
- L'Abbaye d'Ebersmunster fondée par le duc Etichon
- L'Abbaye de Hohenbourg créée par la fille du duc Etichon, la future Sainte Odile
- L'Abbaye d'Erstein fondée par Ermengarde, descendante des ducs d'Alsace et épouse de Lothaire Ier
Au cours des siècles suivants, une lutte opposa les seigneurs et l'évêque de Strasbourg qui voulaient s'approprier les revenus et bénéfices liés à l'église. Les seigneurs nommaient les desservants de l'église.
Rattaché à l'Empire
Faisant partie de l'empire, Sundhouse dépend des comtes de Horbourg dès le XIIe siècle.
Sous la souveraineté des ducs de Wurtemberg
La commune de Sundhouse passe ensuite en 1300 sous la suzeraineté des ducs de Wurtemberg, qui l'avaient donné en fief d'abord à la famille de Landsberg[5]. Par suite de guerres et d'invasions, des famines et des épidémies se répandent comme une trainée de poudre. Sundhouse est ravagée par une épidémie de peste noire en 1348 et 1349.
Les Anglais envahissent Sundhouse
Par deux reprise, en 1365 et 1375 une bande de mercenaires anglais mettent à sac la plupart des villages du Ried dont Sundhouse.
Les Armagnacs incendient le village
Les Armagnacs, mercenaires du Dauphin de France, futur Louis XI envahissent l'Alsace en 1444. Ils se dirigent vers Sundhouse en 1445 et incendient le village en commettant les pires méfaits.
La guerre des paysans
En Alsace, les Seigneurs accablaient de plus en plus la population par des impôts et autres gabelles. En 1493, une alliance secrète contre les seigneurs se forma en Alsace, imitant en cela les paysans d'outre-Rhin. Ils se retrouvèrent secrètement dans les bois de l'Ungersberg, dans les environs de Barr et formèrent d'abord le projet de s'emparer de la ville de Sélestat. Ils adoptèrent comme emblème le soulier à lacets des paysans d'où le nom de "Bundschuh", attaché au haut d'une perche, en opposition aux bottes des seigneurs. Trahi par l'un des leurs, le mouvement échoua et les conjurés se dispersèrent. En 1514, une nouvelle tentative se produisit cette fois ci 1525 la révolte se généralisa dans toute l'Alsace. Deux mille paysans du Ried se réunirent sous la conduite d'un habitant de Rhinau, Hans Wagner. Les paysans du Ried prient comme emblème un drapeau blanc portant l'inscription "Gottes wort staht ewiglich" (la parole de Dieu est éternelle). Passant de village en village , ils recrutèrent de force des hommes valides. Les paysans s'emparèrent d'abord de Rhinau, puis de Marckolsheim et de Schoenau. Ils s'associèrent ensuite avec les paysans de la rive droite du Rhin et établirent leur quartier général à Saasenheim. Ils prient la route d'Ebersmunster où ils pillèrent le couvent, puis se dirigèrent vers Truttenhausen, Niedermunster et Hohenbourg en incendiant les couvents. Les paysans occupèrent par la suite Dambach et Epfig. Le duc de Lorraine appelé au secours par les seigneurs alsaciens et craignant que la révolte ne s'étendent en Lorraine[6] entra en Alsace et mata impitoyablement la révolte paysanne d'abord à sauver, puis à Scherwiller où l'on dénombra plus de 6000 morts.
Conflit entre les Landsberg et les Wurtemberg
Vers 1600 l'un des Landsberg est en conflit avec la famille des Wurtemberg, qui pillent alors le château et le village. Repris définitivement aux Landsberg vers 1612, Sundhouse est donné en fief à Wurmser de Vendenheim qui conservent le domaine jusqu'à la Révolution. En 1601, le duc Frédric y introduisit la Réforme. Le village devient alors le siège d'un consistoire de la confession d'Augsbourg, dont font partie les paroisses protestantes de Sélestat.
Le développement du village
À partir du XIXe siècle la commune connaît un développement rapide avec l'apparition de plusieurs moulins, d'une tuilerie, d'une fabrique de chaux et d'une usine de tissage qui emploie de nombreuses personnes. Outre l'existence d'une gendarmerie et d'une perception qui témoigne de l'importance du village, Sundhouse devient également le carrefour d'une importante liaison ferroviaire et d'une gare. En 1945, lors des combats pour la libération du village un tiers des maisons de Sundhouse sont détruites.
La guerre de 1870-1871
Après la débâcle des troupes françaises en 1870, l'Alsace et une partie de la Lorraine fut proclamée "terre d'empire". Les limites furent stipulées par le traité de Francfort. Les arrondissements devinrent des "Kreiss, les sous-préfet remplacés par des "Kreisdirktor" venus d'outre-Rhin. Ce Reichsland d'Alsace-Lorraine exista jusqu'en 1918.
La Première Guerre mondiale
Quarante années s'étaient écoulées depuis le rattachement de Sundhouse à l'empire allemand. La jeunesse avait été formée à l'école allemande et avait fait son service militaire dans l'armée allemande. Mais le village en dépit de toutes les vicissitudes restait fermement attaché au particularisme alsacien. Le 31 juillet 1914, la guerre en Alsace est proclamée. Les réservistes commencent à quitter le village pour s'engager vers le front. L'administration municipale est sous le contrôle direct de l'armée. À partir de 1915 le rationnement commence à se faire sentir. Les productions agricoles, blé, pomme de terre, lait, beurre, viande sont sévèrement contrôlées par les autorités allemandes. A partir de 1917, les métaux et objets en cuivre sont réquisitionnés. Le 27 avril 1917 la grande cloche et la cloche moyenne de l'église sont réquisitionnées.
La Seconde Guerre mondiale
Le premier septembre 1939, le maire annonce que le village doit être entièrement évacué devant l'offensive des troupes allemandes. Chaque habitant a droit à trente kilos de bagages. Les chevaux et voitures sont emmenés, le bétail doit rester sur place, l'armée est chargée de veiller à la sauvegarde du troupeau. Le bruit court que la population de Sundhouse va être évacuée sur la Dordogne. C'est en effet dans la petite ville de Sarlat que les familles sont réparties dans différentes maisons. Dès le 25 juin 1940 la N.S.V. (National-sozialistische Volkswohhlfarhrt) envoya des émissaires dans les différents chefs-lieux d'arrondissements . Une des premières priorités de l'occupant fut d'organiser le plus rapidement possible le rapatriement des populations « déportées dans les déserts du midi de la France » selon la formule propagandiste. Les troupes d'occupation mirent en place les infrastructures nécessaires et tout fut organisé pour accueillir avec faste les habitants qui avaient dû quitter leur village sous l'insistance de l'armée française. Une distribution de nourriture et réception avec musique et discours patriotiques ponctuaient les discours de bienvenus. Mais malgré les efforts de la propagande allemande les habitants durent déchanter. Les francs qui avaient encore cours dans la zone libre ne valaient presque plus rien en Alsace occupée. On échangeait 1 franc contre 5 pfenning, ce qui mettait le paquet de cigarette à 15 francs et le litre de vin à 30 francs. Dans le village, il fallut se familiariser avec la nouvelle administration : le maire devenait le Bürgermeister, le chef local du parti, l'Ortsgruppenführer. Le premier était nommé par le Landkommissar (sorte de sous-préfet) sous le contrôle du Kreisleiter. La culture fut encouragée. par contre l'élevage est sévèrement contrôlé et la production de lait surveillée de près. Le bétail devait être déclaré et son abattage soumis à une autorisation des autorités. Nombreux furent toutefois les agriculteurs à ne pas se soumettre à cette obligation en élevant en cachette du bétail, des porcs. Des villageois furent ainsi condamnés pour avoir élevé du bétail sans autorisation et furent dirigés vers la prison de Colmar. Dès le début de l'occupation, une propagande active appela les jeunes du village à s'engager volontairement dans l'armée allemande mais, devant le peu de succès, les jeunes furent enrôlés de force dès 1941. Le 25 août 1942 fut promulgué une loi sur le service militaire obligatoire dans l'armée allemande. Entre 1942 et 1944 vingt-et-une classes furent enrôlées de force, soit pratiquement toute la population masculine âgée entre 17 et 38 ans. De nombreux sundhousiens trouvèrent la mort au front, d'autres dans des camps de prisonniers russes, beaucoup dans le camp de Tambow en Russie. Le 2 février 1943, une ordonnance du Gauleiter Wagner astreignit au travail obligatoire tous les hommes de 16 à 60 ans. À partir de janvier 1944, les enfants des deux sexes âgés entre 10 et 18 ans furent mis à la disposition de l'armée allemande pour la défense nationale. L'oreille collée aux récepteurs radio, la population suivait avec anxiété les émetteurs étrangers (BBC en français, l'émetteur de Sottens, Moscou en français, Voix de l'Amérique (V.O.A) etc.) pour suivre, souvent en direct l'avancée des troupes alliées. Pendant toute l'occupation, l'écoute des postes "ennemis" était sévèrement interdite. Le non-respect de cette consigne était passible d'un internement au camp de Schirmeck. À partir de mai 1944, les aviations anglaise et américaine faisaient de plus en plus d'incursions en Alsace, bombardant les principaux axes routiers pour gêner l'armée allemande mais aussi les trains de Strasbourg à Belfort. Plusieurs avions britanniques furent abattus. Les pilotes reposent dans les cimetières de Schœnau, d'Artolsheim ou d'autres villages des environs. Le village ne fut cependant libéré que le 31 janvier 1945.
La reconstruction du village
Après la libération du village qui se trouvait dans un triste état, tout était à reconstruire. La nouvelle administration municipale conduite par Edgar Leonhart va s'atteler à la lourde tâche de remettre le village sur les rails. Par arrêté du Ministre de la Reconstruction et de l'urbanisme en date du 5 novembre 1945, le village de Sundhouse est déclaré commune sinistrée, ce qui permet à la commune de toucher des subventions. Les écoles reprirent peu à peu leurs cours, après cependant quelques réparations sur les bâtiments. À partir de 1953 une classe enfantine rattachée à l'école de garçons verra le jour. Dans la première décade des années cinquante, de nouveau bâtiments administratifs virent le jour. En 1963 la création du Collège d'enseignement Général, regroupant les enfants des communes de Bindernheim, de Boesenbiesen, Hilsenheim, Richtolsheim, Saasenheim, Schoenau, Schwobsheim, Sundhouse et Wittisheim est envisagée. Les nouveaux bâtiments de ce collège ne verront le jour que le 15 septembre 1968. La vie associative n'était pas oubliée. Une salle polyvalente et de loisirs est construite dès 1975.
Industrie, artisanat et commerce
Sundhouse étant essentiellement un village agricole, il importait de tout faire pour attirer de petites industries et des commerces. Pendant l'occupation allemande, une fabrique de cigares avait procuré du travail à une main d'œuvre féminine. Un autre établissement, Marchal de Châtenois avait installé un atelier de tissage occupant une centaine de personnes entre 1925 et 1968. Cette dernière industrie textile ayant déposé son bilan fut rachetée par la Société alsacienne de recherche et d'application du polyester. Un autre société, Dinamic Industrie s'installa à Sundhouse spécialisée dans les emballages pour glaces comestibles. En 1972 , une zone artisanale est créée par la commune sur un terrain situé à l'est de l'agglomération, le long de la route reliant Wittisheim et Schwobsheim. En 1979 une tôlerie industrielle dont l'activité était prometteuse dut arrêter sa production en 1981. D'autres petites industries s'implantèrent sur le site, mais la mauvaise conjoncture économique des années quatre vingt ne permit pas d'attirer d'autres industries. Cette zone reste encore aujourd'hui largement inoccupée.
La vie associative
La commune de Sundhouse a de tout temps un riche tissu associatif. On trouve actuellement plusieurs associations dans le village :
- Association de tradition et d'art populaire de Sundhouse et son groupe folklorique "D'riedi"
- La société de musique Harmonie de Sundhouse
- La société de gymnastique de Sundhouse
- L'union sportive de Sundhouse
- Le club de tennis
- l'Amicale de sapeurs pompiers
- l'Association de pêche et de pisciculture
- le Syndicat agricole
- la Caisse de solidarité de mortalité du bétail
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 2008 en cours Jean Louis Siegrist[7] SE 1995 mars 2008 Michel Ritzenthaler 1983 Albert Graff 1945 1945 Edgar Léonhart 1945 1945 Jacques Beyer [8] 1942 1945 Fritz Roeissle[9] 1940 1942 Paul Truschel 1915 1940 Jacques Beyer 1890 1915 Jacques Rohner 1874 1890 Andreas Gutzler 1843 1874 Jean Jacques Gruber 1831 1843 André Lehmann 1830 1831 Jean-Philippe Gruber 1823 1830 Jacques Baldensperger 1817 1823 Mathieu Diehlmann 1815 1817 François-Joseph Gilliot 1815 1815 Jean-Georges Hartweg[10] 1811 1815 François-Joseph Gilliot 1801 1811 Georges Hartweg 1797 1801 Philippe Gruber 1795 1797 Louis Donauer 1794 1795 Georges Hartweg 1792 1794 Johannes Schmidt 1790 1792 Jean Philippe Rapp Toutes les données ne sont pas encore connues. Jumelage
- Beynac-et-Cazenac (France) depuis 1985[11]
Démographie
Évolution démographique 1864 1901 1914 1936 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 1418 1258 1203 1076 996 1 006 1 004 1 069 1 106 1 155 1 356 1 428 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Lieux et monuments
Église (1822)
Vers le Haut Moyen Âge l'église de Sundhouse est d'abord aux mains des Dominicains de Strasbourg, puis vers 1270 il passe entre les mains des dominicains de Fribourg-en-Brisgau. En 1340 l'église devient la propriété du chapitre rural de Rhinau Vers 1401 le pape Boniface IX incorpore l'église au chapitre d'Erstein.Le simultaneum, qui fait coexister les confessions protestante et catholique au sein de l'église est introduit à Sundhouse en 1687. En 1822, la nef de l'ancien bâtiment inadaptée est abattue et un nouvel édifice est construit. D'une grande simplicité architecturale, cette église conserve une orgue Silbermann de 1750, rénové en 1911 et réceptionné alors par Albert Schweitzer.
Maison commune (1844)
La mairie datant de l'époque de Louis-Philippe Ier comporte une partie centrale composée d'un rez-de-chaussée à triple arcade et d'un étage avec balcon ainsi que deux ailes latérale à un étage également. Ce bâtiment soigné, avec un large emploi du traditionnel grès des Vosges rappelle l'importance attachée la vie municipale dans les communes d'Alsace, région où la démocratie est solidement ancrée.
L'arbre de la liberté
La place crinoline
Balance publique et pompe communale
Ancienne laiterie (1900)
Ancien restaurant Le Tramway
Fêtes locales
- La fête de la bière le week-end du 1er mai.
- Le feu d'artifice autour des berges de l'étang de pêche, le samedi précédent le 14 juillet.
- La fête paysanne (avec danses folkloriques, concours de plus beau cheval, démonstrations agricoles, bal, ...)le dernier dimanche d'août.
- La fête de la pomme.
- Carnaval de Sundhouse la veille du mardi gras.
Personnalités liées à la commune
- Jacques Gruber (1870-1936), verrier et ébéniste, un des membres de l'Ecole de Nancy spécialement connu pour ses vitraux, était né à Sundhouse, où il y a habité jusqu'au 1877. Son grand-père était un des anciens maires.
Bibliographie
- Bernard, Jean (docteur): Sundhouse, son histoire des origines à nos jours. Editions Oberlin, Strasbourg, 1983, 236 pages, ISBN 2-85 369-030X
Voir aussi
Articles connexes
- Communes du Bas-Rhin
- Nordhouse, commune du canton d'Erstein
- Westhouse, commune du canton d'Erstein
- Osthouse, commune du canton d'Erstein
Liens externes
- Sundhouse sur le site de l'Insee
- Page officielle de la Commune de Sundhouse
- Page officielle des Offices de Tourisme du Grand Ried
Notes et références
- sundhouse: son histoire des origines à nos jours, p.16
- Rhin, à hauteur de la Wantzenau. C'est le duc Adalbert qui céda aux moines toutes les propriétés sur cette île en 722. À sa mort survenue peu de temps après, ses fils et tous les membres de sa famille, la cédèrent aux moines. Son frère Haichon, céda lui aussi sa part en 723. À la suite de fréquentes inondations, l'abbaye dut quitter l'île et s'établit d'abord à Rhinau (1290) qui en 1398 à saint-Pierre-le-Vieux à Strasbourg L'abbaye de Honau a été fondée par un évêque irlandais nommé Benoît, sur une île aujourd'hui disparue qui se trouvait sur le
- Sundhouse, son histoire des origines à nos jours, p.17
- Année où vécut Pépin-le-Bref
- 1200 un manoir féodal sur les contreforts de la montagne de Sainte Odile, au-dessus de Heiligenstein, en accord avec l'abbesse Edelinden de Niedermunster. Konrad de Landsberg fit construire à la même époque le château des Landsberg à Sundhouse. Vers 1300, les Seigneurs de Landsberg mettent leurs possessions de Sundhouse sous la protection du comte de Horbourg, dont ils devinrent par la même occasion les vassaux Les Landsberg étaient une famille noble et puissante de l'Alsace. Ils firent construire vers
- Val de Villé et le Val de Lièpvre où ils saccagèrent les couvents de Honcourt et de Lièpvre Les paysans occupèrent le
- Liste des maires au 1er avril 2008 sur le site de la préfecture du Bas-Rhin. [PDF]
- Rétabli dans ses fonctions administratives à la libération
- Nommé par l'occupant allemand
- Maire pendant 100 jours
- l'histoire du jumelage sur le site de la commune). Cette union fut scellée par un acte solennel de Jumelage entre les deux communes en 1985 (
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