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Epfig
Entrée du village d'Epfig par la D 703 en venant de BlienschwillerAdministration Pays France Région Alsace Département Bas-Rhin Arrondissement Sélestat-Erstein Canton Barr Code commune 67125 Code postal 67680 Maire
Mandat en coursJean-Claude Mandry
2008-2014Intercommunalité C.C. du Bernstein et de l'Ungersberg Démographie Population 2 140 hab. (2008) Densité 98 hab./km² Gentilé Epfigeois, Epfigeoises Géographie Coordonnées Altitudes mini. 160 m — maxi. 311 m Superficie 21,9 km2 Epfig est une commune française, située dans le département du Bas-Rhin et la région Alsace.
Ses habitants sont appelés les Epfigeois et Epfigeoises.
Sommaire
Géographie
Le village d'Epfig se trouve au pied de la colline de l'Ungersberg dans le canton de Barr et l'arrondissement de Sélestat-Erstein. La commune s'étend sur 2 200 hectares, dont 560 plantés de vigne, ce qui en fait la plus grande commune viticole d'Alsace. Les habitants sont connus sous le nom des Epfigeois. Epfig dispose en outre l'une des plus importantes culture céréalière et de prairie du département. Le village se situe à 6 km au sud-est du canton de Barr.
Écarts et lieux-dits
- Sainte Marguerite
- Fronholz
- Finkwiller
Cours d'eau
- La Schernetz
Toponymie
Attestations anciennes pour certaines germanisées et pour d'autres latinisées.
- Hepheka, 763
- Ephicum, 1125
- Epfeche, 1133
- Epfiche, 1162
- Epiaco, XIIe siècle
- Apiaca, 1213 (probable cacographie)
D'un archétype celtique *Epiako ou gallo-roman *Epiacum que l'on retrouve en Grande-Bretagne Epiacum. Il se compose d'un des noms celtique du cheval epos, aussi fréquemment attesté dans l'anthroponymie gauloise Eppius, Epponus, Epillus ou Eporedorix, chef Gaulois. Le second élément est le suffixe celtique -ako latinisé en -acum de localisation, puis de propriété. Il signifie soit « lieu des chevaux » soit « propriété d'Eppius »[1].
Albert Dauzat et Charles Rostaing[2] ont parlé, à tort semble-t-il, d'un nom de personne latin que ni la répartition géographique du toponyme, ni sa signification possible ne semblent conforter.
Blason
Blasonnement : de sable à la bande d'argent accompagnée de deux rameaux du même
Histoire
Ce bourg remontant à la plus haute antiquité a été occupé par des populations celtes et germaniques. Sous l'empire romain, la cité était connue sous le nom d' Epiacum (dont la forme Apica est probablement une cacographie). Les troupes romaines y auraient planté, dès le début de leur présence, les premiers plants de vignes. Des immigrants alamans se mêlent peu à peu aux populations locales gallo-romaines originelles et le bas latin est remplacé par un dialecte alémanique.
A partir du XIIe siècle, les évêques de Strasbourg qui y possédaient un château, dont il ne reste qu'une partie d'une tour et des caves voûtées, dominent la ville. Epfig est complètement ruiné en 1439, lors des premières incursions du parti Armagnacs. Il est une deuxième fois détruit en 1632 lors de la guerre de Trente Ans. Entre le XIe et le XIVe siècle est érigée une chapelle romaine portant le nom de Sainte Marguerite qui possède un porche unique en Alsace et un ossuaire dont la plupart des ossements provient de la destruction du village disparu et voisin de Kollwiller. Au XVIIIe le cardinal de Rohan fait construire une résidence à côté du donjon. A cette époque le village d'Epfig possédait 60 puits et un calvaire de trois croix.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 2001 2008 Lucien Metz mars 2008 en cours Jean-Claude Mandry[3] Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
(Source : Insee[4])1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 1718 1666 1691 1704 1753 1947 1996 2187 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Lieux et monuments
Église Saint-Georges
La première église datant du VIIIe siècle a probablement été détruite en 1198 et remplacé par un édifice de style roman. L'église actuelle est reconstruite à la fin du XVIIIe siècle par l'architecte Dixnard (1723-1795).
Maître-autel
La chapelle Sainte-Marguerite
La tradition fait remonter la chapelle Sainte Marguerite à l'endroit où se trouvait au Xe siècle un couvent de moniales dédiée à Sainte Berthe fille d'un leude de Clovis II. Ce couvent aurait été selon la tradition fondé en 895 par Rothrude, fille de Lothaire Ier et d'Ermengarde, abbesse d'Erstein pour les religieuses du couvent de Blangy-en-Artois qui avaient dû fuir les Normands. La chapelle cémétériale actuelle est de style roman, construite dans le premier quart du XIe siècle. Son plan bâtard combine le plan centré et la forme de la croix latine. La nef unique est orientée vers l'ouest, et se termine par un chevet plat. Au début du XIIe siècle on adjoignit à l'édifice un petit porche.
Ossuaire
Accolé au mur de la nef, cet ossuaire remonte peut-être au XVIIIe siècle. Il a été réinstallé lors de la restauration effectuée par Antoine Ringeisen au siècle suivant. Selon la tradition cet ossuaire abrite les crânes des paysans morts à la bataille de Scherwiller en 1525. Mais dans la réalité ce genre d'ossuaire renferme en général les ossements de cimetières désaffectés ou de fosses trop pleines ou encore du village disparu de Kollwiller qui était situé à l'Est, dans la plaine à proximité de la voie rapide du Piémont des Vosges.
Presbytère
Maison de 1725
Puits à treuil(1749)
Calvaire de 1788
Hôtel de ville (1857)
L'hôtel de ville a été construit en 1749 par l'architecte Antoine Ringeisen de l'arrondissement de Sélestat. Il est notamment chargé de veiller et de diriger les travaux des bâtiments publics et culturels de la région. Ses archives, qui couvrent les périodes 1840-1889 sont précieusement conservées à la Bibliothèque humaniste de Sélestat.
Maisons à pan de bois
Jumelage
Personnalités liées à la commune
- Joseph Antoine Charles Muller
Né en 1775, volontaire dans le régiment des Boulonnais en 1789.Il se distingua dans les guerres de la République et de l'Empire, parvint au grade de colonel et fut nommé officier de la Légion d'honneur et baron de l'Empire.
Notes et références
- Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, éditions errance 2003. p. 123.
- Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, éditions Larousse 1968.
- Liste des maires au 1 avril 2008 sur le site de la préfecture du Bas-Rhin. [PDF]
- Epfig sur le site de l'Insee
Voir aussi
Liens externes
Catégorie :- Commune du Bas-Rhin
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