Saint-Fort-sur-Gironde

Saint-Fort-sur-Gironde

45° 27′ 38″ N 0° 43′ 15″ W / 45.4605555556, -0.720833333333

Saint-Fort-sur-Gironde
Le centre-bourg et l'église Saint-Fortunat
Le centre-bourg et l'église Saint-Fortunat
Administration
Pays France
Région Poitou-Charentes
Département Charente-Maritime
Arrondissement Jonzac
Canton Saint-Genis-de-Saintonge
Code commune 17328
Code postal 17240
Maire
Mandat en cours
Jean-Pierre Gervreau
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes de la Haute-Saintonge
Site web www.saint-fort-sur-gironde.com
Démographie
Population 908 hab. (2007)
Densité 37 hab./km²
Gentilé Saint-Fortais
Géographie
Coordonnées 45° 27′ 38″ Nord
       0° 43′ 15″ Ouest
/ 45.4605555556, -0.720833333333
Altitudes mini. 2 m — maxi. 70 m
Superficie 24,22 km2

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Saint-Fort-sur-Gironde est une commune française située dans le département de la Charente-Maritime et la région Poitou-Charentes. Ses habitants sont appelés les Saint-Fortais et les Saint-Fortaises[1].

Établie en plein cœur d'une région mêlant collines viticoles, vallons boisés et marais estuariens, aux confins de la Saintonge, cette petite bourgade s'étire autour de son église aux formes caractéristiques. À quelques kilomètres du centre, Port-Maubert fut jadis un port de commerce important où gabares et filadières transitaient régulièrement.

Relié à l'estuaire de la Gironde par un chenal, Port-Maubert est aujourd'hui consacré essentiellement à la pêche — autrefois à l'esturgeon ou « créac », aujourd'hui aux pibales — et à la plaisance, tandis que ses abords ont été aménagés en lieu de promenade et de détente.

Sommaire

Géographie

Présentation

Carte de la commune de Saint-Fort-sur-Gironde au sein de la Charente-Maritime
Position de Saint-Fort-sur-Gironde en Charente-Maritime

« Ce n'est plus la campagne et pas encore la côte, point le fleuve et point l'océan. De cette incertitude naît un charme ambigu... »

— Jean Prasteau, Charentes et Merveilles, 1977

La commune de Saint-Fort-sur-Gironde est située au sud-ouest du département de la Charente-Maritime, aux confins des anciennes provinces de Saintonge et de Guyenne. Appartenant au canton de Saint-Genis-de-Saintonge (dont elle fut longtemps la commune la plus peuplée), elle se trouve à environ 25 kilomètres de Jonzac, à 35 kilomètres de Royan et à 45 kilomètres de Saintes et Blaye.

Le territoire communal est majoritairement constitué de paysages vallonnés où se succèdent collines et combes, souvent couvertes de vignes ou de champs de céréales (de fait, 44 % de la superficie de la commune est formée de champagnes ou aubues). Au nord, il confine au massif forestier de la Lande, tandis qu'à l'ouest et au sud, il borde l'estuaire de la Gironde et ses terres basses et marécageuses, à la riche végétation palustre (15 % du territoire étant couvert de marais et 3 % de vallées tourbeuses). Terres de doucin et landes de la bordure aquitaine complètent ce tableau à hauteur de 33 %[2].

Axes de communication

Les principaux axes du réseau routier forment une structure en étoile centrée sur le centre-bourg, où se croisent plusieurs routes départementales peu fréquentées. La D2, qui suit d'abord un axe nord-est/sud-ouest (de Lorignac au centre-bourg), oblique ensuite vers le sud et rejoint deux des principaux écarts de la commune, Camailleau et Port-Maubert.

Perpendiculaire à cette voie de communication relativement importante, la D 145 suit un axe nord-ouest/sud-est, traversant les hameaux de Chez-Péguin et de Chez-Jousselin avant d'atteindre le centre du village, de bifurquer brièvement au sud-ouest (se confondant avec la principale rue), puis de poursuivre vers le sud-est vers les hauteurs de Fief-Doré, puis la commune de Lorignac. Cette voie revêt un caractère touristique marqué (et revendiqué) et est également connue sous le nom de route verte (de Bordeaux à Royan).

La partie septentrionale du territoire communal est traversée par une voie rapide et très fréquentée, la D 730, passage obligé qui permet de relier les agglomérations de Royan et de Mirambeau (et au-delà, Blaye et la métropole bordelaise).

Communes limitrophes

Les sept communes limitrophes de Saint-Fort-sur-Gironde sont réparties ainsi :

– quatre communes du canton de Saint-Genis-de-Saintonge (Saint-Germain-du-Seudre, Champagnolles, Lorignac, Saint-Dizant-du-Gua) ;
– trois communes du canton de Cozes (Brie-sous-Mortagne, Floirac, Saint-Romain-sur-Gironde).


Géologie

Géologiquement parlant, Saint-Fort-sur-Gironde s'étend en grande partie sur un socle calcaire datant de la période du Crétacé et plus précisément des étages stratigraphiques du Santonien et du Campanien. Au sud, les terrains crétacés laissent la place à une dépression formée par le lit des cours d'eau du Taillon, de l'Étier de Chassillac et de l'Étier de Maubert. Ces terres basses sont constituées de terrains plus récents, datant de la période du Quaternaire. En bord de Gironde, de vastes étendues marécageuses se sont constituées par accumulation d'alluvions charriées par les eaux limoneuses de l'estuaire. Sillonnées de canaux, elles forment autant de prairies au nom parfois évocateur (Les herbages, Les prés doux) utilisées pour le pacage des bovins. Au contact de l'estuaire, le banc de Saint-Seurin est quant à lui ponctué de roselières où viennent hiverner différentes espèces d'oiseaux.

La partie occidentale de la commune est également celle qui possède le relief le plus accentué. S'y trouvent notamment les trois principaux points hauts du territoire : La Faucharderie (67 mètres), point culminant de la commune, le Terrier de Civerac (64 mètres) et le Terrier de Beaumont (59 mètres) qui surplombe les basses-terres bordant l'estuaire.

Environnement

La commune de Saint-Fort-sur-Gironde est constituée à 80 % de territoires agricoles, le reste du territoire étant partagé entre forêts (505 hectares, soit 21 % de la superficie totale de la commune) et espaces semi-naturels[2].

Une partie de la commune est située dans une zone de reproduction et d'hivernage pour de nombreux oiseaux, dont l'aigrette garzette.

Une partie du territoire communal est comprise dans une zone protégée en raison d'un écosystème unique et particulièrement fragile. La forêt de la Lande, le banc de Saint-Seurin et les étiers de Port-Maubert sont inscrits dans une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de classe I (petits espaces homogènes) qui s'étend sur 24 % de la commune. Les marais et coteaux estuariens sont quant à eux inscrits dans une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de classe II (grands espaces naturels riches) qui intéresse 26 % du territoire communal.

La directive oiseau (protection des oiseaux et de leur biotope) couvre une zone de reproduction et d'hivernage correspondant à environ 18 % de la commune[2].

L'estuaire de la Gironde, plus vaste estuaire sauvage d'Europe[3], lequel bénéficie d'une protection spéciale dans le cadre du réseau de protection des espaces naturels de grande valeur patrimoniale Natura 2000 (site d'importance communautaire). L'estuaire est notamment une étape migratoire pour de nombreuses espèces de poissons (alose feinte, saumon atlantique, esturgeon) et d'oiseaux (canard colvert, courlis cendré, grand cormoran, goéland marin, aigrette garzette)[4].

La commune a jusqu'à présent (2010) fait l'objet de six arrêtés de reconnaissance de catastrophe naturelle : cinq l'ont été pour cause d'inondations et coulées de boue (généralement du fait de tempêtes : 1982, 1993, 1995, 1999 et 2010) et une pour cause de mouvements de terrains liés à une période de sécheresse prolongée (2003)[5].

Climat

Article connexe : Climat de la Charente-Maritime.

Le climat est de type océanique aquitain : la pluviométrie est relativement élevée en automne et en hiver et les hivers sont doux. L'été reste tempéré grâce à la brise marine. Deux vents venant de l'océan, le noroît et le suroît, soufflent sur les côtes du département. L'ensoleillement de la côte charentaise est très important : avec 2 250 heures par an, il est comparable à celui que connaît une partie de la côte méditerranéenne[6].

Les relevés de la station météorologique de La Rochelle entre 1946 et 2000 permettent de déterminer quelques dates majeures au point de vue climatique en Charente-Maritime : ainsi, au cours de cette période, la température la plus froide est relevée le 15 février 1956 : -13,6° C.
Un pic de température (dépassé seulement au cours de la canicule de 2003) est atteint le 8 juillet 1982 avec près de 39° C à l'ombre.
Si 1953 est considérée comme l'année la plus sèche, 2000 est au contraire la plus pluvieuse[7].

La Charente-Maritime est le département français qui a été le plus durement touché par la tempête Martin du 27 décembre 1999. Les records nationaux de vents enregistrés ont été atteints avec 198 km/h sur l'île d'Oléron et 194 km/h à Royan.

D'importants dégâts matériels sont relevés dans la commune (chute d'arbres, toitures arrachées, réseaux électriques et téléphoniques endommagés, infrastructures routières coupées). La tempête provoque une onde de tempête qui cause des inondations sur le littoral, notamment à Port-Maubert, où la cote atteint 1,20 mètre. L'eau envahit le hameau de Camailleau, pourtant situé à deux kilomètres du port, de même que le bourg de Saint-Romain-sur-Gironde, situé dans les terres, mais à proximité de marais.

Un an après le passage de la tempête Klaus (janvier 2009), le sud de la Charente-Maritime a été touché de manière très inégale par la tempête Xynthia, qui a balayé une grande partie du département le 27 février 2010. Le cap des 137 km/h a été atteint à Royan.

Données générales

Ville Ensoleillement
(h/an)
Pluie
(mm/an)
Neige
(j/an)
Orage
(j/an)
Brouillard
(j/an)
Moyenne nationale 1 973 770 14 22 40
Saint-Fort-sur-Gironde 2 250 755 1 13 26
Paris 1 630 642 15 19 13
Nice 2 668 767 1 31 1
Strasbourg 1 633 610 30 29 65
Brest 1 492 1 109 9 11 74
Données climatiques à La Rochelle
mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 3,4 2,8 5,4 7,4 10,7 13,7 15,8 15,7 13,7 10,5 6,3 3,9 9,2
Température moyenne (°C) 5,9 6,9 8,7 11,1 14,3 17,5 19,8 19,6 17,8 14,2 9,4 6,6 12,7
Température maximale moyenne (°C) 8,5 9,9 12,1 14,7 17,9 21,3 23,8 23,5 21,8 18,0 12,6 9,2 16,1
Ensoleillement (h) 84 111,0 174,0 212,0 239,0 272,0 305,0 277,0 218,0 167,0 107,0 85,0 2 250,0
Précipitations (mm) 82,5 66,1 57,0 52,7 61,1 42,9 35,1 46,4 56,5 81,6 91,8 81,8 755,3
Source : Climatologie mensuelle à la station départementale de La Rochelle de 1961 à 1990[8].


Histoire

Un port antique

La présence d'un ancien port (dont il subsiste un fanal, dit tour de Beaumont) semble attestée dès la période romaine. Rendu impraticable par suite de l'accumulation d'alluvions, il est remplacé quelques siècles plus tard par un nouveau port, dit « Port-Maubert ». Au XVIIe siècle, après des escarmouches entre marines françaises et anglaises, celui-ci est utilisé tour à tour par la flotte française de Richelieu, puis par la flotte britannique qui vient s'y approvisionner.

Des fouilles archéologiques ont permis de mettre au jour les vestiges d'une nécropole datée du haut Moyen Âge au lieu-dit « Les Tombeaux ». Occupant un espace d'environ 200 mètres sur 50, elle a livré une dizaine de sarcophages ainsi qu'une boucle de ceinturon en bronze conservée au musée de Royan[9]. C'est sans doute vers cette époque que l'habitat se regroupe à l'endroit du bourg actuel, autour d'une première église paroissiale dont il ne subsiste aucun vestige.

Une paroisse de Saintonge

L'église Saint-Fortunat est mentionnée en 1136 dans une bulle du pape Innocent II, portant sur la confirmation de la donation de l'église à l'abbaye de La Chaise-Dieu[10]. Sans doute victime de déprédations au cours des conflits qui opposent Français et Anglo-Aquitains, celle-ci doit être presque entièrement reconstruite au début du XVIe siècle. L'esprit de la Renaissance qui transparaît nettement dans l'architecture du nouvel édifice permet également l'apparition d'idées nouvelles, y compris en matière de religion. Les idées de la réforme ne tardent pas à gagner la province et bientôt, tenants du dogme catholique et partisans de la foi nouvelle se font face.

Vue aérienne de l'église Saint-Fortunat (vers le nord).

Un temps intégrée à la baronnie de Mirambeau, la seigneurie de Saint-Fort-de-Cosnac en est distraite un peu avant 1540, au profit de Jean de Ciret, conseiller au parlement de Bordeaux, et de Jacques Vallon, conseiller en la sénéchaussée de Guyenne[11]. Un peu plus d'un siècle plus tard, en 1669, de passage en Saintonge, Claude Perrault fait halte à Saint-Fort qu'il décrit comme « un petit bourg ». Logé par le sieur de Bonnefoy, seigneur du lieu, il écrit à son sujet : « Nous trouvâmes que c'étoit un huguenot et le prévôt de Saint-Disant (Saint-Dizant-du-Gua), où nous descendîmes, nous assura qu'il étoit des plus entêtés[12] ».

Le 18 octobre 1685, l'édit de Fontainebleau promulgué par Louis XIV entraîne la révocation de l'édit de Nantes. C'est le début de « L'église du désert », période de clandestinité pour nombre de protestants qui refusent d'abjurer. Si les autorités locales ferment parfois les yeux, les persécutions se poursuivront durant une grande partie du XVIIIe siècle et en 1749 encore, un dénommé Pierre Bourderon est emprisonné à La Rochelle pour s'être rendu aux prêches et avoir fait baptiser un de ses enfants par un ministre protestant[13].

En 1698, les registres d'imposition de la généralité de La Rochelle dépeignent une paroisse rurale, abonnée à hauteur de 5 500 livres, au bénéfice de MM de Bonnefoy et de La Viguerie. Le même document révèle que la paroisse produit essentiellement « Blé, vin et bois ». Peu de temps après, Izaac-Michel de La Motte, capitaine de marine, commandant des vaisseaux du Roi, rachète les terres et le château de Saint-Fort. En 1726, la famille d'Amblimont, elle aussi illustre dans les annales de la marine française, devient par mariage, propriétaire de la seigneurie.

En 1746, l'évêque de Saintes Simon-Pierre de Lacoré décide d'unir le prieuré de Saint-Fort, ses « fruits et revenus, honneurs et prérogatives » (son revenu annuel atteignant les 600 livres) au séminaire de Saintes. La décision est affichée à la porte de l'église durant une partie du mois de juillet, et remise en main propre au prieur claustral, dom Jospeh Guéroux de Laterrière. La décision est entérinée le 20 décembre, l'évêque signifiant (avoir) « uny et incorporé, unissons et incorporons à toujours (le prieuré) à notre séminaire[14] ».

Les temps modernes

Plaque rappelant le souvenir de Maurice Chastang (1895- 1945), maire de la commune et résistant.

Après la Révolution, Saint-Fort-sur-Gironde poursuit son évolution et, pendant une période, joue un rôle économique important, grâce à la présence sur ses terres du port de Maubert. Celui-ci permet de commercer avec le Médoc et Bordeaux. Pourtant Saint-Fort-sur-Gironde est encore baigné des aventures de ses marins, dont certaines ont été relatées par Pierre-Damien Rainguet, notaire à Saint-Fort. En 1864, il est notamment l'auteur d'un ouvrage consacré à l'arrondissement de Jonzac, qui reste une référence pour les historiens.

En 1895 naît Maurice Chastang. Élu conseiller municipal en 1924, il devient adjoint au maire en 1931, avant d'être à son tour élu maire de la commune en 1934. En 1940, hostile à la politique du maréchal Pétain, il entre en résistance tout en continuant d'administrer la commune. Dénoncé aux autorités d'occupation, il est arrêté à son domicile par la Gestapo au matin du 23 septembre 1942.

Détenu à Jonzac, La Rochelle puis Compiègne, il est interrogé et torturé avant d'être déporté au camp de concentration d' Oranienburg, où il arrive le 25 janvier 1943. Il est abattu en 1945, à quelques jours de la signature de l'armistice. Une plaque apposée sur sa maison rappelle son souvenir[15].

Toponymie

Le nom de Saint-Fort vient de Venance Fortunat, évêque de Poitiers au VIIe siècle (qui donna son nom à l'église Saint-Fortunat) et de sa situation sur les bords de l'estuaire de la Gironde.

Sous l'Ancien Régime, la paroisse porte le nom de Saint-Fort-de-Cosnac (du nom de la seigneurie de Cosnac toute proche), avant d'être érigée en commune sous la forme abrégée de Saint-Fort. En 1889, la commune devient officiellement Saint-Fort-sur-Gironde[16].

Politique et Administration

Administration municipale

De 1789 à 1799, en vertu de la loi du 14 décembre 1789, les agents municipaux (maires) sont élus au suffrage direct pour 2 ans et rééligibles, par les citoyens actifs de la commune âgés d'au moins 25 ans, contribuables payant une contribution au moins égale à 3 journées de travail dans la commune. Sont éligibles ceux qui paient un impôt équivalent au moins à dix journées de travail.

De 1799 à 1848, La constitution du 22 frimaire an VIII (13 décembre 1799) revient sur l’élection du maire, les maires sont nommés par le préfet pour les communes de moins de 5 000 habitants. La Restauration instaure la nomination des maires et des conseillers municipaux. Après les lois organiques 1831, les maires sont nommés (par le roi pour les communes de plus de 3 000 habitants, par le préfet pour les plus petites), mais les conseillers municipaux sont élus au suffrage censitaire pour six ans.

Du 3 juillet 1848 à 1851, les maires sont élus par le conseil municipal pour les communes de moins de 6 000 habitants.

De 1851 à 1871, les maires sont nommés par le préfet, pour les communes de moins de 3 000 habitants et pour 5 ans à partir de 1855. Après 1871, les maires sont de nouveau élus, sauf dans les chefs-lieux (de départements, d'arrondissements ou de cantons).

Ce n'est que le 28 mars 1882, qu'une loi sur l’organisation municipale (encore en vigueur) est votée, et qui régit le principe de l'élection du maire et des adjoints par le conseil municipal, quelle que soit l'importance de la commune (sauf pour Paris). La loi du 5 avril 1884 fixe le mandat à quatre ans, durée portée le 10 avril 1929 à six ans[17].

Liste des maires

Liste des maires de Saint-Fort-sur-Gironde depuis 1944
Maire Mandat Commentaires
Début Fin
Renée France Chastang 1944 1945
Guy Bourdeille 1945 1965
Emmanuel Audebert 1965 1971
Bernard Jourdain 1971 1972
Léon Bordet 1972 1977 Chef d'entreprise.
Maurice Foliot 1977 1989 Viticulteur.
Christian Bordet 1989 2001 Chef d'entreprise.
Daniel Renoulleau 2001 2008 Retraité de l'armée de l'air.
Jean-Pierre Gervreau 2008 Exploitant et entrepreneur de travaux. (Sans étiquette)

Canton

Saint-Fort-sur-Gironde est l'une des seize communes appartenant au canton de Saint-Genis-de-Saintonge. Ses 908 habitants en font la seconde commune du canton en termes de population, derrière Saint-Genis-de-Saintonge et devant Clion.

Le conseiller général du canton élu en 2004 est le divers droite Jacky Quesson.

Tendances politiques

L'analyse des résultats des élection présidentielle de 2007 laisse apparaître une poussée de l'électorat de droite, avec un score du candidat de l'UMP Nicolas Sarkozy supérieur à la moyenne départementale (51,93 %)[18] ou nationale (53,06 %)[19].

Après avoir obtenu 30,17 % des suffrages lors du premier tour des élections le 22 avril 2007, loin devant son adversaire socialiste Ségolène Royal (15 %), il consolide sa position au second tour, obtenant 61,62 % des suffrages exprimés, soit un total de 342 voix sur 590 votants. Parallèlement, Ségolène Royal totalisait 213 bulletins en sa faveur (soit 38,38 %), tandis que 10 bulletins étaient décomptés comme blanc ou nuls[20].

Cette prédominance de la droite s'est confirmée lors des élections législatives qui ont suivi, Dominique Bussereau (UMP) conservant son siège de député de la 4e circonscription de la Charente-Maritime, obtenant 51,64 % des voix dans la commune[21].

La poussée de la droite se retrouve également dans les résultats des élections régionales de 2004. Allant à contre-courant de la majorité des électeurs picto-charentais, les électeurs de Saint-Fort-sur-Gironde donnent la victoire à la liste conduite par Élizabeth Morin (UMP), qui remporte 46,52 % des suffrages contre 34,29 % pour la candidate du PS Ségolène Royal.

Au premier tour, c'est la liste « Sauvons la ruralité » conduite par Gérard Fontenay qui avait obtenu le plus grand nombre de voix (38,30 %), talonnée par la liste UMP d'Élizabeth Morin (27,06 %), suivie de la liste PS de Ségolène Royal (19,95 %)[22].

Lors des élections régionales de 2010, les électeurs ont de nouveau donné l'ascendant au candidat de l'UMP, Dominique Bussereau (56,27 %) sur la candidate du PS Ségolène Royal, présidente de région sortante (43,73 %)[23].

Résultats du second tour des élections présidentielles de 2007 :

Résultats des élections législatives de 2007 et 2002 :

Résultats des élections régionales de 2010 et 2004 :

Démographie

Évolution de la population

Années 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
Population 1 962 1 954 2 212 2 028 1 975 1 981 1 955 1 981 2 052
Années 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
Population 1 995 1 921 1 955 1 896 1 884 1 930 1 968 1 940 1 933
Années 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
Population 1 815 1 739 1 611 1 462 1 390 1 309 1 282 1 232 1 166
Années 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 -
Population 1 143 1 035 1 036 1 009 1 012 904 914 908 -
Notes, sources, ...
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes - Sources : Cassini[25]et Insee 01.01.2007[26]

Histogramme
(élaboration graphique par Wikipédia)

Saint-Fort-sur-Gironde, longtemps plus grande commune du canton — tant par sa superficie que par sa population — a perdu (dans les années 1990 à 1999) 138 habitants (environ 7,5 %). Cette baisse démographique a permis à la commune de Saint-Genis-de-Saintonge de prendre le dessus : en 1999, elle comptait 952 habitants ; en 2007, elle compte 1 214 habitants.

La commune, dont la population actuelle se rapproche des 1 000 habitants, prépare son évolution, grâce au PLU mené il y a quelques années et ayant permis de rendre constructible une zone autrefois interdite : un lotissement est en cours de création.

Pyramide des âges

Pyramide des âges à Saint-fort-sur-Gironde en 2006[27] en pourcentage.
Hommes Classe d'âge Femmes
1,1 
Avant 1916
2,9 
10,0 
1917-1931
11,4 
19,2 
1932–1946
19,6 
23,7 
1947-1961
22,0 
15,5 
1962-1976
19,3 
15,0 
1977-1991
10,8 
15,5 
1992-2006
14,1 
Pyramide des âges de la Charente-Maritime en 2006[28] en pourcentage.
Hommes Classe d'âge Femmes
0,6 
Avant 1916
1,5 
8,4 
1917-1931
11,7 
16,1 
1932–1946
16,9 
21,3 
1947-1961
21,1 
19,5 
1962-1976
18,8 
16,8 
1977-1991
14,9 
17,3 
1992-2006
15,2 

Économie

Le cognac compte parmi les productions locales réputées

En dépit de son faible nombre d'habitants, la commune conserve un nombre conséquent de commerces et de services de proximité, répartis principalement en centre-bourg ainsi qu'à Port-Maubert. Si la pêche reste une activité économique relativement importante (aloses, anguilles, pibales, lamproies et maigres notamment), elle tend à être supplantée par le tourisme (tourisme vert en particulier), la proximité des stations balnéaires de la côte de beauté et des vignobles de cognac ou du blayais jouant en sa faveur.

Le petit port estuarien de Maubert, autrefois presque exclusivement fréquenté par les filadières (souvent équipées de filets particuliers dits « pibalous » lorsqu'il s'agit de bateaux dédiés à la pêche aux pibales), est aujourd'hui équipé de 80 anneaux et est un havre pour les plaisanciers. Des stages d'initiation à la voile contribuent à rendre le site attractif.

L'esturgeon, « poisson-roi » de la Gironde, a longtemps été pêché dans l'estuaire, d'abord pour sa chair puis pour ses œufs à partir des années 1920. Tout comme Saint-Seurin d'Uzet (autrefois une des capitales françaises du caviar), on y préparait cette denrée réputée jusqu'à ce que la surpêche cause l'interdiction de cette activité au cours des années 1980. Ajoutons à ces production halieutiques la présence de caves où sont fabriqués cognac (la commune étant classé dans les « Fins Bois »), pineau des Charentes et vins de pays charentais.

Emploi

La commune abrite une population légèrement moins active que la moyenne nationale (40,5 % contre 45,2 %), avec un taux d'activité des 25-59 ans également un peu en deçà des chiffres nationaux (81 % contre 82,2 %). Les catégories socio-professionnelles les mieux représentées sont les ouvriers (34,5 %), les employés (23 %), les pêcheurs et agriculteurs (17 %), les artisans, commerçants et chefs d'entreprise (11,5 %) et les professions intermédiaires (10,3 %). Cadres et professions intellectuelles sont sous-représentées, ne formant que 3,4 % de la population[29].

Le taux de chômage était légèrement supérieur à la moyenne nationale en 1999, touchant 13,1 % de la population active (soit 51 personnes). Ce niveau a reculé en 2004 pour atteindre 10 % de la population[29].

Les retraités forment une importante composante de la population (28,8 %), juste derrière les actifs (40,5 %) et devant les jeunes scolarisés et les étudiants (17,2 %)[29].

Immobilier

D'une manière générale, la population de la commune a des revenus moins élevés que dans le reste de l'hexagone : la moyenne des revenus par an et par ménage y est de 10 606 € (moyenne nationale : 15 027 € / an et par ménage)[30].

Le prix moyen de l'immobilier est de 3 197 € / m² (vente) et 12,22 € / m² / mois (location)[30]. Le taux de personnes propriétaires de leur logement est en revanche nettement supérieur à la moyenne nationale : il est de 76,3 % (moyenne nationale : 55,3 %) ; parallèlement, 14,8 % des habitants de la commune sont locataires (moyenne nationale : 39,8 %) et 8,9 % logés gratuitement (moyenne nationale : 4,9 %).

Le parc immobilier de la commune est constitué de 584 logements, dont 69,3 % sont des résidences principales et 19,5 % des résidences secondaires. 11,1 % des logements sont vacants. Les maisons individuelles représentent l'écrasante majorité des logements, soit 97,3 % (moyenne nationale : 55,3 %) ; le reste se répartit entre appartements (1 %) et logements alternatifs (1,7 %). 43,2 % des logements sont constitués de 5 pièces ou plus (moyenne nationale : 31,5 %); suivent les 4 pièces (27,2 %), les 3 pièces (18,8 %), les 2 pièces (8,6 %) et les studios (2,2 %)[31].

Patrimoine communal

L'église Saint-Fortunat et le temple protestant

Comptant parmi les rares témoignages de la première renaissance en Saintonge, l'église Saint-Fortunat semble jaillir des vignobles, attirant immanquablement les regards par son puissant clocher aux formes atypiques où s'entremêlent dômes à écailles, pinacles et fins arcs-boutants.

Sa façade du XIIe siècle est caractéristique du style roman saintongeais, dont elle reprend la disposition tripartite et le vocabulaire iconographique. S'y ajoute une curieuse frise représentant des têtes de chevaux mordant une sorte de barre continue, dont la signification exacte est l'objet d'interprétations variées.

Sans doute victime de déprédations durant la guerre de cent ans, l'église est presque entièrement reconstruite au cours du XVIe siècle. C'est à cette époque qu'est édifié le clocher actuel, qui s'apparente à celui de Fléac-sur-Seugne et dans une certaine mesure, à celui de Lonzac[32].

Principal monument de la commune, l'église Saint-Fortunat est classée monument historique depuis 1913.

Situé à proximité d'un petit jardin public, le temple protestant se caractérise par un style d'une grande sobriété, confinant à l'austérité. Formant un unique vaisseau de deux travées, il est éclairé par des baies en plein cintre.

À l'instar de nombre de sanctuaires protestants de la région, le temple de Saint-Fort-sur-Gironde reprend quelques éléments empruntés à l'architecture classique. Ainsi du fronton triangulaire et des pilastres qui encadrent sa façade, percée d'une baie en demi-lune. La date d'inauguration de ce temple demeure méconnue, 1835 étant généralement avancé[33].

Logis nobles et immeubles bourgeois

S'il ne subsiste aucun vestige du château des Maines (ou du Maine), la commune conserve plusieurs maisons nobles et gentilhommières. Le château des Salles, situé rue du Gros-Chêne, semble dater du XVe siècle pour ses parties les plus anciennes. Propriété du marquis de Cumont sous l'ancien régime, il est confisqué au moment de la révolution et passe entre les mains de Charles-Henri de Pont en 1862. L'édifice actuel a cependant fait l'objet d'une importante campagne de restauration au XIXe siècle, sous la direction de l'architecte Gustave Alaux.

La maison de Pierre-Henri Simon

Le château d'Amblimont abrite aujourd'hui les locaux de l'hôtel de ville. Son acquisition par la commune en 1949 a été l'occasion de profonds remaniements, qui ont entraîné la destruction d'une partie du bâtiment[34]. L'office du tourisme est aménagé dans une salle semi-souterraine située sous le château.

Daté du XVIIIe siècle, le logis du Fief-Doré s'apparente à un modeste logis quadrangulaire à un étage. Il succède à un manoir dont il est fait mention dès le XVIe siècle, comme propriété de la famille de La Jaille. Enfin, en plein centre-bourg, la maison Pierre-Henri-Simon est une imposante demeure bourgeoise édifiée en 1882 par le père de l'écrivain Pierre-Henri Simon[34].

Plusieurs immeubles bourgeois en pierre de taille viennent rappeler la prospérité passée de Saint-Fort-sur-Gironde, que ce soit sous le Second Empire avec la production du Cognac, « or liquide » qui apporta la richesse à de nombreuses localités de la région, où dans les années 1920, période qui voit le développement du caviar de Gironde.

Port-Maubert et le fanal de Beaumont

Le fanal de Beaumont

Situé à environ cinq kilomètres du bourg, Port-Maubert est un ancien port de pêche aujourd'hui partiellement reconverti en port de plaisance, pouvant accueillir jusqu'à 85 bateaux. Doté d'espaces verts et de sentiers de promenade, il abrite également un bassin d'eau douce permettant une initiation à la voile. Un chemin longeant le chenal conduit au bord de l'estuaire de la Gironde, où une table d'orientation s'accompagne de divers tableaux détaillant la géographie et l'écosystème du plus grand estuaire sauvage d'Europe[35].

À peu de distance de Port-Maubert s'élève une colline dite « Terrier de Beaumont ». Culminant à 59 mètres, elle domine de vastes étendues formées de prairies humides, où se situait autrefois un port aujourd'hui envasé. À son sommet se trouve un des plus anciens phares du département — sinon le plus ancien. Érigé à l'époque romaine, ce fanal se présente comme une tour pyramidale où étaient allumés des feux afin de guider les bateaux[34].

Du sommet de la colline, on embrasse d'un seul coup d'œil les côtes depuis Meschers-sur-Gironde jusqu'à Saint-Ciers-sur-Gironde, en passant par les côtes médoquines, de l'autre côté de l'estuaire.

Langue saintongeaise

Carte représentant l'aire linguistique du Saintongeais dans les Charentes et le Nord-Gironde
Aire linguistique du Saintongeais
Article détaillé : Saintongeais.

La commune est située dans l'aire linguistique du saintongeais, un dialecte faisant partie de la famille des langues d’oïl, branche des langues romanes, qui comprend également le français, l’angevin le picard et le poitevin avec lequel il est souvent regroupé dans un domaine plus vaste, le poitevin-saintongeais.

Le saintongeais (saintonjhais) est la langue vernaculaire parlée dans les anciennes provinces d'Aunis, Saintonge et Angoumois. On l’appelle aussi le charentais ou encore le patois charentais. Les locuteurs sont dits patoisants. Le saintongeais a fortement influencé l’acadien et en conséquence, par ricochet, le cadien ; quant au québécois, il a été influencé par les parlers tels que le normand, le francien et le saintongeais.

La langue saintongeaise présente de nombreux traits communs avec des langues telles que le cadien ou l'acadien, ce qui s'explique par les origines saintongeaises d'une partie des émigrants vers la Nouvelle-France au XVIIe siècle.

Vie locale

Enseignement

Saint-Fort-sur-Gironde dépend de l'académie de Poitiers. La commune est en regroupement pédagogique intercommunal (RPI) avec les communes voisines de Saint-Dizant-du-Gua et Lorignac. Dans ce cadre, Saint-Fort-sur-Gironde accueille une partie des classes de maternelle et de primaire.

Les établissements d'enseignement secondaire les plus proches sont le collège Maurice Chastang de Saint-Genis-de-Saintonge, le collège Didier Daurat de Mirambeau et le collège des Vieilles Vignes à Cozes. Les lycées publics (enseignement général ou technologique) sont situés à Jonzac, Saintes et à Royan.

Un lycée privé à vocation agricole est implanté à Bois, permettant notamment de préparer un BEPA activité hippiques, un Bac professionnel conduite et gestion de l'exploitation agricole et un bac technologique aménagement et valorisation des espaces.

Santé

La commune est dotée d'une pharmacie et de deux cabinets infirmiers. Un centre de secours des pompiers est habilité à intervenir en cas d'urgence et un cabinet médical accueillant un médecin généraliste est ouvert dans le parc des Gîtes depuis juillet 2010. Les centres hospitaliers les plus proches sont le centre hospitalier de Jonzac, le centre hospitalier de Saintonge, à Saintes, le centre hospitalier Malakoff à Royan et le centre hospitalier Saint-Nicolas à Blaye.

Quatre familles d'accueil pour personnes âgées sont implantées à Saint-Fort-sur-Gironde.

Les gendarmeries les plus proches sont à Saint-Genis-de-Saintonge, Saint-Ciers-du-Taillon et Mirambeau.

Sport

Article connexe : Sport en Charente-Maritime.

Saint-Fort compte une salle polyvalente, un mille-club, deux bases de loisirs, deux cours de tennis, des terrains de pétanque (dans le bourg et à Maubert) et un stade de football. Plusieurs chemins piétonniers ont été aménagés à Maubert. Un chemin de pierres relie les deux petits ports de Maubert et de Vitrezay, et des circuits VTT ont été tracés.

Cultes

Saint-Fort-sur-Gironde appartient au diocèse catholique de La Rochelle et Saintes, lui même subdivision de la province ecclésiastique de Poitiers depuis 2002 (de la province ecclésiastique de Bordeaux avant cette date).

La paroisse est rattachée au doyenné de Haute-Saintonge et au secteur pastoral Saint-Antoine de la Lande en Saintonge[36].

Vie associative

La commune de Saint-Fort-sur-Gironde compte dix-sept associations œuvrant dans des domaines variés.

Le chenal de Port-Maubert

La commune dispose ainsi d'associations sportives (société de football Avenir Haute Saintonge, association sport et nature Port-Maubert), patriotiques (association des anciens combattants), humanitaires (amicale des sapeurs pompiers, association des donneurs de sang, ambulances sans frontières), culturelles (association des amis du passé saintongeais) ou encore dédiées à l'animation et aux loisirs (comité des fêtes, association des filadiers de Port-Maubert, association « Les têtes de l'Art », association Music Plaisir). Sont également implantés dans la commune une société de chasse et une amicale des parents d'élèves[37].

Les différentes associations contribuent à l'animation de la commune, soit en organisant elles-mêmes des festivités (barbecue des Saint-Fortais et amis, pique-nique et bal populaire de la fête nationale, marché de Noël, foire de l'estuaire, fête traditionnelle de Port-Maubert — du 13 au 15 août, au cours de laquelle ont lieu animations diverses, bals et chœurs de marins), soit en collaborant avec d'autres organismes (fête des voiles de l'estuaire — organisée en 2004 et 2008 — au cours de laquelle plusieurs milliers de personnes sont venues admirer de vieux gréements, fête cantonale organisée par l'office du tourisme de Saint-Genis-de-Saintonge, concerts des musiques vagabondes de mai à septembre).

Médias

Télévision

Il y a plusieurs années, la série Le Créa a été tournée à Saint-Fort et Port-Maubert avec la participation comme figurants des habitants de la commune. Le « créa » ou « créac » est le nom donné à l'esturgeon en saintongeais (dérivé du mot occitan creac). Plus récemment, les producteurs de l'émission C'est pas sorcier sont venus à Port-Maubert pour tourner une partie d’un reportage sur l’esturgeon et le caviar.

Radio

La plupart des radios nationales présentes dans le département peuvent être écoutées dans la commune. Les informations départementales sont relayées par la station de radio publique France Bleu La Rochelle (il est également possible d'écouter, de façon plus aléatoire, les programmes de France Bleu Gironde). Les stations de radio locales sont relativement rares et se limitent essentiellement à Mixx FM (émettant depuis Cognac) et Wit FM (émettant depuis Bordeaux)[38].

Presse

La presse locale est représentée par le quotidien Sud-Ouest, dont le siège est à Bordeaux, ainsi que par l'hebdomadaire Haute-Saintonge, dont le siège est à Jonzac.

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

Liens internes

Liens externes

Notes et références

  1. Habitants.fr : Saint-Fort-sur-Gironde
  2. a, b et c Site du Sigore
  3. Conservatoire de l'estuaire de la Gironde
  4. Estuaire de la Gironde, Réseau Natura 2000
  5. Arrêtés de reconnaissance de catastrophe naturelle
  6. Données Météo France.
  7. Relevés Météo-France de 1946 à 2000, sur le site Bernezac.com
  8. (fr) Climatologie mensuelle à La Rochelle sur infoclimat.fr. Consulté le 22 octobre 2009
  9. La Charente Maritime, pré-inventaire archéologique publié sous la responsabilité de Michel Provost, Louis Maurin, Académie des Belles-Lettres, 1999, p. 257
  10. Bulletin de la Société des archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis, 1883, p. 395-396
  11. Archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis, 1910, p. 419-420.
  12. Claude Perrault raconte son voyage en Aunis et en Saintonge
  13. Protestants - Des « assemblées du désert » aux prisons de La Rochelle
  14. Archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis, 1885, p. 466.
  15. Biographie de Maurice Chastang
  16. Cassini : Saint-Fort-sur-Gironde
  17. La décentralisation, site de l'Assemblée nationale
  18. Résultats départementaux de l'élection présidentielle de 2007, site du ministère de l'Intérieur
  19. Résultats nationaux de l'élection présidentielle de 2007, site du ministère de l'Intérieur
  20. a et b Résultat des élections présidentielles de 2007 à Saint-Fort-sur-Gironde, site du ministère de l'Intérieur
  21. a et b Résultats des élections législatives de 2007 à Saint-Fort-sur-Gironde, site du ministère de l'Intérieur
  22. a et b Résultats des élections régionales de 2004 à Saint-Fort-sur-Gironde, site du ministère de l'Intérieur
  23. a et b Résultats des élections régionales de 2010 à Saint-Fort-sur-Gironde, site du ministère de l'Intérieur
  24. Résultats des élections législatives de 2002, site du ministère de l'intérieur
  25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 12 mai 2010
  26. Recensement de la population au 1er janvier 2007 sur INSEE. Consulté le 12 mai 2010
  27. Pyramide des âges de Saint-Fort-sur-Gironde, Recensement 2006 sur le site de l'INSEE
  28. Pyramide des âges de la Charente-Maritime, Recensement 2006 sur le site de l'INSEE
  29. a, b et c http://www.linternaute.com/ville/ville/emploi/29790/saint-fort-sur-gironde/ Données économiques sur le site l'Internaute.
  30. a et b Données générales sur le site l'internaute
  31. L'immobilier à Saint-Fort-sur-Gironde, site l'internaute
  32. Églises de Charente-Maritime, Francette Joanne, p.26
  33. Temple de Saint-Fort-sur-Gironde, site Temple.free
  34. a, b et c Le patrimoine des communes de la Charente-Maritime, éditions Flohic, pp.832-833
  35. Port Maubert, site Bernezac.com
  36. Secteur pastoral Saint-Antoine de la Lande en Saintonge
  37. Les associations
  38. Les stations de radio entendues en Charente-Maritime

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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Saint-Fort-sur-Gironde de Wikipédia en français (auteurs)

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