- Raon-L'Étape
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Raon-l'Étape
Raon-l’Étape
La Plaine à Raon-l'Étape.
DétailAdministration Pays France Région Lorraine Département Vosges Arrondissement Saint-Dié-des-Vosges Canton Raon-l'Étape Code Insee abr. 88372 Code postal 88110 Maire
Mandat en coursMichel Humbert
2008 - 2014Intercommunalité Communauté de communes de la Vallée de la Plaine Site internet www.raonletape.fr Démographie Population 6 728 hab. (2006) Densité 284 hab./km² Gentilé Raonnais(es) Géographie Coordonnées Altitudes mini. 279 m — maxi. 610 m Superficie 23,71 km² Raon-l'Étape est une commune française située dans le département des Vosges et la région Lorraine.
Ses habitants sont appelés les Raonnais.
Sommaire
Géographie
Raon-l'Étape est située au confluent de la Meurthe et de la Plaine à 282 m d'altitude. Elle est distante de 17 km de Saint-Dié-des-Vosges, de 44 km d'Épinal, de 69 km de Nancy et de 88 km de Strasbourg par le col du Donon. Nichée dans une vallée assez étroite, l'agglomération est dense, entourée de coteaux très boisés : la forêt occupe 59% de la superficie communale. Première commune du département en venant de Nancy, on la surnomme « porte des Vosges ».
La vocation de Raon-l'Étape est traditionnellement industrielle et commerciale. L'industrie repose sur quelques entreprises importantes : papeteries, carrière, fonderie et mécanique, plastique, textile, confection, télécommunications... Le commerce attire les habitants des communes voisines, notamment le samedi matin, jour de marché.
Histoire
Le toponyme originel de la commune est « Ravon », mot lorrain signifiant confluent. « L'Étape » est une déformation de « la Tape », nom du droit de passage ou de l'impôt direct que devaient verser les marchands, maître flotteurs ou transporteurs par attelage, à l'administration des ducs de Lorraine.
Deux villes de part et d'autre de la Meurthe
Le bourg de Raon a été fondé au XIIIe siècle sur le vieux champ de Rua, à proximité de la Plaine et de la Meurthe, dominée par le château de Beauregard, château reconstruit et embelli par Ferry III, duc de Lorraine. Cette terre était située sur le ban de l'abbaye de Moyenmoutier. Le duc de Lorraine, avoué de cette abbaye, contrôle les lieux de passage du sel et du blé vers la montagne et impose ses droits de péage et ses protections à proximité de la voie des Saulniers[1], la voie marchande alors la plus fréquentée franchissant le massif vers Saales et Sélestat[2].
La fondation ducale répond à un objectif de mise en valeur économique. Il attire de nouveaux bourgeois car la ville délimitée admet la loi écrite et les transactions contractuelles dites de Beaumont. Cette ville basse est construite au milieu des eaux canalisées. Le succès de la fondation est renforcé par quelques privilèges ducaux et la ville s'érige, déjà protégée par la garnison du château de Beauregard dirigée par un capitaine, puis se fortifie promptement.
La Neuveville, sur la rive gauche de la Meurthe, est une création plus ancienne, au XIIe siècle, par une association du duc de Lorraine qui apporte protection et capitaux, et surtout des chanoines prémontrés d'Étival qui donnent le terrain et procurent le savoir-faire de leurs maîtres d'art et convers. Le port de La Neuveville permet d'expédier sur la Meurthe les trains de planches et de bois d'œuvre. La croissance de la ville est rapide, et, alors que les moines blancs glissent vers une vie contemplative, l'administration ducale comprend qu'il faut prendre l'initiative de fonder Raon-l'Étape afin d'assurer la rupture de charge sur la rive droite qui se relient facilement à la montagne par l'axe marchand de la voie des Saulniers.
La Neuveville et son équipement portuaire passent petit à petit à la fin du XIVe siècle sous le seul contrôle ducal, tout en se démarquant farouchement de Raon-l'Étape par l'esprit d'indépendance de sa population.
Les deux villes qui restent modestes avec une population de l'ordre de quelques milliers d'habitants sont encore séparées par la rivière jusqu'à la fin du XIXe siècle. Mais elles ont été bien plus populeuses que la ville de Saint-Dié d'avant la fin du XVIIe siècle[3]. Elles appartiennent alors au piémont lorrain des Vosges et Saint-Dié à la montagne.
La Neuveville est privilégiée par le chemin de fer, en recevant une gare en 1864. Le rail qui lui apporte usines et croissance met fin paradoxalement au flottage qu'elle avait contribué à développer au XIIe siècle. Raon-l'Étape acquiert précocement un prestige touristique par le charme désuet de sa vieille ville déclinante.
La commune actuelle est issue de la fusion en 1947, après les calamités de la deuxième guerre mondiale, des deux communes sinistrées et dont les habitants restants étaient fortement encadrés par l'aide humanitaire, en particulier la Croix-Rouge suisse. L'adjoint Caquel faisant office de maire responsable de La Neuville se demande s'il est bien raisonnable de reconstruire à grand frais dans un contexte économique morose la mairie rasée alors que celle de Raon-l'Étape était devenu trop importante pour une population également réduite et démunie. Il propose une fusion à vertu économique, qui est accepté par les deux conseils et le préfet.
Les deux villes avaient été conçues idéalement à l'origine comme complémentaires, mais pourtant elles furent longtemps antagonistes et souvent rivales dans des champs d'activités économiques semblables. Il est important de fournir une double liste des maires de La Neuveville et de Raon-l'Étape, ne serait-ce que pour faire honneur aux deux communautés disparues.
Guerres anciennes
La guerre de Trente Ans et son cortège de malheur
La fin du XVIe siècle, début du XVIIe siècle est une période sombre pour notre région ainsi que pour l'Europe tout entière. La guerre de Trente Ans avec son cortège d'horreurs : massacres, pillages, exécutions, sont pratiqués par des troupes de reîtres ainsi que par les bande de pilleurs qui les suivent. Les Suédois en conflit avec les Français sévissent sur le territoire de la Lorraine, alors sous le règne de Charles IV. Deux combats se déroulent devant les murs de Raon. Le premier en 1635, oppose des troupes du duc de Lorraine à de la cavalerie française. La victoire reviendra aux Lorrains. en 1636, ce sont les troupes lorraines et impériales qui sont défaites. Cette même année, afin de réduire les places de résistance des Impériaux, Richelieu fait raser toutes les forteresses lorraines dont le château de Beauregard dominant Raon. Derrière tous ces passages et affrontements successifs, il ne restent que des ruines et désolation. L'économie locale est dévastée, la famine, les épidémies (la peste notamment) vont s'abattre sur les populations locales rescapées. La peste notamment apparue en 1635, ne s'arrêtera que vers 1650. Elle fera des milliers de victimes. Pour Raon : « En 1710, un recensement ne donne que 194 habitants »[4]
La Révolution française
La guerre franco-allemande de 1870
Après la défaite de l'armée impériale de Napoléon III à Sedan, et la capitulation de celle-ci le 2 septembre 1870, face à l'avancée des troupes ennemies sur les Vosges la résistance s'organise. Troupes disparates composée de Garde mobiles, de Francs-tireurs, et de civils.
Dans la vallée de la Plaine, au lieu-dit Lajus (scieries) un combat a lieu le 20 septembre 1870 faisant plusieurs tués des deux côtés. À La Trouche deux habitants[5] résistèrent avant de succomber. Des combats ont lieu également au faubourg de Baccarat, et la côte du Clairupt. Des otages civils seront pris et fusillés. La bataille la plus importante de la région aura lieu le 6 octobre 1870 dans le secteur de La Salle - Nompatelize, dont elle portera le nom. Important lieu de passage par les cols du Haut du Bois, de Mon-Repos, de La Chipotte vers Épinal, la victoire reviendra à la brigade badoise du général Degenfeld. À la suite de la paix signée le 10 mai 1871 à Francfort, la ville est occupée par un bataillon du 9e régiment poméranien, qui logera chez l'habitant puis dans des baraquements qui seront construits et achevés fin décembre 1871. Le 14 novembre 1872 ce bataillon est remplacé par le 2e bataillon du 73e régiment de fusiliers hanovriens, . Ils administreront Raon-l'Étape avec les autorités civiles, sans trop d'incidents majeurs. En revanche, pendant l'occupation, la ville eut à payer de nombreuses contributions, amendes pour un total de 33 840 francs. Le 30 juillet 1873, les troupes d'occupation quittèrent la ville en direction de Baccarat vers la nouvelle frontière. C'est avec une grande allégresse que la ville fêta ce départ.
La Première Guerre mondiale (1914-1918)
En 1913, la menace d’un conflit avec l’Empire allemand se profile de plus en plus à l’horizon. La vallée de la Meurthe, proche de la frontière se voit équipée de garnisons prêtes à intervenir. Comme Baccarat, Senones, Saint-Dié, Raon-l'Étape se voit dotée d’une caserne (caserne Dutertre). Celle-ci est construite à la sortie du bourg sur la route en direction de Celles-sur-Plaine et du Donon. Elle n’est pas encore terminée lorsque le 10 octobre 1913, le 21e BCP arrivant de Montbéliard, commandant Rauch en tête, est accueilli par une foule de Raonnais en liesse. Le 31 juillet 1914, le bataillon quitte ses quartiers pour aller occuper ses emplacements de couverture vers Celles-sur-Plaine, Allarmont. Le 3 août c’est la guerre. Le bataillon participe aux combats meurtriers du Petit Donon, où les premiers Raonnais vont trouver la mort. Suite à l'échec de la IIe Armée française en Lorraine (Morhange), les Ire et IIe Armées françaises battent en retraite vers la Meurthe. La 13e division d'infanterie recule tout en combattant par la vallée de la Plaine, combats de Badonviller, de Raon, La Neuveville-lès-Raon, bataille d'arrêt de la rive gauche de la Meurthe, La Haute-Neuveville La Chipotte. D’autres chasseurs de Raon, parmi tant d’autres, vont tomber dans la ville qui les a vus naître, ainsi que dans les forêts environnantes. Fin août, le 21e corps d’armée quitte les Vosges pour participer à la bataille de la Marne, puis ce seront les batailles de « La Course à la mer », l’Artois, Verdun, La Somme, Notre-Dame-de-Lorette La Champagne... Le 21e BCP sera présent sur tous les grands champs de bataille. Pendant cette guerre, plus de 2300 chasseurs auront trouvé la mort. Parmi eux, 124 habitants de Raon-l'Étape et de La Neuveville.
- Combats et occupation allemande de la ville (24 août-12 septembre 1914)
Le 24 août 1914, le 21e corps d'armée tout entier est passé en rive gauche de la Meurthe. Les chasseurs des 20e et 21e BCP se battent aux ponts et passerelles de Raon, à la gare, le long de la ligne SNCF, puis se replient vers la Haute-Neuveville, le col de la Chipotte tout en se battant. Le 25 août, les I et IIe armée françaises sont prêtes pour arrêter les armées allemandes. La bataille de la Meurthe, comprenant la bataille du Grand Couronné, la bataille de la trouée de Charmes, de la Chipotte, de la Haute Meurthe, commence et durera jusqu'à début septembre. L'aile gauche allemande sera définitivement arrêtée sur cette ligne de la Meurthe. Raon-l'Étape ne restera pas longtemps sous occupation allemande. À partir du 6 septembre 1914, l’ennemi se replie, le 11, le général Dubail commandant la Ire armée, ordonne la contre-offensive. Le 12 septembre les Français font de nouveau leur entrée dans Raon-l'Étape. L'occupation allemande de la ville n'aura duré que 19 jours, mais les destructions volontaires laisseront la ville au trois quarts détruite. La nouvelle ligne de front va se stabiliser à une douzaine de kilomètres, parallèlement à la rive droite de la Meurthe, au niveau du col de La Chapelotte - La Fontenelle [1]; cette ligne, tout en continuant de connaître localement des épisodes, meurtriers et espacés, notamment comme la guerre de mines à La Chapelotte, n'évoluera plus jusqu’au cessez-le-feu.
- Liens internes :
- Le 21e bataillon de chasseurs à pied
- Les Combats du Donon & Petit Donon
- Bataille de la Chipotte
La seconde guerre mondiale
La ville a souffert des deux guerres mondiales, pillée et incendiée en 1914 et 1944. Le 17 novembre 1944, le 339e régiment d'infanterie américain, intégré à la Century Division, libère la ville et poursuit sa progression vers l'est.
Le 11 avril 1947, la commune de La Neuveville-lès-Raon, occupant la rive gauche de la Meurthe, a fusionné avec Raon-l'Étape.
Blasonnement De gueules à la rose d'argent boutonnée d'or.Commentaires : Il n'est pas possible de dire pourquoi la rose a été choisie pour symboliser Raon. C'était un meuble héraldique fréquent des pays rhénans jusqu'en Angleterre. Le blason raonnais est authentifié dès le milieu du XIIe siècle.Démographie
Patrimoine
- Le menhir, situé à la limite du département au lieu-dit « Pierre-Borne », est un monolithe très régulier de granit rose. Il dépasse le sol de plus de 3 mètres. Classé « Monument historique » par décret en date du 25 novembre 1924.
- L'hôtel de ville, élevé en 1733, totalement en grès rose, ses arcades et son horloge.
- Les églises Saint-Luc et Saint-Georges, situées respectivement en rive droite et en rive gauche de la Meurthe.
- Douze fontaines du XIXe siècle, installées de 1863 à 1893. Intitulées respectivement Le Bonheur, La Chèvre, Les Trois Coliches, L'Enfant et le Cygne, L'Automne, Diane Chasseresse, Diane de Gabies, Joinard, Concorde, Les Quatre Lions, Minerve et L'Enfant. Elles sont des reproductions en bronze de statues célèbres et font l'objet d'une mesure de protection au titre des Monuments historiques.
- La Halle aux blés, restaurée en 2002, abrite le théâtre municipal, une grande salle d'exposition et l'office de tourisme.
- La croix monumentale fin XVIe siècle, située au cimetière de la Haute Chapelle. Inscrite au titre des Objets mobiliers à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques. (Arrêté préfectoral No 3 623/2008 du 18 novembre 2008)
- Collège Louis Pasteur, rénové en 2008.
- Le Museumotel (ex-Motel de l'Eau Vive) construit par Pascal Haüsermann, motel construit en 1968 selon les principes de la maison bulle. Cet endroit hors normes est l'un des rares témoignages de l'architecture prospective" accessible au public. Repris en 2006 après une longue période d'abandon, le Museumotel redevient une place hôtelière originale avec comme concept d'être plus qu'un hôtel : il y a un café avec une grande terrasse, mais c'est aussi un lieu culturel (patrimoine architectural du XXe siècle, expositions temporaires, concerts) au bénéfice de la décoration des dix bâtiments et de l'aménagement du jardin[9].
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité 1983-2014 Michel Humbert [10] PS Enseignant 1970-1983 Roger Chambet 1959-1970 Robert Lamberigts 1953-1959 Maurice Étienne 1947-1953 Marcel Husson 1/1/1947-31/10/1947 Joseph Colin Ex-maire de La Neuveville, décédé le 12/12/1947 1944-1946 Charles Kaercher Devient premier adjoint après la fusion 1942-1944 Robert Tisserand fusillé par l'occupant allemand 1940-1942 Auguste Pavoz 1937-1940 Charles Weill 1935-1937 Joseph Bastien 1929-1935 Charles Weill 1919-1929 Auguste Ferry 1913-1919 Charles Claviere 1908-1913 Victor Brajon 1900-1908 Alphonse Adam [11] Entrepreneur de travaux publics 1896-1900 Adolph Muller 1895-1895 Emile Marande 1891-1895 Alphonse Adam [11] Entrepreneur de travaux publics 1883-1891 Emile Haxo 1872-1883 Lucien Cosson 1870-1872 Jean-Baptiste Demenge 1852-1870 Jean-Baptiste Huin 1848-1852 Alexandre Marchal 1845-1848 M. Jacquot 1830-1845 Jean-Laurent Marlier 1817-1830 Jean-Baptiste Marchal 1815-1817 Nicolas Huin 1800-1815 Nicolas Prestre Données issues d'une plaque figurant en mairie de Raon-l'Étape.
Les données antérieures ne sont pas encore connues.
Le canton de Raon-l'Étape compte 9 communes : Allarmont, Celles-sur-Plaine, Étival-Clairefontaine, Luvigny, Nompatelize, Raon-l'Étape, Raon-sur-Plaine, Saint-Remy et Vexaincourt. La ville est aussi le pôle de la communauté de communes de la Vallée de la Plaine.
Raon-l'Étape est jumelée avec Kuppenheim (Allemagne) et un pacte d'amitié est en cours avec Filottrano (Italie).
Économie
- Carrière de trapp qui fournit le ballast pour les voies du TGV
- Transcom : call center (centre d'appel) de l'opérateur Tele2
- Autocoussin : entreprise de fabrication de sièges de voiture fortement robotisée
Personnages célèbres
- Joseph Julien Souhait (1759-1842), avocat, député
- Jacques Mellez[12], (1804-1866), médecin. Né à Rosières-aux-Salines, il exerça son métier de médecin, généreux, il « oubliait » bien souvent de faire payer les indigents d'où son surnom de « médecin des pauvres ». Déjà malade, il participa à la lutte contre l’épidémie de choléra qui toucha la ville de novembre à décembre 1865, il mourut peu après le 16 juin 1866. Il légua le peu qu'il avait, au Bureau de bienfaisance et à l'orphelinat de Raon-l'Étape. Il fut fait citoyen d'honneur de la ville, à travers le temps, son nom fut donné à différentes rues. En 2004, l'hôpital rural de la ville, situé rue Jacques-Mellez, était officiellement baptisé de son nom. Sa modeste tombe[13] se trouve au cimetière de la Haute Chapelle, le long de l'allée centrale. L'hôpital de Raon l'Étape, ayant pris pour nom celui du docteur Jacques Mellez, il a ainsi pris en charge l'entretien de sa sépulture. Celle-ci, a été rénovée pour le baptême de l'hôpital, en 2004.
- Paul Descelles (1851-1915), peintre
- Jean Crouzier (1899-1970), homme politique
- Suzanne Flon (1918-2005), comédienne, a passé une partie de sa vie à Raon-l'Étape
- Alain Schneider, chanteur pour enfants
- Alain Devaquet (1942-), homme politique français
- La famille Sadoul dont fait partie Georges, historien du cinéma né a Nancy, est originaire de Raon-l'Étape. Charles Sadoul (1872-1930), fondateur de la revue Le Pays lorrain en 1904, était raonnais.
- La famille Geisler : Louis Geisler, fondateur des papeteries des Chatelles en 1870, et ses deux fils Emmanuel Geisler, qui dirige les papeteries et finance le périodique républicain national "Le Messager vosgien", et Jean Geisler ( 1884-1937 ), président du conseil d'administration des papeteries, administrateur de la banque de France à Metz, conseiller municipal de Sorbey en Moselle, président de la commission de surveillance de l'association des producteurs de blé de la Moselle, membre des Croix-de-feu et du Parti social français, inhumé à Raon en janvier 1937.
Bibliographie
- Schneider (Michel), Raon-l'Étape des origines au XVIIIe siècle, Raon-l'Étape, Kruch Éditeur, 1990, 21 x 30 cm, , .
- Sadoul (Louis), Une petite ville vosgienne, Raon-l'Étape de ses origines à 1918, Édition du Syndicat d'Initiative de Raon-l'Étape, 1934, 369 p., relié 16 x 25 cm.
- Picard (Raymond), L'Histoire religieuse de Raon-l'Étape, Imprimerie Fetzer, 1987, 159 p., relié, 22,5 X 24 cm
- Staub (Jean-Luc), Croix de chemins, chapelles et bornes de Raon-l'Étape, 2007, 96 p., monographie, 2007 - (manuscrit non publié).
- Diez J. (lieutenant), Le Combat de Nompatelize - le 6 octobre 1870, Paris, Henri Charles-Lavauzelle, Éditeur militaire, 56 p., brochure reliée, 14 x 22 cm
Voir aussi
Références
- ↑ la « via salinaria »
- ↑ Le val de Villé appartient aussi au duc, en grande partie.
- ↑ Moins prestigieuses toutefois sur le plan du monde religieux, donc moins connues
- ↑ Louis Sadoul - opus cité p. 33
- ↑ Joseph Louviot 47 ans et Jean-Pierre Richard, 56 ans.
- ↑ Une rue de la ville porte le nom du 21e BCP ; il s'agit de portion de la D.392a allant vers Celles-sur-Plaine, et conduisant vers les « anciennes casernes » du bataillon.
- ↑ http://cassini.ehess.fr/ Population par commune avant 1962 (résultats publiés au journal officiel ou conservés aux archives départementales)
- ↑ INSEE : Population depuis le recensement de 1962
- ↑ Le site du Museumotel
- ↑ 1791-2003, le grand livre des élus vosgiens page 181
- ↑ a et b 1791-2003, le grand livre des élus vosgiens page 9.
- ↑ sadoul
- ↑ Son épitaphe est ainsi rédigée : Il emporte les regrets des pauvres, de ses parents, et de ses nombreux amis
Liens externes
- Le site municipal officiel
- Le site du collège Louis Pasteur de Raon-l'Étape
- Le site du Club Vosgien de Raon-l'Étape et de la Porte des Vosges
- Le site des commerçants de Raon-l'Étape et des environs
- Portail des communes de France
- Portail des Vosges
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