Mirecourt

Mirecourt

48° 17′ 00″ N 6° 08′ 00″ E / 48.28333333333339, 06.1333333333333333

Mirecourt
Vue aérienne de Mirecourt
Vue aérienne de Mirecourt
Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Lorraine
Département Vosges
Arrondissement Neufchâteau
Canton Mirecourt
Code commune 88304
Code postal 88500
Maire
Mandat en cours
Maria Rouyer
2008 - 2014
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Mirecourt
Site web http://www.ville-mirecourt.fr
Démographie
Population 5 906 hab. (2008[1])
Densité 487 hab./km²
Gentilé Mirecurtiens, Mirecurtiennes
Géographie
Coordonnées 48° 17′ 00″ Nord
       6° 08′ 00″ Est
/ 48.28333333333339, 06.1333333333333333
Altitudes mini. 261 m — maxi. 378 m
Superficie 12,12 km2

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Mirecourt est une ville du nord-est de la France, chef-lieu de canton du département des Vosges, dans l'arrondissement de Neufchâteau.

Ses habitants sont appelés les Mirecurtiens.

Sommaire

Géographie

Mirecourt est située au confluent du Madon et du Val d'Arol. Mirecourt est le chef-lieu de canton d’un territoire situé au cœur de la Plaine des Vosges : le Xaintois. La ville s’organise principalement sur le versant ouest du vallon du Madon. Elle se développe en paliers successifs pour atteindre au final les rives sinueuses de la rivière. De ce point bas, Mirecourt offre aux visiteurs un spectacle des plus pittoresques qui laisse apercevoir un bâti remarquable tant par sa richesse architecturale que par le contexte environnemental du site.

C'est aussi un carrefour routier, à 24 km de Vittel, 35 km d'Épinal et de son lac de Bouzey, 40 km de Neufchâteau et 48 km de Nancy. L'accès à l'autoroute A31 est à 15 km.

Climat

Relevé météorologique de Mirecourt
mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année
Température moyenne (°C) 0,7 2,4 4,6 7,4 11,8 14,9 16,7 16,4 13,4 9,5 4,2 1,3 8,6
Précipitations (mm) 66 65 68 57 69 70 49 81 63 47 80 75 792
Source : Données climatiques Mirecourt ( 1965-1980) [1]


Histoire

Mirecourt fut fondée au premier millénaire, carrefour de routes menant de Toul à Épinal et de Neufchâteau à Châtel-sur-Moselle au franchissement du Madon.

La première mention écrite de Mirecourt apparaît en 960 dans un acte d’Othon II stipulant qu’un dénommé Urson a fait don d’un important domaine situé « in Murici Curte », curtis signifiant domaine rural et Muricus étant le nom de son propriétaire.

Dans le courant du XIIIe siècle, elle était propriété du duc de Lorraine qui lui accorda des lettres de franchise en 1234. Un acte de 1284 constate l'annexion de Mirecourt et de son territoire au duché de Lorraine (Ferry III). Mirecourt, chef-lieu de l'important « Bailliage de Vôge » fut avant tout une cité de grand négoce. Dès le XVIe siècle, les ducs de Lorraine y introduisent le savoir-faire des maîtres italiens dans la fabrication des violons, savoir-faire qui se perpétue jusqu'à nos jours. Mais parallèlement à cette activité de lutherie, Mirecourt devint et est toujours un haut lieu de la facture d’orgues. En 1766, Mirecourt fut annexée à la France. En 1776, Nicolas-Louis François de Neufchâteau achète l'office de lieutenant-général de bailliage.

Mirecourt fut érigée en chef-lieu de district puis en chef-lieu d'arrondissement, distinction qu'elle abandonna en 1926.

On y fabrique encore de la dentelle notamment à la maison de la dentelle. C'est également un grand centre de lutherie depuis le XVIIe siècle. Une école de lutherie y a été créée en 1970 par Étienne Vatelot.

On y fabriquait aussi des instruments mécaniques (orgues de manège, serinettes...).La ville de Mirecourt a connu une renommée mondiale par sa production d'instruments du quatuor et surtout par sa production d'archets. Soixante maisons de luthiers et d’archetiers, de petites entreprises et d’usines de décolletage sont recensées à travers trois siècles. La majeure partie était en activité au XIXe siècle.

Mirecourt accueillit l'une des toutes premières écoles normales de garçons de France, fondée en 1828.

Héraldique

Figure Blasonnement
Blason Mirecourt ancien.svg Ancien blason

« De sinople, à la fasce d'or. »

— Malte-Brun, la France illustrée, tome V, 1884

Ornements extérieurs ville de 3e classe de l'Empire français.svg
Blason ville fr Mirecourt-Empire.svg
Blason Mirecourt.svg
Depuis le 2 août 1811

D'azur, à la bande d'or ; au franc-quartier senestre de gueules chargé d'un N d'argent surmonté d'une étoile rayonnante du même.[2]




Les ornements extérieurs napoléoniens ont aujourd'hui disparu.[2]

Tradition et spécialités

La lutherie

Lutherie à la fête du patrimoine.

L'origine de la lutherie lorraine semble remonter aux voyages des ducs de Lorraine en Italie, d'où ils ramenèrent d'excellents musiciens et luthiers à la fin du XVIe siècle[3].

On fabrique des violons en Lorraine depuis le XVIe siècle. Si l'existence du luthier Tywersus, cité par le luthier Nicolas Lupot, est douteuse, les premiers luthiers attestés en Lorraine, désignés comme " faiseurs de violons ", sont contemporains de Girolamo Amati (1556-1630) et de Niccolo Amati (1596-1684). Il s'agit de Nicolas Renauld et de Nicolas Médard, ayant travaillé tous deux pour la Cour de Lorraine. Le premier, qui n'a pas laissé d'instruments, aurait exercé son activité dans la seconde moitié du XVIe siècle, le second, dont on connaît plusieurs instruments, a travaillé à Nancy un siècle plus tard. Nicolas Renauld aurait travaillé à Paris vers 1570, pour Charles IX de France, avec Andrea Amati à la fabrication des instruments destinés à la Chapelle du roi de France. Nicolas Médard a travaillé sur les instruments de la Chapelle ducale de Charles IV (1625-1675). Un violon de cette époque, armorié aux armes du duc de Lorraine et marqué au feu " Nicolas Médard, à Nancy, 1665 ", témoigne du talent de ce luthier. Plus tard, il aurait également fabriqué des instruments pour la Chapelle royale de Louis XIV, armoriés aux armes de France[4].

C'est tout particulièrement à Mirecourt que la lutherie prend son essor. Dès le début du XVIIe siècle, des luthiers s'installent à Mirecourt. Ainsi, en 1602, Dieudonné Montfort est déjà déclaré comme exerçant le métier de " faiseur de violon ". On compte déjà 43 luthiers en 1635. Au milieu du XVIIe siècle, la famille de luthiers Lupot, dont descend le grand Nicolas Lupot, exerce déjà son art à Mirecourt.

Au XVIIIe siècle, la production artisanale se développe à Mirecourt, profitant des ressources inépuisables de la forêt vosgienne. En 1732, afin de réglementer cette profession florissante, la duchesse douairière de Lorraine, Élisabeth Charlotte d'Orléans, promulgue à la demande de ces derniers une charte visant à protéger les " luthiers et faiseurs de violons " de Mirecourt et de Mattaincourt. Ce sont en effet de véritables dynasties de luthiers et archetiers qui font la renommée de cet art parmi lesquels on note les Aldric, Lupot, Gand, Bernard, Jacquot, Nicolas, Mougenot, Vuillaume, dont Jean-Baptiste, surnommé le Stradivarius français, Charotte, Apparut, Hilaire, Collin, Laberte, Magnié, Peccate, Bazin, Ouchard.

Le commerce et la fabrication de violons continue se développer au XIXe siècle, faisant de Mirecourt le principal centre de production d'instruments à cordes de France. En 1925, la lutherie à Mirecourt se composait ainsi de 18 ateliers et de 4 fabriques employant 680 ouvriers. Par après, on voit disparaître bon nombre de ces prestigieux ateliers. Toutefois, dans les années 1970 apparaît un renouveau grâce à la création de l'École nationale de lutherie à Mirecourt.

De nos jours, la lutherie fait toujours partie des traditions de la ville, qui se perpétuent grâce à l'École nationale de lutherie [2] et aux luthiers qui exercent encore dans la commune. Luthier renommé, Jean-Jacques Pages crée et produit des instruments de grande qualité qu'il copie sur les modèles des grands anciens comme Amati et Stradivarius. Les frères Gérome ne sont que fabricants de guitares et de mandolines, mais la corporation des luthiers les a adoptés. La fierté de ces deux frères qui ont aujourd'hui pris leur retraite restera d'avoir reçu un jour la visite de Georges Brassens, venu leur acheter une guitare.

Un musée municipal de la lutherie permet d'approfondir sa connaissance de cet artisanat d'art. Comme œuvres picturales on notera un Portrait d'un musicien peint par le peintre belge François-Joseph Navez, daté de 1836 et la reproduction photographique d'un Portrait du luthier Nicolas Lupot, par Henriette Lorimier, daté de 1805, l'original a été déposé par le musée municipal de la lutherie à la Cité de la musique de Paris.

La dentelle

Dentellieres.jpg

[5]L'art aux fuseaux remonterait à l'époque égyptienne. Les grandes invasions plongèrent cet art dans l'oubli et ce n'est qu'à partir du XVIe siècle, qu'il fut introduit en Lorraine et notamment à Mirecourt par les luthiers italiens, soutenus par les Ducs de Lorraine. Saint Pierre Fourier, curé de Mattaincourt, créa la confrérie des Sœurs de Notre-Dame et encouragea celles-ci à enseigner la dentelle dans leur école et à l'orphelinat. Les jeunes filles de grandes familles travaillaient à cet art d'agrément pour garnir leur trousseau. Les enfants de l'orphelinat, les femmes de familles ouvrières, les paysannes, s'y adonnaient pour le profit. En 1790, des milliers de dentellières travaillaient déjà pour des négociants de tous les pays voisins de nos frontières, la ville était mondialement connue, ainsi vers 1850, ce fut l'âge d'or de la dentelle de Mirecourt. Au milieu du XXe siècle, il ne reste à Mirecourt que quelques dentellières qui enseignèrent cet art, assurant ainsi le maintien de cette activité. Aujourd'hui, grâce à une association dynamique avec plus de 140 participants, Mirecourt a retrouvé sa renommée internationale avec sa dentelle aux fuseaux d'une finesse incomparable, jusqu'à la création de l'association Promotion et Renouveau de la dentelle. Grâce à celle-ci la dentelle renaît à Mirecourt, on y dispense des cours et organise des expositions permanentes, avec des dentellières au travail à la Maison de la Dentelle.

Administration

Liste des maires successifs[6]
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 en cours Maria Rouyer DVG Née en 1942 à Sigolsheim (Haut-Rhin)
février 1999 2001 René Fritz DVD  
mars 1977 1999 Jacques Zimmermann CNI Bijoutier
mars 1971 1977 Robert Flambeau DVD  
octobre 1947 1971 Henri Parisot (1895-1984)   Négociant, sénateur des Vosges de 1952 à 1977
novembre 1945 1947 Pierre Brahy   Médecin
décembre 1944 1945 Onésime Narcy    
juin 1944 1944 Émile Bazin    
juin 1940 1944 Pierre Brahy   Médecin
1928 (?) 1937 Alfred Caniaux    
mai 1908 1935 René Porterat Rad. ind. Député
avril 1875 novembre 1902 Charles Derise    
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Le canton de Mirecourt compte 32 communes pour une population de 11 931 habitants : Ambacourt, Baudricourt, Biécourt, Blémerey, Boulaincourt, Chauffecourt, Chef-Haut, Dombasle-en-Xaintois, Domvallier, Frenelle-la-Grande, Frenelle-la-Petite, Hymont, Juvaincourt, Madecourt, Mattaincourt, Mazirot, Ménil-en-Xaintois, Mirecourt, Oëlleville, Poussay, Puzieux, Ramecourt, Remicourt, Repel, Rouvres-en-Xaintois, Saint-Menge, Saint-Prancher, Thiraucourt, Totainville, Valleroy-aux-Saules, Villers et Vroville.

La communauté de communes du Pays de Mirecourt regroupe 12 communes : Ambacourt, Domvallier, Juvaincourt, Mirecourt, Poussay, Puzieux, Ramecourt, Thiraucourt et depuis peu Chauffecourt, Villers, Mazirot et Hymont

Économie

Le centre hospitalier spécialisé.
  • CHS de Ravenel : le centre hospitalier psychiatrique départemental des Vosges est situé sur la commune de Mirecourt. Il est encore à ce jour le premier employeur de la commune (environ un millier de salariés).

Sur le territoire de la commune se trouve l'aérodrome de Mirecourt-Epinal. Il est géré par la Chambre de commerce et d'industrie des Vosges.

Démographie

Évolution démographique
(Source : Ehess[7] et INSEE[8])

1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
4 946 5 084 5 257 5 453 5 574 5 684 5 365 5 521  
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
5 194 5 533 5 735 5 480 5 266 5 333 5 455 5 141 5 063
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
4 953 5 511 5 967 5 436 5 508 5 239 5 383 5 275 7 939
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006    
8 572 8 804 8 649 7 940 6 900 6 384 5 982    

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


Lieux et patrimoine historique

Vestige historique

  • Présence romaine : stèle funéraire

Architecture civile

  • Maisons de centre ville style Renaissance, avec cours intérieures.
  • Halle en pierre, 1617, classée monument historique[9].
  • Puits communal, rue Chanzy, classé monument historique[10].
  • Puits, rue du Docteur-Joyeux, inscrit monument historique[11].
  • Tour ronde de Ravenel, reste d'un ancien château fort, (XVIe au XVIIIe siècle).
  • Théâtre aménagé dans l'ancienne chapelle du couvent de la congrégation Notre-Dame, salle contiguë dite « du Club », classée monument historique[12].
  • Pont Stanislas, ou pont Saint-Vincent, construit en 1747 sur le Madon, inscrit monument historique[13].
  • Collège Guy Dolmaire affilé norme HQE

Architecture religieuse

Musées

Philatélie

En 1979, la poste rend hommage à la lutherie par l'émission d'un timbre postal d'1,30 franc brun-rouge et sépia. Tiré à 10 millions d'exemplaires, il figure un violon symbolisé. Il est mis en vente en 1er jour à Paris et à Mirecourt le 8 décembre. Il porte le n° YT 2072[17].

Personnalités liées à la commune

Personnalités nées à Mirecourt 
Autres personnalités 

Bibliographie

  • Aimé Gauge, Mirecourt, Éditions S.A.E.P. Colmar-Ingersheim, 1971 (pas d'ISBN)
  • Roger Viry-Babel, Mirecourt et la lutherie, Éditions de l'Est. Nancy, 1993
  • Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Imprimé en Italie par Gruppo Editoriale Fabri, Milano, Editions Publitotal Strasbourg, 3e trimestre 1987
    Mirecourt, p. 760
     

Sources

  1. Populations légales 2008 de la commune : Mirecourt sur le site de l'Insee
  2. a et b La banque du blason
  3. Source: Site ac-nancy-metz
  4. Jacquot, Albert : La lutherie lorraine et française depuis ses origines jusqu'à nos jours, 1912.
  5. Source:Site de Mirecourt Dentelle
  6. D'après FranceGenWeb
  7. Population par commune avant 1962 (résultats publiés au journal officiel ou conservés aux archives départementales)
  8. INSEE : Population depuis le recensement de 1962
  9. Notice no PA00107204, sur la base Mérimée, ministère de la Culture.
  10. Notice no PA00107206, sur la base Mérimée, ministère de la Culture.
  11. Notice no PA00107207, sur la base Mérimée, ministère de la Culture.
  12. Notice no PA00107326, sur la base Mérimée, ministère de la Culture.
  13. Notice no PA00107205, sur la base Mérimée, ministère de la Culture.
  14. Notice no PA00107203, sur la base Mérimée, ministère de la Culture.
  15. Association d’Étude pour la Coordination des Activités Musicales (ASSECARM), , Orgues Lorraine Vosges, Metz, Éditions Serpenoise, 1991, 677 p. (ISBN 2-87692-093-X).
    Présentation de l'orgue de l’église Notre-Dame sur la commune de Mirecourt: pages 387 à 394
     
  16. Notice no PA00107202, sur la base Mérimée, ministère de la Culture.
  17. Catalogue Yvert et Tellier, Tome 1
  • Le Grand Livre des Elus Vosgiens (1789-2003) de Bertrand Munier (éditions Gérard Louis)

Liens externes

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Lutherie à Mirecourt


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