Mouriès

Mouriès

43° 41′ 24″ N 4° 52′ 18″ E / 43.69, 4.87166666667

Mouriès
Église de Mouriès
Église de Mouriès
Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département Bouches-du-Rhône
Arrondissement Arles
Canton Eyguières
Code commune 13065
Code postal 13890
Maire
Mandat en cours
Pierre Santoire
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes de la Vallée des Baux
Démographie
Population 3 085 hab. (2008)
Densité 80 hab./km²
Géographie
Coordonnées 43° 41′ 24″ Nord
       4° 52′ 18″ Est
/ 43.69, 4.87166666667
Altitudes mini. 1 m — maxi. 280 m
Superficie 38,35 km2

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Mouriès est une commune française, située dans le département des Bouches-du-Rhône et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Sommaire

Géographie

Accès

Mouriés est située au nord et en dehors de la Crau.

La route départementale 17 traverse la commune et le bourg joignant la commune d'Aureille à l'est à celle de Maussane-les-Alpilles à l'ouest et la route départementale 24 la commune de Saint-Martin-de-Crau au sud à celle d'Eygalières au nord.

Les routes départementales 5, 78 et 24A sont elles aussi présentes sur la commune.

L'autoroute la plus proche est l'autoroute A54 (Nîmes - Salon-de-Provence) ou E80, entrée n° 12 au sud-ouest, sur la commune de Saint-Martin-de-Crau, puis, plus à l'est, l'autoroute A7, qui descend la vallée du Rhône et relie Lyon à Marseille via Orange.

L'aéroport international le plus proche est celui de Marseille Provence. On trouve aussi deux aérodromes sur le secteur des Alpilles, l'un au nord entre Égalières et Saint-Rémy-de-Provence, et un autre au sud de la ville d'Eyguières[1].

Relief et géologie

La commune est située au sud du massif des Alpilles. Ce massif est constitué de strates de roches sédimentaires plissées et forme un anticlinal.

L'altitude maximale est au nord, au niveau de Alpilles, et la minimal au sud-ouest.

Sismicité

Suite au décret du 14 mai 1991 définissant le zonage sismique de la France, les Bouches-du-Rhône ont été découpés de la manière suivante[2] :

Hydrologie

Mouriès est arrosée par le gaudre d'Aureille [3], cours d'eau de 12 km, ainsi que par le gaudre de la Vallongue[4], long de 4,2 km et la Gaudre du Mas Neuf. Ils alimentent l'étang de Berre.

On note aussi plusieurs canaux, comme les canaux de Van-Ens et de Mouriés au sud et le canal de la vallée des Baux plus au nord.

Climat

Malgré les hauts reliefs des Alpilles, on ne note pas de différences notables entre les plaines qui entourent le massif et les sommets. Le climat est de type méditerranéen, avec des étés secs et des saisons intermédiaires pluvieuses[5]. Comme l'ensemble des zones situées à proximité du Rhône, les Alpilles sont sujettes à un mistral conséquent. En revanche, le piémont sud est plus abrité des épisodes de gel, avec 40 jours par an. Le printemps y est parmi les plus précoces en Provence. On peut voir des amandiers en fleurs dès fin janvier[5].

À la différence des plaines, les sommets des Alpilles sont plus arrosés et le risque d'orage y est plus important[5].

Le mistral

Le mistral y souffle violemment du nord ou du nord-ouest, particulièrement en hiver et au printemps. Les Alpilles dévient le vent, mais le vent souffle sur la commune proche des Baux pratiquement aussi fort que dans le nord de la chaîne. Le mistral souffle fortement 100 jours par an en moyenne et faiblement 83 jours, ce qui ne laisse que 182 jours sans vent par an[5].

On distingue deux types de mistral : le « mistral blanc », qui dégage le ciel en totalité et accentue la luminosité, et le « mistral noir », plus rare, qui est accompagné de pluie.

Températures et précipitations

Le tableau ci-dessous indique les températures et les précipitations pour la periode 1971-2000 :

Mois J F M A M J J A S O N D année
Températures maximales (°C) 10,9 12,3 15,3 17,5 22,0 25,8 29,4 29,0 25,0 19,9 14,2 11,6 19,4
Températures moyennes (°C) 6,1 7,2 9,7 12,0 16,1 19,8 22,9 22,7 19,2 14,7 9,6 7,0 13,9
Températures minimales (°C) 1,2 2,0 4,0 6,4 10,1 13,7 16,4 16,3 13,3 9,5 4,9 2,4 8,4
Précipitations (hauteur en mm) 59 47 44 63 52 31 16 37 64 98 58 54 623,4
Source: Météo France / Station de Salon-de-Provence

Histoire

Préhistoire et Antiquité

Article détaillé : Oppidum des Caisses de Jean-Jean.

Dans les siècles qui précèdent l'arrivée des Romains, le territoire de Mouriès, comme l'ensemble des Alpilles, est peuplé de Ligures, de Celtes et de Celto-Ligures. Mouriès fait alors sans doute partie du territoire des Nearchi dont Ernaginum constitue la frontière nord, mais aussi, peut-être, des Anatilii, qui vivent jusqu'au nord de la Crau, dont les Alpilles constituent la frontière naturelle[6].

Lors de la seconde partie du premier âge du Fer (VIIe ‑ VIe siècles av. J.‑C.), la population, jusqu'alors essentiellement nomade, se sédentarise et se met à construire en dur. Le castrum se structure à la manière d'un village avec ses rues et ses maisons adossées[7]. Le processus d'installation permanente est à mettre en parallèle avec l'intensification des échanges économiques avec les commerçants méditerranéens[7]. En échange de produits de luxe, les habitants des Alpilles produisent des céréales et passent d'une état d'autarcie à une véritable économie d'échange. Au cours des siècles suivants, la population du massif diminue de façon conséquente : le comptoir grec d'Arles attire de nombreux habitants venus de toute la région. Mais dès la fin de l'Âge du fer (IIe ‑ Ier siècles av. J.‑C.), l'oppidum des Caisses de Jean-Jean retrouve ses habitants qui le colonisent à nouveau. La ville se développe. Des monuments sont construits dans un style tardo-hellénistique[7].

La carte de Peutinger fait référence à un lieu nommé Tericias (Tericiae)

La Table de Peutinger (Tabula Peutingeriana ou Peutingeriana Tabula Itineraria), appelée aussi « Carte des étapes de Castorius », copie du XIIIe siècle d'une ancienne carte romaine où figurent les routes et les villes principales de l'Empire romain qui constituaient le cursus publicus fait référence à un lieu qu'elle dénomme Tericias, forme dative de Tericiae. D'est en ouest, depuis Aix-en-Provence jusqu'au Rhône, on y lit les noms suivants : Aquis Sextis XVIII Pisavis XVIII Te[r]icias[8]. Ces indications localisent Tericiae sur le territoire de la commune de Mouriès, un peu à l'ouest du village. Mais de nombreux chercheurs se sont interrogés quant à son identification, son nom latin n'étant semble-t-il pas passé dans un toponyme moderne. Et l'on pourrait logiquement s'interroger quant à savoir s'il ne faudra pas voir dans l'oppidum des Caisses de Jean-Jean le site de l'antique Tericiae.

C'est un dénommé Villevieille, antiquaire à Montpellier qui, le premier, a proposé de voir en Tericiae l'antique Mouriès. L'historien-préfet, Christophe de Villeneuve-Bargemon (1824), localise la ville sur la propriété de Jean-Jean[9]. En 1884, Isidore Gilles propose le quartier de la Castelette, situé entre le village de Mouriès et les Caisses de Jean-Jean. Depuis 1895 et les études de L. Rochetin, il semble établi qu'il faille voir Tericiae en contrebas de l'oppidum[10]. Selon Fernand Benoit, une fois la paix romaine installée en Basse-Provence, la population de l'oppidum serait descendue dans la plaine qu'elle aurait colonisée, donnant naissance à la ville de Tericiae[11], d'une superficie totale de 14 hectares[12]. Benoit propose même un site précis, entre les Caisses, le Castellas, le Mazet et le hameau des Baumettes[13].

Moyen Âge

Renaissance

Période moderne

Période contemporaine

Toponymie

Héraldique

Armes de Mouriès

Les armes peuvent se blasonner ainsi :

D'azur à la tour d'argent ouverte et maçonnée de sable, sommée de deux colombes d'argent, becquées et membrées de gueules, supportant de leur bec un écusson du même à l'étoile à 16 rais d'argent.

Politique et administration

Liste des maires de Mouriès

Liste des maires de Mouriès
Période Identité Étiquette Qualité
  1813 Jacques Cornille    
1813 1821 Antoine Darmure    
1821 1830 François Marie de Bonnecorse    
1830 1840 Pierre Boussot    
1840   Honoré Eugène Laville    
       
19xx 1989 Jean-Louis Codaccioni    
1989 1995 Jacques Causse    
1995 2001 Anne-Marie Brunel    
2001 2008 Pierre Santoire Sans  
2008 en cours Pierre Santoire Sans  

Intercommunalité

Mouriès est une des dix communes de la Communauté de communes de la Vallée des Baux.

Population et société

Démographie

Évolution démographique
(Sources : CASSINI[14])

1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
  1 966 1 643 1 936 1 789 1 845 1 830 1 890 2 003
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 101 2 163 2 242 2 200 2 060 1 964 1 995 1 690 1 680
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 648 1 500 1 500 1 453 1 417 1 300 1 300 1 307 1 383
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
1 434 1 631 1 865 2 283 2 505 2 752 3 012[15] 3 049 3 085p[16]

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de 18 185 €, ce qui plaçait Mouriès au 11 925e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole[17].

Agriculture

Oléiculture

Le moulin coopératif de Mouriès.
Meules de moulin à huile

La commune produit de l'huile d'olive de la vallée des Baux-de-Provence est protégée par une appellation d'origine contrôlée (AOC) depuis un décret pris par l'INAO, le 27 août 1997. Les variétés d'olives qui entrent dans son élaboration sont la salonenque, la beruguette, la grossane et la verdale des Bouches-du-Rhône[18]. Elle produit aussi des olives cassées de la vallée des Baux-de-Provence qui sont protégée par une appellation d'origine contrôlée (AOC) depuis un décret pris par l'INAO, le 27 août 1997. Les variétés d'olives proposées à la commercialisation sont la salonenque et la beruguette[19].

La commune de Mouriès est connue pour son huile d'olive. Moins « médiatique » que Nyons, elle est pourtant la première commune oléicole de France en nombre d'oliviers[20]. Ses vergers sont composés de diverses variétés qui donnent à l'huile d'olive sa saveur particulière, huile qui bénéficie de l'AOC Huile d'olive de la Vallée des Baux-de-Provence et est réalisée par première pression à froid. C'est une huile extra-vierge aux notes herbacées.

Vignoble

La commune a son terroir classé en AOC et produit des vins Coteaux-des-baux-en-provence[21]. Cette AOC a été reconnue par un décret du 20 avril 1995 pour les vins rouges et rosés. D'abord classé VDQS par un arrêté du 23 janvier 1956 dans le cadre des Coteaux-d'aix-en-provence, un second décret daté du 24 décembre 1985 permit l’utilisation de la dénomination générique « Les Baux de Provence » reconnaissant l’identité spécifique de ce vignoble de la région des Baux concernant sept communes du massif des Alpilles. Sa production est de 15 500 hectolitres par an dont 75% en rouge et 25% en rosé[22].

Le vin de pays des Alpilles est un vin de pays de zone, au nord des Bouches-du-Rhône qui a vocation à labelliser, après dégustation, les vins ne pouvant postuler à l'appellation d'origine coteaux-des-baux-de-provence. Jusqu'en 2000, il portait le nom de vin de pays de la Petite Crau. La production est d'environ 6 000 hectolitres par an. Son vignoble, installé sur un plateau caillouteux, est limité, au Nord, par la Durance et au Sud, par les Alpilles[23].

Tourisme

Hormis l'agriculture, l'économie la plus facilement identifiable autour du massif des Alpilles est liée au tourisme. Même les producteurs viticoles et oléicoles semblent tenir compte du développement du tourisme et de plus en plus de domaines proposent de la dégustation, voir dans certains cas de véritables cours d'initiation à l'œnologie.

On peut considérer trois principales sortes de tourisme dans les Alpilles. Tout d'abord, le tourisme historique et culturel qui s'appuie sur un patrimoine riche (les Baux-de-Provence, Glanum, etc.) ou sur des festivals. Ensuite, le tourisme détente qui se traduit par un important développement des chambres d'hôtes, de l'hôtellerie et de la location saisonnière, par une concentration importante de piscines et par des animations comme des marchés provençaux. Enfin, le tourisme vert qui profite des nombreux chemins de randonnées et du cadre protégé qu'offrent le massif et ses environs.

Équipements et services

Transports urbains

Éducation

Sports

On trouve sur la commune de Mouriès plusieurs sites d'escalade[24],[25] offrant de nombreuses voies avec des difficultés variables.

Santé

Vie locale

Culte

Catholique

Environnement

Le traitement des déchets des ménages et déchets assimilés est assuré dans le cadre des missions de la Communauté de communes de la Vallée des Baux[26].

Culture et patrimoine

Manifestations culturelles et festivités

La reine du Ruban

Le club taurin du village élit tous les ans une jeune fille au titre de « reine du Ruban » lors des Festo dou riban. À cette occasion, la jeune fille, devant parler couramment la langue provençale défile aux côtés de la reine d'Arles et représente le village lors de cérémonies culturelles.

Irish Music et Dance du festival des Alpilles

Pour rendre hommage à la culture celtique, la municipalité de Mouriès et le Festival des Alpilles organisent chaque année une manifestation musicale Irish Music & Dance qui met en scène un groupe de musiciens irlandais et une troupe de danseuses irlandaises. Cet événement du Festival des Alpilles se tient au début août dans le parc du Moulin Peyre et son succès ne fait que croître d'année en année.

Personnalités liées à la commune

Notes et références

  1. Romain Cantennot, l'Aéroport d'Eyguières vole de ses propres ailes, 25 mai 2009, article publié dans le journal La Provence, consultable en ligne sur le site web du journal
  2. La sismicité des Bouches-du-Rhône
  3. Fiche du Gaudre d'Aureille sur le site du SANDRE
  4. Fiche du Gaudre de la Vallogue sur le site du SANDRE
  5. a, b, c et d « Le climat », in Les Alpilles, encyclopédie d'une montagne provençale, H. Bruneton, éd. Les Alpes de Lumière, Forcalquier, 2009, p. 23-24.
  6. « Le peuplement des Alpilles durant l'âge du Fer », in Les Alpilles, encyclopédie d'une montagne provençale, P. Arcelin, op. cit., p. 142.
  7. a, b et c Y. Marcadal, « Les oppida des Alpilles », in Les Alpilles, op. cit, p. 146.
  8. « Une agglomération secondaire antique près de Mouriès : Tericiae ? », dans Guy Barruol (dir.) et Nerte Dautier (dir.), Les Alpilles : Encyclopédie d'une montagne provençale, op. cit., p. 156.
  9. Ch. de Villeneuve-Bargemon, Statistique du département des Bouches-du-Rhône avec atlas, II, Marseille, A. Ricard, 1824, p. 1159.
  10. « Tericiae. Une des stations de la voie aurélienne dans la Haute-Provence », L. Rochetin, in Mémoires de l'Académie de Vaucluse, Avignon, vol. XIV, 1895, p. 18-34.
  11. Fabienne Gateau (dir.) et Michiel Gazenbeek (dir.), Les Alpilles et la Montagnette, coll. « Carte archéologique de la Gaule » (no 13/2), éd. Académie des inscriptions et belles-lettres, Ministère de la Culture et de la Communication, Ministère de l'Éducation nationale, de la Recherche et de la Technologie, diff. Fondation Maison des sciences de l'homme, Paris, 1999, 464 p. (ISBN 978-2-87754-059-9), p. 210.
  12. Yves Marcadal, « Les oppida des Alpilles », in Les Alpilles, encyclopédie d'une montagne provençale, op. cit, p. 144.
  13. Fernand Benoit, « La voie d'Italie en Espagne à l'époque d'Auguste sur le territoire d'Arles », in Revue des études anciennes, Bordeaux, vol. 40, 1938, p. 142, 143.
  14. http://cassini.ehess.fr/cassini/fr/html/fiche.php?select_resultat=24244
  15. http://www.insee.fr
  16. (fr) Populations légales 2008 de la commune d'Eygalières, INSEE
  17. CC-Résumé statistique/com,dep,zone empl sur site de l'Insee. Consulté le 6 novembre 2010
  18. Huile d'olive de la vallée des Baux-de-Provence AOC
  19. Olives cassées de la vallée des Baux-de-Provence AOC
  20. Page consacrée à Mouriès, Communauté de communes de la vallée des Baux - Alpilles.
  21. Références sur la façon d'orthographier les appellations d'origine
  22. Coteaux-des-baux-de-provence (AOC) sur le site de l'Institut National des Appellations d'Origine
  23. Louis Menjucq, président de l'ANIVIT (sous la direction de), Vins de pays de France,  éd. Romain Pages, Saint-Cloud, 1991, (ISBN 978-2-908878-15-8), p. 86.
  24. Mouriès, Caïssas de Servanna, site d'escalade
  25. Mouriès, couenne, site d'escalade
  26. http://www.aspic.interieur.gouv.fr/Aspic2/asvixGroupementHTML.php?idGrpt=74&style=doc&x=1288173399

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

  • Les Alpilles. Encyclopédie d'une montagne provençale, divers auteurs, éd. Les Alpes de Lumière, Forcalquier, 2009, (ISBN 978-2-906162-97-6).
  • « Les Alpilles et la Montagnette », Carte archéologique de la Gaule, t. 13/2, 1999, p. 203-207, (ISBN 978-2-87754-059-9).

Articles connexes

Liens externes


Wikimedia Foundation. 2010.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Mouriès de Wikipédia en français (auteurs)

Игры ⚽ Поможем решить контрольную работу

Regardez d'autres dictionnaires:

  • Mouries — Mouriès Mouriès Église de Mouriès Détail Adminis …   Wikipédia en Français

  • Mouriès — Mouriès …   Wikipedia

  • Mouries — Μουριές Location …   Wikipedia

  • Mouriès — Mouriès …   Deutsch Wikipedia

  • Mouriès — Escudo …   Wikipedia Español

  • Mouriès — Le nom est porté en Provence (13, 84) ainsi que dans le Tarn. Variante : Mouriez (13, 83). Il désigne dans la plupart des cas celui qui est originaire de la commune de Mouriès (13), d autres lieux dits ayant pu porter le même nom. Signification… …   Noms de famille

  • Mouries — Original name in latin Mouris Name in other language Mories, Moris, Mouries, Mouris, Mur e, mu li ye, Мур є State code FR Continent/City Europe/Paris longitude 43.68997 latitude 4.87089 altitude 19 Population 2909 Date 2011 01 18 …   Cities with a population over 1000 database

  • Michel de Mouriès — Michel de Mouriès, appelé aussi de Morèse (Arles, c.1150 † 21 juillet 1217, ?) Chanoine, sacristain et prévôt du chapitre de Saint Trophime, puis archevêque d Arles (août 1202 † 21 juillet 1217). Sommaire 1 Biographie 1.1 Ses premières… …   Wikipédia en Français

  • Hippolyte Mège-Mouriés — Mège Mouriés Hippolyte Mège Mouriés (* 24. Oktober 1817 in Draguignan; † 31. Mai 1880 in Paris) war ein französischer Chemiker. Er erfand im Auftrag Napoleons III. die Margarine, als dieser fürchtete, dass die Wehrkraft seiner Truppen durch den… …   Deutsch Wikipedia

  • Hypolite Mège-Mouriès — Mège Mouriés Hippolyte Mège Mouriés (* 24. Oktober 1817 in Draguignan; † 31. Mai 1880 in Paris) war ein französischer Chemiker. Er erfand im Auftrag Napoleons III. die Margarine, als dieser fürchtete, dass die Wehrkraft seiner Truppen durch den… …   Deutsch Wikipedia

Share the article and excerpts

Direct link
Do a right-click on the link above
and select “Copy Link”