- Marcel Niederhausen
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Michael Schumacher
Michael Schumacher Années d'activité Surnom Schumi, Le Baron Rouge, Der Regenmeister Schuey, Der Kaiser Date de naissance 3 janvier 1969 Lieu de naissance Hürth-Hermülheim, près de Cologne en Allemagne Date de décès Lieu de décès Nationalité Allemagne Qualité Pilote automobile Équipe Scuderia Ferrari, Benetton Formula, Jordan Grand Prix Nombre de courses 249 Pole positions 68 Podiums 154 Victoires 91 Champion du monde 1994, 1995, 2000, 2001, 2002, 2003, 2004 modifier Michael[1] Schumacher (né le 3 janvier 1969 à Hürth-Hermülheim, près de Cologne en Allemagne), surnommé « Schumi » par ses fans ou parfois par les journalistes, est un pilote automobile allemand. Avec sept titres de champion du monde de Formule 1 et 91 victoires en Grand Prix, il est considéré comme l'un des plus grands pilotes de l'histoire de la Formule 1 et possède le plus beau palmarès de ce sport. À ce jour, Michael Schumacher détient la plupart des records de la Formule 1 à l'exception des records de précocité (Jaime Alguersuari) et de longévité (Louis Chiron).
Après un apprentissage en karting, dans des formules monoplaces, ainsi que dans le championnat du monde des voitures de sport, Michael Schumacher a débuté sa carrière en Formule 1 lors de l'année 1991, en tant que remplaçant au pied levé, dans la jeune écurie Jordan, de Bertrand Gachot, incarcéré en Grande-Bretagne à la suite de l'agression d'un chauffeur de taxi peu avant le Grand Prix de Belgique à Spa-Francorchamps. Dès le Grand Prix suivant, il est recruté par l'écurie Benetton, avec laquelle il va conquérir ses deux premiers titres de champion du monde en 1994 et 1995.
En 1996, il a rejoint la Scuderia Ferrari qu'il a contribué à relancer après une longue période d'insuccès, signant au volant des F1 de Maranello 72 de ses 91 victoires, lui apportant cinq titres mondiaux des pilotes consécutifs (de 2000 à 2004) et contribuant directement à l'obtention de six titres constructeurs.
Il a pris sa retraite à l'issue de la saison 2006. Son dernier Grand Prix, au Brésil le 22 octobre 2006, malgré une défaite au championnat du monde face à Fernando Alonso, a été marqué par une spectaculaire remontée de la dernière à la 4e place, démontrant qu'il quittait la compétition en pleine possession de ses moyens.
Michael Schumacher n'a pas quitté le monde de la Formule 1 puisqu'il office toujours à la Scuderia comme consultant et qu'il reprend parfois le volant dans le cadre d'essais privés.
À partir de 1997, il a eu comme adversaire en piste son frère Ralf, de six ans son cadet. Les deux frères n'ont jamais couru au sein de la même écurie. Ils constituent l'unique cas en Formule 1 de duo de frères ayant tous deux gagné des Grands Prix.
Le 29 juillet 2009, Ferrari annonce officiellement[2],[3] son retour à la compétition puisqu'il est nommé pour remplacer Felipe Massa (gravement blessé suite à son accident au Grand Prix de Hongrie). Cependant, après plusieurs tests avec la F2007, Schumacher annonce son impossibilité à reprendre la compétition[4], suite à son accident de moto survenu un peu plus tôt dans l'année, et aux douleurs à la nuque que cet accident a occasionnées.
Biographie
L'ascension vers la F1
Michael Schumacher est né à Hürth-Hermülheim en Allemagne dans une famille modeste. Son père, Rolf Schumacher, est maçon. Alors que Michael a quatre ans, son père adapte un petit moteur de moto à son kart à pédales, celui-ci passe son temps à rouler devant chez lui jusqu'au jour où il heurte un lampadaire, Rolf décide alors d'amener régulièrement son fils rouler sur la piste proche de Kerpen. Michael deviendra le plus jeune membre du club de karting de Kerpen-Horrem.
Rolf Schumacher construira le premier « vrai » kart de Michael à l'aide de pièces d'occasion et celui-ci gagne son premier championnat du club à l'âge de six ans. Pour permettre à son fils de courir, Rolf prend un deuxième emploi sur la piste, assurant la location et l'entretien des karts, son épouse Elisabeth travaille à la cafétéria du circuit. Michael, aidé financièrement par des sponsors locaux, passe son temps sur le circuit avec son frère Ralf. En 1983, il obtient sa licence de karting allemande (l'âge minimum requis étant 14 ans à l'époque) et remporte le championnat d'Allemagne junior en 1984 et 1985.
En 1986, il finit troisième du championnat d'Europe de karting et en 1987 il remporte à la fois le championnat d'Allemagne et le championnat d'Europe.
En 1988, il fait ses débuts en monoplace grâce au soutien financier d'un ami de la famille, Jurgen Dilk, et court en Formule Ford 1600 au sein de l'écurie Eufra. Seulement sixième du championnat d'Allemagne, il termine deuxième du championnat d'Europe derrière le Finlandais Mika Salo. Parallèlement, il participe au championnat d'Allemagne de Formule König qu'il remporte avec 9 victoires en 10 courses. Repéré par l'ancien pilote Willi Weber, Schumacher obtient en fin d'année un test au volant d'une Formule 3 de l'écurie WTS (pour Weber Trella Stuttgart) et se montre immédiatement plus rapide que le titulaire Joachim Winkelhock. Séduit, Weber l'engage sans lui demander le moindre apport budgétaire. Avec trois victoires, il termine deuxième du championnat d'Allemagne de Formule 3 en 1989 (à égalité de points avec son compatriote Heinz-Harald Frentzen, mais derrière l'Autrichien Karl Wendlinger) et remporte le titre en 1990 avec cinq succès. Il s'impose également en fin de saison de manière controversée dans le prestigieux Grand Prix de Macao F3, son duel avec Mika Häkkinen s'étant soldé par un accrochage en fin de course dans lequel le Finlandais est éliminé.
En parallèle de la Formule 3, Michael Schumacher est recruté en 1990 par l'écurie Sauber-Mercedes qui dispute le championnat du monde des voitures de sport. Aux côtés de stars établies de la discipline tels que Jean-Louis Schlesser, Jochen Mass et Mauro Baldi, Mercedes a en effet décidé de créer un « Junior Team » destiné à former de jeunes pilotes. Outre Michael Schumacher, Mercedes a recruté Heinz-Harald Frentzen, Karl Wendlinger et Fritz Kreutzpointer. Les membres du Junior Team se relayent sur un prototype qu'ils partagent avec Jochen Massa. Schumacher dispute quatre course et remporte en fin d'année la manche de Mexico.
En 1991, Schumacher, qui a renoncé à tenter sa chance dans le championnat international de Formule 3000, pilote à temps plein pour Mercedes en voitures de sport. Cette fois, il dispose d'un programme pour la saison complète au volant d'une voiture qu'il partage avec Karl Wendlinger. En raison de multiples casses mécaniques, la saison des deux hommes s'avère décevante, une deuxième place à Silverstone constituant le meilleur résultant de l'équipage. Renforcés par Fritz Kreutzpointer, Wendlinger et Schumacher disputent également les 24 Heures du Mans. Schumacher y brille en réalisant le meilleur tour en course mais suite à une touchette de Wendlinger en début de course puis à des ennuis de boîte de vitesse (Schumacher admettra plus tard que son rythme en course ne correspondait pas à ce que doit être une épreuve d'endurance) l'équipage doit se contenter de la cinquième place finale.
Des débuts prometteurs en F1 (1991-1993)
En 1991, Mercedes cherche à placer ses jeunes protégés en Formule 1, et en priorité Michael Schumacher. Une opportunité se présente quelques jours avant le GP de Belgique lorsque le pilote Belge Bertrand Gachot de l'écurie Jordan est retenu par la justice britannique suite à une altercation avec un chauffeur de taxi londonien. Dès sa prise de contact avec la Jordan, Schumacher impressionne ses ingénieurs, on lui demanda même d'aller « moins vite ». Impression confirmée lors des essais du GP de Belgique disputé sur le sélectif tracé de Spa-Francorchamps, que Schumacher découvre. Qualifié sur la septième place de la grille (devant son expérimenté équipier Andrea de Cesaris), Schumacher n'a pourtant pas l'occasion de se mettre en évidence en course, son embrayage rendant l'âme au bout de quelques hectomètres. Mais, à l'époque, beaucoup de gens disaient qu'il aurait pu gagner à son premier Grand Prix après avoir vu son équipier se battre pour la victoire avec Ayrton Senna. Dans les jours qui suivent, Schumacher défraie la chronique en étant au centre d'un bras de fer juridique entre les équipes Jordan et Benetton pour son engagement. Dès le GP suivant en Italie, Schumacher se retrouve sous les couleurs de Benetton-Ford, où il confirme le potentiel entrevu lors de son premier GP. Après De Cesaris, c'est cette fois le triple champion du monde Nelson Piquet, il est vrai démotivé et proche de la retraite, qui fait les frais de la tornade Schumacher.
Dès sa première saison complète en Formule 1 en 1992, Schumacher s'affirme comme l'une des valeurs sûres du peloton. Troisième du championnat du monde (derrière les intouchables pilotes Williams-Renault Nigel Mansell et Riccardo Patrese, mais devant Ayrton Senna), il remporte sa première victoire en F1 à l'occasion du GP de Belgique, tout juste un an après ses débuts. Confirmation en 1993, avec une deuxième victoire en GP (au Portugal) et la quatrième place au championnat.
Premiers titres avec Benetton (1994-1995)
Début 1994, eu égard à ses impressionnantes prestations lors des essais hivernaux, Schumacher est présenté comme le principal outsider d'Ayrton Senna au championnat. Le duel tant attendu entre les deux meilleurs pilotes du monde va pourtant tourner court, puisque après les deux premières manches de l'année remportées par Schumacher (grâce à une meilleure gestion des arrêts au stand au Brésil, et à l'accrochage entre Larini et Senna au Japon), Senna trouve la mort alors qu'il menait la course à Imola, lieu de la troisième épreuve de la saison. Face à une opposition clairsemée, Schumacher a alors le champ libre pour filer vers sa première couronne mondiale. C'est sans compter sur les ennuis de Schumacher et de Benetton avec le pouvoir sportif. À Silverstone, Schumacher est déclassé (il avait terminé 2e) pour ne pas avoir obtempéré à une pénalité consécutive à une manœuvre illégale (dépassement) lors du tour de formation. Cela lui vaudra une suspension de deux Grand-Prix pour non-respect du drapeau noir. Puis, en Belgique, il est disqualifié (il avait terminé 1er), les commissaires ayant constaté une usure excessive de la planche de bois située sous la voiture.
Ces différents avatars permettent à l'inattendu Damon Hill, qui endosse avec courage le rôle de pilote Williams numéro 1 depuis la disparition de Senna, de revenir dans la lutte pour le titre. Schumacher doit ainsi attendre l'ultime course de l'année en Australie pour décrocher le titre mondial, titre qui se jouera sur un accrochage avec Damon Hill. Ce dernier était sur le point de le dépasser et de lui prendre le titre mondial puisque l'Allemand venait de partir à la faute et de heurter un muret de béton. Mais malgré ce final chaotique, Schumacher est avec huit succès (Brésil, Pacifique, St-Marin, Monaco, Canada, France, Hongrie et Europe) en quatorze courses, l'incontestable pilote de l'année.
En 1995, avec sa Benetton désormais équipée du moteur V10 Renault, Schumacher réédite sa domination sur la Formule 1, avec neuf succès (Brésil, Espagne, Monaco, France, Allemagne, Belgique, Europe, Pacifique et Japon) et un deuxième titre mondial.
Un pari osé chez Ferrari (1996-1999)
L'année 1996 est l'année du changement. Il abandonne l'écurie Benetton avec laquelle il vient de conquérir deux titres mondiaux, et arrive avec son n° 1 dans la mythique Scuderia Ferrari, une équipe en pleine reconstruction sous l'impulsion du Français Jean Todt. Pari osé, qui mettra quelque temps avant de s'avérer gagnant. Malgré une voiture peu efficace, il parvient à atteindre la troisième place du championnat des pilotes, en remportant trois GP (une première pour Ferrari depuis la saison 1990). Il gagne ainsi en Espagne sous une pluie battante, au terme d'une domination rappelant les démonstrations des plus grands pilotes de l'histoire, mais aussi en Belgique et surtout en Italie, devant des milliers de tifosi en délire. Ces derniers ont trouvé leur nouvelle idole, et commencent à entrevoir des jours meilleurs pour la Scuderia après les années noires qu'elle vient de traverser.
En 1997, tandis que les progrès de Ferrari se confirment, Schumacher décroche cinq victoires (Monaco, Canada, France, Belgique et Japon) et aborde l'ultime course de la saison avec un point d'avance sur le Canadien Jacques Villeneuve. Surpris par une attaque du Québécois, Schumacher donne un coup de volant en direction de son rival et provoque un accrochage. Las, ce geste n'a d'autre effet que de provoquer son propre abandon, ainsi qu'une immense polémique sur le comportement anti-sportif du pilote allemand. Villeneuve est sacré et Schumacher est déclassé du championnat, pour conduite anti-sportive. Il se verra aussi imposer par la FIA de participer à des actions pour la sécurité routière. Schumacher conservera cependant tous ses points et ses victoires acquis lors de cette saison 1997.
En 1998, toujours sur Ferrari, il gagne six Grands Prix (Argentine, Canada, France, Grande-Bretagne, Hongrie et Italie) mais est à nouveau battu au championnat dans l'ultime course de la saison, cette fois par Mika Häkkinen, sur McLaren-Mercedes. En 1999, le duel Häkkinen-Schumacher se poursuit, mais est interrompu par la blessure de Schumacher, victime d'une fracture de la jambe au GP de Grande-Bretagne suite à une violente sortie due à une rupture mécanique dans le virage de Stowe. Il revient en fin de saison pour essayer, sans succès, de faire gagner le titre pilote à son coéquipier Eddie Irvine. Malgré une étonnante démonstration de force en Malaisie où il offre la victoire à Irvine, il est impuissant au Japon pour contrer Häkkinen. Avec deux victoires dans la saison (St-Marin et Monaco), il termine 5e du classement pilote, et contribue au titre de champion constructeur de la Scuderia Ferrari (le premier depuis 1983).
Consécration : un règne sans partage (2000-2004)
L'année 2000 est celle de la consécration pour le tandem Schumacher-Ferrari. Après un début de saison impérial favorisé par les problèmes de fiabilité rencontré par les McLaren (il remporte les trois premiers GP en Australie, Brésil, St-Marin, puis s'impose en Europe et au Canada) et malgré un passage à vide durant l'été (3 abandons consécutifs notamment) qui permet à Häkkinen de refaire une grande partie de son retard, et même de prendre l'avantage au championnat du monde après le Grand Prix de Hongrie, il est titré après une fin de saison dominatrice puisqu'il gagne les 4 derniers grand prix de la saison (Italie, États-Unis, Japon, Malaisie). Michael Schumacher devient le premier pilote depuis Jody Scheckter en 1979 à être titré sur Ferrari. Ce succès est le premier d'une longue série pour l'Allemand.
En 2001, il décroche son quatrième titre après avoir remporté neuf Grand Prix (Australie, Malaisie, Espagne, Monaco, Europe, France, Hongrie, Belgique et Japon). Le scénario se répète en 2002 avec onze victoires, et un titre acquis dès le GP de France disputé au mois de juillet, grâce à une formidable voiture. Jamais dans l'histoire un pilote n'avait été sacré aussi tôt dans la saison. Cette saison quasi-parfaite est cependant entachée par le GP d'Autriche, durant lequel Barrichello, dominateur durant tout le week-end, est obligé de céder la tête de la course à son coéquipier à quelques encablures de l'arrivée. En 2003, face à une opposition souvent mieux armée (au cœur de l'été, les Michelin de ses adversaires dominent les Bridgestone de Ferrari), il ne gagne que six courses, et doit attendre le dernier GP de la saison pour décrocher son sixième titre, le Finlandais Kimi Räikkönen étant resté menaçant jusqu'au bout. Le titre s'est joué au GP des USA, où Schumi remporta une superbe victoire, sous la pluie, parti de la septième place sur la grille. Ce titre aura un goût triste pour Michael qui, lors du Grand Prix de Saint-Marin, a perdu sa mère Elisabeth, décédée d'une hémorragie. Ce jour-là, il remporta une belle victoire pour sa mère, son frère Ralf terminant quatrième.
En 2004, Schumacher et la Scuderia reprennent leur domination sur la F1, pour une saison de tous les records. Schumacher s'impose à treize reprises sur dix-huit courses et est sacré champion du monde pour la septième fois.
Fin 2004, il participe à la « Race of Champions » où il s'incline en finale contre Heikki Kovalainen mais remporte son duel tant attendu face au champion français de rallye Sébastien Loeb.
Une année difficile (2005) avant le retour à la compétitivité (2006)
L'année 2005 se révèle être une année bien difficile pour Schumacher et la Scuderia Ferrari : au volant d'une voiture décevante, équipée qui plus est de pneus Bridgestone bien peu performants, il ne remporte qu'un seul Grand Prix, celui des États-Unis à Indianapolis, déserté par les pilotes équipés de pneus Michelin (leurs pneus ne permettant pas de concourir dans des conditions de sécurité suffisante). Il termine cependant la saison à une inespérée troisième place au championnat pilote, profitant intelligemment des ennuis de Montoya et Fisichella lors des dernières courses.
En 2006, sa voiture est plus performante, et le samedi 22 avril 2006, en réalisant le meilleur temps des essais qualificatifs lors du Grand Prix de Saint-Marin, Michael Schumacher s'adjuge la 66e pole position de sa carrière et dépasse donc le record — mythique et paraissant à l'époque inaccessible — du nombre de pole positions (65) détenu jusque là par le Brésilien Ayrton Senna, qu'il avait égalé lors du Grand Prix de Bahreïn pour l'ouverture de la saison. Il lui aura fallu 238 GP contre seulement 161 au pilote brésilien pour réaliser cette performance. Cette saison, la lutte pour le titre est acharnée avec le jeune champion du monde espagnol Fernando Alonso. Le 10 septembre 2006, il annonce sa retraite pour la fin de la saison, après avoir remporté le Grand Prix d'Italie à Monza.
Bien qu'il ait pris la tête du championnat à l'issue du Grand Prix de Chine, alors qu'il ne restait que deux courses à disputer, son abandon lors du Grand Prix du Japon en raison de l'explosion de son moteur et une crevaison dès le début de l'épreuve lors du Grand Prix du Brésil auront eu raison de ses ambitions. Il se retire sur une 4e place finale, après avoir une nouvelle fois fait la preuve de son immense talent au cours d'une folle remontée depuis la dix-neuvième place.
Après sa carrière de pilote
Le 29 octobre 2006, Ferrari révèle que Michael Schumacher occupera à l'avenir les fonctions d'assistant de Jean Todt à la direction de la gestion sportive, ce dernier ayant par ailleurs été nommé administrateur délégué de la marque Ferrari.
Les nouvelles fonctions du pilote allemand ne devaient pas l'amener à reprendre le volant d'une monoplace, pourtant, les 13 et 14 novembre 2007, la Scuderia Ferrari fait appel à lui pour essayer la F2007 en vue de sa mise au point face au nouveau règlement 2008 interdisant les aides au pilotage. Contre toute attente, il réussit à établir le meilleur chrono sur le circuit de Montmelo (Espagne) lors de ces deux journées[5].
Il court en moto sans prétendre en faire son occupation principale, parfois sous le nom d'emprunt Marcel Niederhausen[6].
Il s'occupe également à présent de la carrière de son fils Mick en karting
Retour temporaire avorté en 2009
Le 29 juillet 2009, Ferrari annonce officiellement[7],[8] le retour à la compétition de Michael Schumacher, nommé pour remplacer Felipe Massa gravement blessé lors d'un accident au Grand Prix de Hongrie. Schumacher a donc pour mission d'assurer l'intérim du pilote brésilien dès le Grand Prix d'Europe à Valence, en Espagne, le week-end du 21 août 2009, à condition qu'il obtienne l'agrément des médecins de la FIA.
Le 10 août 2009, Willi Weber, manager du pilote allemand, fait arrêter la mise en production d'articles promotionnels destinés à célébrer le retour du septuple champion du monde de F1 dans le cockpit d’une Ferrari. Celui-ci, qui doute encore des capacités de son client à reprendre les Grands Prix, craint une répétition de la mésaventure survenue en 1997, lorsqu'il a investi un million d'euros dans le merchandising pour célébrer le premier titre de Michael Schumacher avec Ferrari, titre finalement ravi par Jacques Villeneuve. Weber, par cette décision, indique aux amateurs de Formule 1 que le retour de Schumacher en compétition n'est encore qu'hypothétique et que le pilote doit se soumettre à des examens médicaux avant de recevoir l'autorisation de piloter une F1 en compétition[9].
Le 11 août 2009, après une journée test réalisée le 31 juillet au Mugello sur une F2007 et une reprise intense des entraînements, dont deux jours de roulage en kart à Lonato les 5 et 6 août, Schumacher annonce son impossibilité à reprendre la compétition, suite à son accident de moto survenu un peu plus tôt dans l'année, et aux douleurs à la nuque que cet accident a occasionné[10].
Polémiques et incidents ayant émaillé la carrière de Michael Schumacher
Accrochages et incidents lors de batailles pour le titre
Vainqueur du championnat d'Allemagne de Formule 3, Schumacher est l'un des favoris de l'épreuve, sorte de coupe du monde de F3, au même titre que le Finlandais Mika Häkkinen, vainqueur quant à lui du championnat britannique de Formule 3. La première manche de la course est dominée par Mika Häkkinen, tandis que Schumacher doit se contenter de la deuxième place, plus de 3 secondes derrière. Dans la seconde manche, Schumacher prend l'avantage sur son rival finlandais au premier freinage, mais ce dernier, sachant que la victoire finale se joue par addition des temps des deux manches, peut se contenter de terminer sur les talons de l'Allemand pour remporter le Grand Prix. Profitant d'une erreur de l'Allemand, Häkkinen entreprend tout de même de le dépasser en vue de l'arrivée. La manœuvre se solde par un accrochage entre les deux hommes, et provoque l'abandon d'Häkkinen, la victoire finale revenant à Schumacher. Les images de l'accident permettent difficilement de se forger un avis définitif sur la responsabilité de Schumacher.
Sa deuxième moitié de saison ayant été fortement entravée par ses démêlés avec le pouvoir sportif (deux disqualifications et deux courses de suspension), Schumacher aborde l'ultime manche du championnat avec seulement un point d'avance sur Damon Hill. Auteur d'un excellent départ, Schumacher prend d'emblée la tête du Grand Prix. Après avoir subi une forte pression de Hill dans la première partie de l'épreuve, Schumacher parvient à creuser l'écart, jusqu'à ce qu'il commette une erreur dans un virage à gauche, heurtant un mur de béton avec son train avant droit. Revenant en piste avec une suspension probablement endommagée, Schumacher voit Hill revenir immédiatement sur lui, et tenter de le déborder en lui faisant l'intérieur dans le virage suivant. Schumacher prend son virage en resserrant la trajectoire, provoquant l'accrochage et l'abandon des deux pilotes, synonyme de titre mondial pour l'Allemand.
Cet accident décisif pour l'attribution du titre mondial, ne provoqua cependant pas de véritable polémique. L'accident fût immédiatement classé sans suite par la direction de course, alors qu'Hill et Williams restèrent relativement discrets sur l'incident.
Comme en 1994, Schumacher aborde l'ultime manche du championnat avec un seul point d'avance sur son adversaire, en l'occurrence le Canadien Jacques Villeneuve (Williams). Mieux parti que son rival, l'Allemand domine le début de course avant de perdre progressivement du terrain, au point de se faire rattraper dans la dernière partie de l'épreuve. Grâce à un freinage tardif, Villeneuve porte une attaque à l'intérieur du virage sur Schumacher, qui réplique en se rabattant sur la Williams. Le contact entre la roue avant droite de la Ferrari et le flanc gauche de la Williams propulse Schumacher dans un bac à graviers, provoquant son abandon, tandis que Villeneuve parvient à rallier l'arrivée et à conquérir le titre mondial.
Contrairement à ce qui était arrivé après le GP d'Australie 1994, et alors même que la manœuvre litigieuse n'a cette fois pas profité à son auteur, le retentissement médiatique est colossal. La FIA décide de prendre une mesure symboliquement très forte en déclassant Schumacher du championnat, laissant entendre qu'elle n'aurait pas hésité à retirer à l'Allemand son titre mondial sur tapis vert. Schumacher conserve toutefois à son palmarès tous les succès, points et pole-positions acquis en cours d'année.
Auteur du meilleur temps provisoire des qualifications, Michael Schumacher s'immobilise à la fin de son ultime tour de qualification, dans le virage lent de la Rascasse. Immobilisé sur la piste, Schumacher provoque le déploiement des drapeaux jaunes, empêchant de fait ses principaux adversaires, notamment son adversaire pour le titre Fernando Alonso, d'améliorer leurs temps et donc de lui ravir la pole-position. Jugeant que la manœuvre du pilote allemand est volontaire et n'est pas la conséquence d'une faute de pilotage, les commissaires décident de lui retirer ses temps de qualification, l'obligeant à prendre le lendemain le départ de la course à partir du fond de grille, il terminera néanmoins 5e.
Non-respect du règlement
Au Grand Prix de Grande-Bretagne 1994, lors du tour de formation, Michael Schumacher dépasse provisoirement Damon Hill, placé devant lui sur la grille de départ. La manœuvre est interdite par le règlement qui stipule que les pilotes doivent conserver durant le tour de formation les positions de la grille de départ. Schumacher est sanctionné d'un stop-and-go de 5 secondes. Schumacher, sur ordre de son équipe, refuse de purger sa pénalité, ce qui lui vaut de recevoir un drapeau noir synonyme de disqualification. À nouveau, le pilote allemand refuse d'obtempérer. Suite à de longues discussions entre l'équipe et la direction de course, Schumacher purge finalement sa pénalité initiale et termine la course en deuxième position. Mais peu de temps après, la FIA prononce sa disqualification, assortie d'une suspension ferme de deux courses (qu'il purgera en septembre à l'occasion des GP d'Italie et du Portugal).
Si le refus d'obtempérer à un drapeau noir est une faute très grave qui peut justifier la lourdeur de la sanction (notons toutefois qu'en 1989, Nigel Mansell n'avait écopé que d'une seule course de suspension pour une telle faute au GP du Portugal), cela ne doit pas faire oublier que cette faute était l'ultime degré d'un bras de fer entamé suite à l'infraction bénigne de Schumacher lors du tour de formation. Deux théories s'affrontent pour expliquer la sévérité des commissaires. Pour certains, il s'agissait, en entravant la domination de Schumacher, de relancer artificiellement l'intérêt du championnat, plombé par la mort de Senna. Pour d'autres, cette sévérité de la FIA est plutôt à relier à l'affaire de l'antipatinage expliquée plus haut ; ayant acquis la certitude d'une tricherie de Benetton sans parvenir à la démontrer, la FIA aurait cherché d'autres prétextes, même les plus dérisoires, pour sanctionner l'écurie italo-britannique.
Conflit avec un autre pilote
Largement en tête du Grand Prix de Belgique 1998, disputée sous une pluie battante, Schumacher s'apprête à prendre un tour à David Coulthard, mais le heurte violemment par l'arrière. De retour aux stands sur trois roues pour abandonner, Schumacher, furieux, rejoint Coulthard dans son garage, déclarant que ce dernier « a voulu le tuer » et il faut l'intervention de mécaniciens pour éviter que des coups soient échangés. Pour ce qui est de l'accident en lui-même, il est difficile de se faire un avis sans les données télémétriques qui permettraient de savoir si Schumacher a péché par précipitation ou par une mauvaise évaluation des distances, ou si c'est au contraire Coulthard (alors équipier chez McLaren de Mika Häkkinen, le rival de Schumacher au championnat) qui a levé le pied de manière inconsidérée. David Coulthard estimera toutefois cinq ans plus tard, après avoir été victime d'un incident similaire avec Fernando Alonso au Grand Prix d'Europe 2003 (avec Coulthard dans le rôle du pilote surpris), qu'il avait commis une erreur à Spa en levant le pied de l'accélérateur en pleine ligne droite, dans une portion du circuit où la visibilité était mauvaise.
Consignes d'équipe
À quelques mètres de la ligne d'arrivée du Grand Prix d'Autriche 2002, Rubens Barrichello, leader de l'épreuve depuis le départ, ralentit pour offrir la victoire à son coéquipier Michael Schumacher, le meilleur représentant de Ferrari dans la lutte pour le titre mondial. La cérémonie du podium (au cours de laquelle Schumacher laisse Barrichello monter sur la plus haute marche et lui offre la coupe du vainqueur, lui signifiant qu'il est le vainqueur moral) se déroule sous des bordées de sifflets et d'injures. La polémique fera rage pendant plusieurs semaines dans les médias spécialisés. Les critiques furent essentiellement adressées à Jean Todt, le directeur de la Scuderia Ferrari, et donc à l'origine de l'ordre enjoignant à Barrichello de laisser gagner Schumacher. Mais il fut également reproché à Schumacher de ne pas avoir eu l'autorité de passer outre cette consigne (d'un intérêt mathématique discutable compte tenu de sa déjà large avance au championnat à ce stade de l'année) et de ne pas avoir laissé la victoire à son coéquipier plus méritant.
Il faut noter que ce même incident s'est produit lors du précédent GP d'Autriche, Barrichello doit céder sa seconde place à Schumacher mais ce dernier avait besoin de points supplémentaires puisque David Coulthard, sur lequel Schumacher avait 4 points d'avance, filait vers une nouvelle victoire, l'événement a néanmoins connu la même controverse.
Autres incidents et polémiques
En 1994, année du premier titre de Michael Schumacher, il y eut une polémique sur l'éventuelle présence d'aides électroniques, bannies par le règlement depuis l'année 1994, sur la Benetton B194. Les accusations se basant notamment sur les très bons départs de Schumacher et sur le fait que Benetton aurait tardé à présenter son boitier électronique lors d'un contrôle demandé par la FIA[11]. La FIA ne parviendra toutefois pas à prouver l'utilisation d'aides électroniques par Benetton en Grand Prix. Il fut également reproché à Schumacher d'autres actions de courses. Notamment au Grand Prix de Belgique 1995, où chaussé de pneus slicks sous une pluie fine, il offrit une résistance, qualifiée par certains exagérée, face à Damon Hill en pneus pluie, en changeant plusieurs fois de ligne pour défendre sa position. Un reproche qu'on lui fit aussi en 2000, lors de certains départs de Grand Prix. Néanmoins, les commissaires de course n'interviendront pas. Par contre, au Grand Prix du Canada 1998, il sera sanctionné d'un stop-and-go de 10 secondes, pour avoir poussé Heinz-Harald Frentzen hors de la piste, en voulant défendre sa position à la sortie des stands, sachant qu'il ne pouvait le voir. D'ailleurs, il y a désormais une ligne blanche infranchissable qui délimite la sortie des stands, pour éviter ce genre d'incidents. Il y eut aussi une polémique sur sa victoire au Grand Prix de Grande-Bretagne 1998, où il passa la ligne d'arrivée dans les stands, voulant effectuer sa pénalité (stop-and-go de 10 secondes), consécutive à un dépassement sous drapeau jaune. L'erreur sera toutefois reconnue par la FIA, dont les commissaires avaient annoncé la sanction en dehors des délais prévus par le règlement de l'époque.
Résultats en championnat du monde de Formule 1
- 7 titres de champion du monde (2e Juan Manuel Fangio avec 5 titres, 3e Alain Prost avec 4 titres)
- 68 pole positions pour 249 GP (2e, Ayrton Senna, 65 pole positions pour 161 GP)
- 91 victoires (2e, Alain Prost, 51 victoires, 3e, Ayrton Senna avec 41 victoires)
- 40 victoires depuis la pole position (2e, Ayrton Senna, 29 victoires)
- 13 victoires dans une année (soit 72,22%) en 2004 (2e Michael Schumacher 11 victoires/17 (soit 64,71%) en 2002, 3e Nigel Mansell 9 victoires/16 (soit 56,25%) en 1992)
- 7 victoires consécutives (de Europe 2004 à Hongrie 2004) (1er ex-aequo Alberto Ascari (de Belgique 1952 à Argentine 1953)
- 43 deuxièmes places (2e Alain Prost, 35 deuxièmes places)
- 20 troisièmes places
- 154 podiums (2e Alain Prost, 106 podiums)
- 19 podiums consécutifs (2e Fernando Alonso, 15 podiums consécutifs)
- 115 départs en première ligne (2e, Ayrton Senna, 87 départs en première ligne)
- 76 meilleurs tours (2e Alain Prost, 41 meilleurs tours)
- 10 meilleurs tours dans une saison, soit 55,56% en 2004 — (1er ex-aequo Kimi Räikkönen)
- 1369 points inscrits (2e Alain Prost, 798,5 points)
- 190 Grands Prix dans les points (2e Alain Prost, 128 GP dans les points)
- 24 Grands Prix consécutifs dans les points (de Hongrie 2001 à Malaisie 2003) (2e ex-aequo Michael Schumacher 18 de Saint-Marin 2003 à Espagne 2004 et Fernando Alonso 18 de Turquie 2005 à Allemagne 2006)
- 22 hat tricks (2e Jim Clark, 11 hat tricks)
- 141 Grands Prix en ayant mené (2e Ayrton Senna, 86 GP)
- 5 108 tours en tête (2e Ayrton Senna, 2 931 tours en tête)
- 24 130 km en tête (soit 36,64 % de la distance parcourue)
- Moyenne de points par GP : 5,50 pts
- Moyenne de points par saison : 85,56 pts
- Moyenne de points par GP en une saison : 8,22 pts (2004)
- Km parcourus : 66 177
- Abandons : 54 (soit 21,60 %)
- Débuts en F1 : 1991 — Grand Prix de Belgique, sur le circuit de Spa-Francorchamps, le 25 août 1991 (Résultat : Abandon au départ - Embrayage)
- Première victoire : 1992 — Grand Prix de Belgique, sur le circuit de Spa-Francorchamps, le 30 août 1992 pour son 18e Grand Prix
- Première pole position : 1994 — Grand Prix de Monaco, sur le circuit de Monaco, le 15 mai 1994 pour son 42e Grand Prix
- Premier hat trick (Victoire/Pole position/Meilleur tour) : 1994 — Grand Prix de Monaco, sur le circuit de Monaco, le 15 mai 1994 pour son 42e Grand Prix
- Dernière course : 2006 — Grand Prix du Brésil, sur le circuit d'Interlagos, le 22 octobre 2006 (Résultat : 4e)
Saison Écurie Châssis Moteur Pneus GP disputés Pole
positionsVictoires Podiums Meilleurs
toursAbandons Points Classement 1991 Jordan
Benetton191
B191Ford V8 Goodyear
Pirelli6 0 0 0 0 3 4 12e 1992 Benetton B191B
B192Ford V8 Goodyear 16 0 1 8 2 4 53 3e 1993 Benetton B193
B193BFord V8 Goodyear 16 0 1 9 5 7 52 4e 1994 Benetton B194 Ford V8 Goodyear 14 6 8 10 9 2 92 Champion 1995 Benetton B195 Renault V10 Goodyear 17 4 9 11 8 5 102 Champion 1996 Ferrari F310 Ferrari V10 Goodyear 15 4 3 8 2 7 59 3e 1997 Ferrari F310B Ferrari V10 Goodyear 17 3 5 8 3 4 78 2e puis déclassé 1998 Ferrari F300 Ferrari V10 Goodyear 16 3 6 11 6 3 86 2e 1999 Ferrari F399 Ferrari V10 Bridgestone 10 3 2 6 5 2 44 5e 2000 Ferrari F1-2000 Ferrari V10 Bridgestone 17 9 9 12 1 4 108 Champion 2001 Ferrari F2001 Ferrari V10 Bridgestone 17 11 9 14 3 2 123 Champion 2002 Ferrari F2002 Ferrari V10 Bridgestone 17 7 11 17 7 0 144 Champion 2003 Ferrari F2003-GA Ferrari V10 Bridgestone 16 5 6 8 5 1 93 Champion 2004 Ferrari F2004 Ferrari V10 Bridgestone 18 8 13 15 10 1 148 Champion 2005 Ferrari F2004M
F2005Ferrari V10 Bridgestone 19 1 1 5 3 6 62 3e 2006 Ferrari 248F1 Ferrari V8 Bridgestone 18 4 7 13 7 3 121 2e Résultats détaillésSaison 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 1991 USA BRA SMR MON CAN MEX FRA GBR GER HUN BEL
Abd.ITA
5POR
6ESP
6JPN
Abd.AUS
Abd.1992 AFS
4MEX
3BRA
3ESP
2SMR
Abd.MON
4CAN
2FRA
Abd.GBR
4GER
3HUN
Abd.BEL
1ITA
3POR
7JPN
Abd.AUS
21993 AFS
Abd.BRA
3EUR
Abd.SMR
2ESP
3MON
Abd.CAN
2FRA
3GBR
2GER
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Abd.BEL
2ITA
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1JPN
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Abd.1994 BRA
1PFC
1SMR
1MON
1ESP CAN
1FRA
1GBR
DSQGER
Abd.HUN
1BEL
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Susp.POR
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1JPN
2AUS
Abd.1995 BRA
1ARG
3SMR
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1MON
1CAN
5FRA
1GBR
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1HUN
Abd.BEL
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2EUR
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1JPN
1AUS
Abd.1996 AUS
Abd.BRA
3ARG
Abd.EUR
2SMR
2MON
Abd.ESP
1CAN
Abd.FRA
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Abd.GER
4HUN
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1ITA
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21997 AUS
2BRA
5ARG
Abd.SMR
2MON
1ESP
4CAN
1FRA
1GBR
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2HUN
4BEL
1ITA
6AUT
6LUX
Abd.JPN
1EUR
Abd.1998 AUS
Abd.BRA
3ARG
1SMR
2ESP
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Abd.CAN
1FRA
1GBR
1AUT
3GER
5HUN
1BEL
Abd.ITA
1LUX
2JPN
Abd.1999 AUS
8BRA
2SMR
1MON
1ESP
3CAN
Abd.FRA
5GBR
Abd.AUT GER HUN BEL ITA EUR MAL
2JPN
22000 AUS
1BRA
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5EUR
1MON
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2ITA
1USA
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12001 AUS
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12002 AUS
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1GBR
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12003 AUS
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1USA
1JPN
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12JPN
1BRA
72005 AUS
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1JPN
Abd.BRA
4Légende:
- Abd.=Abandon
Victoires en championnat du monde de Formule 1
Titres et autres palmarès
Titres obtenus en Formule 1 Année Équipe Nbre victoires Titre 1994 Benetton 8 Champion du monde de Formule 1 1995 Benetton 9 Champion du monde de Formule 1 2000 Ferrari 9 Champion du monde de Formule 1 2001 Ferrari 9 Champion du monde de Formule 1 2002 Ferrari 11 Champion du monde de Formule 1 2003 Ferrari 6 Champion du monde de Formule 1 2004 Ferrari 13 Champion du monde de Formule 1 Palmarès dans d'autres disciplines Année Résultat Catégorie 1984 1er Championnat d'Allemagne de Karting Junior 1985 1er Championnat d'Allemagne de Karting Junior 1986 3e Championnat d'Allemagne de Karting 1986 3e Championnat d'Europe de Karting 1987 1er Championnat d'Allemagne de Karting 1987 1er Championnat d'Europe de Karting 1988 1er Formule Köenig 1988 2e Formule Ford 1600 Europe 1988 6e Formule Ford 1600 Allemagne 1989 3e Formule 3 - Allemagne 1989 1er Grand Prix de Macao de Formule 3 1990 5e Championnat du monde des Sport-Prototypes 1990 1er Formule 3 - Allemagne 1991 9e Championnat du monde des voitures de sport 1991 5e [*] 24 Heures du Mans 1991 12e Formula 3000 Japan (1 course : 2e) 1991 non classé DTM (4 courses; meilleur résultat: 14e) 2004 2e [**] Race of Champions 2007 2e Race of Champions [*] Détendeur du record du tour en course [**] 2e de la finale réservée aux pilotes circuit, et vainqueur 2 à 1 dans le duel des champions du monde l'opposant à Sébastien Loeb
- Par ailleurs Michael Schumacher a été désigné 3 fois sportif mondial de l'année par le journal L'Équipe (en 2001, 2002 et 2003)
Résultats par Grands Prix
(Mise à jour après le Grand Prix du Brésil 2006)
Grand Prix Nombre Poles M. Tour Podiums Hat-Tricks Victoires Années vict. Abandons Afrique du Sud 2 0 0 0 0 0 — 1 Allemagne 14 2 4 7 1 4 1995, 2002, 2004, 2006 2 Argentine 4 0 1 2 0 1 1998 3 Australie 16 3 5 6 2 4 2000, 2001, 2002, 2004 8 Autriche 6 2 2 4 1 2 2002, 2003 1 Bahreïn 3 2 1 2 1 1 2004 1 Belgique 13 1 4 9 1 6 1992, 1995, 1996, 1997, 2001, 2002 3 Brésil 15 1 5 10 0 4 1994, 1995, 2000, 2002 1 Canada 15 6 4 12 1 7 1994, 1997, 1998, 2000, 2002, 2003, 2004 1 Chine 3 0 1 1 0 1 2006 1 Espagne 16 7 7 12 3 6 1995, 1996, 2001, 2002, 2003, 2004 1 États-Unis 7 4 3 7 1 5 2000, 2003, 2004, 2005, 2006 0 Europe 12 3 6 8 2 6 1994, 1995, 2000, 2001, 2004, 2006 2 France 16 4 5 11 2 8 1994, 1995, 1997, 1998, 2001, 2002, 2004, 2006 4 Grande-Bretagne 15 1 3 7 0 3 1998, 2002, 2004 4 Hongrie 14 7 4 7 2 4 1994, 1998, 2001, 2004 4 Italie 14 3 2 8 1 5 1996, 1998, 2000, 2003, 2006 2 Japon 16 8 4 9 2 6 1995, 1997, 2000, 2001, 2002, 2004 5 Luxembourg 2 1 0 1 0 0 — 1 Malaisie 8 5 2 5 0 3 2000, 2001, 2004 0 Mexique 1 0 0 1 0 0 — 0 Monaco 15 3 5 7 1 5 1994, 1995, 1997, 1999, 2001 4 Pacifique 2 0 2 2 0 2 1994, 1995 0 Portugal 5 0 0 3 0 1 1993 0 Saint-Marin 15 5 5 12 1 7 1994, 1999, 2000, 2002, 2003, 2004, 2006 3 Turquie 2 0 1 1 0 0 — 1 Résultats aux 24 Heures du Mans
Année Voiture Équipe Équipiers Résultat 1991 Sauber-Mercedes C11 Team Sauber Mercedes Fritz Kreutzpointer / Karl Wendlinger 5e Salaire
En 2004, Schumacher est le deuxième sportif le mieux payé au monde, derrière le golfeur Tiger Woods. Ses revenus annuels sont estimés à environ 80 millions de dollars. Sa fortune personnelle serait à ce jour estimée à environ 500 millions d'euros sans compter les revenus provenant des sponsors qui sont estimés à un montant équivalent. [réf. nécessaire]
Informations complémentaires
Michael Schumacher a épousé Corinna Betsch, ex-petite amie de l'ancien pilote de Formule 1 Heinz-Harald Frentzen, en 1995. Ils ont deux enfants ; une fille, Gina Maria (née le 20 février 1997) et un fils, Mick (né le 22 mars 1999). La famille Schumacher habite depuis 1996 à Vufflens-le-Château, canton de Vaud, Suisse. Il se fait construire une demeure au bord du lac Léman à Gland, voisine de celle d'Ernesto Bertarelli.
Les loisirs de Michael en dehors de la F1 sont le football (il a joué dans une équipe semi-professionnelle, de 1996 à 2000, participe régulièrement à des matchs d'exhibition, il joue au FC Échichens), il aime la natation, le tennis, le ski, la moto et le karting. Il participe notamment le 19 novembre 2007 au match contre la pauvreté 2007 opposant les amis de Ronaldo aux amis de Zidane (poste d'attaquant en remplacement de Ronaldo). Durant sa carrière, il s'entraînait de manière très intensive, sans doute plus que la plupart des pilotes ce qui faisait de lui l'un des meilleurs athlètes parmi tous les pilotes de Formule 1, même à ses 38 ans.
Michael est un collectionneur de la Fiat 500.
Michael Schumacher essaie de préserver au maximum sa vie privée du regard des médias.
Il a reçu au cours de sa carrière de nombreux surnoms, dont ceux de ; « baron rouge » (par les journalistes, en référence à Manfred von Richthofen, l'as de l'aviation allemande de la Première Guerre mondiale), « der Regenmeister » (« le maître de la pluie »), « Schuey », « der Kaiser » (« l'empereur ») et « Schumi » (surnom utilisé affectueusement par ses fans, plus rarement par les journalistes).
En 2000 au GP de Monaco il change les couleurs de son casque qui devient entièrement rouge. La raison : son nouveau coéquipier cette année-là, Rubens Barrichello, avait le haut du casque de la même couleur (bleue), posant des problèmes de reconnaissance.
Schumacher n'a jamais caché son admiration pour Ayrton Senna, et a même envisagé d'arrêter sa carrière après l'accident tragique du pilote brésilien le 1er mai 1994[12].
Michael Schumacher est, avec Jean Todt, membre fondateur de l'Institut du cerveau et de la moelle épinière. Le pilote et son directeur de course ont plusieurs années fait des dons importants et utilisé leur image au profit de cette fondation. C'est encore au profit de cette organisation (tous les sportifs apparaissant dans ce film le font au profit d'organisations caritatives) que Schumacher et Todt font une apparition dans le film Astérix aux Jeux Olympiques, sorti le 30 janvier 2008. Le pilote incarne le rôle de Shumix, conducteur de char. Il porte sur son costume des badges « ICM »[13].
Récompenses
- Prix Prince des Asturies des sports : 2007.
- Laureus World Sportsman of the Year : 2004
- Champions des champions mondiaux du journal L'Équipe: 2001, 2002, 2003
Notes et références
- ↑ Prononcer « Mi-cha-elle »
- ↑ http://www.formula1.com/news/headlines/2009/7/9703.html
- ↑ http://www.michael-schumacher.de/?page=news&story_id=82078&lang=uk
- ↑ http://www.michaelschumacher.de/?page=news&story_id=82524&lang=uk
- ↑ F1-Essais officiels - Schumacher toujours rapide - L'Équipe, 13 novembre 2007
- ↑ Qui est Marcel Niederhausen ?
- ↑ http://www.formula1.com/news/headlines/2009/7/9703.html
- ↑ http://www.michael-schumacher.de/?page=news&story_id=82078&lang=uk
- ↑ Willi Webber ne confirme pas le retour de Schumacher en Formule 1
- ↑ Schumacher renonce à son retour en Formule 1
- ↑ L'année Formule 1 1994, Edition Chronosport
- ↑ F1 - Schumi voulait arrêter après Ayrton Senna - L'Équipe, 23 novembre 2006
- ↑ Schumi et Todt acteurs dans le nouveau film d’Astérix - Ferrari-F1.net, 18 décembre 2007
Voir aussi
- Ralf Schumacher, son frère
- Willi Weber, son manager
- Classement des pilotes de Formule 1 par nombre de meilleurs tours en course
- Classement des pilotes de Formule 1 par nombre de podiums
- Classement des pilotes de Formule 1 par nombre de pole positions
- Classement des pilotes de Formule 1 par nombre de victoires en Grand Prix
- Classement des pilotes de Formule 1 par nombre de hat tricks
- Liste de sportifs allemands par discipline
Liens externes
Précédé par Michael Schumacher Suivi par Alain Prost Champion du monde de Formule 1 1994 - 1995 Damon Hill Mika Häkkinen Champion du monde de Formule 1 2000 - 2001 - 2002 - 2003 - 2004 Fernando Alonso Lance Armstrong Laureus World Sportsman of the Year 2004 Roger Federer - Portail du sport automobile
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