L'Humanité dimanche

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l'Humanité

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 l’Humanité
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Pays France France
Langue(s) Français
Périodicité Quotidien
Genre Généraliste
Prix au numéro 1,30 €
Diffusion 53 604 ex. (2007)
Date de fondation 1904
Ville d’édition Saint-Denis

Directeur de publication Patrick Le Hyaric
Directeur de la rédaction Patrick Apel-Muller
Propriétaire Société nouvelle du journal l'Humanité
ISSN 0242-6870

l'Humanité

L’Humanité est un journal français communiste, fondé en 1904 par le dirigeant socialiste Jean Jaurès. Organe central du Parti communiste français de 1920 à 1994, il reste très proche du PCF malgré l'ouverture de ses pages à d'autres composantes de la gauche.

Sommaire

Historique du journal

La naissance du quotidien socialiste L’Humanité (1904)

Le premier numéro de l'Humanité paraît le lundi 18 avril 1904. Pour Jean Jaurès son fondateur, ce nouveau quotidien socialiste (sous-titre du journal "Journal socialiste quotidien"[2] BNF ) doit être dans un premier temps un outil pour l'unification du mouvement socialiste français et par la suite un des leviers de la lutte révolutionnaire contre le capitalisme.

Dans son premier éditorial, Jaurès souhaite fixer deux règles de fonctionnement à son nouveau journal : la recherche d'information étendue et exacte pour donner « à toutes les intelligences libres le moyen de comprendre et de juger elles-mêmes les événements du monde », et l'indépendance financière[1].

L’Humanité de Jaurès (1904–1914)

Lors de sa naissance en 1904[2], l'Humanité ne représente qu'une partie du mouvement socialiste français. Au sein de sa rédaction figurent notamment René Viviani, Aristide Briand, Léon Blum, Jean Longuet, Lucien Herr, Jean Allemane, Octave Mirbeau, Henry de Jouvenel, Abel Hermant et Albert Thomas.

L'unification des socialistes français au sein de la SFIO en 1905 ouvre le journal à l'ensemble du mouvement socialiste français (notamment aux guesdistes). En 1911, la SFIO fait de l'Humanité son organe officiel au congrès de Saint-Quentin.

Dans le contexte international de plus en plus tendu du début du XXe siècle, le journal de Jaurès défend résolument des positions pacifistes en accord avec l'internationalisme du mouvement socialiste. Le journal est également très présent dans le combat pour la laïcité et se veut le défenseur de la classe ouvrière.

Ces dix premières années sont difficiles économiquement pour le journal. Après un lancement réussi à 140 000 exemplaires, le journal tombe à 15 000 exemplaires en 1905. Il remonte ensuite lentement avec 80 000 exemplaires en 1912.

Durant l'été 1914, la vie du journal est totalement bouleversée par deux événements étroitement liés :

L’Humanité et la Première Guerre mondiale (1914–1920)

Le déclenchement de la guerre, la mort de Jean Jaurès et le ralliement de la majorité des dirigeants socialistes français à l'union sacrée transforment brutalement le journal durant l'été 1914.

Pierre Renaudel succède à Jaurès et choisit une ligne éditoriale favorable à la guerre au nom de la défense de la République. Selon l'historien Alexandre Courban, le journal se trouve alors pris sous une triple contrainte :

  • contrainte étatique avec la censure.
  • contrainte partisane, (les socialistes majoritaires favorables à la guerre imposent leur ligne).
  • contrainte économique du fait du rationnement.

Finalement en octobre 1918, Pierre Renaudel est remplacé à la tête de L’Humanité par Marcel Cachin. Ce changement traduit la prise de distance croissante des socialistes avec l'Union sacrée.

L’Humanité : organe du Parti communiste français durant l'entre-deux-guerres (1920–1939)

L'année 1920 est un nouveau tournant pour l'Humanité. En effet lors du Congrès de Tours de la SFIO, les deux tiers des délégués votent l'adhésion à l'Internationale communiste, transformant la SFIO en SFIC (plus tard Parti communiste). Le journal suit la majorité et devient donc l'organe officiel du jeune PC.

Durant cette période, la ligne éditoriale du journal suit la ligne politique du PC. La stalinisation du PC entraîne le départ de plusieurs plumes de l'Humanité, comme Alfred Rosmer, Boris Souvarine, Pierre Monatte, Amédée Dunois, Pierre Kaan... Dans les années vingt, le journal mène une intense campagne contre la Guerre du Rif. En 1926, Paul Vaillant-Couturier devient rédacteur en chef. Sous sa direction dans les années 1930, le journal dépasse les 300 000 exemplaires notamment au début du Front populaire. l'Humanité insiste alors sur l'antifascisme, sur la défense de la République espagnole et prône le modèle de l'URSS de Staline.

En tant qu'organe central du PCF, l'Humanité est à la fois un outil de mobilisation des militants et un journal d'information. Une autre particularité de L’Humanité est la place que jouent les lecteurs dans la vie du journal. Ils sont souvent utilisés comme contributeurs (les rabcors, correspondants ouvriers) ou comme diffuseurs (au sein des CDH, comité de défense de L’Humanité). Pour répondre à ses besoins financiers, le journal crée en 1930 la fête de l'Humanité.

Le 27 août 1939 le gouvernement Daladier interdit de parution l'Humanité après "son approbation" du pacte germano-soviétique.

L’Humanité dans la Résistance durant la Seconde Guerre mondiale (1939–1945)

Les autorités de Vichy confirment l'interdiction de parution et l'occupation allemande oblige le journal à la clandestinité jusqu'à la libération de 1944 (malgré la demande rejeté de reparution faite en juin 1940 auprès des autorités d'occupations allemandes[3], initiative, désavouée par de nombreux militants puis par l'Internationale communiste, qui l'avait d'abord laissé faire)[4].

L’Humanité parait clandestinement pendant cinq ans (383 numéros diffusés à 200 000 exemplaires[5]) jouant un rôle important dans la Résistance. De nombreux journalistes de sa rédaction périrent dans la lutte contre l'occupant nazi, comme Gabriel Péri ( responsable de sa rubrique internationale fusillé le 15 décembre 1941 au Mont-Valérien), Lucien Sampaix... Le journal reparait librement le 21 août 1944 durant l'insurrection de Paris.

L’Humanité de 1945 à 1994

Après 1945, L’Humanité renoue avec la situation de l'Entre-deux-guerres. Organe central du PCF, sa ligne éditoriale suit la ligne du parti et mêle information et campagne de mobilisation.

Dans le contexte de guerre froide, le journal est prosoviétique. Lorsque l'Armée rouge entre en Hongrie le 4 novembre 1956, le journal titre : « Budapest retrouve le sourire »[6]. Le 7 novembre 1956, alors que la situation internationale est extrêmement tendue (révélation du XXe congrès du Parti communiste de l'Union soviétique sur le stalinisme, intervention soviétique en Hongrie, crise du canal de Suez et guerre d'Algérie) le siège de L’Humanité (et du comité central du PCF) est attaqué par des manifestants anticommunistes[7],[8],[9],[10],[11],[12] qui tentent de l'incendier. Devant l'inertie complaisante de la police déployée en nombre, le bâtiment est défendu par le personnel du journal et des militants du PCF[13]. Ces attaques font trois morts. Dans son compte-rendu, l'Humanité fait un parallèle entre l'attaque contre son local et ce qu'elle appelle les crimes des « contre-révolutionnaires » de l'insurrection hongroise[8]. De son côté, le Syndicat du Livre déclenche une grève : aucun journal ne paraît le 8 novembre[14].

Parallèlement, le journal est le seul quotidien français à soutenir partout dans le monde les luttes de libération nationale (décolonisation) ce qui lui vaut de nombreuses interdictions de parution notamment durant les guerres d'Indochine et d'Algérie. Les articles de Madeleine Riffaud sur la guerre d'Algérie, qui lui valurent une tentative d'attentat de l'OAS, puis sur la guerre du Viêt Nam depuis les maquis Vietcong illustrent bien ses positions.

En 1945, le journal tire à 400 000 exemplaires et est la figure de proue de la presse communiste. Sa diffusion décline ensuite (150 000 exemplaires en 1972, 107 000 exemplaires en 1986) parallèlement au déclin de l'influence du PCF et à la crise de la presse quotidienne.

L’Humanité de 1994 à aujourd'hui

Après le XXVIIIe congrès du Parti communiste français (1994), la mention « organe central du PCF » est remplacée par « journal du PCF ». À l'occasion d'une nouvelle formule en 1999, la mention du lien avec le parti est supprimée. Le PCF reste selon les statuts « l'éditeur » du journal mais sa direction ne préside plus officiellement à l'élaboration de sa ligne éditoriale[15]. Les militants du PCF restent cependant très impliqués dans la diffusion du journal (essentiellement à travers la vente militante de L’Humanité Dimanche)[16].

Après avoir baissé à 46 000 exemplaires en 2002, L’Humanité est parvenu à stabiliser ses ventes aux alentours de 50 000 exemplaires[17] . Sa survie fragile est assurée par le produit de ses ventes et des appels à souscriptions réguliers. Le journal a même du ouvrir son capital en 2000 à des groupes privés, sans que cela ne leur ouvre de pouvoir décisionnel sur le journal[18].

Pour apurer ses dettes (estimées à 8 millions d'euros), le quotidien tente de vendre de son siège de Saint-Denis, conçu par l'architecte Oscar Niemeyer et dans lequel il s'était installé en 1989, pour 15 millions d'euros [19]. La rédaction déménage en mai 2008 dans un immeuble situé dans la même ville, près du Stade de France.
La vente du siège prévue à la date du 16 juillet 2008 n'a pu se réaliser plaçant brusquement le journal dans une situation financière alarmante. Un appel à une souscription exceptionnelle a alors été lancé par l'Humanité et la direction nationale du PCF, avec l'objectif de recueillir en moins de trois mois plus de 2 millions d'euros. En moins d'un mois, en plein été, c'est plus de la moitié de cette somme qui est parvenue au journal prouvant les liens étroits que ce journal entretient avec ses lecteurs.

Quelques « Unes »

Le rapport au fascisme

Le soutien aux mouvements de libération nationale

Le soutien aux luttes des travailleurs

  • 25 février 1931 : Exigez du travail ou du pain ! Aujourd’hui 25 février, manifestez !
  • 13 mai 1968 : Travailleurs et étudiants solidaires contre la répression, pour la défense des libertés - GRÈVE GÉNÉRALE

L'évolution des rapports avec l'URSS

L’Humanité aujourd'hui

Un journal militant

L’Humanité se revendique des valeurs de son fondateur Jean Jaurès, qui mettait la lutte pour la paix, la « communion avec le mouvement ouvrier » et l'indépendance face aux « groupes d'intérêt » au cœur de ses priorités[20]. Il s'est en revanche éloigné de lui sur l'unité du mouvement socialiste : Jaurès souhaitait, lui, en 1904, maintenir l'unité des socialistes au sein du journal[21]. Jusque dans les années 1990, l'Humanité a soutenu toutes les campagnes menées par le Parti communiste. Aujourd'hui, il se range parmi les porte paroles des mouvements, associations, et partis qui se réclament de la « gauche antilibérale ». Il a participé activement à la campagne du « non de gauche » en 2005, lors du référendum sur le projet de Traité constitutionnel européen.

La vie d'un quotidien d'opinion

Aujourd'hui, avec la baisse des ventes (en 2002, 46 000 exemplaires vendus par jour) comme tous les journaux d'opinion qui ne reçoivent en France qu'une très faible part des budgets publicitaires, pour qui les subventions de l'État sont en diminution, et dont les frais de poste ont particulièrement augmentés dans les années 1990, la situation économique est très défavorable et des appels réguliers au soutien militant sont nécessaires pour éviter la disparition du journal.

Ainsi, en grande difficulté financière, il a ouvert son capital en 2001 à son association de lecteurs la Société des Lecteurs de l'Humanité et à l'association de soutien à L’Humanité la Société des Amis de l'Humanité (les Amis de l’Huma) regroupant de nombreuses personnalités de sensibilités diverses et présidé par Edmonde Charles-Roux, mais aussi à TF1 et au Groupe Lagardère. La rédaction déclare conserver néanmoins toute son indépendance éditoriale. Les symboles de la faucille et du marteau ont disparu de la Une, et « l'Huma » n'est plus l'organe officiel du Parti communiste français. Elle fait par ailleurs appel aux généreux donateurs pour l'aider à affronter ses difficultés financières.

En mai 2009, à l'initiative de Cali, douze chanteurs ont offert chacun une chanson à L’Humanité, réunies sur un CD vendu comme numéro spécial du journal, afin de le soutenir financièrement[22]. Renaud, Noir Désir, Bernard Lavilliers, les Têtes Raides, Balbino Medellin, Georges, Miossec, Jacques Higelin, Pascal Bizern, Georges Moustaki et Daguerre ont participé à la création de ce disque.

Le journal organise chaque année la fête de l'Humanité à La Courneuve, qui rassemble environ 500 000 personnes.

Numéros spéciaux et suppléments

  • L’Humanité Dimanche : hebdomadaire vendu d'une façon militante sur les marchés et dans les lieux publics. Se trouve aujourd'hui en kiosque dès le jeudi.
  • Les Lettres françaises : longtemps dirigée par Louis Aragon, cette revue littéraire de qualité est dirigée par Jean Ristat, son ami et poète lui-même. Publiée en encart le premier samedi du mois.
  • Communistes : lien d'échanges et de communication à destination des militants. Ce huit-pages encarté dans le quotidien est publié chaque mercredi.
  • Libres échanges : une page réservée aux jeunes qui le souhaitent et envoient des articles au journal. Paraît le jeudi.
  • L’Humanité des débats : tous les samedis, sous la responsabilité du rédacteur en chef, éditorialiste et chroniqueur Jean-Emmanuel Ducoin, publie des débats, tribunes et libre expression sur des sujets politiques et de société.
  • Hors-séries : le journal publie régulièrement des hors-séries concernant des sujets d'actualité, par exemple pour expliquer la crise économique de 2008 ou pour soutenir la campagne du Front de gauche lors des élections européennes de 2009. D'autres hors-séries, parfois accompagnés d'un DVD, concernent la commémoration d'évènements historiques, comme la guerre d'Espagne, la Première Guerre mondiale, ou les évènements de Mai 68.

Site Internet

Le site internet de L’Humanité propose toutes les éditions du journal, gratuitement avec un jour de retard sur la version papier. Il contient également toutes les archives numérisées postérieures à la création du site (en février 2006, 347 000 articles depuis le 2 février 1990). La mise à disposition gratuite des archives est une volonté politique d'ouverture de la direction du journal, de même que le choix des logiciels libres pour ce site (SPIP, Debian, ...).

Repères, références, liens et notes

Listes des dirigeants du journal

Les directeurs

Les rédacteurs en chef (depuis 1926)

Références et liens

Bibliographie

  • La Une - l'Humanité - 1904-1998, Plon/l'Humanité, 1998. (ISBN 2-259-18937-7)
  • André Carrel, L'Huma, Messidor/l'Humanité, 1989.
  • Bernard Chambaz, l'Humanité, 1904-2004, Seuil, 2004.
  • Alexandre Courban, « l'Humanité » (avril 1904 - août 1939) : histoire sociale, politique et culturelle d’un journal du mouvement ouvrier français, Thèse de doctorat, université de Bourgogne, Dijon.
  • Christian Delporte - Claude Pennetier - Jean-François Sirinelli - Serge Wolikow (dir.), l'Humanité de Jaurès à nos jours, Éditions du Nouveau Monde, 2004.
  • Roland Leroy (dir.), coordination éd. Valère Staraselski, assisté de Pierre Clavilier et Jérôme Malois, Un siècle d'Humanité, 1904-2004, Éditions Le Cherche Midi, 2004. (ISBN 2-749-10223-5)
  • Alain Ruscio, La Question coloniale dans l'Humanité, 1904-2004, La Dispute, 2005.
  • Jean-Emmanuel Ducoin, Notes d'Humanité(s), Journal d'un effronté, chronique 2003-2007, Michel de Maule, 2007.

Notes et références

  1. Le financement du journal à sa naissance a suscité des polémiques dans les années 1930. L'article qui fait autorité sur la question est celui de Pierre Albert: "Les sociétés du journal l'Humanité de 1904 à 1920" dans Christian Delporte, Claude Pennetier, Jean-François Sirinelli et Serge Wolikow (sous la direction de), L’Humanité de Jaurès à nos jours, Nouveau Monde éditions, 2004 (pp. 29–42). Ses conclusions restent ouvertes. Il donne la liste des actionnaires de la première Société du journal (1904) et de la seconde (1907). Lors de sa création, l'Humanité bénéficie de soutiens dans la bourgeoisie dreyfusarde et notamment dans la bourgeoisie juive, comme l'a rappelé Madeleine Rebérioux dans "L’Humanité en 1904", publié par L’Humanité du 31 janvier-1er février 2004 (repris dans les Cahiers Jaurès no 171, janvier-mars 2004). Jaurès est alors le grand orateur de la délégation des gauches (socialistes du PSF, radicaux-socialistes et radicaux, modérés de l'Alliance Républicaine démocratique) qui soutient le gouvernement Combes et l'affaire Dreyfus est encore dans toutes les mémoires (Jaurès prononce en 1903 son grand discours pour la réhabilitation du capitaine qui sera acquise en 1906). Ainsi les frères Louis-Dreyfus, importants banquiers et négociants en céréales, sans liens de parenté avec Alfred Dreyfus, font partie des principaux souscripteurs. Des polémistes de La Guerre sociale (16 et 22 novembre 1910)(extrême-gauche) ou du Matin (3, 6 et 10 juin 1934) (droite), entre autres, ont ensuite prétendu que les fonds importants apportés par Lévy-Bruhl et Picard recouvraient d'autres souscripteurs désirant rester anonymes. C'est possible, mais rien de certain ne peut être établi... On parla des Rothschild, de la Compagnie des agents de change, de la marquise républicaine et anticléricale Arconati-Visconti, du Parti Ouvrier Belge, etc.
  2. Informations sur cette période rédigées par Jean-Noël Jeanneney sur http://www.culture.gouv.fr/culture/actualites/celebrations2004/lhuma.htm
  3. Roger Bourderon, La Négociation. Été 1940, Syllepse, Paris, 2001
  4. [1] « l'Humanité, le PCF et les autorités nazies », dans les Brûlures de l'histoire (FR3, 5 octobre 1993) INA.
  5. François Marcot, Dictionnaire historique de la Résistance, Bouquins, p. 729, 2006.
  6. selon article du 27 sept. 07, Jean-Michel Aphatie
  7. Jean-Pierre Arthur Bernard, Paris rouge, 1944–1964. Les communistes français dans la capitale, éditions Champ Vallon, 1991, 263 pages. L'auteur évoque, p. 27, des « bandes armées » enfonçant les portes su siège du PC « des béliers » et note que, selon « les correspondants de guerre communistes sur ce front parisien », on trouva parmi les assaillants des « bérets rouges », des « militants identifiés d'extrême-droite » et des « fils à papa » qui agissent avec « la neutralité bienveillante des forces de l'ordre ».
  8. a  et b Jean-Pierre Arthur Bernard, « Novembre 1956 à Paris », Vingtième Siècle. Revue d'histoire, no 30, avril-juin 1991, pp. 68–81.
  9. Jean-Paul Piérot, « PCF : un tragique soutien à l’URSS », l'Humanité, 28 octobre 1996. Pour lui, l'émotion autour de l'affaire hongroise unit « la droite jusqu’au Parti socialiste » contre le PC, et il note, parmi la foule des manifestants, « la participation d’éléments troubles et d’activistes d’extrême droite ».
  10. Le fascisme ne passera pas, film de propagande communiste de 1957, donne la vision de l'époque des communistes sur les événements. Voir Ciné Archives, le fonds audiovisuel du PCF
  11. De son côté, Le Monde de l'époque évoque l'expression spontanée de la « population parisienne », une « manifestation légitime » qui dégénère « en incidents extrêmement violents », cf. Le Monde, 9 novembre 2006, « Il y a 50 ans dans Le Monde. Violences anticommunistes à Paris »
  12. Journal télévisé du 14 novembre 1956
  13. Jean-Pierre Arthur Bernard, Paris rouge, 1944–1964. Les communistes français dans la capitale, Éditions Champ Vallon, 1991, p. 31. « Les assiégés purent se barricader, noyer les flammes sous des trombes d'eau, bombarder les assiégeants, déloger ceux qui avaient investi les toits et attendre la riposte venue des banlieues ouvrières. » Parmi les projectiles lancés sur les manifestants, on note des « plombs d'imprimerie », des « meubles », des « ustensiles » et même des « statues »
  14. Jean-Pierre Arthur Bernard, Paris rouge, 1944-1964. Les communistes français dans la capitale, Éditions Champ Vallon, 1991, p. 32.
  15. En précisant ses liens avec L’Humanité, les statuts du PCF précise : « La lire, la défendre et la promouvoir est une des tâche du militant communiste » (XXXIIIe congrès, mars 2006).
  16. L’Humanité dimanche est créé le 3 octobre 1948 afin de mieux ancrer la présence du quotidien dans les quartiers populaires. Devenant un magazine à part entière en avril 1990, sa parution s’arrête en 1999 devant les difficultés financières du journal et la baisse importante de ses ventes, dues notamment à un recul de la diffusion militante. Il est remplacé par L’Humanité hebdo, édition du week-end de L’Humanité. L’Humanité dimanche renaît le 9 mars 2006 après un appel à la souscription de ses lecteurs afin qu'ils deviennent cofondateurs de cet hebdomadaire (14 000 adhérents et 1 800 000 euros fin août 2006).
  17. La diffusion payée totale de L’Humanité est passée de 46 126 à 51 860 exemplaires entre 2002 et 2006. Quant au nombre de ses abonnés (par poste et portage), il est passé de 31 982 à 37 545 de 2002 à 2005 (chiffre de l’OJD, association pour le contrôle de la diffusion des médias).
  18. Décidée en 2000, l’ouverture du capital du quotidien est effective le 19 mai 2001, la SHIP apportant 30 millions de francs et la souscription des lecteurs 8 millions. La répartition du capital de la société anonyme de L’Humanité se répartie ainsi :
    • Actionnaires individuels (anciens responsables du journal ou du PCF) : 40,71 %
    • Société des lectrices et lecteurs de L’Humanité : 20 %
    • Société Humanité investissement pluralisme (Hachette, TF1 par sa filiale Syalis, Caisse d’épargne, sociétés publiques et secteur mutualiste) : 20 %
    • Société des personnels de L’Humanité : 10 %
    • Société des amis de L’Humanité : 9,29 %
  19. (fr) « 15 millions d'euros : le prix de vente du siège de L’Humanité à Saint-Denis », in Libération, 30 novembre 2007
  20. Notre but, Une du premier numéro de L’Humanité, par Jean Jaurès (18 avril 1904).
  21. « Socialistes révolutionnaires et socialistes réformistes sont avant tout, pour nous, des socialistes [...]. Sans rien abandonner de nos conceptions propres, nous tâcherons ici de seconder l’effort de tous. » (Notre but, Jean Jaurès).
  22. Un numéro exceptionnel de l'Humanité, mai 2009

Voir aussi

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  • Un siècle d’Humanité : documentaire de Jacques Roger et Jean-Michel Vecchiet, diffusé sur France Télévisions.
  • Les Humeurs de l'Huma, documentaire de Dorothée Poivre d'Arvor et Alexandre Courban.
  • Babouse, dessinateur de presse à "L’Humanité".

Articles connexes

Liens externes

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