Kimi Räikkönen

Kimi Räikkönen
Kimi Räikkönen (Formule 1)
Kimi Räikkönen lors du GP du Canada en 2008.
Kimi Räikkönen lors du GP du Canada en 2008.
Années d'activité 2001-2009
Surnom Iceman
Date de naissance 17 octobre 1979 (1979-10-17) (32 ans)
Lieu de naissance Espoo, Finlande.
Nationalité Drapeau de la Finlande Finlande
Qualité Pilote de Formule 1
Équipe Sauber (2001) McLaren (2002-2006) Ferrari (2007-2009)
Nombre de courses 156
Pole positions 16
Podiums 62
Victoires 18
Champion du monde 2007

Kimi Matias Räikkönen (né le 17 octobre 1979 à Espoo, en Finlande) est un pilote automobile finlandais, champion du monde de Formule 1 en 2007, et actuellement engagé dans le championnat du monde des Rallyes. Les médias l'ont surnommé « Iceman » en raison de sa capacité de conserver son sang-froid en toutes circonstances.

Il fait ses débuts en Formule 1 en 2001 avec l'écurie suisse Sauber. En 2002, il rejoint l'écurie McLaren-Mercedes avec laquelle il termine deux fois vice-champion du monde, en 2003 et 2005. Après cinq saisons, sans parvenir à remporter le titre, il rejoint la Scuderia Ferrari. Dès sa première saison au sein de sa nouvelle équipe, il devient champion du monde en devançant sur le fil Lewis Hamilton et Fernando Alonso à l'issue de l'ultime Grand Prix de la saison à São Paulo.

Fin 2009, Ferrari met un terme au contrat le liant à Räikkönen, ce qui l'incite à quitter la Formule 1 pour se reconvertir dans le Championnat du monde des rallyes, au sein du Citroën Junior Team. En 2010, il termine sa première saison en WRC à la 10e place du championnat.

Sommaire

Biographie

Kimi Räikkönen est né de parents aux origines modestes : son père Matti était conducteur d'engins de construction de routes et sa mère Paula, employée administrative. Son frère aîné Rami est un ancien pilote de rallye en Finlande. Kimi s'est toujours passionné pour tous les sports, notamment les sports mécaniques et le hockey qu'il pratique. Il admire tout particulièrement des personnalités comme Tommi Mäkinen et Marcus Grönholm.

Carrière avant la Formule 1

C'est par l'intermédiaire du karting, que Kimi va s'intéresser au sport automobile. Aux alentours de 7 ans, alors qu'il pratique du hockey sur glace, son père le conduit, ainsi que son frère, chez un ami dont le fils pratique le kart : les deux frères sont conquis. Dès ses 10 ans, il connaît une longue série de succès. Sa première course en dehors de son pays d'origine a lieu pour ses 15 ans à Monaco. En 1999, il participe pour la première fois à des courses de monoplaces et se fait remarquer en remportant les quatre courses auxquelles il participe en Formule Renault. En 2000, il remporte le championnat britannique en remportant sept des dix courses figurant au calendrier.

  • 1987-1990 : karting, victoires en classes A, B et C dès 1988.
  • 1991 : karting national en classe Mini.
  • 1992 : karting national en classe Raket Junior.
  • 1993-1994 : karting national en Classe Raket et Coupe de Finlande (9e en 1993, 2e en 1994).
  • 1995 : karting en Formule A (première course et première victoire, le 23 avril).
  • 1996 : karting GP Séries Européennes. Courses des Championnats Mondial et Nordique. 4e en Formule A.
  • 1997 : Champion de Finlande en Classe A intercontinentale, 4e en Championnat Nordique Classe A intercontinentale, Karting Grand Prix et championnat mondiaux.
  • 1998 : Champion de Finlande et Champion Nordique de Formule A, vainqueur du « Karting Grand Prix » européen, 2e en Formule Intercontinentale Super A, 3e de la coupe de Monaco Super A, Championnats Mondiaux, en Formule Super A.
  • 1999 : 2e des Championnats Finlandais de Formule A, 10e des Championnats Mondiaux de Super A, Première course en Formule Renault avec Haywood Racing (3e place), Champion de Formule Renault Winter Series, avec Manor Motorsport (4 victoires en 4 courses).
  • 2000 : Champion de Formule Renault britannique avec Manor Motorsport (7 victoires, 6 pole positions, 7 meilleurs tours, sur le podium pour les dix courses auxquelles il participe). Trois courses de Formule Renault européenne (2 victoires, 2 pole positions, 2 meilleurs tours). Essais en Formule 1 pour Sauber sur le circuit du Mugello.

Carrière en Formule 1

2001 : débuts prometteurs chez Sauber

Une telle performance attire l'attention des responsables des écuries de Formule 1, et, après des essais au cours desquels il étonne les ingénieurs de l'écurie suisse Sauber, Peter Sauber l'engage pour la saison 2001. La FIA hésite à accorder la super licence — sésame indispensable pour pouvoir piloter en Formule 1 — à un si jeune pilote, qui parait totalement inexpérimenté, ayant seulement disputé dix-sept courses en monoplace (13 victoires, 3 podiums et 1 abandon).

Après avoir finalement obtenu sa « super licence », d'abord à titre provisoire, le pilote finlandais dispute la saison 2001 chez Sauber-Petronas, aux côtés de l'Allemand Nick Heidfeld, protégé de McLaren Mercedes, saison au cours de laquelle il terminera deux fois à la 4e place. Une performance qui parut amplement suffisante à McLaren-Mercedes pour l'engager — au détriment de son coéquipier à qui la place semblait promise — pour remplacer un autre Finlandais, Mika Häkkinen, parti à la retraite.

2002-2006 : cinq saisons sans titre chez McLaren

Kimi Räikkönen lors du Grand Prix des États-Unis 2002.

En 2002, la McLaren MP4-17 n'est pas la voiture la plus fiable du plateau, mais cela n'empêche pas Kimi de prendre rapidement la mesure de son expérimenté équipier David Coulthard — qui dispute sa 7e saison chez McLaren-Mercedes — et de terminer 6e au classement final du championnat, avec 4 podiums et un record du tour à la clé. Il passe proche de sa première victoire à l'occasion du Grand Prix de France, où piégé par une traînée d'huile, il doit céder le commandement de l'épreuve à Michael Schumacher à quelques boucles de l'arrivée.

En 2003, au volant d'une monoplace qui n'est qu'une évolution de celle de la saison précédente, il s'octroie sa première victoire en début de saison lors du GP de Malaisie. Il est également déclaré vainqueur dans la confusion de l'épreuve suivante au Brésil avant que quelques jours plus tard, la FIA ne reconnaisse une erreur et accorde finalement la victoire à Giancarlo Fisichella (Jordan). D'une grande régularité tout au long de l'année, il se positionne comme un candidat au titre mondial que sont également en mesure de briguer Michael Schumacher et le colombien Juan Pablo Montoya (Williams-BMW). Au Grand Prix du Japon, dernière manche du championnat, il est le seul pilote encore en mesure de ravir le titre à Schumacher, qui compte neuf points d'avance sur lui. Mais sa deuxième place (la septième de la saison) est insuffisante pour devancer le pilote allemand et l'oblige à se contenter du titre de vice-champion du monde.

Ses espoirs de bien figurer au championnat 2004 sont rapidement douchés par le manque de compétitivité de la nouvelle McLaren, la MP4-19, qui s'avère en outre d'une fiabilité douteuse. Sa première moitié de saison est catastrophique, avec seulement deux arrivées et un point inscrit en sept courses. Au Grand Prix de France, McLaren sort une profonde évolution de sa monoplace, la McLaren MP4-19B, qui permet enfin à Kimi de se battre avec les meilleurs. À Silverstone, après avoir réalisé la pole position, il termine deuxième derrière l'intouchable Ferrari F2004 de Michael Schumacher. Puis, au GP de Belgique, malgré une qualification ratée, il se hisse rapidement en première place et après une course à rebondissements au cours de laquelle la voiture de sécurité dut intervenir à trois reprises, il décroche la deuxième victoire de sa carrière en contenant les assauts de Michael Schumacher. Deux nouveaux podiums en fin de saison (troisième en Chine puis deuxième au Brésil où il s'est battu pour la victoire avec Juan Pablo Montoya) ne l'empêchent pas de terminer à une décevante 7e place place au championnat avec seulement 45 points.

En 2005, Kimi connaît encore un début de saison difficile. Relativement performantes en course (comme le prouvent son meilleur tour en Malaisie et celui de son coéquipier d'un jour Pedro de la Rosa à Bahrein), les McLaren sont handicapées par des qualifications ratées où elles peinent à faire monter en température leurs pneus. Une modification du train avant et de la répartition des masses permettent de rectifier le tir à partir du Grand Prix de Saint-Marin, où Kimi réalise la pole, avant d'être contraint à l'abandon. Fiabilité et performances se combinent enfin lors des Grands Prix d'Espagne et de Monaco qu'il domine outrageusement mais au terme desquels il reste à distance respectable du leader du championnat du monde Fernando Alonso, auteur quant à lui d'un début de saison quasiment sans faute sur sa Renault. Un troisième succès consécutif lui semble promis lors du GP d'Europe sur le Nurburgring mais les vibrations causées par un « plat » sur son pneu provoquent une spectaculaire casse de sa suspension à l'entame du dernier tour et offrent la victoire à Fernando Alonso. Räikkönen renoue avec la victoire au Canada et reprend 10 points à Alonso mais est ensuite victime d'ennuis techniques à répétition, notamment sur son moteur Mercedes : en France et en Grande-Bretagne, pénalisé de dix places sur la grille en raison de casses moteurs lors des essais, il est contraint à de spectaculaires remontées dans le peloton, qu'il achève à chaque fois derrière Alonso. Pire, en Allemagne, la casse moteur intervient en course alors qu'il dominait les débats et permet à Alonso de creuser encore un peu plus l'écart au championnat.

La supériorité du duo Räikkönen/McLaren se concrétise à nouveau en Hongrie et en Turquie. En Italie, à nouveau pénalisé à l'issue des qualifications (alors qu'il avait réalisé la pole), il termine 4e, mais s'impose en Belgique et conserve un infime espoir de titre mondial. Ses chances d'être titré s'envolent définitivement au GP du Brésil, antépénultième manche de la saison, qu'il termine deuxième devant Fernando Alonso, lequel décroche son premier titre de champion du monde. Pour l'honneur, Räikkönen s'impose avec classe lors de la manche suivante au Japon : parti de l'avant dernière ligne, à la 17e place, il fournit un effort tout au long du Grand Prix pour se rapprocher de la tête de course. Dans les derniers tours, il se lance à l'assaut de la première place détenue par Giancarlo Fisichella (Renault) qu'il parvient à dépasser à l'entame de l'ultime boucle en lui faisant l'extérieur dans le premier virage du circuit en fin de ligne droite des stands. Il termine second du championnat avec 112 points, 21 de moins qu'Alonso.

La saison 2006 est une nouvelle année blanche pour Kimi, dont les performances sont handicapées par un matériel qui ne peut lutter à armes égales avec celui des pilotes Renault et Ferrari. Le climat dans l'écurie McLaren s'est détérioré après l'annonce dès le mois de décembre 2005 du recrutement du champion du monde Fernando Alonso pour la saison 2007. Devant l'impossibilité de se battre pour la victoire, le coéquipier de Kimi, Juan Pablo Montoya jette l'éponge en milieu de saison et annonce son départ pour le championnat Nascar en 2007. Il est remplacé par le pilote d'essais Pedro de la Rosa, qui termine la saison. Kimi n'obtient aucune victoire et doit se contenter de quelques coups d'éclat gâchés par ces défaillances techniques (6 abandons) et le moindre niveau de performance de la McLaren MP4-21. Sollicité par les trois écuries de pointe pour la saison 2007, Kimi fait attendre sa décision. Échaudé par cette saison catastrophique, il décide de quitter au bout de cinq saisons McLaren-Mercedes, où il ne sera pas parvenu à obtenir le titre de champion du monde que son talent laissait espérer. N'ayant pas confiance dans l'avenir de Renault, malgré les deux titres que cette écurie vient de remporter, il donne finalement sa préférence à la prestigieuse Scuderia Ferrari, qui annonce le 10 septembre 2006 son recrutement pour remplacer Michael Schumacher, qui vient d'annoncer son retrait de la compétition à la fin de la saison.

2007 : une succession risquée mais conquérante chez Ferrari

Kimi en Malaisie

À peine installé dans sa nouvelle écurie, Kimi Räikkönen débute la saison 2007 en fanfare. Lors du premier Grand Prix, en Australie, il devient le premier pilote Ferrari depuis Juan Manuel Fangio en 1956 à réussir un « hat-trick » (Pole position, meilleur tour en course, victoire) dès sa première course en rouge. Ces débuts tonitruants laissent bien augurer de la manière dont Kimi va pouvoir assumer la délicate succession du septuple champion du monde Michael Schumacher dont il a la charge.

Mais, lors des deux courses suivantes, il est dominé par le champion du monde en titre Fernando Alonso (McLaren-Mercedes) au GP de Malaisie, puis par son coéquipier Felipe Massa au GP de Bahreïn et termine chaque fois sur la 3e marche du podium, devancé également par le surprenant débutant Lewis Hamilton (McLaren-Mercedes). Contraint à l'abandon dès le début de la course (9e tour) en raison de problèmes électriques lors du GP d'Espagne — remporté à nouveau par son coéquipier, qui le domine également en qualification — Kimi, qualifié en 16e position à Monaco, où la place sur la grille a une importance primordiale en raison de la quasi-impossibilité de dépasser, parvient péniblement à entrer dans les points, récoltant celui de la 8e place, en terminant à un tour du vainqueur (Fernando Alonso) au terme d'une course anonyme au cours de laquelle il resta englué dans le peloton.

Kimi en Grande-Bretagne

Au terme de la campagne « américaine », qui voit les deux premières victoires de Lewis Hamilton, Kimi, qui termine 5e au Canada et 4e à Indianapolis pour le GP des États-Unis, se retrouve distancé au championnat. Il réagit en remportant le GP de France ainsi que celui de Grande-Bretagne d'une manière qui n'est pas sans rappeler la stratégie qu'utilisait parfois Michael Schumacher. En effet, c'est grâce à des arrêts aux stands décalés qu'il a remporté ces deux courses, en effectuant en fin de deuxième relais, une série de tours très rapides avant le second ravitaillement. Cette tactique lui permit par deux fois de ressortir des stands en tête, à Magny-Cours en devançant son coéquipier Felipe Massa, et Alonso à Silverstone.

Il connaît la malchance au Nurburgring lorsqu'après une avoir réalisé la pole position, il est contraint à l'abandon sur panne mécanique. En Hongrie, si les Ferrari sont dominées en qualifications par les McLaren, il parvient néanmoins à réduire l'écart en course et finit dans les échappements d'Hamilton, reprenant ainsi 8 points à son coéquipier Felipe Massa. En Turquie, il ne se qualifie que troisième sur la grille, malgré une voiture moins chargée en essence que l'auteur de la pole position, Massa. Cette performance mitigée plombe sa course puisque, contraint à des arrêts aux stands précoces, il ne peut inquiéter son coéquipier et doit se contenter de la deuxième place (non sans avoir réalisé le meilleur tour en course dans l'ultime boucle).

À Monza, il joue de malchance pendant les essais où il percute violemment les rails puis la barrière de pneus avant la 3e chicane. Ferrari attribue ce problème à une « bosse », mais Kimi s'en tire avec une blessure à la nuque qui le handicape tout le week-end. Il signe un 5e temps en qualifications, qui cache des problèmes de performance mais surtout une voiture lourde en essence. Auteur d'un bon départ, puis profitant de l'abandon de Massa, il se hisse rapidement en troisième position, mais sur un rythme sensiblement plus lent que les McLaren. Sa stratégie à un seul arrêt lui permet de ressortir des stands devant Hamilton, mais il n'est pas en mesure de lui résister et doit se contenter de la troisième marche du podium.

À Spa-Francorchamps le Finlandais s'impose pour la troisième fois consécutive. Il a en effet remporté les deux dernières éditions en 2004 et 2005, le circuit de Spa n'ayant pas été présent au calendrier 2006. Les deux Ferrari ont dominé les deux McLaren pendant la totalité de la course et Kimi franchit la ligne d'arrivée en vainqueur de son Grand Prix fétiche. Il ne manque pas de saluer le 15e titre des constructeurs de l'équipe Ferrari, suite à l'exclusion de Mclaren Mercedes, par un « donut » (360 ° en dérapage).

Kimi en Belgique

Après un GP du Japon disputé sur un circuit du Mont-Fuji faisant son retour en championnat du monde, et sous une pluie battante, où il termine troisième après être remonté de la dernière place, suite à un arrêt au stand forcé (la FIA avait ordonné à l'ensemble des équipes de parti en pneus « maxi-pluies » mais Ferrari n'en a eu connaissance qu'après le départ de la course et a dû faire s'arrêter ses deux voitures sous peine de disqualification), les chances du Finlandais s'amenuisent au championnat avec 17 points de retard sur le leader du championnat, Lewis Hamilton, qui remporte cette course, tandis que Räikkönen termine derrière son compatriote Heikki Kovalainen qui parvient à décrocher sa première 2e place.

Mais sur le circuit de Shanghai, il se replace dans la course au titre en s'imposant après avoir réussi un dépassement sur Hamilton, en difficulté avec ses pneumatiques, pour prendre la tête de la course. Le Britannique abandonnera après avoir fait une erreur en rentrant aux stands et Räikkönen reviendra à sept points de Hamilton, l'autre pilote McLaren Fernando Alonso étant intercalé en deuxième positon du championnat.

Kimi Räikkönen lors du GP du Brésil 2007 fêtant sa victoire et son titre.

Au Brésil, sur le circuit de São Paulo, et alors qu'il n'est qu'outsider, Kimi Räikkönen profite d'un incroyable concours de circonstances pour devancer ses deux adversaires Fernando Alonso et Lewis Hamilton et devenir Champion du monde de Formule 1 pour la première fois de sa carrière devant Hamilton et Alonso . Malgré une réclamation portant sur la température du carburant embarqué dans les BMW Sauber et Williams-Toyota F1 et qui pouvait aboutir sur le déclassement de leurs pilotes et permettre à Lewis Hamilton de récupérer les points qui lui ont manqué pour remporter le championnat, la FIA a officialisé le résultat du Grand Prix. L'écurie McLaren décide de faire appel de cette décision[1] mais le 16 novembre, le Tribunal d'appel de la FIA confirme la décision des commissaires, entérinant le titre de Raikkonen.

2008 : défense de son titre

Kimi Räikkönen lors du GP de Belgique 2008

Après ses essais hivernaux très prometteurs, « Iceman » commence sa saison timidement en Australie, enchainant problèmes mécaniques et erreurs de pilotage, et ne parvient qu'à glaner un seul point. Mais lors du deuxième GP, en Malaisie, il dépasse son coéquipier brésilien Felipe Massa après son premier arrêt au stand (le Finlandais s'était qualifié deuxième derrière son coéquipier). Plus personne ne l'empêchera de remporter le seizième GP de sa carrière en Formule 1 et de se rapprocher à 3 points de l'Anglais Lewis Hamilton, qui avait remporté le premier GP de la saison.

Au GP de Bahreïn, Kimi parvient à prendre la deuxième place de la course derrière Felipe Massa, après avoir dépassé avec autorité Robert Kubica au deuxième tour, et profite de l'accrochage entre Lewis Hamilton et Fernando Alonso pour prendre la tête du championnat avec 19 points, soit 3 points d'avance sur Nick Heidfeld et 5 sur le trio composé de Lewis Hamilton, Heikki Kovalainen et Robert Kubica.

Lors du GP d'Espagne, qui marque le début de la saison européenne, il décroche la pole position devant Fernando Alonso et Felipe Massa, avant de décrocher tranquillement la 17e victoire de sa carrière devant Felipe Massa et Lewis Hamilton. Räikkönen compte donc 9 points d'avance sur Lewis Hamilton.

Au GP de Turquie, Räikkönen termine à la troisième place derrière son coéquipier Massa, vainqueur de l'épreuve, et Lewis Hamilton.

Lors du GP suivant, à Monaco, il terminera neuvième après avoir effectué une course difficile : il casse son aileron avant au virage de Sainte-Dévote, ce qui l'obligera à repasser par les stands, et, en fin de GP, à la sortie du tunnel, il perd le contrôle de sa Ferrari pour aller percuter la Force India d'Adrian Sutil, provoquant, et le sien, et l'abandon de ce dernier. Deux semaines plus tard, au Canada, alors que la voiture de sécurité était en piste, il rentra aux stands pour ravitailler. Puis, le feu des stands étant rouge clignotant, il dut s'arrêter et attendre que le feu passe au vert : c'est alors que Lewis Hamilton, qui sortait également des stands, arrive trop vite, le voit trop tard et le percute à l'arrière, provoquant leurs abandons.

En France, il obtient la pole position le samedi devant son coéquipier Massa. Cependant, un échappement de sa Ferrari se casse vers la mi-course, ce qui entraine une perte de puissance de son moteur. Il finit néanmoins la course en deuxième position, derrière Massa. Ce dernier prend la tête du championnat, cinq points devant Räikkönen, qui occupe la troisième place du classement. Depuis le Grand Prix de Grande Bretagne, Ferrari connaît quelques difficultés par rapport notamment à Mclaren Mercedes et Lewis Hamilton qui le repoussent au 3e rang derrière Felipe Massa et Lewis Hamilton. Mais il récolte lors de ce Grand Prix son sixième meilleur tour en course consécutif.

Lors du Grand Prix suivant en Allemagne, il est brouillon tout au long de la fin de semaine et est 6e en qualifications comme en course. De nouveau 6e sur la grille, en Hongrie, il termine troisième (notamment à cause de l'abandon de Massa au 67e tour, alors en tête de la course) après une course correcte, il récolte son 7e meilleur tour de la saison en 11 courses. Il reprend la seconde place du championnat avec 57 points, 5 points derrière Hamilton et 3 devant Massa.

Mais Räikkönen connaît ensuite une série noire à partir du GP d'Europe. Sur le nouveau tracé de Valencia, alors qu'il est à nouveau dominé par Massa, il est contraint à l'abandon sur casse moteur tandis que son équipier décroche la victoire. Au GP de Belgique, il s'empare du commandement et semble parti pour une quatrième victoire consécutive à Spa-Francorchamps, mais se fait pièger par une piste humide à quelques tours de l'arrivée et percute un mur après s'être fait dépasser quelques secondes plus tôt par Hamilton. Cet abandon voit ainsi s'anéantir presque définitivement ses espoirs de conserver son titre.

Au GP d'Italie, il est à nouveau piégé par la pluie lors des qualifications et réalise une course anonyme qui le voit terminer 9e, malgré un nouveau meilleur tour en course dans les derniers tours. Au GP de Singapour, il abandonne une nouvelle fois après avoir percuté un mur alors qu'il essayait de doubler Timo Glock pour le gain de la quatrième place.

Désormais écarté de la lutte pour le championnat, Räikkönen reprend des couleurs à l'occasion du GP du Japon, où il se qualifie 2e (devant Massa), mais voit sa course ruinée par Hamilton (auteur d'un freinage très discutable) dès le premier virage, et doit se contenter d'une 3e place finale.

Au GP de Chine, Kimi domine à nouveau Massa, mais ne peut rien faire contre la domination d'Hamilton et se voit contraint de céder sa 2e place à son équipier, ce dernier ayant encore une chance d'etre titré. Il termine à nouveau troisième.

Au Brésil, il décroche une nouvelle 3e place après un duel avec Alonso lors des derniers tours, et termine à égalité de points au championnat avec Robert Kubica (75 points). Mais le finlandais comptant une victoire de plus, il est finalement classé 3e du championnat du monde 2008.

Malgré cette saison en demi-teinte, Räikkönen a vu prolonger son contrat chez Ferrari à l'occasion du GP d'Italie, où il sera à nouveau associé à Felipe Massa pour les saisons 2009 et 2010.

2009 : dernière saison en demi-teinte chez Ferrari

Lors de la première course de la saison au GP d'Australie, Räikkönen se qualifie en 9e position. Peu après son second arrêt au stand, il part en toupie, manque de taper le muret et doit à repasser par les stands avant d'abandonner. La Ferrari se révèle rapidement moins compétitive que celle de l'année précédente : lors des trois premières courses de la saison, aucun des pilotes Ferrari ne marque le moindre point. Il faut attendre Bahrein pour que Räikkönen inscrive les premiers points de la Scuderia en terminant sixième. À Monaco, il décroche le podium derrière les deux pilotes Brawn GP.

La Turquie, l'Angleterre et l'Allemagne sont trois courses décevantes pour le Finlandais qui n'inscrit qu'un point. Il abandonne ensuite au Nürburgring. En Hongrie, les pilotes Ferrari effectuent de bons temps en essais privés mais, pendant la séance Q2 des qualifications, son coéquipier Felipe Massa est victime d'un terrible accident (un ressort de suspension s'est détaché de la monoplace de Rubens Barrichello) le frappant au visage alors qu'il roulait à environ 240 km/h. Räikkönen se classe finalement septième sur la grille de départ. Le lendemain, il termine l'épreuve à la seconde place.

Lors du Grand Prix d'Europe, Räikkönen, sixième sur la grille, profite de l'avantage de son SREC pour prendre la quatrième place au premier virage. Grâce à une bonne stratégie et un bon rythme de course, il termine sur la troisième marche du podium. La semaine suivante, en Belgique, il se qualifie à nouveau en sixième position et gagne quatre places au départ. Après l'intervention de la voiture de sécurité, il ravit la première place à Giancarlo Fisichella pour signer sa première victoire de la saison, sa quatrième à Spa.

À Monza, Räikkönen monte sur la troisième marche du podium après l'accident de Lewis Hamilton, alors troisième, dans le dernier tour. A Singapour, il ne se classe que dixième mais dès la course suivante au Japon, et alors qu'entre temps, le 30 septembre 2009, Ferrari officialise l'arrivée de Fernando Alonso pour le remplacer à partir de 2010[2], il réintègre les points en se classant quatrième, ce qui lui permet de pointer à la cinquième place du championnat, juste devant Hamilton. Au Grand Prix du Brésil il se qualifie à la cinquième place sous un déluge de pluie. Le lendemain, il réalise un très bon départ grâce à son KERS et pointe à la troisième place après le deuxième virage. Mais en tentant un dépassement le long de la ligne droite sur Mark Webber il touche la roue arrière de ce dernier et perd la moitié de son aileron avant, ce qui l'oblige à passer par les stands. Il ressort en quatorzième position. Finalement, il terminera la course en sixième position au gré des abandons, mais perd sa cinquième place au général en faveur de Lewis Hamilton. Lors de la dernière manche, le Grand Prix inaugural d'Abu Dhabi, il n'est pas en mesure de marquer des points et finit douzième. Néanmoins il conserve sa 6e place au championnant pilotes 2009.

Raïkkönen au rallye de Finlande 2009.

Peu avant la fin de la saison 2009, Ferrari annonce que Räikkönen ne fera plus partie de l'équipe en 2010 alors que son contrat courrait jusqu'à fin 2010. Son manager Steve Robertson annonce le 18 novembre 2009 que Räikkönen, qui vient de se faire souffler le baquet qu'il convoitait chez McLaren par Jenson Button, ne participera pas à la saison 2010 de Formule 1. Il annonce également que son client envisage de disputer quelques manches en rallyes WRC et que des contacts sont pris avec Citroën.

Kimi Räikkönen décide finalement de se tourner vers le rallye et fera partie du Citroën Junior Team engagé en championnat du monde des rallyes au côté de Kaj Lindström[3]. Le pilote finlandais souhaite néanmoins reprendre la compétition en Formule 1 en 2012.

Résultats en championnat du monde de Formule 1

Kimi Räikkönen victorieux lors du Grand Prix de Silverstone, le 8 juillet 2007
  • 9 saisons en F1.
  • 156 départs.
  • 32 départs en 1re ligne.
  • 16 Pole positions.
  • 18 victoires.
  • 62 podiums.
  • 35 meilleurs tours
  • 2 Hat tricks.
  • 579 points marqués.
  • 20 deuxièmes places en Grand Prix.
  • 24 troisièmes places en Grand Prix.
  • 91 fois dans les points.
  • 48 abandons.
  • 1070 tours en tête.
  • 5423 kilomètres en tête.
Saison Écurie Châssis Moteur Pneus GP disputés Pole positions Victoires Podiums Meilleurs tours Dans les points Abandons Points inscrits Classement
2001 Red Bull Sauber Petronas C20 Petronas V10 Bridgestone 17 0 0 0 0 4 7 9 10e
2002 West McLaren Mercedes MP4/17 Mercedes V10 Michelin 17 0 0 4 1 6 11 24 6e
2003 West McLaren Mercedes MP4/17D Mercedes V10 Michelin 16 2 1 10 3 13 3 91 2e
2004 West McLaren Mercedes MP4/19 Mercedes V10 Michelin 18 1 1 4 2 9 8 45 7e
2005 Team McLaren Mercedes MP4/20 Mercedes V10 Michelin 19 5 7 12 10 14 4 112 2e
2006 Team McLaren Mercedes MP4/21 Mercedes V8 Michelin 18 3 0 6 3 12 6 65 5e
2007 Scuderia Ferrari Marlboro F2007 Ferrari V8 Bridgestone 17 3 6 12 6 15 2 110 Champion
2008 Scuderia Ferrari Marlboro F2008 Ferrari V8 Bridgestone 18 2 2 9 10 12 5 75 3e
2009 Scuderia Ferrari Marlboro F60 Ferrari V8 Bridgestone 17 0 1 5 0 9 2 48 6e

Victoires en Championnat du monde de Formule 1

# Année Manche Grand Prix Circuit Position départ Ecurie Voiture
1 2003 02/16 Malaisie Sepang 7 McLaren-Mercedes MP4-17D
2 2004 14/18 Belgique Spa-Francorchamps 10 McLaren-Mercedes MP4-19B
3 2005 05/19 Espagne Catalogne pole position McLaren-Mercedes MP4-20
4 2005 06/19 Monaco Monaco pole position McLaren-Mercedes MP4-20
5 2005 08/19 Canada Gilles Villeneuve 7 McLaren-Mercedes MP4-20
6 2005 13/19 Hongrie Hungaroring 4 McLaren-Mercedes MP4-20
7 2005 14/19 Turquie Istanbul pole position McLaren-Mercedes MP4-20
8 2005 16/19 Belgique Spa-Francorchamps 2 McLaren-Mercedes MP4-20
9 2005 18/19 Japon Suzuka 17 McLaren-Mercedes MP4-20
10 2007 01/17 Australie Albert Park pole position Ferrari F2007
11 2007 08/17 France Magny-Cours 3 Ferrari F2007
12 2007 09/17 Grande-Bretagne Silverstone 2 Ferrari F2007
13 2007 14/17 Belgique Spa-Francorchamps pole position Ferrari F2007
14 2007 16/17 Chine Shanghai 2 Ferrari F2007
15 2007 17/17 Brésil Interlagos 3 Ferrari F2007
16 2008 02/18 Malaisie Sepang 2 Ferrari F2008
17 2008 04/18 Espagne Catalogne pole position Ferrari F2008
18 2009 12/17 Belgique Spa-Francorchamps 6 Ferrari F60

Pole positions (16) :

  • 2003 : Europe, États-Unis
  • 2004 : Grande-Bretagne
  • 2005 : Saint-Marin, Espagne, Monaco, Allemagne, Turquie
  • 2006 : Allemagne, Hongrie, Italie
  • 2007 : Australie, Europe, Belgique
  • 2008 : Espagne, France

Meilleurs tours en course (35) :

  • 2002 : Australie
  • 2003 : Australie, Monaco, Europe
  • 2004 : Allemagne, Belgique
  • 2005 : Malaisie, Canada, France, Grande-Bretagne, Allemagne, Hongrie, Italie, Brésil, Japon, Chine
  • 2006 : Australie, Canada, Italie
  • 2007 : Australie, États-Unis, Grande-Bretagne, Hongrie, Turquie, Brésil
  • 2008 : Espagne, Turquie, Monaco, Canada, France, Grande-Bretagne, Hongrie, Belgique, Italie, Singapour.

Carrière en Championnat du monde des rallyes

Kimi Räikkönen (WRC)
Kimi Räikkönen durant le rallye de Bulgarie en 2010.
Kimi Räikkönen durant le rallye de Bulgarie en 2010.
Années d'activité Depuis 2010
Nationalité Drapeau de la Finlande Finlande
Qualité Pilote de rallyes
Équipe Ice1Racing
Nombre de courses 21
Podiums 0
Victoires 0
Kimi Räikkönen au Rallye de Finlande 2010

2010 : débuts en WRC avec Citroën

Le 4 décembre 2009[4], Räikkönen annonce son engagement au sein du Citroën Junior Team en Championnat du monde des rallyes au côté de son copilote Kaj Lindström pour un an. Kimi est au volant d'une Citroën C4 WRC, parrainé par Red Bull. Kimi participera à douze des treize rallyes inscrits au calendrier 2010, en faisant l'impasse sur le rallye de Nouvelle-Zélande.

Après avoir participé à l'Arctic Rally fin janvier 2010 où un accident lui coûte près de trente minutes et le relègue à la 58e place, Räikkönen entame sa campagne mondiale lors du Rallye de Suède 2010 où il se classe 29e, là encore après être parti à la faute. Le Rallye du Mexique est encore plus compliqué pour Kimi : s'il fait preuve d'un rythme encourageant en étant régulièrement dans les huit premiers, il perd trente minutes suite à un problème électrique avant d'abandonner à la fin de la première journée après être parti en tonneau. Le Rallye de Jordanie lui permet de marquer ses premiers points en WRC grâce à sa huitième place, pour ce qu'il considère alors comme l'épreuve la plus difficile à laquelle il ait participé[5].

En Turquie, il termine cinquième après avoir profité de l'abandon de Dani Sordo et des accidents de Jari-Matti Latvala et Henning Solberg mais en devançant à la régulière Federico Villagra et Matthew Wilson. Il est sorti six fois de la route sur les sept premières courses de la saison 2010[6].

Il finit septième du rallye d'Allemagne, première manche de la saison disputée sur asphalte. Ces débuts sur cette surface se révèlent prometteurs et, en quête d'un bon résultat au rallye de France, il s'engage au Rallye Vosgien organisé par l'ASAC Vosgien afin de s'entraîner, rallye qu'il remporte ce qui constitue sa première victoire dans la discipline[7].

Räikkönen ne concrétise pas puisqu'il sort de route au rallye de France. Le rallye suivant, en Catalogne, s'annonce comme le plus proche de son expérience de pilotage, mais il doit renoncer avant le départ, encore une fois à cause d'un accident[8]. Il marque finalement de nouveaux points sur la dernière manche de la saison, en Grande-Bretagne, et termine au 10e rang du championnat.

2011 : débuts de l'équipe ICE 1 Racing

Après l'abandon du programme Junior Team par Citroën, il monte son propre team, ICE 1 Racing, soutenu techniquement par Citroën[9], et s'inscrit pour la saison 2011 au volant d'une Citroën DS3 WRC[10]. En cours de saison, Raikkonen termine régulièrement dans les points; mais le 8 septembre Ice 1 Racing est exclu du championnat constructeur pour non-respect du règlement sportif du WRC. L'équipe doit participer aux rallyes qu'elle a désignés en début de saison. Il choisi sept épreuves, dont deux hors Europe, la Jordanie et l'Australie. Et en ne prenant pas le départ en Australie, il a donc contrevenu au réglement et l'équipe ne marquera plus de points cette saison.

Résultats WRC complets

Saison Rallye Points Classement final
2009 IRL
Drapeau : Irlande
NOR
Drapeau : Norvège
CYP
Drapeau : Chypre
POR
Drapeau : Portugal
ARG
Drapeau : Argentine
ITA
Drapeau : Italie
GRE
Drapeau : Grèce
POL
Drapeau : Pologne
FIN
Drapeau : Finlande
AUS
Drapeau : Australie
ESP
Drapeau : Espagne
GBR
Drapeau : Royaume-Uni
0 nc
- - - - - - - - Abd. - - -
2010 SWE
Drapeau : Suède
MEX
Drapeau : Mexique
JOR
Drapeau : Jordanie
TUR
Drapeau : Turquie
NZL
Drapeau : Nouvelle-Zélande
POR
Drapeau : Portugal
BUL
Drapeau : Bulgarie
FIN
Drapeau : Finlande
GER
Drapeau : Allemagne
JPN
Drapeau : Japon
FRA
Drapeau : France
ESP
Drapeau : Espagne
GBR
Drapeau : Royaume-Uni
25 10e
29e Abd. 8e 5e - 10e 11e 25e 7e Abd. Abd. Abd. 8e
2011 SWE
Drapeau : Suède
MEX
Drapeau : Mexique
POR
Drapeau : Portugal
JOR
Drapeau : Jordanie
ITA
Drapeau : Italie
ARG
Drapeau : Argentine
GRE
Drapeau : Grèce
FIN
Drapeau : Finlande
GER
Drapeau : Allemagne
AUS
Drapeau : Australie
FRA
Drapeau : France
ESP
Drapeau : Espagne
GBR
Drapeau : Royaume-Uni
34 10e
8e - 7e 6e - - 7e 9e 6e - Abd. Abd. Abd.

Résultats WRC par saison

Saison Équipe Départs Victoires Podiums Abandons Points Classement final
2009 Privé 1 0 0 1 0 nc
2010 Citroën Junior Team 12 0 0 4 25 10e
2011 Ice1Racing 8 0 0 2 34 10e
Total 21 0 0 7 59

Carrière en NASCAR

Le 2 avril 2011, Kimi Räikkönen rejoint l'écurie de NASCAR Kyle Busch Motorsports et débute en course le 20 mai à l'occasion de l'épreuve de Charlotte, en Truck Series où il se classe quinzième. Il dispute également, toujours à Charlotte, une course en catégorie Nationwide la semaine suivante et s'y classe vingt-septième; cette expérience en restera là.

Vie privée

Après avoir vécu à Wollerau, port près de Zurich où vivent également Felipe Massa et Roger Federer, Kimi Räikkönen vit désormais à Baar, commune du canton de Zoug. Il retourne aussi parfois près d'Espoo en Finlande, sa ville natale.

Kimi a un frère prénommé Rami, ancien pilote automobile, qui a évolué en rallye et en formule 3. Depuis le 31 juillet 2004, il est marié avec Jenni Dahlman, élue Miss Scandinavie en 2000 et que Kimi a rencontrée en 2001.

Son père Matti est mort le 22 décembre 2010[11].

Notes et références

Bibliographie

  • Petri Nevalainen, Jäämies - Kimi Räikkösen henkilökuva. Ajatus Kirjat, Helsinki 2008 (ISBN 978-9-5120-7805-9)

Annexes

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