- Fréland
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Fréland Administration Pays France Région Alsace Département Haut-Rhin Arrondissement Ribeauvillé Canton Lapoutroie Code commune 68097 Code postal 68240 Maire
Mandat en coursJean-Louis Barlier
2008-2014Intercommunalité C.C. de la Vallée de Kaysersberg Démographie Population 1 408 hab. (2008) Densité 71 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 327 m — maxi. 1221 m Superficie 19,74 km2 Fréland est une commune française, située dans le département du Haut-Rhin et la région Alsace.
Ses habitants sont appelés les Frélandais.
Géographie
Fréland est une commune des Vosges alsaciennes, située dans une vallée latérale au-dessus de Kaysersberg, le long d’un ruisseau, l'Ur, affluent de la Weiss. Le village est situé entre 330 mètresd'altitude, mais le territoire communal culmine à 1 228 mètres près du sommet du Brézouard). Le col de Fréland, culminant à 831 mètres, permet d'accéder à Aubure, Sainte-Marie-aux-Mines et Ribeauvillé.
Fréland fait partie du canton de Lapoutroie, et de l'arrondissement de Ribeauvillé, appelé le canton welche (voir l'origine de ce mot sous gaulois) du fait que les cinq communes qui le composent (Lapoutroie, Orbey, Fréland, Le Bonhomme et Labaroche) ne parlent pas l'alsacien mais une variante vosgienne du lorrain. Très encaissé dans sa vallée, il offre de belles couleurs toute l'année et un climat assez froid en hiver. Comme beaucoup de villages proches des villes (Colmar) il se transforme tout doucement en village-dortoir mais garde un fort esprit associatif essayant d'intégrer au mieux les nouveaux habitants. La commune s'étend sur 1 973 hectares
Quelques lieux-dits et écarts
La plus grande partie de la commune se compose de hameaux et fermes disséminés sur les collines et montagnes. Fréland compte quelques quarantaines de lieux-dits
- La Taupré
- le Choé
- Les peines perdues
- Le Tibremont
- Le Knolpré
- le Chamont
- Cotongoutte
- Codomont
- Grand-Champs
- le Barlin
- le Chat Noir
- le Kalblin
- la Queue de l'A
- Bas Voirimont
Cours d'eau
- Le ruisseau Ur : il traverse Fréland et est la réunion de plusieurs ruisseaux qui proviennent du versant du Brézouard. Son cours est d'environ 6 km. Il se jette dans la Weiss en aval d'Hachimette.
Histoire
Les origines
À l’époque romaine, un sentier empierré passait par Fréland qui traversait le hameau de Knolpré, puis le Chêne, et se dirigeait vers Le Bonhomme après avoir traversé Ribeaugoutte, hameau de Lapoutroie. Il doublait le chemin le long de la vallée de la Weiss qui était souvent inondé. Ce sentier permettait de se rendre au col du Bonhomme. Mais il faut attendre 1311 pour trouver une première mention du village Urbach, le « ruisseau des aurochs ». Plus d’un siècle plus tard, en 1421, le village prend le nom de Frallan qui vient du latin fragilis et qui, dérivé, donne frâlay, éboulement de terrain.
Les premiers habitants furent des charbonniers qui vinrent s'établir dans cette gorge, lors de la reprise des travaux des mines de Sainte Marie-aux-Mines au XVIe siècle; comme il n'était pas soumis ni à la glèbe, ni à la dîme, ni à aucune espèce d'impôt, l'endroit reçu le nom de Frei-Land.
Au Moyen Âge, la communauté de Fréland faisait partie de la Seigneurie du Hohnack. Mais le seigneur, le sire de Ribeaupierre à partir de XIVe siècle, la tenait en fief de l’évêque de Bâle. Au XIVe siècle, c’est une famille, les Pfaff qui la tenait en arrière-fief. La communauté était administrée par un prévôt nommé par le seigneur et des officiers élus chaque année. Quelques indications sur la population montrent qu’il y avait 250 chefs de ménage en 1580. Après la guerre de Trente Ans en 1648, le chiffre tombe à 60 bourgeois, chefs de ménage.
Cette terre rurale était principalement tournée vers l’agriculture, la forêt et l’artisanat. Jusqu’à la Révolution, il existait des exploitations rurales avec un droit de justice : les colonges. Sur les pentes des collines, le seigle, l’avoine, l’orge et les pommes de terre étaient cultivés. Cette production était toutefois insuffisante pour la consommation courante. L’essentiel de l'élevage était celui de vaches laitières sur les chaumes. Les forêts quant à elles, apportaient un revenu important au seigneur qui les possédait. L’économie consistait également en de hauts fourneaux de 1541 jusqu’à la guerre de Trente Ans.
Les seigneurs de Ribeaupierre avaient installé des hauts fourneaux pour traiter le minerai d’argent extrait des roches de Sainte-Marie-aux-Mines. Le bois frélandais fournissait le combustible indispensable à l’extraction du métal. Il faut noter également l’existence au XVIIe siècle d’une confrérie du scapulaire de Sainte Marie du Mont Carmel. L’architecture témoigne aussi de cette dévotion à l’Église catholique. En 1706, une nouvelle église avec trois autels est consacrée. Elle a disparu pour laisser place à l’actuelle du début du XIXe siècle. Deux chapelles furent également construites, l’une au bas du village dédiée à saint Gérard en 1740 et l’autre dédiée à saint Thiébaut en 1771.
Fréland depuis la Révolution
La Révolution est synonyme de liberté puisque le village n’est plus sous la coupe de la noblesse. C’est aussi une période de troubles et de peurs. Les forêts sont alors surveillées contre les paysans agités. C’est le temps de la vente des biens nationaux pris à l’Église. Ainsi, le presbytère est vendu à un particulier. La commune hérite également de biens provenant du couvent des Clarisses d’Alspach. La chapelle saint Thiébaut est même fermée au culte provisoirement. Néanmoins, c’est véritablement une nouvelle ère politique qui commence avec un pouvoir municipal qui prend peu à peu de l'ampleur.
Une fois les troubles de la révolution passés, Fréland prend un nouvel essor.
Le milieu du XIXe siècle
C’est en effet au cours du XIXe siècle que les grands bâtiments historiques que nous connaissons aujourd’hui sortent de terre. Le premier grand chantier est la construction de l’actuelle église Notre-Dame de l’Assomption. Au début du XIXe siècle, l’ancienne église agrandie en 1706 tombe en ruine. Aussi, le conseil municipal décide de la remplacer. Le 1er avril 1823, on commence à démolir l’ancien bâtiment et le 17 avril 1824, la première pierre de la nouvelle église est bénite. La construction s’achève en 1825. Contrairement à l’ancienne qui était orientée O-E, la nouvelle est orienté NO-SE dans le sens de la vallée. Un orgue y est rapidement placé puisqu’en 1826, un orgue de Joseph Chaxel trône sur la tribune.
Et puis, à partir du milieu du XIXe siècle, la quasi-totalité des grands bâtiments que nous connaissons est construite en l’espace de 50 ans. Dès 1840, l'école des garçons est achevée, suivie par celle des filles en 1856. La mairie est construite dans le centre du village en 1864 ainsi que le presbytère entre 1866 et 1871. Dans le domaine religieux, la chapelle Saint-Gérard de 1740 est reconstruite en 1876 par un habitant nommé Jean-Baptiste Bertrand. Un magnifique orgue de Louis-François Callinet vient remplacer l’orgue Chaxel. Pour permettre l’élargissement de la Grand'Rue, la chapelle Saint-Thiébaut est déclassée. Le maire Thomas et le curé Chevalier décident donc d’en construire une autre sur « Les roches du corbeau ». La chapelle de style néogothique en grès rose du pays est achevée en 1898. Enfin l’hôpital communal est construit en 1908 pour accueillir les malades et les plus âgés.
Les périodes de guerre
L'annexion allemande de 1871
Du point de vue politique, Fréland est devenu allemand en 1871 suite à la guerre franco-prussienne. Malgré le choc que cela a entraîné, les Frélandais savent alors dépasser cette tragédie nationale. Le bois fournit toujours la principale richesse de la commune. Les associations naissent comme la musique municipale crée en 1901. L’artisanat et l’agriculture sont florissants à la veille de 1914.
La Première Guerre mondiale
La Première Guerre mondiale ne surprend pas les Frélandais. Ils savaient qu’une guerre se préparait entre la France et l’Empire allemand. Ce qui déchire le cœur des Frélandais, c’est qu’ils doivent se battre sous l’uniforme allemand. 47 d’entre eux ne sont pas revenus des tranchées. Pour la population, le danger était proche également. De durs combats se déroulaient au Linge et à la tête de Faux. Les Frélandais restés au village devaient loger entre autres bon nombre de soldats allemands. Le village n’est redevenu français qu’en novembre 1918. Après le premier conflit mondial, Fréland profite toujours de la richesse que lui offre sa forêt. La commune a été moins touchée en dégâts matériels que ses voisines. Les hommes travaillent en forêt et aux champs. Une usine de tissage construite en 1925, le long de la rivière et l’usine de cartonnerie à Kaysersberg permettent le plein emploi. La vie n’est pas toujours facile et les hivers sont vigoureux. Le village offre en hiver comme en été, le spectacle d'une nature riche et splendide. Les paysages sont si attractifs qu’ils retiennent l’attention de Jean Renoir qui tourne les dernières scènes de La Grande Illusion sur les hauteurs du village et dans une ferme frélandaise en1937.
La seconde guerre mondiale
Mais rapidement le bruit des bottes se fit entendre. Un nouveau conflit se préparait, terrible et angoissant. La guerre éclata le 3 septembre 1939. Cette guerre qui commençait devait être longue. De septembre 1939 à mai 1940, les Frélandais assistèrent à la «drôle de guerre » sans combats. Pourtant le 10 mai 1940, les Allemands attaquèrent par la Belgique et les Ardennes. Très vite le front français fut percé, plongeant le pays dans le désordre le plus total. Fréland fut occupé par les Allemands le 19 juin 1940. Peu après, l’Alsace fut annexée par le Reich allemand. Le village fut donc à nouveau coupé de la France, et ce pendant quatre ans. Le gouvernement nazi envoya à partir de 1942 de jeunes Frélandais combattre sous l’uniforme allemand. Ces «malgré-nous» furent envoyés sur le front russe, en Grèce et sur la mer du Nord. Quant aux résistants frélandais, certains furent internés au camp de Schirmeck. Au total, 35 Frélandaises et Frélandais ont perdu la vie pendant le conflit, ce n’est qu’en décembre 1944 que le village fut libéré par la 36e division d’infanterie US. Cette guerre a évidemment laissé des traces profondes dans le cœur des familles. Le monument aux morts de la commune est d’ailleurs là pour le rappeler aux jeunes générations.
La période d'après guerre
Aujourd’hui, Fréland s'est largement développé, les nouvelles constructions colorées escaladent les pentes tout en restant en harmonie avec les paysages environnants. Symbole de cette vitalité, l’école et l'accueil périscolaire ont fait peau neuve. De nombreuses associations maintiennent une vie culturelle et le tissu social. Les musées créés se mêlent aux projets d'avenir.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1791 1793 Sébastien Herqué 1793 1795 Nicolas Raffner 1795 1800 Sébastien Herqué 1800 1806 J.Joseph Bertrand 1806 1819 Nicolas Fréchard 1819 1835 François Thomas 1835 1843 Jacques Michel 1843 1846 J.François Gassmann 1846 1847 Jacques Michel 1847 1859 J.Baptiste Bertrand 1859 1870 Joseph Fréchard 1870 1870 Nicolas Bertrand 1870 1876 Jean Nicolas Valentin 1876 1891 Jean Baptiste Thomas 1876 1891 Jean Baptiste Félix Thomas 1891 1914 Jean Baptiste Didierjean 1915 1916 Émile Jacques Barlier 1916 1918 François Joseph Driesbach 1918 Joseph Félix Séraphin Thomas 1965 1995 Claude Didierjean 1989 2014 Jean-Louis Barlier Adjoint technique territorial Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
(Source : Insee[1])1790 1793 1806 1809 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1861 1866 1871 1880 1890 1910 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007 1349 1403 1522 1554 1656 1782 1973 2042 2179 2005 2056 2062 1938 1790 1564 1440 978 1040 1033 1100 1134 1293 1397 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Lieux et monuments
Église Notre Dame de l'Assomption
Construite la première fois en 1683 l'édifice menace de tomber en ruines. Elle est agrandie en 1700. En 1706 la nouvelle église paroissiale est consacrée par le coadjuteur de l'évêque de Bâle. L'autel principal est dédié à Notre-Dame de l'Assomption, les autels latéraux à la Bienheureuse Vierge du Mont-Carmel et à la sainte famille. Le chœur est orienté vers le couchant, la tour vers le levant, c'est-à-dire d'ouest en est. En 1820, le conseil municipal décide la construction d'une nouvelle église paroissiale en remplacement de celle édifiée en 1706 qui menace de s'écrouler. Le financement de l'édifice (31 918 francs) est pris entièrement à la charge par la commune, qui met à la disposition de l'entreprise la carrière de grès du Kalblin et décide de couper 255 sapins pour la confection de la charpente et autres réalisations en bois. La construction de la nouvelle église est terminée vers 1923 en gardant le même emplacement. L'orientation primitive est cependant modifiée. L'église Notre-Dame de l'Assomption est orientée dans le sens de la vallée (nord-est sud-ouest). La première messe est célébrée le 18 avril 1824, le jour de Pâques. De l'ancienne église on a gardé les cloches. Le clocher comporte un dôme en cuivre à quatre pans. En 1917 les Allemands font descendre les cloches pour les faire fondre et ainsi permettre à l'armée de se procurer du fer afin d'acheter du matériel de guerre. L'église est de nouveau restaurée après la seconde Guerre mondiale.Il y a dans l'église paroissiale, cinq magnifiques tableaux provenant de l'ancien couvent d'Aspach.
Les vitraux
Les vitraux actuels sont ceux qui ont été remplacés pour Noël 1955. Les anciens vitraux avaient été endommagés pendant la guerre 1939-1945. Ils ont été refaits par la maison Degusseau d'Orléans et l'artiste François Chevalley, membre des Sanctuaires, qui a laissé comme signature dans deux vitraux deux poissons et une croix. Les trois vitraux du chœur sont représentés, à droite par la nativité et l'adoration des mages. À gauche le vitrail représente la descente du Saint Esprit sur les apôtres qui entourent la Vierge Marie. Le deuxième vitrail à gauche représente le pape Pie X. Dans la nef, à gauche à partir de devant on aperçoit des scènes de l'ancien testament. Le premier vitrail représente Abraham, le père des croyants sur le point d'immoler Isaac, son fils. Mais Dieu ne voulant pas de sacrifices humains, Isaac est remplacé par un bélier. Le deuxième vitrail représente Jacob, le lutteur, le priant et son échelle vue en songe où les anges montent et descendent. Cette échelle signifie le lien inséparable entre la montée de la prière vers Dieu qui se donne à l'homme. Le quatrième vitrail pourrait représenter Samuel qui dit « parle Seigneur, ton serviteur t'écoute ». Conclusion : chaque être est appelé par Dieu, et reçoit sa vocation. Le 4e vitrail représente Tobie, la voyageur, exilé en Assyrie, qui retourne dans sa tribu pour chercher une épouse. Un personnage mystérieux, l'archange Raphaël l'accompagne, ce qui pourrait signifier, Dieu est toujours avec nous sur la route.
Chapelle Saint-Thiébaut
C'est à l'initiative du curé Charles Chevallier et du maire Séraphin Thomas que fut construite à partir de 1898 la chapelle Saint-Thiébaut pour remplacer l'ancienne qui se trouvait à l'extérieur du village. L'édifice est de style néo-gothique et est située sur un rocher appelé rocher du corbeau qui surplombe le village. À l'époque, les paroissiens se rendaient en procession de l'église à cette colline pour implorer Saint Thiébaut. Elle a été restaurée en 1994 à l'occasion de son centenaire.
Ancienne chapelle Saint-Thiébaut
C'est en 1771 que fut édifiée la chapelle Saint-Thiébaut par des habitants du haut du village.On y célèbre la messe une fois par semaine tous les vendredis et sert aussi de lieu de pèlerinage, notamment le 1er juillet, fête de Saint Thiébaut, jusqu'en 1895. Elle est bénie en 1774. Au cours de la Révolution, en 1796 la chapelle est fermée au culte. Le 20 octobre 1894, le conseil de fabrique décide de construire une chapelle plus grande sur un terrain communal. Le curé Charles Chevalier suggère au maire Thomas Séraphin de construite la nouvelle chapelle sur un rocher connu sous le nom de « rocher du Corbeau ». Le coût de la transformation de l'ancienne chapelle est estimé à 1583,17 marks et la construction de la nouvelle à 17 500 marks. En 1897 l'ancienne chapelle est définitivement déclassée pour abriter une pompe à incendie sur chariot. En 1895, Nicolas Herqué propriétaire de la chapelle déclare devant le maire que celle-ci est disponible pour l'exercice du culte à toutes personnes. En 1897, un incendie sans grandes conséquences est provoqué par des tirs de deux chasseurs. En 1810 on y ajoute une cloche pesant 130 livres. La chapelle est bénie solennellement le 30 mai 1898 par l'abbé Brunck de Freundeck en présences d'autres religieux qui se sont déplacés pour l'occasion. L'ancienne chapelle est à présent un musée d'art religieux.
Chapelle Saint-Gérard
La chapelle construite en 1740 par Nicolas Laurent, puis restauré en 1876 par un nommé Jean-Baptiste Bertrand qui est devenue oratoire depuis lors. La chapelle est placée vers le bas du village à droite en venant de Hachimette ou de Kaysersberg, en face de la route romaine. Ce lieu servait de procession lors de la Fête Dieu entre l'église paroissiale et la chapelle. En 1826 le conseil de fabrique y effectue quelques petites réparations d'entretien. En 1835 le conseil estime qu'il y a lieu de provisionner une certaine somme pour les frais d'entretien annuels et de réparation nécessaires à la bonne tenue de la chapelle. Le montant de 250 francs provenant de la vente d'un pré d'un certain monsieur Fréchard et les 5% d'intérêts affectés à la location sont affectés à perpétuité pour l'entretien et l'ornement de la chapelle.
Chapelle Saint-Yves
Cette petite chapelle se trouve dans le presbytère depuis 1968. Elle a été entièrement rénovée et dédiée à saint Yves, le patron le plus populaire de la Bretagne, et cela dans une esprit du jumelage Fréland Ploudaniel.
Le Champ-du-diable
Entre Fréland et Sainte Marie-aux-Mines on voyait encore au XVIIe siècle un coteau nu appelé Champ-du-diable. Le comte de Ribeaupierre, à qui appartenaient les forêts environnantes voulut faire boiser le coteau, envoya la semence au garde-marteau qui résidait à Fréland. Ceux qui furent chargés par lui de répandre la semence, étant intéressés à conserver le pâturage, la mirent dans un four préalablement chauffé. Le prince ayant demandé des nouvelles de ses semis et reçu la réponse que pas une graine n'avait levé, ajouta : C'est bien le champ du diable.
Musée d'art religieux
Le musée fut installé à l'initiative de monsieur Ronecker Marius, dans l'ancienne chapelle Saint-Thiébaut datant de 1774. Il renferme de nombreux trésors et fut inauguré en 1988. Cette ancienne chapelle a été désaffectée lors de la construction de la route Fréland-Aubure et remise en état pour abriter un musée.
Statue de Notre de la Pitié
Cette statue se trouve au fond de l'église près de la principale entrée de l'église. Elle a été fortement endommagée par un éclat d'obus en 1944, puis fut réparée en 1952 par la maison Blaise de Colmar.
Monuments aux morts
La maison du pays Welche
Créé a l'initiative de Claude Didierjean ce bâtiment abrite un musée des traditions et coutumes du pays welche ainsi qu'une auberge proposant des plats typiques comme la compiche. L'auberge propose également de nombreuses animations musicales, en rapport ou non au pays welche. La bâtisse rénovée en 1989 date de 1687 et appartenait à l'époque au seigneur de Ribeaupierre.
Personnalités liées à la commune
Jumelage
- Ploudaniel (Finistère)
Bibliographie
- Guérin, Guy, Histoire d'un village du Pays Welche. Portrait sentimental d'un Fréland oublié, 143 pages, Éditions d'Alsace, 1991 (2 tomes)
- Yvette Baradel, Du val d'Orbey au canton de Lapoutroie. Histoire du Pays welche des origines à nos jours, 198 pages, Kaysersberg, 2003
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- http://www.freland.fr/histoire.htm
- Fréland sur le site de l'Institut géographique national
- site de l'Office de Tourisme
Notes et références
Catégorie :- Commune du Haut-Rhin
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