Chaume

Chaume
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En été, quand l'eau vient à manquer les herbacées jaunissent, modifiant l'albédo et diminuant leur évapotranspiration. En hiver, leurs tiges creuses peuvent jouer un rôle tampon pour le microclimat de la strate herbacée et de l'humus, ici dans l'ouest de la Pologne
Le chaume des toitures est généralement fait de tiges de roseaux
« Hautes-chaumes au gazon du Faing », dans le massif des Vosges, Alsace
Jasserie en toit de chaume dans Les Hautes Chaumes (Monts du Forez)

Le chaume est la tige (souvent creusée aux entrenœuds, et aux feuilles parfois coupantes) de Poacées (anciennement appelées graminées), à la fin de l'été ou au début de l'automne, lorsqu'elle sèche et s'éclaircit.

Généralement ce terme désigne la paille après les moissons, ou les tiges claires. On peut le broyer avec une déchaumeuse.

Le chaume laissé sur la terre après la moisson est aussi appelé éteule.

Sommaire

Usage

Le chaume peut être utilisé comme litière pour le bétail.

Il a longtemps servi pour recouvrir les toitures (de là viennent les dénominations de « toits de chaume » et de « chaumières »). Cet usage était très répandu jusqu'à la fin du XIXe siècle. Son déclin est dû d'une part à l'abandon de l'usage de la faucille au profit de la faux, dû aux progrès de l'agriculture, et, d'autre part, à des arrêtés municipaux qui en proscrirent l'usage à la fin du XIXe siècle, incités par les compagnies d'assurance du fait du risque de propagation des incendies. Toutefois les toits de chaume persistèrent dans certaines régions (Bretagne, Normandie). Les paysans le regrettèrent, du fait du confort thermique et phonique qu'il procurait et de son coût négligeable. Les couvreurs en chaume utilisaient une baguette effilée pour insérer du chanvre dans les parties à réparer[1].

Il connaît un renouveau pour ses qualités d'isolant thermique et phonique et parce qu'il est vu comme une ressource renouvelable. Grâce à des outils mieux conçus, la pose est désormais plus compacte. Ainsi le chaume ne craint plus ni les rongeurs ni le feu.

Le pâturage en commun des chaumes était pratiqué dans le système de l'assolement triennal. C'est une des formes de la vaine pâture.

Galerie

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  • Toit de chaume à Kerhinet (44)

  • Detail toit de chaume.JPG

Notes et références

  1. ↑ D'où le surnom d'éborgneur de souris qui leur a été donné (voir Mikael Madeg, Le Grand Livre des surnoms bretons, p. 33).

Liens externes

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  • chaume — nm., éteule, partie de la tige de blé qui reste sur le champ après la moisson : étrobl(y)on nm. (Saxel 002 | Albanais 001) ; étroblye nf. (Thônes 004), étreûblye (Chamonix), ésheûtra (Samoëns) || ésheutro nm. (Cordon 083). E. : Brûler, Déchaumer …   Dictionnaire Français-Savoyard

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