Charles Leconte de Lisle

Charles Leconte de Lisle

Leconte de Lisle

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Leconte de Lisle
Leconte Blanquer.JPG
Activité(s) poète
Naissance 22 octobre 1818
Saint-Paul, La Réunion
Décès 17 juillet 1894
Voisins, Yvelines
Langue d'écriture français
Mouvement(s) Parnasse
Œuvres principales
Poèmes antiques, Poèmes barbares, Poèmes tragiques
Compléments
Influences :

Éditeurs :

Académie française :

Charles Marie René Leconte de Lisle, né le 22 octobre 1818 à Saint-Paul dans l’Île Bourbon[note 1] et mort le 17 juillet 1894 à Voisins[note 2], est un poète français.

Il est connu sous son seul nom de famille Leconte de Lisle, sans mentionner de prénom, qu'il adopta comme nom de plume : c'est notamment le cas dans les éditions de ses œuvres, dans sa correspondance[note 3], ainsi que dans la plupart des livres et anthologies qui lui sont consacrés. C'est pourquoi c'est ce nom qui est utilisé dans la suite de l'article. Son prénom usuel, utilisé par ses proches, était « Charles ».


Leconte de Lisle passa son enfance à l'île Bourbon et en Bretagne. En 1845, il se fixa à Paris. Après quelques velléités lors des événements de 1848, il renonça à l'action politique et se consacra entièrement à la poésie.

Son œuvre est dominée par trois recueils de poésie, les Poèmes antiques (1852), les Poèmes barbares (1862) et les Poèmes tragiques (1884), ainsi que par ses traductions d’auteurs anciens[note 4].

Il est considéré comme le chef de file du mouvement parnassien, autant par l’autorité que lui a conférée son œuvre poétique propre que par des préfaces dans lesquelles il a exprimé un certain nombre de principes auxquels se sont ralliés les poètes d’une génération – entre la période romantique et le symbolisme – regroupés sous le vocable de parnassiens à partir de 1866.

L'Empire s'était honoré en lui assurant une pension et en le décorant ; la République l'attacha à la bibliothèque du Sénat, dont il devint sous-bibliothécaire en 1872, et le nomma officier de la Légion d'honneur en 1883.

En 1886, neuf ans après une première candidature infructueuse à l’Académie française, Leconte de Lisle fut élu, succédant à Victor Hugo. Et ce fut une séance mémorable que celle du 31 mars 1887, où Leconte de Lisle fut reçu par Alexandre Dumas fils.

Pour accéder à d'autres photographies de Leconte de Lisle, se reporter au paragraphe Liens externes en fin d'article.

Sommaire

Idées littéraires

Le choix de certains thèmes et leur traitement par Leconte de Lisle le relient au romantisme, notamment : la description de la nature sauvage (couleur, exotisme, animaux,...), les sujets historiques et mythologiques, le goût de la liberté dans la fantaisie, l'énergie.

Mais, amplifiant l’impulsion donnée par Théophile Gautier avec son culte de l’Art pour l’Art et par Théodore de Banville, Leconte de Lisle rompt avec ce mouvement et défend une doctrine nouvelle – celle qui sert de modèle aux parnassiens – caractérisée par quelques principes : la poésie doit rester impersonnelle (le poète ne doit pas chanter son ego) ; le poète doit privilégier le travail de la forme plutôt que se laisser aller à sa seule inspiration débridée ; il doit viser la beauté, dont l’antiquité (grecque, hindoue, nordique, etc.) fournit les modèles absolus ; par opposition aux sentiments, la science, guidée par la raison, constitue un champ d’expression infini ; le poète ne doit pas s’impliquer dans la vie moderne.

Biographie

Discours de Jean Mistler

[Cette section reprend une grande partie d'un discours prononcé par Jean Mistler à la Bibliothèque nationale, le 23 septembre 1977.]

Il naquit à Saint-Paul en 1818, et cette île berça son enfance sous ses palmiers peuplés d’oiseaux éclatants. Son paysage intérieur a été formé de ces images, de ces couleurs, de ces parfums. En écrivant ses poèmes bibliques, il n’a eu nul besoin de puiser dans les récits de la Genèse pour évoquer le paradis terrestre, il lui a suffi de se souvenir.

Leconte de Lisle avait trente ans lorsque la Révolution de 1848 apporta la liberté aux esclaves. Sans attendre cette date, il avait combattu le servage dans ses premiers écrits, notamment dans les deux nouvelles publiées vers 1845 : l’une montrait le Noir Job amoureux de la créole Marcie, et l’autre, un esclave, Sacatove, qui enlevait sa jeune maîtresse. Ces deux récits finissaient dans le sang et de manière un peu mélodramatique, mais ils montrent que le problème de l’égalité des hommes se posait déjà fortement pour le jeune écrivain.

Cette libération des esclaves, répondant à son idéal de justice, posa cependant de difficiles problèmes pour son père et pour lui. Réalisée peut-être après une préparation insuffisante, la réforme fut suivie, à la Réunion, d’une grave crise économique, sa famille fut ruinée et la pension que le jeune étudiant parisien recevait n’arriva plus qu’irrégulièrement, puis cessa tout à fait, et ce fut pour lui la misère.

Le groupe d’artistes décrit par Henry Murger dans sa Vie de Bohème ne fut pas le seul, dans le Paris de 1850, à vivre d’expédients ! Des enfants des Îles, amis de notre poète et poètes eux-mêmes, ou journalistes, tels que Lacaussade et Laverdan, d’autres nés à Paris. Thalès Bernard, Louis Ménard, connurent comme lui, non seulement des fins de mois difficiles, mais des mois entiers d’expédients et de privations, les cachets impayés à la pension Laveur en retard chez les logeuses et une liberté s’alimentant au pain et à l’eau, comme dans les prisons.

Un cousin de Leconte de Lisle, Foucque, qui est riche, ne lui donne point d’argent, mais des conseils : « Tu rimes facilement, pourquoi n’écrirais-tu pas des chansons pour Thérésa ? » Écrire, oui, le jeune homme écrira, mais pas pour les chanteuses de cafés-concerts ! Ses amis et lui-même visent plus haut : Lacaussade achève une traduction d’Ossian, Thalès Bernard travaille à un savant Dictionnaire de la mythologie, Louis Ménard, qui gagne à peu près convenablement sa vie comme préparateur au laboratoire du chimiste Pelouze (et qui, par parenthèse, y découvrira un jour le collodion), se plonge dans l’exégèse des religions et des mythes et étudie les textes symboliques de la vieille Égypte. Les bourgeois peuvent bien rire en voyant Ménard se promener au Luxembourg, portant autour du cou un boa de plumes passablement dépenaillé, mais le soir, lorsque les amis se retrouvent, au cinquième étage de Leconte de Lisle, sans feu, autour d’une chandelle de suif qui pleure sur la table, dans l’épaisse fumée des pipes, ils évoquent les ciels lumineux de l’Orient, les marbres de la Grèce, et ce sont déjà les rêves mystiques et païens que fera revivre un jour Louis Ménard.

La politique ? Oui, ils en font beaucoup et ils ont applaudi à la chute du roi citoyen. Ils sont affiliés à des clubs d’extrême gauche et Leconte de Lisle sera même chargé d’une campagne électorale, dans les Côtes-du-Nord, par le Club des clubs, sorte de centrale des groupements extrémistes : ce voyage ne lui vaudra que quelques horions. Il n’y a pas grand-chose non plus à retenir de sa collaboration à la Démocratie pacifique ou à d’autres organes plus ou moins fouriéristes. Retenons simplement – conclusion prévisible – l’échec du jeune homme à la licence en droit. Quant à croire qu’il fit vraiment le coup de feu pendant les journées de juin et qu’il alla, comme on l’a raconté, laver dans la Seine « sa figure noire de poudre », j’en doute un peu : les gardes nationales avaient la détente facile ces soirs-là, et je pense que, s’il coucha une nuit ou deux au poste, ce fut tout.

En tout cas, de cette période de bouillonnement intellectuel, Leconte de Lisle garda des opinions farouchement républicaines qui ne se calmèrent un peu qu’au spectacle de la Commune en 1871. Du moins, ce qui ne devait point pâlir, ce fut son anticléricalisme. Le poète descendit de sa tour d’ivoire – entendez le cinquième du boulevard des Invalides, ou, plus tard, le quatrième de la rue Cassette – pour rédiger un Catéchisme populaire républicain en trente-deux pages, et ensuite une Histoire populaire du christianisme, qui furent ses deux plus grands succès de librairie, mais n’ajoutent rien à Qaïn ou à Hypathie.

Né dans toute l’Europe du bouleversement politique et social qui avait renversé tant de trônes et d’institutions, le romantisme prétendait apporter du nouveau, non seulement dans les arts et les lettres, mais aussi dans les idées et dans les mœurs. Le Parnasse eut des ambitions plus étroitement littéraires. Arrivant à un moment de notre histoire où s’étaient succédé, en soixante ans, sept ou huit régimes politiques, et groupant des hommes plus âgés de quinze à vingt ans que les jeunes chevelus du Cénacle, les Parnassiens cherchaient moins à régenter et à formuler des théories qu’à donner des exemples. Ils ne fondèrent pas une revue, comme avait été jadis la Muse française, mais ils publièrent un recueil collectif de poésie, le Parnasse contemporain, un in-octavo qui parut trois fois : en 1866, sur deux cent quatre-vingt-quatre pages, en 1869, sur quatre cent une, enfin en 1876, sur quatre cent cinquante et une. Cette dernière édition groupait soixante-neuf poètes. L’ordre alphabétique n’y était troublé que par la contribution de Jean Aicard qui, parvenue trop tard, fut rejetée à la fin. Dans les trois éditions, on retrouvait tous les noms connus, et même plusieurs inconnus. De Baudelaire à Verlaine et à Mallarmé, tous les poètes étaient là sauf le plus grand. Certes Hugo était en exil en 1866, lorsque parut le premier Parnasse, mais ses livres étaient publiés en France sans entrave. Ne fut-il donc pas sollicité ? On a peine à le croire, mais encore plus de peine à supposer qu’il aurait refusé. Les contributions étaient aussi inégales en qualité qu’en étendue : vingt-six sonnets de Heredia, vingt-quatre rondeaux de Banville, un acte d’Anatole France, les Noces corinthiennes, un énorme poème de Leconte de Lisle, l’Epopée du moine. Leconte de Lisle, à qui la responsabilité des choix n’incombait point, jugeait l’ensemble sans indulgence, et voici ce qu’il en disait, dans une lettre du 19 janvier 1875 à Heredia : « Ce que je connais des rimes envoyées est assez misérable, celles de Prudhomme, de Manuel, de Mme Ackermann, de Mme Blanchecotte et de Soulary sont écœurantes. En outre, on a donné à Lemerre une poésie de Baudelaire, et absolument authentique, quoi qu’en disent quelques-uns, attendu qu’il me l’a récitée lui-même, il y a bien des années. Ces vers sont fort obscènes et non des meilleurs qu’il ait faits. » Tout ce que je sais de ce poème, c’est qu’il ne devait point figurer dans le volume paru en 1876.

Tel quel, le Parnasse contemporain fut ce qu’on appelle aujourd’hui une manifestation de masse. Son effet se prolongea longtemps après la mort de ses principaux participants, et l’Université ne fut pas étrangère à sa durée : elle retrouvait en effet chez Leconte de Lisle, et même chez Heredia, le solide héritage de la tradition gréco-latine et des poètes qui, tels Ronsard ou Chénier, avaient su la faire revivre sur le terroir français.

Reconnu chef d’école, Leconte de Lisle devait, assez naturellement, penser à l’Académie. Il ne se hâta pourtant pas et s’y présenta pour la première fois qu’à près de soixante ans. [...] La modeste indemnité académique – quinze cents francs à l’époque, mais des francs-or – n’eût cependant pas été à dédaigner pour l’auteur des Poèmes barbares, dont la situation matérielle était très difficile. Marié depuis trente ans avec une jeune orpheline rencontrée jadis chez les Jobbé-Duval, il menait la vie la plus simple : la pauvreté en redingote. Ses droits d’auteur étaient insignifiants et les articles qu’il donnait de temps en temps dans la presse, fort mal payés. Le Conseil général de la Réunion lui versait une petite subvention, mais elle fut supprimée en 1869. Le gouvernement impérial, désireux d’encourager la littérature, avait accordé au poète, à partir de 1863, une pension annuelle de 3600 francs. Les anciens rois de France avaient octroyé de telles faveurs à plusieurs écrivains et les souverains du XIXe siècle avaient repris cette tradition. Mais, après le 4 septembre, cette allocation fut retirée et on la reprocha durement à Leconte de Lisle. L’intervention de quelques amis fit obtenir au poète une modeste sinécure, un poste de conservateur-adjoint à la bibliothèque du Sénat. Son caractère ombrageux prit fort mal la chose et il écrivit à Heredia : « Ce n’est au fond qu’une insulte de plus ajoutée à toutes celles que j’ai déjà endurées. » Cependant, l’agréable appartement de fonction attaché à cette place, avec ses fenêtres sur le jardin du Luxembourg, lui fit un certain plaisir.

Chaque année, il allait au bord de la mer, en Normandie ou en Bretagne, soit dans un modeste meublé, soit chez des amis. Mais il se plaignait souvent de la chaleur excessive ! Au Puis, près de Dieppe, par exemple, en septembre 1891, il se réjouit de voir arriver « de copieuses ondées qui rafraîchissent l’air et de bons vieux nuages assez noirs qui obscurcissent l’atroce sérénité du ciel ». Mais après cette « atroce sérénité », il enchaîne, peut-être en souriant sous cape : « J’aurais dû naître ou vivre au fond de quelque fjord de Norvège, dans un perpétuel brouillard, en compagnie des phoques dont je partage les goûts et les mœurs, n’ayant jamais su lire ni écrire et fumant d’éternelles pipes en l’honneur des Dieux Norses. »

Malgré tout, ses amis, et notamment le fidèle Heredia, lui conseillent toujours de se présenter à l’Académie. Le 9 août 1883, répondant sans doute à une lettre particulièrement pressante, il écrivait à Heredia cette curieuse page qui nous introduit dans le cercle de Victor Hugo : « Quant à l’Académie, j’y renonce absolument, sauf dans le cas où Hugo mourrait avant moi... » [...]

Cependant, Hugo meurt le 22 mai 1885, et alors, à l’élection du 11 février 1886, brusque changement à vue : dès le premier tour, Leconte de Lisle est élu, par vingt et une voix contre six à Ferdinand Fabre, le romancier des gens d’église ! François Coppée eut ce commentaire : « Leconte de Lisle répandra à l’Académie sa noire méchanceté, comme la seiche dans les flots de la mer. » Si c’est être méchant que d’être juste, je dois à la vérité de dire que l’auteur des Poèmes barbares a porté sur Coppée plus d’un jugement où la justice tient davantage de place que l’indulgence.

Il fit pour sa réception un consciencieux éloge de Hugo et, dans sa réponse, Alexandre Dumas fils ne dépassa point l’esthétique du Demi-monde et de la Dame aux camélias. Les Goncourt, qui assistaient à la séance, notèrent dans leur Journal que, pendant les discours, Coppée regarda beaucoup en l’air, vers la Coupole...

La fin de la vie de Leconte de Lisle fut sans grands événements extérieurs. Il ne mourut point en pleine jeunesse, comme Chénier, Nerval, Apollinaire, il n’atteignit pas non plus l’âge des patriarches, mais c’est dans ses dernières années qu’il connut le plus profondément les joies et les tortures de l’amour, et cet homme qui avait fait de l’impassibilité le premier article de son art poétique, écrivit :

Amour, tu peux mourir, ô lumière des âmes,
Car ton rapide éclair contient l’Eternité.

Il s’éteignit le 17 juillet 1894, en pleine lucidité.

[...] Au lendemain de sa mort, un poète écrivait que Leconte de Lisle « avait rendu leurs anciens noms aux dieux ». Oui, mais il ne s’est pas borné à ceux de la Grèce et de Rome, à ceux du Parthénon et du temple d’Égine. Son horizon ne s’est point limité à la Méditerranée classique, il y a fait entrer les vents et les nuages de tous les ciels, les houles de tous les océans. Dans cette poésie cosmique, l’histoire est présente. Oui, le même vaisseau qui emporta Hélène est toujours paré pour emporter nos rêves. Là-bas, vers ce point de l’horizon marin d’où sans cesse, depuis Eschyle, accourt l’innombrable troupeau des vagues rieuses.

Famille

  • Son père : Charles Marie Leconte de Lisle, né en 1794 à Dinan (Côtes-du-Nord), breton, ancien chirurgien des armées de Napoléon, émigrant en 1816 à l’Île Bourbon (actuellement Île de la Réunion) et devenu planteur.
  • Sa mère : Anne Suzanne Marguerite Élysée de Riscourt de Lanux (1800-1872), fille d’un planteur de Saint-Paul, arrière petite-fille de Jean Baptiste François de Lanux, issue d’une famille du Languedoc installée à Bourbon depuis 1720 (en la personne du Marquis François de Lanux, languedocien, exilé par le Régent), qui appartient à l’aristocratie de l’île et est apparentée au poète Parny.
  • Ses cinq frères et sœurs : • Élysée Marie Louise (23 octobre 1821 - ?) • Alfred (10 novembre 1823 - 1888) •  Anaïs (31 juillet 1825 - ?) •  Emma (1836 - ?) •  Paul (18 mars 1839 - 23 février 1887).
  • Sa femme : Anna Adélaïde Perray (29 mars 1833, Versailles - 8 septembre 1916, Versailles), fille de Jacques Perray et d'Amélie Leconte. Mariage  : Paris, 10 septembre 1857.
  • Origine du nom de Leconte de Lisle[1] : la famille "Le Conte", originaire d’Avranches et venue habiter Dinan vers le milieu du XVIIIe siècle, s’était autrefois séparée en deux branches, les "Le Conte de Préval" (la branche cadette) et "les "Le Conte de Lisle" (la branche aînée).[note 5]

Chronologie

Œuvres

L'apport littéraire essentiel de Leconte de Lisle est constitué par les trois recueils de poésie qu'il a destinés à la publication, tels que mentionnés dans le tableau suivant. Compte tenu du nombre d'éditions et d'évolutions que ces recueils ont connues de son vivant, ce tableau précise pour chacun d'eux les éditions les plus significatives : 1°) la première édition et 2°) la dernière édition composée par lui, appelée de ce fait « édition de référence ».

Titre du recueil 1re édition Édition de référence
Poèmes antiques
Marc Ducloux, 1852
(avec l'orthographe Poëmes antiques)
Alphonse Lemerre, 1891
Poèmes barbares
Librairie Poulet-Malassis, 1862
(sous le titre provisoire Poésies barbares)
Alphonse Lemerre, sans date (1889)
Poèmes tragiques
Alphonse Lemerre, 1884
Alphonse Lemerre, 1895

Mais son œuvre complète, dont une partie importante est accessible sur Wikisource, comprend également des textes non poétiques ou des textes qu'il n'avait pas destinés à la publication.

La liste suivante répartit les œuvres connues de Leconte de Lisle en catégories et à l'intérieur de chaque catégorie, les range par ordre chronologique de publication. Pour certaines œuvres, les dates des rééditions parues avant 1900 sont aussi mentionnées.

Les catégories sont : poésie, théâtre, traductions, manifestes, récits en prose, œuvres polémiques, notices, discours, préfaces.

Type
Titre
Année
Commentaires, éditions, etc.
Texte
1

Poésie

Poèmes antiques

1852

[1] Marc Ducloux, 1852. Rééditions : Lemerre, [2] 1874, [3] 1881, [4] 1886. Éd. de référence : [5] 1891.

1891

2

Poésie

Poèmes et Poésies

1855

[1] Dentu, 1855. Réédition : [2] Taride, 1857.

1855

3

Poésie

Le Chemin de la Croix ou La Passion

1856

[1] Chez les Auteurs, 1856. Rééditions [2] 1857, [3] 1858.

4

Poésie

Poésies Complètes : Poèmes antiques - Poèmes et poésies - Poésies nouvelles

1858

[1] Poulet-Malassis et de Broise, 1858.

1858

5

Poésie

Poèmes barbares

1862

[1] (sous le titre Poésies Barbares), Poulet-Malassis, 1862.
Rééditions : Lemerre (sous le titre définitif Poèmes barbares, et incorporant Le Soir d'une Bataille, 1871) : [2] 1872, [3] 1878, [4] 1881 ou 1882, [5] éd. de référence, 1889.

1889

6

Poésie

Le Soir d'une Bataille

1871

[1] Lemerre, 1871. Leconte de Lisle l'a ensuite incorporé dans les Poèmes barbares

7

Poésie

Le Sacre de Paris

1871

[1] Lemerre, 1871. Leconte de Lisle l'a ensuite incorporé dans les Poèmes tragiques.

8

Poésie

Poèmes tragiques

1884

[1] Lemerre, 1884. Ce recueil incorpore : Le Sacre de Paris, 1871 ; Les Érinnyes, 1873. Rééditions : [2] 1886. Éd. de référence : [3] 1895.

1886

9

Poésie

Derniers poèmes

1895

Publication posthume, élaborée par José-Maria de Heredia et le Vicomte de Guerne. Le recueil réunit, outre quelques poèmes, les œuvres suivantes : L'Apollonide ; La Passion ; les préfaces des Poèmes antiques, 1852 et de Poèmes et Poésies, 1855 ; Les Poètes contemporains, 1864 et Charles Baudelaire, 1861. [1] Lemerre, 1895. Réédition : [2] 1899.

1895

10

Poésie

Premières poésies et lettres intimes

1902

Publication posthume : [1] Fasquelle, 1902.

11

Poésie

Les États du Diable

1895

Publication posthume : ne subsiste de cette œuvre qu'un fragment qui figure dans les Derniers poèmes, 1895, sous le titre Cozza et Borgia.

12

Théâtre

Hélène

1852

Leconte de Lisle a incorporé Hélène dans les Poèmes antiques dès la première édition de 1852. Ernest Chausson en dérivera un drame lyrique (1885)

1891

13

Théâtre

Les Érinnyes

1873

Tragédie antique, en deux parties, en vers, avec introduction et intermède pour orchestre, musique nouvelle de M. Massenet
Première partie - Klytaimnestra ; Deuxième partie - Orestès.
[1] Alphonse Lemerre, 1873. Rééditions : [2] 1876, [3] 1889. Leconte de Lisle a incorporé cette pièce dans son recueil Poèmes Tragiques.

I - Klytaimnestra,
II - Orestès

14

Théâtre

L’Apollonide

1888

Drame lyrique en trois parties et cinq tableaux. Musique de Franz Servais.
[1] Lemerre. Pièce, dont l'argument reprend celui d'Iôn d'Euripide[8].

L'Apollonide

15

Théâtre

Frédégonde

1895

Pièce de théâtre mentionnée par Fernand Calmettes[9].

16

Traduction

Théocrite, Idylles et Epigrammes ; Odes anacréontiques

1861

Traduction nouvelle par Leconte de Lisle,
Poulet-Malassis et de Broise,

17

Traduction

Homère, Iliade

1866

Lemerre, 1866. Rééditions : [2] - 1874, [3] - 1882, [4] - 1884.

Iliade

18

Traduction

Homère, Odyssée

1868

Lemerre,

Odyssée
Hymnes homériques,

19

Traduction

Hésiode, La Théogonie,Le Bouclier d’Héraclès,Les Travaux et les Jours ;
Hymnes orphiques, Biôn, Idylles ; Moskhos, Idylles ; Tyrtée.

1869

Lemerre

La Théogonie,
Le Bouclier d’Héraclès,
Hymnes orphiques.

20

Traduction

Eschyle

1872

Lemerre

Théâtre

21

Traduction

Horace, Œuvres

1873

Lemerre

Épitres

22

Traduction

Sophocle

1877

Lemerre

Théâtre

23

Traduction

Euripide

1884

Lemerre

Alceste

24

Manifeste

Préface des Poèmes antiques

1852

Marc Ducloux ; reprise dans le recueil posthume Derniers poèmes, 1895

25

Manifeste

Préface des Poèmes et poésies

1855

Dentu ; reprise dans le recueil posthume Derniers poèmes, 1895.

26

Manifeste

Préface des Idylles de Théocrite et Odes anacréontiques

1861

Poulet-Malassis et de Broise

27

Manifeste

Avant-propos de l'étude sur les Poètes contemporains

1864

28

Manifeste

Avertissement de la traduction d'Homère.

1867

Sur le sujet de la traduction.

29

Récit en prose

Mon premier amour en prose

1840

Paru dans sa revue littéraire La Variété, 9e livraison, décembre 1840.

Gallica

30

Récit en prose

Une Peau de Tigre

1841

Paru dans sa revue littéraire La Variété, 12e livraison, mars 1841.

Gallica

31

Récit en prose

Le Songe d'Hermann

1846

Paru dans La Démocratie pacifique, 15 février 1846

Gallica

32

Récit en prose

La Mélodie incarnée

1846

Paru dans La Démocratie pacifique, 1er mai 1846

Gallica

33

Récit en prose

Le Prince Ménalcas,

1846

Paru dans La Démocratie pacifique, 6 mai 1846

Gallica

34

Récit en prose

Sacatove,

1846

Paru dans La Démocratie pacifique, 6 septembre 1846

Wikisource, Gallica

35

Récit en prose

Dianora

1847

Paru dans La Démocratie pacifique, 4 avril 1847

Gallica

36

Récit en prose

Marcie

1847

Paru dans La Démocratie pacifique, 16 mai 1847

Gallica

37

Récit en prose

La Rivière des Songes

1847

Paru dans La Démocratie pacifique, 13 juin 1847

Gallica

38

Récit en prose

La Princesse Yaso'da

1847

Paru dans La Démocratie pacifique, 7 novembre 1847

Gallica

39

Récit en prose

Phalya-Mani

1876

Paru dans La République des Lettres.
Il s'agit d'une deuxième version de La Princesse Yaso'da.

40

Œuvre polémique

Histoires des guerres sociales

Écrit en collaboration avec E. Maron. Œuvre non publiée[10].

41

Œuvre polémique

L'Inde française

1858

Publié dans Le Présent, t. II, 1858. Œuvre mise au jour par Edgard Pich ; Rééditions : [2] tome IV des Œuvres de l'édition E. Pich, p. 388 ; [3] Grand Océan, coll. Les Introuvables de l'Océan Indien, 1999.
42

Œuvre polémique

Catéchisme populaire républicain

1870

Lemerre. Paru sans mentionner l'auteur.

1870

43

Œuvre polémique

Histoire populaire du christianisme

1871

Lemerre

44

Œuvre polémique

Histoire populaire de la Révolution française

1871

Lemerre

45

Œuvre polémique

Histoire du Moyen-Âge

1876

Écrit en collaboration avec Jean Marras et Pierre Gosset. Édition Lemerre.
Paru sans mentionner Jean Marras. Pierre Gosset n'est mentionné que sur la couverture des exemplaires brochés.

46

Notice

Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal, 2e édition, Paris, Poulet-Malassis

1861

Revue Européenne, décembre 1861. Cet article est intégré dans le recueil posthume Derniers poèmes, 1895, en dernière place (VI) des Poètes contemporains.

47

Notice

Les Poètes contemporains : Béranger, Lamartine, Victor Hugo, Alfred de Vigny, Auguste Barbier

1864

Publié dans Le Nain jaune : Avant-propos, 3/08/1864 ; I - Béranger, 13/08/1864 ; II - Lamartine, 20/08/1864 ; III - Victor Hugo, 31/08/1864 ; IV - Alfred de Vigny, 10/09/1864 ; V - Auguste Barbier, 01/10/1864.

Avant-propos
Béranger
Lamartine
Victor Hugo
Alfred de Vigny
Auguste Barbier

48

Notice

Notice sur Victor Hugo

1887

Paru dans l'Anthologie des Poètes français du XIXe siècle, Lemerre, 4 vol., 1887-89. La notice se trouve dans le vol. I

49

Notice

Notice sur Auguste Barbier

1887

Paru dans l'Anthologie des Poètes français du XIXe siècle, Lemerre, 4 vol., 1887-89. La notice se trouve dans le vol. I

50

Notice

Notice sur Edmond Haraucourt

1889

Paru dans l'Anthologie des Poètes français du XIXe siècle, Lemerre, 4 vol., 1887-89. La notice se trouve dans le vol. IV.

51

Discours

Discours prononcé aux funérailles de Victor Hugo.

1885

Discours de M. Leconte de Lisle au nom des poètes, prononcé aux funérailles de Victor Hugo, au Panthéon, le 1er juin 1885

Discours

52

Discours

Discours de réception à l’Académie française

1887

Discours prononcé dans la séance publique tenue par l'Académie française pour la réception de M. Leconte de Lisle, le jeudi 31 mars 1887, Institut de France, 1887.

Discours

53

Préface

Léon Vanier, Rimes de mai : Les Églantines, .

1891

54

Préface

Georges Bois, Monsieur le Vicaire

1891

Dentu

55

Préface

Robert de Montesquiou, Les Chauves-Souris

1893

G. Richard

56

Préface

Jean Dornis, La Voie douloureuse, roman

1894

Calmann Lévy

Les deux œuvres suivantes sont mentionnées séparément, car elles posent problème :

  • 1854. Épître au Czar, au sujet des lieux saints. Cette œuvre est mentionnée dans l'ouvrage collectif Le premier siècle de l'Institut de France, sous la direction du comte de Franqueville (1895). Son attribution à Leconte de Lisle est probablement une erreur.
  • 1873. Grand Dictionnaire de cuisine d'Alexandre Dumas. La contribution de Leconte de Lisle est inconnue. En mars 1870, Dumas remet son manuscrit à l'éditeur Alphonse Lemerre. Il ne le verra pas publié : il meurt le 5 décembre de la même année. Après la guerre et la Commune, Lemerre confie à Leconte de Lisle et au jeune Anatole France la direction éditoriale de l'ouvrage, qui paraît en 1873. Ce sont d'ailleurs vraisemblablement ces deux écrivains qui ont signé L.T. l'avant-propos « Alexandre Dumas et le Grand Dictionnaire de cuisine », L. pour Leconte de Lisle et T. pour Thibault, le vrai nom de France. À l'appui supplémentaire de cette hypothèse, l'hommage appuyé à Baudelaire, qu'admiraient tant les poètes parnassiens. On doit peut-être à Leconte de Lisle la part importante qui y est donnée aux épices et aux recettes exotiques.[11].

Correspondance

Répertoire de la correspondance de Leconte de Lisle : Irving Putter, La dernière illusion de Leconte de Lisle, Librairie Droz - Genève, 1968, appendice A.

Interviews

  • Le Télégraphe, 8 juin 1885, La succession de Victor Hugo à l'Académie Française. Chez M. Leconte de Lisle.
  • Le Matin, 15 février 1886, Leconte de Lisle.
  • Gazette anecdotique, 31 octobre 1888, p. 235, [Shakespeare]
  • L'Écho de Paris, 28 avril 1891, Enquête sur l'évolution littéraire[18].
  • Le Journal, 30 septembre 1892, Une statue à Baudelaire - Chez M. Leconte de Lisle.
  • Le Rappel, 5 janvier 1893, Chez M. Leconte de Lisle.
  • Le Gaulois, 20 mars 1893, Interview-Express.
  • L'Éclair, 21 janvier 1894, Le sort d'une tête - Comment devrait être composée la commission des grâces.

Sources

Éditions modernes des œuvres de Leconte de Lisle

Les éditions les plus complètes sont, selon l'ordre chronologique de leur publication :

  • 1927-1928. Poésies complètes de Leconte de Lisle, texte définitif avec notes et variantes [de Jacques Madeleine et Eugène Vallée, mentionnés tome IV, p. 228], eaux-fortes de Maurice de Becque, Lemerre, en 4 tomes :
    • Tome I : Poèmes antiques, 1927
    • Tome II : Poèmes barbares, 1927
    • Tome III : Poèmes tragiques. - Les Érinnyes. - L'Apollonide, 1928
    • Tome IV : Derniers poèmes, La Passion, Pièces diverses, Notes et variantes, 1928.
  • 1976-1978. Œuvres de Leconte de Lisle, édition critique par Edgard Pich[19], publiée par la Société d'édition « Les Belles Lettres », en quatre tomes.

Voir aussi, complétant l'édition Edgard Pich :

  • Articles, Préfaces. Discours[20].

À signaler enfin en format de poche :

  • 1985-1994. Poèmes antiques[21] et Poèmes barbares[22], éditions présentées, établies et annotées par Claudine Gothot-Mersch, Gallimard, collection Poésie.

Ouvrages sur la vie de Leconte de Lisle

Témoignages directs

  • Théodore de Banville, Camées parisiens, petite bibliothèque des curieux, Paris, chez René Pincebourde, 1873 ; quatrième douzaine, ch. I, Leconte de Lisle.
  • Adolphe Racot, Portraits d’aujourd’hui, À la librairie illustrée, 1887 ; ch. Leconte de Lisle, p. 113-124. Texte sur Gallica : [1]
  • Henry Houssaye, Discours de réception à l'Académie française, avec l'éloge de Leconte de Lisle, prononcé le 12 décembre 1895[23]. Texte sur Gallica : [2]
  • Jacques-Vincent, Un salon parisien d'avant-guerre, Éditions Jules Tallandier, 1929, ch. 1 à 3. Période : 1892-1894.
  • Jean Moréas, Feuillets, Editions de la Plume, 1902, ch. 1., p. 9-13.
  • Henri de Régnier, Proses datées, Mercure de France, 1925, ch. 1, p. 5-20.
  • Léon Barracand, Souvenirs d’un homme de lettres, in Revue des deux mondes, 15 août et 1er septembre 1937. Voir le texte sur wikisource

Autres documents

  • Marius-Ary Leblond, Leconte de Lisle, essai sur le génie créole, Mercure de France, 1906[24]
  • Fernand Calmettes, Un demi-siècle littéraire, Leconte de Lisle et ses amis[note 21], Plon, s.d. Texte sur Gallica : [3]
  • Edmond Estève, Leconte de Lisle, l'homme et l'œuvre, Boivin & Cie.
  • Jean-Paul Sartre, L'Idiot de la famille. Gustave Flaubert de 1821 à 1857, Gallimard, 1972, éd. revue et complétée 1988, tome 3, livre I. La névrose objective, 5. Névrose et prophétie, p. 338-440.
  • Jean Mistler, Sous la Coupole, Bernard Grasset, 1981. Le chapitre consacré à Leconte de Lisle reprend, en treize pages, un discours prononcé à la Bibliothèque nationale le 23 septembre 1977.
  • Henri Cornu, Charles Marie Leconte de Lisle. Bourbon et Marie-Élixène, Azalées Éditions & Musée de Villèle, 1995, (ISBN 2-908127-39-3).

Biographie de référence

  • Christophe Carrère, Leconte de Lisle ou la passion du beau, Fayard, 2009. (ISBN 978-2-213-63451-7).

Études de l'œuvre de Leconte de Lisle

Critiques contemporaines de Leconte de Lisle

Études classiques

Citons, parmi les auteurs d'études parues entre 1895 et 1944 :

Études modernes

Citons parmi les études parues depuis 1945 :

Divers

Lieux où Leconte de Lisle a vécu

  • Nantes : • 8, rue Gresset • 38, rue Contrescarpe. Ces deux adresses sont incertaines. Elles sont mentionnées sur un site internet, mais ne sont pas confirmées par les archives de Nantes (octobre 2007).
  • Rennes : 4, rue des Carmes (1837).
  • Paris : • 5, rue des Beaux-Arts[note 22] (1845) • 23, rue Cassette (au fond de la cour, 4e étage) • 8, boulevard des Invalides (à partir de début avril 1861. Appartement mansardé au 5e étage. Le bâtiment a été détruit pendant le siège de Paris) • 64, boulevard Saint-Michel (à partir de 1872).

Iconographie de Leconte de Lisle

  • Des photographies sont disponibles sur le site de la BNF : se reporter au paragraphe Liens externes en fin d'article.
  • Portrait, par Jean-François Millet.
  • Gravure-caricature d'Étienne Carjat. Dans J.-M. Priou, Leconte de Lisle, 1966, p. 25.
  • Portrait, par Rajon, pour Poèmes antiques, 1874. Dans J.-M. Priou, op. cité, p. 26.
  • Portrait, par F. A. Cazals. Dans J.-M. Priou, op. cité, p. 31.
  • Dessin, par Maurice Ray. En frontispice des Poèmes antiques, Société des Amis du Livre, 1908.
  • Photographie, par Nadar.
  • Photographie de la collection Félix Potin.
  • Photographie, par Carjat, 1857. Dans Jean Dornis, Essai sur Leconte de Lisle, 1909.
  • Photographie, du studio Eugène Piriou, décembre 1878. Dans Malou Haine, L’Apollonide de Leconte de Lisle et Franz Servais.
  • Dessin, par E. Giraudat, après 1886. Dans Malou Haine, op. cit.
  • Tableau Chez Alphonse Lemerre, à Ville-d'Avray (Salon de 1895), par Paul Chabas, Art Gallery of Hamilton, Ontario, USA. Partiellement reproduit sur la couverture de Histoire du parnasse, de Yann Mortelette, et figurant en entier dans Leconte de Lisle ou la passion du beau, de Christophe Carrère.
  • Quatre eaux-fortes, par Maurice de Becque, en frontispice des 4 tomes de l'édition Lemerre, 1927-28.
  • Photographie, par Émile Perray. En frontispice de Pierre Flottes, Le Poète Leconte de Lisle - Documents inédits, 1929.
  • Deux croquis, par Paul Verlaine.
  • Portrait, par Jacques-Léonard Blanquer, 1885. Ce portrait est représenté dans l'infobox, en tête de l'article.
  • Dessin, Paris. - Une séance de réception à l'Académie française, dessiné d'après nature par M. Reichan, lors de la réception de M. le Comte de L'Isle [sic], journal hebdomadaire Le Monde illustré, n° 1655, 15 décembre, p. 380-381.

Leconte de Lisle et l'Académie française

Musique inspirée par des poèmes de Leconte de Lisle

Trois compositions ont été évoquées plus haut au titre du théâtre de Leconte de Lisle :

Par ailleurs, de nombreux musiciens ont écrit (principalement des mélodies) sur des poèmes de Leconte de Lisle, parmi lesquels :

  • Ernest Chausson : Nanny (op. 2 n° 1, 1880) ; Le Colibri (op. 2 n° 7, 1882) ; Hymne védique, pour quatre voix et orchestre (op. 9, 1886) ; La Cigale (op. 13 n° 4, 1887) ; Chant nuptial, chant pour quatre voix de femmes (op. 15, 1887-8) ; Hylas (sans op., 1879-80)
  • Claude Debussy : La fille aux cheveux de lin.
  • Henri Duparc : Phidylé.
  • Gabriel Fauré : La rose ; Le parfum impérissable ; Lydia ; Les roses d'Ispahan[44] ; Nell.
  • Reynaldo Hahn : Lydé ; Lydie ; Néère ; Phidylé ; Pholoé ; Phyllis ; Salinum ; Thaliarque ; Tyndaris ; Vile potabis.
  • Charles Koechlin : Deux Villanelles ; Épiphanie ; La Fin d'homme ; La Lampe du Ciel ; La Vérandah ; L'astre rouge ; Les Clairs de lune ; Les rêves morts ; Nox.
  • Émile Paladilhe : Six chansons écossaises.
  • Albert Roussel : Deux Idylles ; Odes Anacréontiques.
  • Louis Vierne : Le Rouet ; Nox.

Une œuvre orchestrale a été inspirée par un poème de Leconte de Lisle :

Éditions illustrées de Leconte de Lisle

Dans la liste suivante, les noms des illustrateurs figurent en gras.

  • Poésies complètes
    • Maurice de Becque, Paris, édition Lemerre en quatre tomes, 1927-1928, (voir plus haut). Tirage total 540 exemplaires (325 ex. num. sur vergé Lafuma, 125 Hollande Van Gelder, 10 Chine, 25 Japon, 15 Madagascar, 40 H.C.).
  • Poèmes antiques
    • Maurice Ray, Paris, Société les Amis des Livres, 1908 ; 30 eaux-fortes originales en noir dans le texte de Maurice Ray, gravées par Louis Muller, dont un frontispice ; grand in-8 en ff., imprimé par Draeger par les soins de R. Claude-Lafontaine, emboîtage d'éditeur. Tirage 110 ex. sur vélin.
  • Poèmes barbares
    • Léon Carré, Paris, imprimé pour Jean Borderel, 1911 ; vingt poèmes , 25 eaux-fortes originales, dont un frontispice et 24 vignettes in-texte, serpentes. In-4. Tirage 10 ex. sur vergé, H.C.
    • Raphaël Freida, Paris, Editions A. Romagnol, 1914 ; 99 eaux-fortes originales dont 18 en pleine page gravées par Edmond Pennequin et imprimées en taille-douce par A. Porcabeuf. Tirage limité à 301 exemplaires numérotés. In-4 (19 x 28,5 cm), 426 pages.
    • Philippe Labèque, gravures originales sur cuivre, sans lieu, Aux dépens de soixante-dix-sept bibliophiles, sans date. In-Folio, couv. rempliée, sous chemise et cartonnage, 77 exemplaires sur Grand Vélin de Rives.
    • Maurice de Becque, Six Poèmes barbares illustrés de douze eaux-fortes dont six hors-texte, gravées en couleur au repérage, Paris, chez Maurice de Becque, 1925.
    • Paul Jouve, Lausanne, Gonin, 1929 ; 30 compositions, en noir et en couleurs, gravées sur bois par Perrichon : 1 vignette de titre, 2 sur double page, 10 à pleine page, 17 in-texte. Tirage limité à 119 exemplaires
    • Odette Denis, Le Livre De Plantin, Paris 1948, in 4° en feuilles, 26 eaux fortes originales d'Odette Denis. Tirage limité à 205 exemplaires.
  • Poèmes tragiques.
    • Hugues de Jouvancourt, Pantouns malais avec cinq eaux-fortes et six ornements, in-folio, Genève, Pierre Cailler, 1946.
  • Les Idylles de Théocrite
    • René Ménard[note 29] et Jacques Beltrand, 25 gravures sur bois originales dont un frontispice de Ménard, 19 en têtes en couleurs, une vignette, un cul de lampe et 3 en têtes et bordures de Beltrand. Paris, Société du Livre d'art, 1911. In 4°, broché, sous chemise et étui. Tirage à 135 exemplaires.
    • Raphael Drouart, Paris, Gaston Boutitie, 1920. 92 bois originaux N/B (dans le texte, en front-de-chapitre, en culs-de-lampe et en hors-texte), in 4°, 204 pages, en feuillets, sous chemise, 23,5x28,5 cm. Tirage total 320 exemplaires (225 ex. num. sur vergé teinté d'Arches, 25 Whatman, 50 autres vergé d'Arches, 20 H.C.).
  • Les Érinnyes
    • Auguste Leroux, Paris, Société des Amis du Livre Moderne, 1912 ; petit in folio 270 x 210 mm, 7 ff., 78 pages, 3 ff. ; illustré de 3 eaux-fortes hors texte et de 40 bandeaux gravés sur bois dans le texte en couleurs. Tirage à 150 exemplaires sur papier du Japon sous la direction de Charles Meunier, 125 réservés aux Membres de la Société.
    • A. Bouchet, Paris, Édouard-Joseph, 1920. Coll. Petites curiosités littéraires. Bois dessinés et gravés par A. Bouchet. Tirage total 1000 ex.
  • Odes Anacréontiques
    • André Derain, Lyon, Cercle Lyonnais du Livre, 1953, illustré de 50 lithographies originales en noir, dans et hors texte par André Derain, 1 vol. grand in-8° en feuilles sous couverture rempliée, chemise cartonnée, dos parchemin, et boîte cartonnée, 81 p. + tables + liste des sociétaires. Tirage 200 exemplaires numérotés, sur vélin B.F.K. de Rives.
  • Homère, Odyssée
    • Georges Rochegrosse, Paris, A. Ferroud - F. Ferroud, successeur, 1931, 304 p. Illustration : 25 hors-texte gravés à l'eau-forte par Eugène Decisy et 72 vignettes, bandeaux, lettrines et culs-de-lampe gravés sur bois en couleurs par P. Baudier, Ch. Clément, Gaspérini et P. Gusman. Tirage total 501 exemplaires numérotés (1 ex. sur papier de Hollande, 100 ex. sur grand japon impérial, 400 ex. sur vélin d'Arches).
  • Homère. Nausikaa
    • Gaston de Latenay, Paris, Piazza, 1899, in-4°, br., couv. rempliée ill. en couleurs, 54 p., 53 compositions coloriées au pochoir par E. Greningaire et gravées par Ruckert. Tirage 400 ex.
  • Pièces réunionnaises.
    • Hugues de Jouvancourt, Québec, Éditions la Frégate, 1994 ; in-4°, 66 p. + les illustrations, en feuillets, sous couverture imprimée rempliée, emboîtage. Ouvrage édité pour le centenaire de la mort du poète. Tirage 100 exemplaires.

Traductions en langues étrangères d'œuvres de Leconte de Lisle

« Pour les traductions en langue allemande, voir Fromm, Bibliographie deutscher Übersetzungen aus dem Französisch zwischen 1700 und 1948. Qaïn a été traduit en tchèque dès 1880 (Prague, Otto). Deux traductions des Érinnyes ont été publiées, en espagnol par la revue de Buenos Ayres Nosotros, et en russe par Lozinskij (1922). Un recueil de morceaux choisis, traduits en russe par Postupalskij et commentés Par I. Balacova, a été publié à Moscou en 1960. En Italie, des morceaux choisis de Vigny et de Leconte de Lisle ont été publiés à Milan en 1945, traduits par Filippo Ampola (Éditeur : Garzanti). » (Edgard Pich, Leconte de Lisle et sa création poétique, 1975, p. 535).

Dédicaces à Leconte de Lisle

  • Léon Dierx, Poèmes et Poésies, 1861 : « À mon cher et vénéré Maître Leconte de Lisle »
  • François Coppée, Le Reliquaire, 1866 : « À mon cher Maître / Leconte de Lisle / Je dédie mes premiers vers. »
  • Catulle Mendès, Hespérus, 1872 : « À Leconte de Lisle ».
  • Anatole France, Les Poèmes dorés, 1873 : « À / Leconte de Lisle / auteur des poèmes antiques / et des poèmes barbares / en témoignage / d'une vive et constante / admiration / ce livre est dédié ».
  • José-Maria de Heredia, Les Trophées, 1893 : « À Leconte de Lisle »
  • Edmond Haraucourt, Les Âges : L'Espoir du Monde, 1894.
  • Jean Dornis, La Voie douloureuse, Calmann Lévy, 1894.

Attribution du nom de Leconte de Lisle

Portent le nom de Leconte de Lisle :

Liens externes

Références

  1. Source : édition Pich, tome IV, p. XI, 471 et 473.
  2. Louis-Xavier de Ricard, Petits mémoires d'un Parnassien, ch. VIII.
  3. Le Parnassiculet contemporain, recueil de vers nouveaux précédé de l’Hôtel du Dragon-Bleu, et orné d’une étrange eau-forte. Paris, J. Lemer, 1867. Les auteurs du pastiche sont : Alphonse Daudet, Paul Arène, Charles Monselet, Charles Bataille, Jean Du Boys, Alfred Delvau et M. Renard. Rééditions : 1872 et 1876 : augmentée de neuf pièces inédites non moins surprenantes que les premières, attribuées aux même auteurs et découvertes après leur mort.
  4. Le Petit Chose, histoire d’un enfant, roman autobiographique, 1868.
  5. Yann Mortelette, Histoire du Parnasse, Fayard, 2005, p. 362.
  6. Yann Mortelette, Histoire du Parnasse, Fayard, 2005, p. 364.
  7. Comœdia illustré, revue artistique bimensuelle, 15 juillet 1910, p. 590-592.
  8. L'Apollonide fut écrite sur l'initiative du compositeur Franz Servais et en collaboration avec lui. Elle a été incorporée dans le recueil posthume Derniers Poèmes, 1895. Le livret de l'opéra diffère de la pièce, ainsi que le montre la partition chant et piano, L'Apollonide (Iôn), drame musical en trois actes et cinq tableaux d'après Leconte de Lisle, musique de Franz Servais, Paris, Choudens, 1899. Dans son livre L'Apollonide de Leconte de Lisle et Franz Servais, Mardaga, 2004, Malou Haine donne les deux versions du texte, ainsi que le texte de deux manuscrits de Leconte de Lisle. Une représentation de la version théâtrale est donnée à l'Odéon en 1896, et le drame musical (opéra) est créé à Karlsruhe en 1899.
  9. Seul un court fragment du premier acte figure dans les Derniers poèmes, 1895. Jean Dornis, p. 310, écrit : Jusqu'à la fin de sa vie, Leconte de Lisle parla d'une pièce de théâtre : Frédégonde, dont on n'a trouvé, dans ses papiers, que le fragment publié dans Derniers poèmes. On lit, à ce propos, dans une lettre inédite de Flaubert adressée au Poète : « Coppée m'a dit que ta Frédégonde avançait : l'idée de l'exaltation à laquelle je serai en proie le jour de la première m'effraie d'avance. Quand sera-ce ? » D'autre part, Mme Sarah Bernhardt se souvient d'avoir écouté la lecture d'un scénario de cette Frédégonde, que le poète ne laissa pas entre ses mains, et dont elle n'entendit plus parler.
  10. Évocation de l'œuvre Histoire des guerres sociales :
    • Jean Dornis, dans Essai sur Leconte de Lisle, p. 129, cite une lettre à Ménard, 1849 : « Manou et moi, nous sommes en train de faire L'Histoire des Guerres Sociales, jusqu'aux Anabaptistes inclusivement... ».
    • Edgard Pich la mentionne tome IV des Œuvres, p. XV.
  11. Source : Daniel Zimmermann, édition Phébus du Grand Dictionnaire
  12. Premières poésies et lettres intimes, préface de B. Guinaudeau, Fasquelle, 1902. Contient 62 lettres de Leconte de Lisle à Julien Rouffet, s'échelonnant de janvier 1838 à octobre 1840.
  13. Dans Irving Putter, La dernière illusion de Leconte de Lisle. Lettres inédites à Émilie Leforestier, Librairie Droz - Genève, 1968. Contient 59 lettres de Leconte de Lisle, s'échelonnant du 13 juillet 1885 au 6 janvier 1890.
  14. Les lettres à Jules Huret figurent en appendice de : Jules Huret, Enquête sur l'évolution littéraire, Paris, Bibliothèque-Charpentier, 1894, p. 439-442.
  15. La lettre du 10 mai 1877 figure dans : Antoine Albalat, Gustave Flaubert et ses amis, Plon, 1927.
  16. Dans Malou Haine, L'Apollonide de Leconte de Lisle et Franz Servais, 20 ans de collaboration, Mardaga, 2004. Les 65 lettres échangées démarrent le 18 décembre 1877.
  17. Lettres à José-Maria de Heredia, édition établie et annotée par Charles Desprats, Honoré Champion éditeur. Les 119 lettres s'échelonnent du 21 septembre 1863 au 22 février 1894.
  18. Article repris dans Jules Huret, Enquête sur l'évolution littéraire, Paris, Bibliothèque-Charpentier, 1894, p. 278-286.
  19. Œuvres de Leconte de Lisle, édition critique par Edgard Pich, publiée par la Société d'édition « Les Belles Lettres », en quatre tomes :
    • Tome I  : Poèmes antiques, 1977
    • Tome II  : Poèmes barbares, 1976
    • Tome III : Poèmes tragiques - Derniers Poèmes, 1977
    • Tome IV  : Œuvres diverses, 1978.
  20. Articles, Préfaces. Discours, textes recueillis, présentés et annotés par Edgard Pich, Les Belles Lettres, 1971.
  21. Poèmes antiques, édition présentée, établie et annotée par Claudine Gothot-Mersch, Gallimard, coll. Poésie (n° 279), 1994.
  22. Poèmes barbares, édition présentée, établie et annotée par Claudine Gothot-Mersch, Gallimard, coll. Poésie (n° 202), 1985.
  23. Discours prononcés dans la séance publique tenue par l'Académie françaie pour la réception de M. Henry Houssaye, le 12 décembre 1895, Institut de France, 1895. C'est Ferdinand Brunetière qui prononça le discours de réponse
  24. Rééd. 1930, 1933 sous le titre Leconte de Lisle d'après des documents nouveaux, MdF. Rééd. Leconte de Lisle, essai sur le génie créole, préface d'Edgard Pich, commentaires de J.-F. Reverzy, Grand Océan, 1995.
  25. Sainte-Beuve, Causeries du lundi, tome V, De la poésie et des poëtes en 1852, article daté du lundi 9 février 1852, p. 396-397.
  26. Sainte-Beuve, Nouveaux lundis, t. II, 1864 ; t. X, 1868.
  27. Charles Baudelaire, L'Art romantique, 1868.
  28. Paul Bourget, Nouveaux essais de psychologie contemporaine, 1886.
  29. Jules Lemaître, Anthologie des poètes français contemporains, 1887.
  30. Jules Lemaître, Impressions de Théâtre, 9e série, Boivin & Cie, ch. 1 Euripide, L'Ion d'Euripide, et l'Apollonide de leconte de Lisle.
  31. Jules Lemaître, Les Contemporains. Études et portraits littéraires, deuxième série, Lecène, Oudin et Cie, 1891.
  32. Ferdinand Brunetière, L'Évolution de la poésie lyrique en France au dix-neuvième siècle. Leçons professées à la Sorbonne, Hachette, 1894, tome second, 13e leçon.
  33. P.V. Delaporte, S.J., Études et causeries littéraires, Desclée, de Brouwer et Cie, s.d. (1899 ?), première série, ch. Leconte de Lisle, l'homme, le penseur, le poète. Dans le chapitre Le Poète, l'auteur relève quelques vers erronés et mentionne l'existence d'un relevé plus complet d'alexandrins « boiteux » par M. E. Biré dans la Revue du Monde catholique, octobre 1894.
  34. Jean Dornis, Essai sur Leconte de Lisle, Paris, Société d'éditions littéraires et artistiques, 1909.
  35. Pierre Flottes, Le Poète Leconte de Lisle, documents inédits, Librairie académique Perrin et Cie, 1929.
  36. Joseph Vianey :
    • Les Sources de Leconte de Lisle, Montpellier, Coulet, 1907,
    • Les Poèmes barbares de Leconte de Lisle, Malfère, 1933.
  37. Irving Putter, University of California press, Berkeley and Los Angeles, Publications in modern philology :
    • Leconte de Lisle and his contemporaries, vol. 35, n° 2, p. 65-108, 1951
    • The Pessimism of Leconte de Lisle, Sources and Evolution, vol. 42, N° 1, p. 1-144, 1954,
    • The Pessimism of Leconte de Lisle, the Work and the Time, vol. 42, N° 2, p. 145-408, 1961.
  38. Jules-Marie Priou, Leconte de Lisle, Pierre Seghers éditeur, coll. Écrivains d'hier et d'aujourd'hui, n° 27, 1966.
  39. Edgard Pich, Leconte de Lisle et sa création poétique - Poèmes antiques et Poèmes barbares, 1852-1874, Université Lyon II, 1975.
  40. Robert Sabatier, Histoire de la poésie française. La poésie du dix-neuvième siècle. 2-Naissance de la poésie moderne, Albin Michel, 1977, p. 16-26.
  41. Yann Mortelette, Histoire du Parnasse, Fayard, 2005, p. 363.
  42. Les Érinnyes, partition pour chant et piano, Au Ménestrel-Heugel & Cie, 1900.
  43. L'Apollonide (Iõn), drame musical en 3 actes et 5 tableaux d'après Leconte de Lisle, partition chant et piano, Paris, Choudens, 1899.
  44. Pour udition et un commentaire de cette mélodie cf.http://musique.histoire.free.fr/michel-faure-musique.php?musicologue=conferences&conferences=chansons-francaises-Pompidou

Notes

  1. Aujourd’hui département et région d’outre-mer, La Réunion est une île française de l’Océan Indien qui a changé plusieurs fois de nom :
    1507 : Sainte Apolline ; 1520 : Mascareigne ; 1638 : Mascarin ; 1649 : île Bourbon ; 1793 : île de la Réunion ; 1806 : Bonaparte ; 1815 : île Bourbon ; 1848 : île de la Réunion
  2. Voisins était un hameau (aujourd'hui quartier) de Louveciennes, dans le département des Yvelines depuis la partition de la Seine-et-Oise opérée en 1968.
  3. Exception : à l'âge de vingt ans, il signait « C. Leconte de L'Isle » ses lettres à Julien Rouffet.
  4. Homère, les tragiques grecs (Eschyle, Sophocle, Euripide), Hésiode, Théocrite, Biôn, Moskhos, Tyrtée, Horace, etc.
  5. Ainsi, il peut être utile de corriger comme suit certaines erreurs qu’on lit dans des études, des anthologies, des manuels d’enseignement et des dictionnaires :
    • Leconte de Lisle est-il un aristocrate ? Non : le "de" n’est pas une particule nobiliaire, pas plus que "Leconte" n’est une déformation de "Le Comte".
    • Leconte de Lisle a-t-il lui-même, par vanité, voulu faire croire à une prétendue origine noble, en ajoutant "de Lisle" à son nom "Leconte" ? Non, car le nom complet "Le Conte de Lisle" était déjà le patronyme de sa famille paternelle. Et c’est même lui le premier qui a réuni "Le" et "Conte", « pour éviter le semblant d’un titre ».
    • Le nom "Lisle" se rapporte-t-il, avec une écriture archaïque, à l'île Bourbon (La Réunion), son lieu de naissance ? Non, pas à l’île Bourbon, mais à une terre bretonne.
    • Où doit-on le ranger alphabétiquement ? Réponse : à "Leconte de Lisle", et non pas à "Lisle (Leconte de)".
  6. Ce voyage est le dernier qu'il ait effectué. Au total, en dehors de son île natale et de la métropole, ses voyages l'auront amené à voir • l’Île Maurice (à l'occasion de deux escales, en 1832 et en 1843) • Le Cap (en 1837) • l'Île Sainte-Hélène (en 1837).
    Cela laisse peu de place à des « voyages en Orient » évoqués parfois. Ils ont probablement été inventés, peut-être sur la base de déclarations de Leconte de Lisle lui-même.
  7. Titre qui rappelle l'autre pamphlet, Les quarante médaillons de l'Académie, que Barbey d'Aurevilly a publié deux ans plus tôt, chez E. Dentu.
  8. Barbey d’Aurevilly y consacre plusieurs articles dans la revue Le Nain Jaune (1866) :
    • 27 octobre, Le Parnasse contemporain (Premier article),
    • 7 novembre, Les trente-sept médaillonnets du Parnasse contemporain (Deuxième article),
    • 10 novembre, Les trente-sept médaillonnets du Parnasse contemporain (Troisième article),
    • 14 novembre, Un dernier mot sur le Parnasse contemporain.
    Voir Barbey d’Aurevilly, Articles inédits (1852-1884), publiés par Andrée Hirschi et Jacques Petit, Les Belles Lettres, 1972.
  9. • Le 28 décembre 1871, il est nommé employé à la Bibliothèque du Palais du Luxembourg, dépendant à cette époque du Ministère de l’Instruction publique, au traitement de 2500 francs.• Le 1er janvier 1873, il devient sous-bibliothécaire, au traitement de 2700 francs.• Le 1er juillet 1876, après le rétablissement du Sénat, il est nommé sous-bibliothécaire du Sénat et son traitement passe à 3600 francs, puis 3800 francs au 1er avril 1878, 4000 francs au 1er mai 1880 et 4200 francs au 1er juin 1882.
  10. N° L1536074.
  11. Leconte de Lisle exige d’entendre les pages déjà composées. Peu sûr de lui ou impressionné par l’aura du poète, Chausson lance un véritable appel au secours vers Vincent d'Indy à la mi-avril : « Il y aura répétition chez moi le samedi 18 à 1 h 1/2 et le mercredi 22 à 2 h. L'audition, absolument à huis clos, est fixée au 25, à 2 h 1/2. Puis-je compter sur toi ? Rstp. Bien à toi. » Quel fut le résultat de ces séances ? On peut supposer que l'auteur des Poèmes antiques - d'où est tiré le drame - s'en montra satisfait puisque Chausson poursuivit son œuvre avec une ardeur renouvelée pendant ses vacances d'été tourangelles. » [Source : Jean Gallois, Ernest Chausson, Fayard, 1994, p. 189]
  12. Voir le texte de la protestation et la réponse de Gustave Eiffel
  13. Jules Huret, rédacteur au quotidien L'Écho de Paris, publie - du 3 mars au 5 juillet - 64 interviews d'écrivains « sur l'évolution littéraire ». L'interview d'Anatole France (publiée début mars) et celle de Leconte de Lisle (publiée le 28 avril) donnent lieu à des lettres adressées à Jules Huret dans lesquelles les deux écrivains expriment leurs reproches mutuels, et où Leconte de Lisle, « offusqué  » par les propos d'Anatole France, va jusqu'à écrire à Huret : « Deux de mes amis attendront ses témoins chez moi, 64, boulevard Saint-Michel, dimanche 3 mai, à deux heures de l'après-midi ». Un des deux amis est José-Maria de Heredia. Anatole France répond qu'il ne s'y rendra pas, et l'affaire en reste là.
  14. Finalement, c'est José de Charmoy qui réalisera la statue de Baudelaire. Son inauguration aura lieu dix ans après, le 26 octobre 1902, au cimetière du Montparnasse. [Source : Sous la direction d'André Guyaux, ..., La querelle de la statue de Baudelaire (août-décembre 1892), PUPS, 2007].
  15. Pour accéder à une photo du pavillon de Voisins (vue de l'espace), se reporter au paragraphe Liens externes en fin d'article.
  16. Le hameau de Voisins fait maintenant partie intégrante de la commune de Louveciennes.
  17. Cette jeune admiratrice de Leconte de Lisle, femme de Guillaume Beer (et plus tard d’Alfred Droin), a pour nom de plume Jean Dornis.
  18. Montant : 1669,50 francs.
  19. Distribution : Mounet-Sully (Agamemnôn), Henri Meyer (Talthybios), Louise Silvain (Klytaimnestra), Mlle Robinne (Kallirhoè), Mme Lara (Élektra), Mlle Delvair (Ismèna), Paul Mounet (Orestès).
  20. Le Journal de l’île du 28/09/77 écrit : « Le dernier retour du poète dans son île natale. Le DC 8 du Cotam qui se posait hier en début d’après-midi n’était pas semblable aux autres. À son bord se trouvait un illustre passager, Charles Leconte de Lisle, qui retrouvait son île natale 132 ans après avoir vu s’estomper les côtes dans les brumes de l’horizon. Parti sur les flots, il revenait par les airs (...). La presque totalité des personnalités de l’île se retrouvait dans la cour de l’établissement [CES Bourbon, à Saint-Denis] où le jeune Charles Leconte de Lisle dut s’ébattre. »
  21. Les amis cités sur la couverture du livre de F. Calmettes sont, par ordre alphabétique : • Jules Andrieu • Théodore de Banville • Léon Barracand • Charles Baudelaire • Thalès Bernard • Paul Bourget • Henri Cazalis • Léon Cladel • Louise Colet • François Coppée • Léon Dierx • Gustave Flaubert • Paul de Flotte • Anatole France • Judith Gautier • Albert Glatigny • José-Maria de Heredia • Henry Houssaye • Victor Hugo • Stéphane Mallarmé • Jean Marras • Louis Ménard • Albert Mérat • Catulle Mendès • Armand Silvestre • Léon Valade • Paul Verlaine • Auguste de Villiers de L'Isle-Adam.
  22. Gérard de Nerval a habité également à cette adresse. Source : Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Les Éditions de Minuit, 8e édition, vol. 1/2 (A-K), p. 169
  23. Un « échec » de candidature en 1867, pour la succession au fauteuil de Barante est évoqué par René Peter, Vie secrète de l'Académie française, cinquième période, Librairie des Champs-Élysées, 1940, p. 92, qui indique un seul troisième concurrent, nommé Vacherot. En fait, selon le registre, lors de cette séance tenue le 2 mai, les concurrents furent : le père Gratry (élu), Théophile Gautier, Lavergne, Champagny.
  24. Un « échec » de candidature en 1873, pour la succession au fauteuil du père Gratry, est évoqué par Jean Dornis, Essai sur Leconte de Lisle, Paris, Société d'éditions littéraires et artistiques, 1909, p. 330. En fait, selon le registre, lors de cette séance tenue le 16 janvier, les concurrents furent : Saint-René Taillandier (élu) et Louis de Viel-Castel.
  25. Marius-Ary Leblond évoque même une candidature en 1873 « contre » le père Gratry, alors que ce dernier est mort en 1872.
  26. Un « échec » de candidature en 1882, lors de la séance du 8 juin, est évoquée par Jean Mistler, Sous la Coupole, p. 190.
  27. Un « échec » de candidature en 1884, lors de la séance du 4 décembre, est évoquée par Jean Mistler, Sous la Coupole, p. 192.
  28. Alfred Bruneau écrit dans son livre Massenet, 1934 : « Les Érinnyes ont une autre importance, une autre valeur. Elles occupent une place magnifique dans le somptueux bagage de Massenet. C'est Duquesnel, le directeur de l'Odéon, où elles furent représentées, qui décida de proposer à Leconte de Lisle une collaboration inattendue dont il s'inquiéta d'abord, ne se doutant pas qu'elle assurerait le succès de la pièce. Voici comment Massenet, à qui Duquesnel n'accordait qu’une quarantaine d’exécutants, surmonta les difficultés de l'entreprise. Vous trouverez dans sa narration le signe de son adresse coutumière. "Au lieu d'écrire la partition pour l'orchestre habituel - cela aurait produit un ensemble mesquin - j'eus l'idée d'avoir un quatuor de trente-six instruments à cordes, ce qui correspondait à un grand orchestre. J'y adjoignis trois trombones, l'image des trois Érinnyes : Tisiphone, Alecto et Mégère, et une paire de timbales. Mon chiffre de quarante était atteint." Plus tard, pour les concerts, Massenet réinstrumenta normalement sa partition et, pour des reprises fréquentes, il l'enrichit d'un ballet, de chœurs et d'intermèdes nombreux. Le pathétique solo de violoncelle accompagnant l'invocation d’Électre demeure célèbre. On ne s'explique pas les raisons qui empêchent nos associations symphoniques d'afficher et d'honorer cet ouvrage admirable, digne de leur fidèle sollicitude. »
  29. Vérifier s'il s'agit d'Émile-René Ménard (1861-1930) ?


Précédé par
Victor Hugo
Fauteuil 14 de l’Académie française
1886-1894
Suivi par
Henry Houssaye
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