Louveciennes

Louveciennes

48° 51′ 39″ N 2° 07′ 02″ E / 48.860833, 2.117222

Louveciennes
Hôtel de ville
Hôtel de ville
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Yvelines
Arrondissement Saint-Germain-en-Laye
Canton Marly-le-Roi
Code commune 78350
Code postal 78430
Maire
Mandat en cours
André Vanhollebeke
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes des Coteaux de Seine
Démographie
Population 7 260 hab. (2008)
Densité 1 352 hab./km²
Géographie
Coordonnées 48° 51′ 39″ Nord
       2° 07′ 02″ Est
/ 48.860833, 2.117222
Altitudes mini. 24 m — maxi. 179 m
Superficie 5,37 km2

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Louveciennes est une ville française de la proche banlieue ouest de Paris située dans le département des Yvelines et la région Île-de-France. Louveciennes appartient à la Communauté de communes des Coteaux de Seine et à Paris Métropole.

Les habitants sont appelés les Louveciennois ou Luciennois.

Sommaire

Géographie

Position de Louveciennes dans les Yvelines
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Commune résidentielle du département des Yvelines, Louveciennes est située à 10 km de Paris sur le coteau de Seine entre Versailles et Saint-Germain-en-Laye. D’une superficie de 536 ha dont 260 d’espaces « naturels », ses communes limitrophes sont Marly-le-Roi, Port-Marly, Bougival, La Celle-Saint-Cloud, Croissy sur Seine et Rocquencourt.

La ville de Louveciennes est, à la fois préservée des nuisances liées aux voies de communication et en même temps, très bien desservie par le réseau routier et ferré. Traversée d’est en ouest par la ligne L du Transilien SNCF Paris - Saint-Lazare, elle bénéficie également de liaisons par bus (Bus RATP 258 depuis La Défense et St Germain en Laye et ligne Véolia n°1 depuis Versailles et St Germain en Laye).

Elle est également bordée d’axes routiers d’importance nationale : l’autoroute A 13, la RN 13, la RN 186. La Seine borde la commune sur sa partie basse. Le territoire communal se caractérise par une forte présence d’espaces naturels liés au passé historique de la ville (plusieurs châteaux) mais également à ses multiples parcs arborés et massifs boisés (bois de Louveciennes, forêt domaniale de Marly, réserve de chasse présidentielle). L’urbanisation est concentrée le long des axes de circulation et notamment la ligne de chemin de fer. Son évolution est très contrainte par la densité des espaces naturels protégés et par la forte présence en sous-sol d’anciennes carrières et champignonnières. Les logements sont en majorité de grandes tailles avec 44 % de 5 pièces et plus. Les propriétaires sont majoritaires (62,8 %). Le taux de logements sociaux est de 12 %.

Une zone de bureaux et d’activités (restaurants, garages, stations services) est installée en bordure de Seine le long de la RN13. À l’extrémité sud de la commune, le long de la RN 186,s’étend la plaine de Villevert ayant accueilli les bâtiments d'un important camp militaire de l'Alliance Atlantique du SHAPE qui devinrent le siège de la CII puis de Bull. Cette importante zone de bureaux, inoccupée depuis plusieurs années, fait face à l’usine de traitement des eaux de Versailles et de Saint-Cloud.

Héraldique

Armes de Louveciennes

Les armes de Louveciennes se blasonnent ainsi :

d'azur aux deux loups d'argent lampassés de gueules, passant l'un sur l'autre, au chef cousu du même chargé de trois fleurs de lys au pied nourri d'or.

Histoire

Comme la majeure partie des communes des Yvelines, Louveciennes dépendait au XIe siècle de l'abbaye de Saint-Denis.

Petit village d'agriculteurs cultivant arbres fruitiers et vignes sur les coteaux de la Seine, son « éveil » se produit au XVIIe siècle lorsque Louis XIV installe sa cour à Versailles et fait construire le château de Marly. De 1681 à 1684, la construction de la machine de Marly bouleverse le quotidien du village : les eaux de la Seine, puisées à Bougival, sont remontées dans des canalisations qui traversent le territoire communal jusqu'à l'aqueduc construit sur ses hauteurs. Nombre de châteaux sont alors bâtis sur la commune de Luciennes comme le village s'appelle encore à l'époque. Ce sera au XVIIIe siècle qu'il prendra le nom de Louvetienne.

Au XIXe siècle, le village « ré-endormi » a une nouvelle renommée grâce aux peintres impressionnistes tels Camille Pissarro et Alfred Sisley. Pendant le siège de Paris de 1870, les fameuses arcades de l'aqueduc seront utilisées comme observatoire. Guillaume 1er y est victime d'un attentat à la bombe lors de son passage sous les arcades et s'en sort indemne.

Le chemin de fer qui mène, dans un premier temps, à Saint-Germain-en-Laye puis, dans un second, à Saint-Nom-la-Bretèche via Bougival et Louveciennes, amène la construction d'un nombre important de résidences secondaires bourgeoises, petits manoirs et « campagnes ».

Jusqu'en 1964, Louveciennes faisait partie de l'ancien département de Seine-et-Oise.

Administration

Les maires de Louveciennes

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1792 1792 Louis-Nicolas Thuilleaux    
1792 1793 Jean-Simon Le Duc    
1793 1793 Louis Le Doux    
1793 1799 Jacques Christophe Bicault    
1800 1802 Pierre-Louis Gallois    
1802 1818 Nicolas Charlot    
1818 1827 Louis-Marie Demanche    
1827 1832 Jean-Baptiste Lagarde    
1832 1840 Pierre Brunet    
1840 1846 Philippe Despois    
1846 1852 Ambroise Hullin de Boischevallier    
1852 1892 Gabriel de Bigault de Boureuille    
1892 1908 Ernest Dreux    
1908 1908 Étienne Herbault-Nemours    
1908 1929 Paul Kempf    
1929 1929 Théodore Tuffier    
1929 1930 Marie Albert Vincent de Paul Thureau-Dangin    
1930 1944 Hector Bricout    
1944 1947 Jean-Paul Palewski    
1947 1965 Fernand Guillaume    
1965 1985 Jacques Tassin    
1985 2001 Pierre Lequiller UDF-PPDF Député
2001   André Vanhollebeke Nouveau Centre  
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Sociologie politique

Les élections présidentielle et législatives de mai et juin 2007 ont fourni une photographie assez précise de la sociologie électorale de Louveciennes.

À Louveciennes, 5 405 électeurs étaient inscrits, 4 658 ont participé au vote ce qui a situé le taux d’abstention à un niveau particulièrement bas de 13,82 % (taux national 16,23 %). Pour mémoire, 38 bulletins ont été considérés comme blancs ou nuls.

Les candidats de l’extrême gauche étaient au nombre de six : Olivier Besancenot (trotskiste), José Bové (alter mondialiste), Marie-Georges Buffet (PC), Arlette Laguiller (trotskiste), Gérard Schivardi (trotskiste), Dominique Voynet (Vert). Ils ont recueilli globalement 176 voix soit 3,81 % des suffrages exprimés (10,57 % au niveau national).

Ségolène Royal (Parti socialiste) a obtenu 666 voix soit 14,42 % contre 25,87 % au niveau national.

François Bayrou (UDF), 1 081 voix soit 23,40 % (18,57 % au niveau national).

Nicolas Sarkozy (UMP), 2 331 voix soit 50,45 % (au niveau national 31,18 %).


La droite « traditionaliste » incarnée par Philippe de Villiers (MPF) et Frédéric Nihous (Chasseurs) a recueilli 103 voix soit 2,23 % (au niveau national 3,38 %)

Enfin, Jean-Marie Le Pen (FN) est crédité de 263 voix soit 5,69 % (au niveau national : 10,44 %).

Ces chiffres traduisent au niveau local une forte préférence pour les « partis de gouvernement » (près de 90 %) avec corrélativement un fort déchet de voix pour les partis extrêmes. Nicolas Sarkozy recueille pour sa part une majorité dès le premier tour soit près de 20 points de plus qu’au niveau national (50,45 % contre 31,18 %). Nicolas Sarkozy a obtenu 72,62 % au second tour de l'élection présidentielle de 2007


Elections municipales de 2008

La ville est actuellement dirigée par une équipe Nouveau centre - divers droite dont André Vanhollebeke (Nouveau Centre) est le maire. La liste Nouveau Centre l'a emporté avec 48,40 % au second tour (47,68 % au premier tour) des élections municipales de mars 2008 dans une triangulaire l'opposant à une liste PS-Verts menée par Pascal Leprêtre (15,64 % au premier tour, 14,03 % au second tour) et une liste UMP menée par Pierre-François Viard (36,68 % au premier tour et 37,56 % au second tour).

Démographie

Évolution démographique

En 2008, Louveciennes comptait 7 260 habitants (soit une augmentation de 2 % par rapport à 1999). La commune occupait le 1 338e rang au niveau national, alors qu'elle était au 1 278e en 1999, et le 51e au niveau départemental sur 262 communes.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Louveciennes depuis 1793.

Au début du XXIe siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par loi du 27 février 2002, dite loi de démocratie de proximité[1], afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises.

Pour les communes dont la population est inférieure à 10 000 habitants, les enquêtes sont exhaustives et ont lieu chaque année par roulement au cours d'une période de cinq ans[2]. Pour Louveciennes, le premier recensement a été fait en 2008[3], les suivants étant en 2013, 2018, etc. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1e janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006, qui, pour Louveciennes, est une évaluation intermédiaire[4].

Le maximum de la population a été atteint en 1975 avec 7 488 habitants.

Années 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
Population 1 018 712 733 713 730 725 710 757 758
Années 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
Population 826 919 912 1 191 2 160 1 129 1 175 1 210 1 236
Années 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
Population 1 252 1 226 1 240 1 353 1 555 1 642 1 576 2 114 2 590
Années 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 -
Population 4 226 4 475 7 488 7 338 7 446 7 110 7 234 7 260 -
Notes, sources, ... Sources : base Cassini de l'EHESS pour les nombres retenus jusqu'en 1962[5], base Insee à partir de 1968 (population sans doubles comptes puis population municipale à partir de 2006)[6],[7]

Pyramide des âges

La population est très variée avec deux tranches d'âge fortement représentées : les 0-14 ans et les 45-59 ans. À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52,1 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

  • 47,9 % d’hommes (0 à 14 ans = 22,6 %, 15 à 29 ans = 15,2 %, 30 à 44 ans = 17,9 %, 45 à 59 ans = 20,9 %, plus de 60 ans = 23,3 %) ;
  • 52,1 % de femmes (0 à 14 ans = 19 %, 15 à 29 ans = 13,1 %, 30 à 44 ans = 17,9 %, 45 à 59 ans = 19,5 %, plus de 60 ans = 30,7 %).
Pyramide des âges à Louveciennes en 2007 en pourcentage[8]
Hommes Classe d'âge Femmes
1,0 
90  ans ou +
3,2 
8,8 
75 à 89 ans
12,3 
13,5 
60 à 74 ans
15,2 
20,9 
45 à 59 ans
19,5 
17,9 
30 à 44 ans
17,9 
15,2 
15 à 29 ans
13,1 
22,6 
0 à 14 ans
19,0 
Pyramide des âges du département des Yvelines en 2007 en pourcentage[9]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,3 
90  ans ou +
0,9 
4,3 
75 à 89 ans
6,6 
11,2 
60 à 74 ans
11,6 
20,3 
45 à 59 ans
20,7 
22,1 
30 à 44 ans
21,5 
19,9 
15 à 29 ans
18,9 
21,9 
0 à 14 ans
19,8 

Économie

Culture

Patrimoine architectural

L'aqueduc en direction du plateau de Marly (vue est-ouest).
  • L'aqueduc de Louveciennes, parfois appelé aqueduc de Marly : construit entre 1681 et 1685 par Jules Hardouin-Mansart et Robert de Cotte pour amener aux réservoirs desservant les châteaux de Versailles et de Marly l'eau pompée dans la Seine par la machine de Marly située sur la commune de Bougival, au nord, en contrebas de Louveciennes. Il s'agit d'un canal tapissé de plomb de 640 mètres de long supporté par 36 arcades de 23 mètres de hauteur. L'eau montée de la Seine est acheminée dans la tour dite du Levant (classée Monument historique) puis, à l'extrémité sud de l'aqueduc, un siphon dans la tour dite du Jongleur, amène l'eau aux réservoirs de la Batterie à Marly.
L'église Saint-Martin et Saint-Blaise.
  • L'église Saint-Martin-et-Saint-Blaise : le chœur à chevet plat remonte au XIIIe siècle. La nef a été amputée de deux travées en 1818. Le clocher, inspiré de celui de la collégiale de Poissy, a été construit à la fin du XIXe siècle, à la faveur d'une « restauration » radicale.
  • La cloche de l'église a un diamètre de 1 130 mm. L'inscription suivante y est gravée :
L'AN 1707 JAY ETE FONDUE ET NOMME LOUISE ADELAIDE PAR Mgr LE DUC DE BOURGOGNE ET SON AUGUSTE EPOUSE JAY ETE REFONDUE EN 1775 ET BENITE SOUS LES MEMES NOMS PAR Mgr JACQUES CHARLES FOURMENTIN CURE DE CE LIEU - VINCENT LEDET ET MICHEL GAGNE ETANT MARGUILLIERS/ DEPREZ FONDER DU ROY MA FAITE A PARIS[10].
  • Château du Pont : le pont, les douves et le portail, du XVIe siècle, et les bâtiments, des XVIIe et XVIIIe siècles, sont inscrits aux Monuments historiques (1947 et 1948)
  • Le château de Voisins : à l'origine, un château fut construit à la fin du XVIIe siècle qui fut acheté en 1696 par Louis Oger de Cavoye puis devint propriété de Louise Élisabeth de Bourbon-Condé, princesse de Conti. Vers 1820, constatant sa vétusté, son propriétaire, le comte Hocquart de Turtot  le fait démolir puis reconstruire (la configuration du bâtiment est alors celle d'aujourd'hui). En 1857, le domaine est acheté par Charles Tavernier : celui-ci y fait construire en 1858 le pavillon de Voisins, qu'il fait entourer d'un jardin situé le long du chemin de Prunay ; en 1874, il confie les clés du domaine à Jules Beer, qui en laisse la jouisance à son fils, Guillaume Beer. Lorsque ce dernier meurt en 1913, sa femme Élena partage le domaine, se réserve le pavillon et cède le château et son domaine à son oncle, Robert de Rothschild. Depuis 1946, le domaine est la propriété de BNP Paribas, qui l'utilise comme centre de formation.
  • Le château de Madame du Barry au village de Voisins :
    • à l'origine, un manoir dénommé Pavillon des Eaux est construit, en 1684, sur une assez grande propriété le long du chemin de la Machine, pour le gouverneur de la machine de Marly, Arnold de Ville ; il est agrandi, en 1769, par Ange-Jacques Gabriel pour Madame du Barry ;
    • en 1771, Madame du Barry fait construire par Claude Nicolas Ledoux le pavillon de musique, archétype du néoclassicisme, en surplomb de la falaise qui domine la Seine, au nord du domaine ; ledit pavillon sera déplacé et éloigné de la falaise en 1923 par son propriétaire, le parfumeur François Coty ; à la fin du XIXe siècle, un châtelet est construit par Pasquier le long du chemin de la Machine ; l'ensemble fait partie aujourd'hui d'un domaine séparé ;
    • à l'extrémité sud du domaine, un pavillon de réception composé de deux pavillons d'entrée reliés est construit par Goury en 1897 et 1898 ; il constitue aujourd'hui la troisième portion indépendante de l'ancien domaine.
  • Château de Louveciennes dit aussi château du Parc datant de la deuxième moitié du XVIIIe siècle, inscrit aux Monuments historiques en 1941 et 1990 ; devant le château, sur la rue, se trouve la fontaine dite du Parc. Dans le parc, un pavillon est appelé la "Petite Folie" de Madame Vigée Le Brun car il aurait été son atelier.
  • Château des Sources
  • Château Beauséjour, actuel hôtel de ville
  • Château de Prunay : un premier château fut construit vers la fin du XVIIIe siècle et le début du XIXe siècle ; détruit au cours du XIXe siècle, il fut rebâti au début du XXe siècle.
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La commune regorge de domaines et manoirs de moindre importance parmi lesquels on peut citer :

Équipements culturels

La ville dispose d'un musée intercommunal avec Marly-le-Roi (Musée-promenade de Marly-le-Roi et Louveciennes) situé à la grille Royale à Louveciennes

Elle dispose également d'une bibliothèque/médiathèque (bibliothèque Leconte de Lisle)

Événements culturels

La ville organise chaque année le troisième dimanche de septembre la traditionnelle « fête des fleurs de Louveciennes ».

En novembre a lieu annuellement le salon du design et en mai le salon Fleurs et Jardin. La grande brocante de Louveciennes se déroule à la fin du mois de mai.

Elle participe au concours des villes et villages fleuris et possède trois fleurs en 2007[11].

Jumelages

Personnalités liées à la commune

Personnalités historiques

Le pavillon de Voisins, dernier séjour de Leconte de Lisle
  • Pierre Alexis Magallon de la Morlière (1707-1798), lieutenant général de Louis XV vécut au château de Louveciennes de 1765 à 1795.
  • Mme du Barry (1743-1793), maîtresse de Louis XV habita le Pavillon des Eaux et en fit le château qui porte son nom.
  • Le poète André Chénier (1762-1794) fut hébergé par Mme Le Coulteux au domaine de Voisins et la célébra dans ses poèmes sous le nom de Fanny.
  • Le maréchal de France Bernard Magnan (1791-1865) résida au château de Louveciennes de 1852 à 1865.
  • Le poète Leconte de Lisle (1818-1894) résida souvent au pavillon de Voisins et y mourut.
  • Le Professeur Félix Guyon (1831-1920), fondateur de l'école française d'urologie, habita une maison le long de la RN 186.
  • Camille Saint-Saëns (1835-1921), compositeur, vécut dans le village de Voisins de 1865 à 1870.
  • Les parents d'Auguste Renoir (1841-1919) sont venus habiter à Louveciennes en 1868 ; Renoir séjourna quelque temps chez eux puis eut un domicile à Voisins de 1869 à 1870.
Mausolée du Maréchal Joffre
  • Joseph Joffre (1852-1931), maréchal de France, mort en 1931, repose à Louveciennes. Il demeurait au Pavillon de la Châtaigneraie, à l'entrée de l'avenue des Gressets (à l'angle de l'actuelle rue du Maréchal Joffre, au n° 25). Il est enterré dans un mausolée à sa mémoire dans le parc de la propriété.
  • Charles Münch (1891-1968), chef d'orchestre né en Alsace, habita à Voisins à partir de 1958.
  • Le duc Louis de Broglie (1892-1987), mathématicien et académicien, vécut à Louveciennes et y mourut en 1987.

Personnalités contemporaines

  • Kurt Weill (1900-1950), compositeur allemand, auteur, entre autres, de la musique de L'Opéra de quat'sous, trouva refuge à Voisins de 1933 à 1935.
  • Julien Cain (1887-1974), directeur de la Bibliothèque nationale, eut, dans le village de Voisins, une propriété devenue aujourd'hui une maison de la Culture qui porte son nom.
  • Miguel Zamacoïs, poëte
  • Georges Prêtre, chef d'orchestre
  • Brigitte Bardot, comédienne
  • Catherine Lara, chanteuse
  • Henri Bauchau, écrivain
  • Jean-Pierre Pernaud - journaliste
  • Claude Makélélé, footballeur
  • Alexis Polevoi, né en 1978, a été mis en cause dans l'affaire dite Tuerie de Louveciennes en 1995.
  • Anaïs Nin (1903-1977), femme de lettres franco-américaine, habita une maison à Louveciennes entre 1924 et 1938.
  • Pierre Lazareff (1907-1972), journaliste et patron de presse posséda une propriété à Louveciennes.
  • Jean-Paul Palewski (1898-1976), homme politique, avocat, député de Seine et Oise puis de la circonscription de Saint Germain en Laye, Président du Conseil Général des Yvelines, habitait la Ferme des Deux Portes. C'est à lui que l'on doit le nom du nouveau département des Yvelines crée en 1964.
Entrée du village de Voisins[12] par Camille Pissarro, 1872
Paysage à Louveciennes, par Alfred Sisley, 1873, National Museum of Western Art, Tokyo

Les peintres de Louveciennes

Notes et références

  1. Loi no 2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V "des opérations de recensement".
  2. INSEE : Les grandes étapes : 2002 – 2009
  3. Calendrier des recensements des communes du département des Yvelines sur www.insee.fr, Insee. Consulté le 3 mai 2011
  4. Par convention dans Wikipédia, et afin de permettre une comparaison correcte entre des recensements espacés d’une période de 5 ans, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 d’afficher dans le tableau des recensements : la population 2006, première population légale connue post-1999, les populations légales suivantes correspondant aux années réelles de recensement et enfin la dernière population légale publiée par l’INSEE. Dans le graphique sont par contre représentés l’ensemble des populations légales connues
  5. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 3 mai 2011
  6. Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 3 mai 2011
  7. Recensement de la population au 1er janvier 2008 sur Insee. Consulté le 3 mai 2011
  8. Évolution et structure de la population à Louveciennes en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 3 mai 2011
  9. Résultats du recensement de la population des Yvelines en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 3 mai 2011
  10. Lionel Ollivon, Cloches et clochers des Yvelines, Éd. Champflour, Marly-le-Roi, 1993, p. 136
  11. Palmarès du Concours des villes et villages fleuris dans les Yvelines.
  12. Le paysage est peint depuis l'actuelle avenue Saint-Martin, face à l'entrée du château de Voisins (derrière la charrette). Il s'agit bien sûr du château actuel reconstruit en 1820

Voir aussi

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Articles connexes

Bibliographie

  • Jean-Paul Palewski, Louveciennes - A travers les Alpes Galantes de l'Île-de-France, Diguet-Deny, coll. « Bourgades d'hier, villes d'aujourd'hui », 1968, 335 p. .
  • Jacques Laÿ et Monique Laÿ, Louveciennes, mon village, Jacques Laÿ, 1997, 393 p. (ISBN 2-95039-130-3) .
  • Patrick Wilfart et Joël Cavaréro, Louveciennes - Mémoire en images, Alan Sutton, 1997, 127 p. (ISBN 2-84253-082-9) .

Liens externes

Galerie

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