- Auguste Leroux
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Auguste Leroux Nom de naissance Jules Marie Auguste Leroux Naissance 14 avril 1871
ParisDécès 26 mars 1954 (à 82 ans)
ParisNationalité Français Activité(s) artiste-peintre, illustrateur Formation École nationale supérieure des arts décoratifs, École nationale supérieure des beaux-arts Maître Léon Bonnat (1833-1922) Récompenses Prix de Rome 1894 - Chevalier de la Légion d'honneur - Prix Henner en 1930 modifier Jules Marie Auguste Leroux (° 1871 - † 1954) est un peintre et illustrateur français.
Son frère cadet Georges Paul Leroux (° 3 août 1877 - † 16 février 1957), sera lui aussi un artiste brillant, prix de Rome de peinture et membre de l’Institut de France.
Sommaire
Biographie
Jules Marie Auguste Leroux naît à Paris le 14 avril 1871, pendant la Commune. Son père, Gustave, d’origine normande, éditeur d’estampes, s’était établi rue Saint-André-des-Arts. La famille trouve ses racines dans les environs de Coutances (Manche), plus précisément dans le village de Trelly.
Entré jeune à l’École nationale supérieure des arts décoratifs, il fait de sérieuses études de dessin (nus d’après modèle, académies). Il fait longtemps des travaux obligés : dessins de mode, illustrations enfantines ; puis admis à l’École nationale supérieure des beaux-arts, rue Bonaparte, il entre dans l’atelier de Léon Bonnat (1833 † 1922) à partir de 1892. Il y remporte de nombreux succès (3e Médaille de dessin en janvier 1892 ; 2e Médaille en juillet[1] ; 2e Médaille en novembre de la même année). Il effectue son service militaire au 46° d'infanterie à Fontainebleau. De retour à Paris en septembre 1893, il remporte le prix de figure en novembre et en mars 1894, le prix de torse. Il monte en loge à 23 ans et remporte le premier grand prix de Rome en juin 1894 avec Judith présentant la tête d’Holopherne aux habitants de Béthulie[2]. (Tableau conservé à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris) [3].
Il part alors pour l’Italie à la villa Médicis à Rome pour trois années d’études (de 1895 à 1898), en compagnie du peintre Adolphe Déchenaud et du musicien Henri Rabaud. À la villa, il rencontre le musicien Henri Busser avec lequel il se lie d’amitié et dont il fera le portrait. Il expose au Salon des artistes français dès le début de l’année 1898. Il obtient une médaille de bronze à l’exposition universelle de Paris en 1900.
En 1908, il enménage avec son épouse Clotilde dans un hôtel particulier du Quartier du Petit-Montrouge,dans le (14e arrondissement) de Paris, Villa d'Alésia [4]. Le dernier étage de la maison, recouvert d'une importante verrière, devient naturellement son atelier. Il y vivra jusqu'à la fin de sa vie entouré de son épouse et de ses trois enfants.
Professeur à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris pendant 30 ans, membre du jury et du comité de la Société des artistes français dès 1904, professeur de dessin à l’académie de la Grande Chaumière, il est fait chevalier de la Légion d’honneur. Il décède à Paris le 26 mars 1954. C'est le sculpteur Claude Grange, Président de l’Institut de France, qui prononce son éloge funèbre le 31 mars 1954. Une plaque ornée de son portrait en médaillon par le sculpteur espagnol Enrique Pérez Comendador est apposée sur sa maison au 11, Villa d'Alésia[5]. Une importante exposition rétrospective de ses œuvres se tient au Grand Palais du 21 mai au 12 juin 1955[6].
Leroux expose dans plusieurs galeries parisiennes parmi lesquelles la galerie Allard, la galerie Georges Petit (galeriste), la Galerie Charpentier et la galerie Mona Lisa. Il exécuta aussi les plans de plusieurs bâtiments publics ainsi que quelques-unes des images de la mosaïque de l’église du Sacré-Cœur de Montmartre (4 personnages pour la Chapelle de la Vierge : Saint Dominique de Guzmán, Saint Bernard de Clairvaux, Jean Eudes et Louis-Marie Grignion de Montfort)[7].
Auguste Leroux eut un grand succès en tant qu’illustrateur (Giacomo Casanova, Joris-Karl Huysmans, Honoré de Balzac, Gustave Flaubert, Stendhal, Anatole France...), très prisés des bibliophiles. Lithographe savant, il travailla avec les plus grands graveurs de son époque (Gusman, Eugène Decisy, Raoul Serres, Florian, Perrichon ...). Ses premiers travaux étaient empreints de symbolisme et d’Art nouveau mêlés à de nombreuses références mythologiques et à des sujets allégoriques. Ses œuvres plus tardives montrent plus de rigueur académique et une fascination évidente pour l’anatomie féminine. Elles sont aujourd’hui recherchées des amateurs, en particulier ses portraits et ses ballerines. Récemment, plusieurs tableaux d’Auguste Leroux ont été vendus sur le marché à la suite de la vente publique de son atelier par ses descendants.
Descendants
Auguste Leroux eut trois enfants. Il leur prodigua à tous les trois une formation artistique complète et ils devinrent tous des artistes reconnus :
- Madeleine Leroux, (Magdalena Leroux De Pérez Comendador) (Paris 1902 † Hervás 1984) [8]. Élève de son père et de Ferdinand Humbert (1842-1936) à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, elle expose à 21 ans au Salon des artistes français (1923 - Soir d'été au Carrousel [9]). Médaille d’Or au Salon des artistes français en 1926, elle est Prix de Rome en 1927. Elle poursuit sa formation à la Casa de Velázquez à Madrid et épouse en 1931 à Paris, le sculpteur espagnol Enrique Pérez Comendador (es) (1900 † 1981) . Elle poursuit alors une brillante carrière avec son époux en Espagne (expositions à Madrid, Barcelone, Paris, Le Caire ....). Un musée leur est entièrement consacré à Hervás, (province de Cáceres)[10].
- Lucienne Leroux (1903 † 1981). Élève de son père et de Ferdinand Humbert (1842-1936) à l’École nationale supérieure des beaux-arts, Prix de Rome en 1926 avec "La famille" ; Médaille d’argent au Salon des artistes français en 1924, Médaille d’argent à l’Exposition internationale de Paris en 1937. Elle est pensionnaire de la Casa de Velázquez à Madrid en 1935. Peintre de composition, d’influence classique (Vénus chez Vulcain), sa touche se fait parfois plus impressionniste (Sur la rivière - 1920)[11]. L’Espagne reste pour elle une grande source d’inspiration (Vue de Tolède). Elle se consacre à l’enseignement, à Dijon, puis en région parisienne. Elle se dévoue jusqu’à sa mort à son frère André, pour qui elle nourrissait une admiration extrême.
- André Leroux (Paris 1911 † Nogent sur Marne 1997)[12]. Élève de son père et de Pierre et Paul Albert Laurens. À 18 ans, il est reçu premier au concours d’admission de l’École nationale supérieure des beaux-arts.
À 23 ans, L’Éternelle Épopée[9], lui vaut les félicitations du président Albert Lebrun. Il obtient le prix Leguay-Lebrun de l’Institut de France et la Grande Médaille d’Or. Peintre de figure et d’histoire, de natures mortes (Bouquet de pivoines 1968), portraitiste (Antonio Madrid 1946 ; Portrait de Manuela del Rio 1947), son classicisme et son romantisme (Sérénité 1930) le situent bien à part dans son époque. Virtuosité, science de la composition, travail intense : le désir de perfection est son unique souci. (quatre années pour L’Éternelle Épopée) ; Notons parmi ses œuvres majeures : David vainqueur de Goliath - 1932 ; Le Christ au Sépulcre - 1933 ; Ophélie - 1934 ; Vers la lumière - 1936 ; Fantôme de Gloire - 1938 (d’après un poème d' Alphonse de Lamartine); il est nommé professeur à l’École nationale supérieure des beaux-arts.
Œuvres
Peintures
- 1894 : Judith présentant la tête d’Holopherne aux habitants de Béthulie[13]. - École nationale supérieure des beaux-arts - premier grand prix de Rome ;
- 1895 : Portrait d’Aimé Octobre, sculpteur (inscription au dos : Souvenir de la villa Médicis) - 1895 - Musée Sainte-Croix de Poitiers[14] ;
- 1895 : Portrait d’Henri Busser, musicien [15],[16] ;
- 1896 : Autoportrait (réalisé à la villa Médicis)[17] ;
- 1898? : Besiliaire demandant l’aumone, ((2,34 m × 1,80 m)), musée Quesnel-Morinière à Coutances (Manche) ;
- 1898 : Salon des Artistes français. Samson et Dalila[18] ; musée Baron Gérard à Bayeux (tableau détruit durant la seconde guerre mondiale) ;
- 1898 : Le Martyre de saint Sébastien, copie d’après José de Ribera (Envoi de Rome)[19]. - École nationale supérieure des beaux-arts ;
- 1900 : Salon des Artistes français. Les premiers moines au désert, d’après Les Précurseurs monastiques en Orient de Montalembert ;
- 1901 : La Maga (1,31 m × 1,21 m), musée Sainte-Croix de Poitiers[20]. L’esquisse de ce tableau est conservée au musée du Louvre[21] ;
- 1901 : Exposition internationale des Beaux-Arts de Monte-Carlo. Au Musée de Cluny, (1,14 m × 0,64 m), acquis par le musée de Cluny[22] lors de la vente du 3 juillet 1992[23] ; Paris, Musée national du Moyen Âge - Thermes de Cluny ;
- 1903 : Salon des Artistes français. Portrait de Mlle Mitzy Dalti, actrice du théâtre de l’Odéon ; 2,54 x 1,59m ; Fondation culturelle Paul Ricard
- 1904 : La Confiance du marquis Fabrice, conservé dans la Maison de Victor Hugo, Place des Vosges à Paris - Ce tableau illustre un poème de Victor Hugo extrait de La Légende des siècles (1re partie, VII, 3) ;
- 1905 : Salon des Artistes français. Portrait de Mme Caroline Eugénie Segond-Weber, tragédienne de la Comédie-Française[24] ;
- 1909 : La Tricoteuse (Bretagne) ;
- 1909 : Nocturne parisien - 2,21 x 1,30 m - Fondation culturelle Paul Ricard
- 1910 : Jeune marin, musée du Faouët (dédicacé "à la commune du Faouët" - Auguste Leroux)[25] ;
- 1910 : Salon des Artistes français. Sur les roches ; Côtes du Nord[26] ;
- 1910 : Aérodrome, le décollage des biplans[27]; musée Des Années Trente à Boulogne-Billancourt ;
- 1911 : Salon des Artistes français. Dans le chemin creux[28] ;
- 1911 : Salon des Artistes français. Reflets du soir[29] ;
- 1912 : La leçon de peinture au bassin des Tuileries - (2,22m x 137,5m)[30];
- 1913 : La Raccommodeuse (Bretonne) [31] ;
- 1913 : l'Age heureux (les trois enfants du peintre : Madeleine, Lucienne et André)[32] ; Fondation culturelle Paul Ricard ;
- 1913-1914 ? : Le miroir (portrait de sa fille Madeleine)[33] ;
- 1914 : Bretonne brodant uns chasuble, musée Crozatier au Puy-en-Velay[34] ;
- 1917 : Le Pont Alexandre III, musée Carnavalet, Paris ;
- 1918 : Au Luxembourg, à l’automne, musée Carnavalet, Paris [35] ;
- 1919 : Salon des Artistes français. Le Bateleur [36].
- 1920 : La violoniste ; 1,54 x 1,25m (Portrait de Lucienne Leroux) ; Fondation culturelle Paul Ricard
- 1922 : Salon des Artistes français. Portrait [37], (Madeleine Leroux à la peinture) ;
- 1924 : Portrait du Colonel Baron Georges du Teil, (1,35 m × 0,88 m)[38] ; musée de l'hôtel Sandelin à Saint-Omer (Pas-de-Calais)[39] ;
- 1926 : Portrait d'André Leroux à la raquette de tennis [40],[41] ; Fondation culturelle Paul Ricard ;
- 1928 : Salon des Artistes français. Danseuse [42] ;
- 1930 : Baigneuses[43],[44];
- 1930 : Salon des Artistes français. Danseuse
- 1931 : La Liseuse, étude de nu, don de l’artiste au musée des Beaux-Arts de Dijon[45] ;
- 1931 : Ors et Reflets - Prix Henner du Salon des Artistes Français
- 1936 : Les baigneuses barbaresques ; 2,31 x 2,98m ; Fondation culturelle Paul Ricard
- 1946 : Harmonie intime [46] - (grand Nu au miroir)
- 1992 : le Palais du Luxembourg (Sénat) fait l’acquisition de 4 tableaux d’Auguste Leroux : Statue d’athlète antique , Promenade au parc, Parc à la statue antique et Jardin fleuri [47] ;
Dessins - Aquarelles - Lithographies
- 1900? - Saint Antoine enseignant les anachorètes de la Thébaïde[48] - Paris, musée du Louvre, D.A.G. (fonds Orsay)
- 1901 - Impératrice byzantine sur un trône[49] - Bucarest - musée national d’art de Bucarest (Roumanie) ;
- 1911 - Portrait de Paul Hyacinthe Loyson (dessin au crayon) ;
- 1915 : Nous ne sommes pas en état de guerre - 1914-1915 par Léon Bloy, Paris, Maison du Livre, 1915-1916 ; frontispice de Auguste Leroux (Barcy 1915) ; fait partie d'un ensemble de 12 fascicules illustrés par 12 artistes différents, réunis sous le titre Pages de Guerre. Ensemble publié au profit des artistes et artisans blessés des industries du livre.
- 1916 - lithographie pour une œuvre de bienfaisance au profit des orphelins de guerre du personnel des PTT - Edition réalisée par Madame Clémentel, tirée à 250 exemplaires sur japon, In-4° en feuilles sous chemise de l'éditeur et comportant 1 lithographie de 30 artistes différents.
- ? - Nu au miroir - gravure en pente douce par Jules Piel ;
Illustrations
illustrateur fécond, Auguste Leroux a notamment illustré :
- vers 1900 : Mon grand frère de Jacques Lermont, Paris, Charavay, Mantoux, Martin, Librairie d'éducation de la jeunesse ;
- vers 1900 : En pension de Jacques Lermont, Paris, Librairie d'éducation pour la jeunesse ;
- vers 1900 : Ma meilleure amie entre cousines de Jacques Lermont, Paris, Charavay, Mantoux, Martin, Librairie d'éducation de la jeunesse ;
- 1901 : L’Agonie de Jean Lombard, librairie Paul Ollendorf, 1901 - (Préface de Octave Mirbeau) ;
- 1901 : Byzance de Jean Lombard, librairie Paul Ollendorf, 1901 - (Préface de Paul Margueritte) ;
- 1902 : Les Noces corinthiennes d’Anatole France, édition de 1902, Paris, Pelletan ;
- 1903 : Ben Hur de Lewis Wallace, Delagrave, 1903 ;
- 1903 : La Prêtresse de Korydwen d’Albert Juhellé, librairie Plange, 1903 ;
- 1903 : L’Orgie latine de Félicien Champsaur, Eugène Fasquelle Editeur, 1903 ; (La luxure, dans la vie, les lettres et les arts. La danseuse de Tanagra. Ancilla Domini. L'Impératrice nue.)
- 1903 : Le Couronnement, publication pour le Centenaire de la naissance de Victor Hugo, éditions Édouard Pelletan, 1903 ;
- 1904 : La Maison de Victor Hugo par Jules Claretie, Pelletan, 1904 ;
- 1906 : Vers les temps meilleurs, discours d’Anatole France, (en collaboration avec Théophile Alexandre Steinlen et Henri Bellery-Desfontaines) ; Paris, Pelletan 1906 [50] ;
- 1909 : Le Livre d’Or de la Banque de France, Paris, Edouard Pelletan , avec le concours d'Henri Bellery-Desfontaineset de pierre Fritel ; Imprimerie Nationale, 1909, par décision de Louis Barthou ;
- 1909 : M. Anatole France Et La Pensée Contemporaine de Raphaël Cor, Paris, Edouard Pelletan 1909, (en collaboration avec Théophile Alexandre Steinlen, Henri Bellery-Desfontaines, Eugène Carrière et Henri Martin) ;
- 1911 : La Rôtisserie de la reine Pédauque d’Anatole France, Paris, Pelletan 1911 ; Carteret considère les illustrations de cet ouvrage comme « Le chef-d'œuvre d'Auguste Leroux » ; 176 compositions sur bois d’Auguste Leroux, 17 hors-texte dont le portrait d’Anatole France en frontispice [51] ;
- 1911 : Eugénie Grandet d’Honoré de Balzac, Ferroud 1911 ;
- 1912 : Les Érinnyes de Leconte de Lisle, Société des amis du livre moderne, 1912 ; petit in folio 270 x 210 mm, 7 ff., 78 pages, 3 ff. ; illustré de 3 eaux-fortes hors texte et de 40 bandeaux gravés sur bois dans le texte en couleurs. Tirage à 150 exemplaires sur papier du Japon sous la direction de Charles Meunier (relieur), 125 réservés aux Membres de la Société.
- 1913 : Un Cœur simple de Gustave Flaubert, édition de 1913, Paris, Ferroud ;
- 1914 : Les obsèques d'Edouard Pelletan - Discours, Paris, Pelletan 1914 ;
- 1920 : Le Vase étrusque de Prosper Mérimée, Société normande du livre illustré, 1920 ;
- 1920 : À rebours de J.-K. Huysmans, édition de 1920, Paris, Ferroud ; Belle illustration à l'"esthétique décadente" touchant au fantastique voire l'érotico-morbide et dont certaines planches semblent avoir été inspirées par Gustave Moreau ou Félicien Rops[52]. gravure par Eugène Decisy ;
- 1923 : Le Semeur de cendres de Charles Guérin, édition de 1923, Paris Librairie des amateurs, A. Ferroud et F. Ferroud ;
- 1925 : Sapho, mœurs parisiennes de Alphonse Daudet, Ferroud, 1925, en collaboration avec Henri Bouché-Leclercq[53] ;
- 1927 : La Maison Hanser de Jean Brumières, Javal & Bourdeaux, 1927 ;
- 1928 : Bouvard et Pécuchet de Gustave Flaubert, édition de 1928, Paris, Ferroud ; (lettrines ornés par Madeleine Leroux, hors-texte et en-têtes gravés à l'eau forte par Eugène Decisy. Frontispice gravé sur bois en couleurs par Georges Beltrand. Planches in-texte gravées sur bois par Gusman)
- 1928 : Werther de J.W. von Goethe, édition de 1928, Paris, Javal & Bourdeaux ; (préface de Sainte-Beuve) ;
- 1928 : Les Liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos, Javal & Bourdeaux, 1928 (ill. en collaboration avec William Ablett) ; gravure par Raoul Serres;
- 1930 : La Jeune Fille du yacht par Maurice Renard, Éd. L'Illustration, revue La Petite Illustration (trois fascicules brochés); N° 468, 22 février 1930; N° 469, 1er mars 1930; N° 470, 8 mars 1930 ;
- 1930 : L’Abbesse de Castro de Stendhal, Ferroud 1930 ;
- 1932 : Histoire de ma vie de Giacomo Casanova, édition de 1932, dix volumes, Paris, Javal & Bourdeaux, 200 aquarelles par Auguste Leroux gravées par Jacomet [54]; "Edition très recherchée et cotée"[55].
- 1933 : Histoire des Décorations Françaises publié sous la direction et avec une préface de Henri de Régnier, par A. Anchel et P.-F. Caillé; Paris, Javal et Bourdeaux, 1933 ; frontispice de Auguste Leroux ;
- 1933 : Histoires extraordinaires de Edgar Allan Poe, Paris, Javal & Bourdeaux, 1933 ;
- 1933 : Nouvelles Histoires extraordinaires de Edgar Allan Poe, Paris, Javal & Bourdeaux, 1933 ;
- 1936 : Kim de Rudyard Kipling, librairie Delagrave, 1936, tomes I et II ;
- 1937 : Les Opinions gourmandes de M. Jerome Coignard par Georges Rozet, édition Baudelot & Cie ;
- 1937 : Aziyadé de Pierre Loti, Calman-Lévy, 1937 ;
- 1938 : Le Tour du monde en 80 jours de Jules Verne, librairie Hachette, 1938.
- 1939 : Les Romanesques ; Les Deux Pierrots ; La Dernière Nuit de Don Juan d’Edmond Rostand, éditions Pierre Laffitte, 1939 ; (Bandeaux et culs-de-lampe de Sylvain Sauvage) ;
- 1939 : L’Empire français d’André Maurois, librairie Hachette, 1939.
Ouvrages qui n'ont jamais été publiés :
- Gaspard de la nuit, fantaisies à la manière de Rembrandt et de Callot de Louis Jacques Napoléon Bertrand, dit Aloysius Bertrand ; les dessins ont été réalisés par Auguste Leroux pour l'édition d' Edouard Pelletan. Cet ouvrage est répertorié au chapitre des "Ouvrages annoncés en préparation qui n'ont pas été publiés" [56];
Affiches
- 1917 : 3e emprunt de la défense nationale. Pour la France qui combat ! Pour celle qui chaque jour grandit[57]. Imprimerie Joseph Charles, Paris ;
- 1918 : Emprunt national 1918 : pour hâter la Victoire et pour nous revoir bientôt, souscrivez ![58] ; - Comptoir National d'Escompte de Paris[59]. Imprimerie Joseph Charles, Paris (120 × 81 cm) ;
- 1918 : La visiteuse d’hygiène vous montrera le chemin de la santé - Elle mène une croisade contre la tuberculose et la mortalité infantile - soutenez-la ![60]. Imprimerie Devambez, Paris ; affiche de la Commission américaine contre la tuberculose en France - Fondation Rockefeller, (59 cm × 80 cm) ;
- 1919 : Journée des régions libérées : Après la Victoire, Au travail !! Aidez-nous[61]. Imprimerie Devambez - Paris (117 cm × 80 cm) ;
- 1920? : Société marseillaise de Crédit : À l’œuvre - Souscrivez à l’Emprunt Français ! (sujet : le port de Marseille) Imprimerie Adolphe Le Goupil, Paris ;
- 1920? : Société marseillaise de Crédit : À l’œuvre - Souscrivez à l’Emprunt Français ! (sujet : labour, cueillette des olives). Imprimerie Adolphe Le Goupil, Paris.
Expositions
Il expose régulièrement au Cercle Volney (La Reprise avril 1917 - La Raccommodeuse février 1913 .....)
- 1924 - Exposition des Artistes Français du Groupe de l'Érable au Québec (Canada). Auguste Leroux Expose ses œuvres en compagnie d'autres Artistes Français ; : Charles Hoffbauer, Emile Aubry, Paul Sieffert, Georges Desvallieres, Georges Paul Leroux, Paul Albert Laurens, Henri Dabadie, André Devambez, Louis Jourdan et al.[62].
- 1955 - Exposition rétrospective - Champs-Élysées, Grand Palais (Paris), du 21 mai au 12 juin 1955 ;
- 1983 - la Bretagne d'Auguste Leroux - Drouot Curiosités - 10 rue Chauchat, du 6 mai au 15 juillet 1983 ;
Devise
« Ma seule devise : Le Beau par le Vrai [63]. »
— Auguste Leroux
Élèves
- Yvonne Jean-Haffen (° 1895 - † 1993)
Voir aussi
- Liste de peintres français
- Prix de Rome
- Bénézit (Gründ - quatrième édition - 1999 - vol 8).
- Dictionnaire Thieme & Becker, vol 23, Vollmer, vol 3.
Liens externes
- Anatole France, La rôtisserie de la Reine Pédauque, Trésors du Musée Royal de Mariemont (Belgique);
- Sapho, des illustrations à la Bibliothèque nationale de Hollande.
- Site néerlandais présentant des photographies et œuvres de l'artiste
Sources
- Référence d’Antinoüs aux Beaux-Arts
- « Nos Gravures », dans Le Monde artiste, vol. 34, no 33, 19 août 1894, p. 452 [texte intégral (page consultée le 7 août 2010)]
- Référence de Judith présentant la tête d’Holopherne aux habitants de Béthulie aux Beaux-Arts
- lire : A villa in the south
- ISBN 2910490203) et (ISBN 978-2910490201) photographie dans l'ouvrage d' Adrien Dautriat : Sur les murs de Paris: Guide des plaques commémoratives (
- 21 mai au 12 juin. Catalogue. Grand Palais des Champs-Élysées. [J. M. Auguste Leroux, avant-propos de Claude Grange.] Société des artistes français – Exposition rétrospective, quelques œuvres du peintre Auguste Leroux [Texte imprimé] : Salon 1955, du
- Père Jacques Benoist, Le Sacré-Cœur de Montmartre de 1870 à nos jours, Les éditions De l'Atelier, 4 décembre 1992, 1096 p. (ISBN 9782708229785)
- Biographie de Madeleine Leroux en espagnol Biographie de Madeleine Leroux sur le site espagnol Consorcio Muséo Perez Comendador-Leroux:
- L'Illustration du 11 mai 1935 - N°4810 reproduit dans
- Consorcio Muséo Perez Comendador-Leroux site du musée en espagnol
- (en) Martin Wolpert, Modern Figurative Paintings : The Paris Connection, Schiffer Publishing Ltd, février 2004 (ISBN 0764319620 et 978-0764319624), p. 181 Voir la photo (édition illustrée) et l’article :
- (en) Martin Wolpert, Modern Figurative Paintings : The Paris Connection, Schiffer Publishing Ltd, février 2004 (ISBN 0764319620 et 978-0764319624), p. 177 Voir son autoportrait de 1925 (édition illustrée) et l’article :
- Notice et photographie de Judith présentant la tête d’Holopherne aux habitants de Béthulie sur le site cat'zarts
- XIXe et XXe siècles dans les Collections du Musée de Poitiers - 1988] Voir analyse : [Catalogue raisonné des
- Photo de Henri Busser devant son portrait par Auguste Leroux
- Portrait d’Henri Bussersur le site gallica de la Bibliothèque nationale de France ; Henri Büsser / d'après le portr. d'Auguste Leroux (Rome, 1895)
- pp. 55 et 56, (ISBN 290650209X) et (ISBN 978-2906502093) Exposition Le Peintre devant son miroir Collection Gérard Schurr, 15 mai-5 septembre 1987 - Le Louvre des Antiquaires - catalogue
- sur la base Arcade du Ministère de la Culture Base Arcade voir notice et reproduction :
- Notice et photographie de Le Martyre de saint Sébastien sur le site cat'zarts
- XIXe et XXe siècles dans les Collections du Musée de Poitiers », 1988] Voir analyse : « Catalogue raisonné des
- Notice no 50350132472, sur la base Joconde, ministère de la Culture
- Notice de Au musée de Cluny site de la RMN
- Vente. Collection. Famille Leroux. 1992 - Important ensemble d'oeuvres par Georges Leroux, Auguste Leroux, Madeleine Leroux, Lucienne Leroux, André Leroux : Vente à Paris, Drouot Richelieu, 3 juillet 1992, commissaires-priseurs : Ribeyre, Baron .(reproduit dans le catalogue de la vente : lot 71, p. 10)
- reproduit dans "Le Panorama" - Salon 1905 - Paris - Librairie Illustrée Jules Tallandier, Editeur
- carte postale : Jeune marin Collection Musée du Faouët - site du musée du Faouët
- Notice de Sur les roches ; Côtes du Nord sur le site RMN
- Pierre Rosenberg, Editeur : Somogy (22 octobre 2002)- (ISBN 2850565822) et (ISBN 978-2850565823) reproduit p. 28 dans : Le Musée des années 30, Emmanuel Bréon, Michèle Lefrançois, Préface de
- Notice de Dans le chemin creux sur le site RMN
- Notice de Reflets du soir sur le site RMN
- reproduit en couverture du catalogue de la vente : Important ensemble de peintures de Auguste Leroux, Georges Leroux, Lucienne Leroux, Madeleine Leroux [Texte imprimé] : vente, Paris, Drouot-Richelieu, salle 8, 31 janvier 1995, commissaires-priseurs, Mes Joël-M. Millon et Claude Robert - Publication : Paris, Cabinet d'expertises Camard, 1995
- reproduit en couverture de la quinzaine illustrée N° 85 - 15 février 1913
- reproduit p 19 dans : BOLETIN nº.6 - EL PINTOR E ILUSTRADOR AUGUSTE LEROUX por Enrique Perez Comendador 1958, Madrid, Real academia de bellas artes de san fernando, 1ª edición, 26x20, 127 pags.
- The mirror sur le site Art Renewal
- Inventaire des Collections - Tome1 - Peintures - Musée Crozatier le Puy-en-Velay
- ISBN 291296413X) et (ISBN 978-2912964137) Reproduit et commenté dans Musée Carnavalet - Histoire de Paris par Jean-Marc Leri. p 182 - Fragments éditions 2000.(
- L'Illustration du 24 mai 1919 - N°3977 reproduit dans
- reproduit dans L'Illustration du 13 mai 1922 - N°4122
- p. 57. DEZARROIS André, FERAL et MANNHEIM, la collection Du Teil Chaix d’Est Ange, catalogue raisonné du musée de Saint-Omer, 1925, Mâcon, 81 p. , pp. 59-60. Catalogue des peintures, musée de l’hôtel Sandelin, Saint-Omer, 1981, 125 p., 65 ill. n. et b.,
- Notice no 01720001290, sur la base Joconde, ministère de la Culture
- p. 12. reproduit et commenté dans : A. Leroux (Drogues et peintures, album d’art contemporain), Chantereau, Paris, sans date ;
- 2 études préparatoires à l'huile ont été réalisées par Auguste Leroux, avant le tableau définitif dont l'une a été vendue le 26 janvier 2006, Drouot - David Kahn; reproduit p 65 du catalogue, lot N°359
- reproduit dans L'Illustration du 12 mai 1928 - N°4445
- reproduit en couverture de la Gaceta de Bellas Artes, no 432, Madrid, 1934
- p. 4 et 5. reproduit et commenté dans : A. Leroux (Drogues et peintures, album d’art contemporain), Chantereau, Paris, sans date ;
- musée des Beaux-Arts de Dijon. Catalogue des peintures Françaises, Dijon, 1968 Pierre Quarré et Monique Geiger :
- reproduit dans Tradition , Evolution d' Art Français - Mars - Avril 1946
- Vente. Collection. Famille Leroux. 1992 - Important ensemble d'oeuvres par Georges Leroux, Auguste Leroux, Madeleine Leroux, Lucienne Leroux, André Leroux : Vente à Paris, Drouot Richelieu, 3 juillet 1992, commissaires-priseurs : Ribeyre, Baron
- Notice de Saint Antoine enseignant les anachorètes de la Thébaïde sur le site RMN
- Notice de Impératrice byzantine sur un trône sur le site RMN
- Carteret . Le Trésor du Bibliophile. Livres illustrés modernes 1875 à 1945 et souvenirs d'un demi-siècle, I, p. 304. Talvart & Place, VI, p. 150.
- Site néerlandais présentant des illustrations d'Auguste Leroux pour la Rôtisserie de la reine Pédauque
- (# Mahé II-414) Mahé (Raymond). Bibliographie des livres de luxe 1900-1928. Paris, 1931-1939. 4 vol.
- Carteret IV 133 - Monod I 3494 - Mahé I 638 - Talvart & Place IV 22
- gravures et esquisses sur ce site néerlandais
- Carteret. Le Trésor du Bibliophile. Livres illustrés modernes 1875 à 1945 et souvenirs d'un demi-siècle - IV. 92
- page 141 du catalogue général de l'oeuvre d'Edouard Pelletan (R. Helleu, libraire-éditeur, 1913 - VII-XXI-152p)
- voir reproduction photographique
- Notice de Comptoir national d'escompte de paris, emprunt national, 1918" sur le site RMN
- voir reproduction photographique sur le site Affiches 1914-1918
- « Le Fléau de la tuberculose » sur de site de le Bibliothèque de documentation internationale contemporaine. Musée d'histoire contemporaine Danielle Tartakowsky,
- voir reproduction et analyse (symboles républicains) site des Arch. dép. Meurthe-et-Moselle
- voir Catalogue Exposition : Premiere Exposition Des Artistes Francais Du Groupe De l'Erable. Preface De Pul Gsell. Paris, 1924, petit in-4, 116 pages, 28 reproductions. Paris, Impr. par Louis Kaldor
- p. 4 Société des artistes français – Exposition rétrospective, quelques œuvres du peintre Auguste Leroux - Salon 1955, Catalogue.
Catégories :- Peintre français du XIXe siècle
- Peintre français du XXe siècle
- Élève de l'École nationale supérieure des beaux-arts
- Pensionnaire de la Villa Médicis
- Prix de Rome en peinture
- Chevalier de la Légion d'honneur
- Illustrateur français
- Lithographe
- Naissance en 1871
- Décès en 1954
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