- Charlemagne (cuirassé)
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Charlemagne
Le CharlemagneHistoire A servi dans Marine nationale française Commanditaire Marine nationale Commandé 30 octobre 1893 Quille posée 2 août 1894 Lancement 17 octobre 1895 Armé 15 octobre 1897 Mise en service 12 septembre 1899 Statut Retiré du service le 21 juin 1920 Caractéristiques techniques Type Cuirassé d'escadre de la classe Charlemagne Longueur 117,7 m Maître-bau 20,3 m Tirant d'eau 8,4 m Déplacement 18 500 t Port en lourd 18 460 t Tonnage 11 100 t Propulsion 20 chaudières à charbon Belleville timbrées à 17kg/cm2 à tubes larges
3 machines à triple expansionPuissance 14 500 ch Vitesse 18 nœuds, 17 nœuds en allure normale Caractéristiques militaires Blindage ceinture, ponts, magasins et tourelles de 40 à 370 mm Armement 2 x 2 canons de 305/40
10 canons de 138/45
8 tourelles de 100
20 canons de 47
4 tubes lance-torpillesRayon d'action 13 520 km (7 300 milles) à 10 nœuds
7 778 km (4 200 milles) en allure normaleAutres caractéristiques Équipage env. 700 hommes Chantier naval Arsenal de Brest Port d'attache Port militaire de Toulon modifier Le Charlemagne est un cuirassé d'escadre de la classe Charlemagne de la marine française en service au début du XXe siècle. Dessiné par Jules Thibaudier, directeur des Constructions navales à l'Arsenal de Brest, le Charlemagne est le sister-ship des cuirassés Gaulois et Saint-Louis. Premier des trois bâtiments du même type à avoir été commandé, il donne son nom à sa classe de navires, la classe Charlemagne[1]. Il fait partie des cuirassés de type Pré-Dreadnought.
Sommaire
Historique
Il commence sa carrière en 1899 affecté à l'escadre du Nord puis va rejoindre son sister-ship le Gaulois au sein de l'escadre de la Méditerranée dès l'année suivante. Le début du XXe siècle sera synonyme pour lui de différentes manœuvres, démonstrations et escortes lors de voyages d'officiels. En 1908 il passe en effectif réduit puis rejoint de nouveau l'escadre du Nord. Il est placé en réserve en 1912 puis affecté à la Division des Écoles l'année d'après. Au début de la Première Guerre mondiale, le Charlemagne est en charge de transports et d'escortes en Afrique du Nord et du côté de Suez puis participe à la bataille des Dardanelles avec notamment ses deux sister-ships. Missions de bombardement des côtes et de l'artillerie ottomane. En avril-mai 1915 il est en réparation à Bizerte puis rejoint de nouveau l'escadre des Dardanelles. A la fin de la même année il rejoint Salonique puis Bizerte pour passer en carénage. Il est ensuite affecté en 1916 à la division d’Orient avec le Gaulois, le Saint-Louis et le Henri IV. Il rentre à Toulon en 1917 où il sera désarmé définitivement la même année. En 1920 il est condamné puis vendu pour être finalement démoli peu de temps après[2],[3].
Armement et blindage
- 2 tourelles de 2 canons 305/40 modèle 1893, à l'avant et à l'arrière[2]
- 10 canons de 138/45 modèle 1893 en casemate, dont 8 en réduit et 2 sur le pont
- 8 canons de 100 en casemate
- 20 canons de 47 modèle 1885
- 2 tubes lance-torpilles aérien de 450 (supprimés en 1906)
- 2 tubes lance-torpilles sous-marin
Le blindage est réalisé en acier renforcé selon la méthode Harvey.- Ceinture : 370 mm, idem pour les magasins de munitions[4]
- Pont : supérieur 80 mm, inférieur : 40 mm, idem pour les magasins
- Passerelle : 330 mm
- Tourelles principales : face 380 mm, barbette 205 mm
- Casemates : face 75 mm
Commandants
Ci-dessous certains des commandants affectés au navire, avec leur année de nomination à ce poste.
- 1897 : capitaine de vaisseau André Babeau
- 1899 : capitaine de vaisseau Charles Saint Paul de Sincay
- 1901 : capitaine de vaisseau Paul Chocheprat
- 1909 : capitaine de vaisseau Maurice Edgard Joseph Marie Morier
- 1914 : capitaine de vaisseau Charles Marie Paul Lagrésille
- 1915 (mars à mai et août à septembre) : capitaine de frégate Étienne Albert Desvoyod (en remplacement du CV Lagrésille, malade)
- 1915 (mai à août) : capitaine de vaisseau Amédée Marie Joseph Van-Gaver
- 1915 : capitaine de vaisseau Joseph Auguste Émile Rousse (en remplacement du CV Lagrésille, décédé en septembre 1915)
Références
- Jean-Michel Roche, Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, t. Tome 2, Net-Marine, 2005, 595 pages p. [présentation en ligne]
- Fiche récapitulative sur le Charlemagne par Y. Dufeil, Franck Le Bel et Marc Terraillon [pdf]
- Infos sur le navire sur le site du Forum 14-18
- Page personnelle sur le Charlemagne
Lien externe
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