Saint-Martin-des-Champs (Finistère)

Pour les articles homonymes, voir Saint-Martin-des-Champs.

48° 35′ N 3° 50′ W / 48.58, -3.83

Saint-Martin-des-Champs
Détail
Administration
Pays	France
Région	Bretagne
Département	Finistère
Arrondissement	Morlaix
Canton	Morlaix
Code commune	29254
Code postal	29600
Maire Mandat en cours	René Fily 2001-2014
Intercommunalité	Communauté d'agglomération du Pays de Morlaix
Site web	Site de la commune
Démographie
Population	4 877 hab. (2008[1])
Densité	311 hab./km²
Gentilé	Saint-Martinois, Saint-Martinoise
Géographie
Coordonnées	48° 35′ Nord        3° 50′ Ouest / 48.58, -3.83
Altitudes	mini. m — maxi. m
Superficie	15,70 km2
Localisation carte nationale

Saint-Martin-des-Champs (en breton : Sant-Martin-war-ar-Maez) est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.

Géographie

Située juste à l'ouest de la ville de Morlaix et enserrée dans son agglomération, Saint-Martin-des-Champs, dont le finage est limité à l'est par le Queffleuth et la Rivière de Morlaix et à l'ouest par la Pennélé, qui se jette dans la Rivière de Morlaix. La commune possède une partie rurale importante au nord, à l'ouest et au sud du territoire communal, mais son finage est de plus en plus grignoté par l'urbanisation morlaisienne : lotissements d'habitat pavillonnaire, zone commerciale du Launay, zone industrielle de Kerivin. La commune a toujours refusé les projets de fusion avec la ville de Morlaix, mais fait toutefois partie de Morlaix Communauté, nom de la communauté d'agglomération de Morlaix qui regroupe en tout 28 communes.

Le territoire communal est zébré par deux axes de transport importants : la voie ferrée Paris-Brest et la voie express RN 12 ainsi que par leurs embranchements respectifs en direction de Saint-Pol-de-Léon et Roscoff (ligne Morlaix - Roscoff, voie express Morlaix-Roscoff), caractéristique commune à de nombreuses communes périurbaines.

Le territoire communal est assez accidenté, les altitudes allant du niveau de la mer (rive gauche de la Rivière de Morlaix) à 112 mètres (à la limite sud de son finage avec Pleyber-Christ près du hameau de Keravel), la mairie se situant à 83 mètres d'altitude. Saint-Martin-des-Champs est pour l'essentiel un morceau du plateau du Léon, morceau de l'ancienne pénéplaine post-hercynienne, limité à l'est et à l'ouest par deux vallées très encaissées, proches du niveau de la mer, en raison de la reprise ultérieure de l'érosion.

Des "schistes carburés"^[2], datés probablement du dévonien affleurent du côté du manoir de Pennélé^[3].

Communes limitrophes

Communes limitrophes de Saint-Martin-des-Champs

Taulé	Taulé	Morlaix, Rivière de Morlaix
Sainte-Sève		Morlaix
Sainte-Sève	Pleyber-Christ	Plourin-lès-Morlaix

Histoire

Antiquité

Des fouilles réalisées en 1871 dans le parc du château de Bagatelle à l'occasion de travaux d'agrandissement ont permis de trouver plusieurs urnes funéraires^[4] (de 32 à 34) contenant des ossements calcinés et enterrés peu profondément (à 20 ou 25 cm de la surface du sol). Ces urnes rappelaient par leur forme et leur ornementation (ronds et carrés concentriques, combinaison de lignes et d'étoiles, etc.) une origine gauloise ; des fibules et fragments de bracelets en bronze ont été trouvés également, permettant de dater ces découvertes de l'âge du bronze. Ces objets sont datés probablement de la transition civilisation de Hallstatt final - début de La Tène. Quelques monnaies et objets de l'époque romaine ont aussi été trouvés dans le même endroit (le chemin creux longeant le bois de Bagatelle est une ancienne voie romaine^[5].

Étymologie et origines

Selon le "scriptorium de Tréguier"^[6], qui date du XI^e siècle, Saint-Martin, qui englobait alors Sainte-Sève, faisait partie de l'ancien Pagus Daudour qui, au sein de l'évêché de Léon, dépendait du royaume de Domnonée.

Saint-Martin-des-Champs était à l'origine un prieuré dépendant de l'abbaye de Marmoutier, consacré à saint Martin, fondé par le vicomte de Léon 1128 qui fit don du bourg alors dénommé "Bourret"^[7] aux moines de cette abbaye. Le nom initial alors attribué est Ecclesia Sancti Martini de Monte Relaxo^[8].

Moyen Âge

Depuis le XII^e siècle, Saint-Martin-des-Champs était l'une des trois paroisses de Morlaix, l'église paroissiale étant édifiée en 1485 et fut à deux reprises endommagée par la foudre en 1751 et en 1771^[7]. Son bourg initial, le quartier de l'église Saint-Martin, dépend désormais de la ville de Morlaix dont elle était traditionnellement un quartier.

À la Montre de Lesneven en 1481, 21 nobles sont recensés venant de la paroisse de Saint-Martin (alors de Morlaix), y compris ceux de Sainte-Sève, alors rattachée.

Époque moderne

Révolution française

En 1790, Saint-Martin devient une commune indépendante dénommée d'abord "Saint-Martin-Campagne", distincte de Morlaix, et se voit attribuer une surface rurale importante. Elle change plusieurs fois de nom pendant la Révolution française (devenant Saint-Martin-des-Champs, puis "Unité-des-Champs", puis "Martin-des-Champs" avant de reprendre définitivement le nom de Saint-Martin-des-Champs^[9]. Mais le bourg initial, auquel la commune doit son nom, continue à faire partie de la commune de Morlaix.

Le XIX^e siècle

La Grande Encyclopédie de 1885 indique à Saint-Martin-des-Champs comme activités industrielles une fonderie de fer et la fabrication de savons et de bougies^[10]. Le Dictionnaire géographique d'Adolphe Joanne y ajoute en 1890 des tanneries et des tonnelleries^[11].

Benjamin Girard décrit ainsi Saint-Martin-des-Champs en 1889 :

« Saint-Martin-des-Champs (...) offre le singulier exemple d'une commune sans chef-lieu. Cette commune dépend, tout entière, de la paroisse Saint-Martin de Morlaix qui, avant 1789, était un prieuré de l'abbaye de Marmoutier ; elle comprenait tout le territoire de Saint-Martin, avec Sainte-Sève, sa trève, et la partie du territoire de Morlaix située à l'ouest du Queffleuth. (...) Située sur la rive gauche de la Rivière de Morlaix, la commune de Saint-Martin-des-Champs possède un certain nombre de châteaux, dont les principaux sont ceux de Lannigou, Lannuguy, Pennelé et Portzantrès^[12]. »

L'arrivée du chemin de fer bouleverse son paysage dans la seconde moitié du XIX^e siècle, le relief imposant que la voie ferrée de Paris à Brest traverse en tranchée profonde (à l'est, près de la gare de Morlaix), ou au contraire en remblai (dans la partie sud) le territoire communal en conséquence coupé en deux avec quelques rares points de franchissement. L'embranchement ferroviaire vers Roscoff est également situé dans la partie sud du territoire communal. L'ancienne usine à gaz qui desservait Morlaix était également située sur le territoire de Saint-Martin-des-Champs.

En 1890, Saint-Martin-des-Champs possède une école publique ainsi qu'une école privée tenue par les Sœurs de Saint-Augustin^[11].

Le XX^e siècle

Les deux guerres mondiales et l'Entre-deux-guerres

La seconde moitié du XX^e siècle

La voie express RN 12 contourne par l'ouest et le nord la ville de Morlaix et traverse en son milieu et en diagonale le territoire communal avec là encore peu de points de franchissement :deux passages routiers inférieurs seulement dont celui de la route longeant la Rivière de Morlaix ainsi que deux échangeurs routiers importants, l'échangeur de Saint-Martin et l'échangeur de Bagatelle, à l'origine des zones industrielles et commerciales avoisinantes. Le viaduc routier de Morlaix, qui enjambe la Rivière de Morlaix, prend appui pour son extrémité ouest, sur le territoire communal de Saint-Martin-des-Champs.

Démographie

Commentaire : La population de Saint-Martin-des-Champs a été multipliée par 5,4 en 215 ans entre 1793 et 2008, ce qui est à la fois beaucoup et peu : beaucoup pour une commune rurale (nombre d'entre elles ont même vu leur population péricliter pendant cette période), peu pour une commune périurbaine (la population de ces communes ayant souvent été multipliée beaucoup plus fortement pendant la même période), ce qui s'explique par l'ambivalence de la commune, à la fois rurale et périurbaine, et aussi par le faible dynamisme démographique de la ville-centre de Morlaix. Si la commune a vu sa population la plupart du temps augmenter, des périodes de déclin démographique se remarquent, par exemple entre 1906 et 1921 (- 163 habitants en 15 ans), entre 1954 et 1962 (- 182 habitants en 8 ans) et surtout entre 1982 et 2006 (- 464 habitants en 24 ans), période pourtant caractérisée presque partout en France par l'essor de la périurbanisation. La commune a connu quand même des périodes d'essor démographique important, particulièrement entre 1921 et 1982 : elle a alors gagné 3265 habitants en 61 ans ( + 171 %), soit un rythme moyen annuel légèrement supérieur à + 50 personnes/an.

Administration

Langue bretonne

L’adhésion à la charte Ya d’ar brezhoneg a été votée par le Conseil municipal le 27 octobre 2005.

Lieux et monuments

• Monuments religieux :
  • Monastère de Saint-François de Cuburien. Fondé par Alain IX de Rohan le 17 octobre 1458. Le couvent des Cordeliers est occupé par une communauté de sœurs augustines hospitalières, venue de Quimper en 1834; le Monastère Notre Dame de la Victoire appartient à la Congrégation des Augustines de la Miséricorde de Jésus.Le site des sœurs Augustines.
  • Plusieurs chapelles existent : la chapelle Sainte-Anne, dépend du château de Kerivin ; la chapelle Saint-Joseph date de 1867 ; la chapelle de Bagatelle, dédiée à sainte Anne ; l'actuelle chapelle Notre-Dame des Vertus, située à Portzmeur, date de 1925 ; la chapelle Notre-Dame des Anges a été édifiée en 1954 en souvenir du bombardement du viaduc ferroviaire de Morlaix le 29 janvier 1943, au cours duquel 32 enfants et une religieuse sont tués.
  • Plusieurs chapelles ont disparu : la chapelle Notre-Dame-des-Vertus était située dans l'ancien cimetière ; la chapelle de Pennelé ; la chapelle Saint-Germain ; la chapelle de la Salette à Cuburien^[8].
• Sites et monuments civils :
  • Plusieurs châteaux et manoirs :
    • Le château de Bagatelle et son parc (propriété privée fermée à la visite). Ce manoir de style Louis XV, s'appela d'abord « manoir de Carman » et fut édifié par le marquis de Moran, comte de Penzez (Penzé) mais la première trace écrite le concernant dont on dispose remonte à 1754 (le château est alors propriété de Pierre de Jollivet, seigneur des Isles). Antérieurement, c'était sans doute un rendez-vous de chasse des Princes du Léon^[16]. La partie centrale présente un corps saillant de forme octogonale. Deux pavillons rectangulaires flanquent le bâtiment aux extrémités. Les fenêtres de la façade ainsi que les boiseries intérieures sont caractéristiques de l'époque Louis XV. Un jardin à la française, construit selon les plans de Le Nôtre, se trouve devant sa façade ouest. Les façades et toitures, le parc ainsi que la grille d'entrée sont classés (inscription par l'arrêté du 20 septembre 1946)^[17]. Ce château fut au début du XX^e siècle la propriété d'Edmond Puyo, alors maire de Morlaix et président de la Société archéologique locale.
    • Le château de Porzantrez (Porz-an-Trez)^[18] : l'actuel date de 1847, mais a remplacé une construction précédente construite en 1777 par Pierre Louis Mazurié de Pennaneac'h, qui fut maire de Morlaix entre 1782 et 1783.
    • Le château de Lannuguy^[19] domine l'estuaire du Donant, qui se jette dans la Rivière de Morlaix: l'actuel date de 1850, mais a remplacé une construction antérieure qui fut propriété sous l'Ancien Régime des ancêtres de Théodore Hersart de La Villemarqué et de son père Pierre Hersart de La Villemarqué, dernier lieutenant du roi au Château du Taureau.
    • Le château du Bonnou date du XVIII^e siècle et surplombe la Rivière de Morlaix, mais ce fut aussi initialement un rendez-vous de chasse. Le château appartint au début du XX^e siècle à la famille Le Bihan de Pennélé jusque vers 1930^[20].
    • Le manoir de Pennélé : cet ancien domaine seigneurial fut propriété des familles Le Bihan^[21], puis Langle. Le bâtiment actuel date pour l'essentiel du XVIII^e siècle même s'il comprend des éléments antérieurs datant du XV^e siècle^[22]. Une tourelle est conservée à proximité ainsi que le colombier. Sa chapelle, de petite dimension, est consacre à Notre-Dame de Pitié et a conservé son mobilier et ses statues^[23].
    • Les manoirs de Tréoudal, Porsmeur et Kerlan.
    • Les anciens manoirs disparus de Bigodou (remplacé par l'actuelle gentilhommière de Saint-Germain construite à la fin du XIX^e siècle par Charles de Kerever de Keromnès), Kervaon et Val-Kerret.
  • Cinq moulins, qui se trouvent le long de la Pennélé (ancien moulin de Pennélé par exemple) ou du Queffleuhh (Ar Vilin Van et le moulin de Kervaon par exemple).

Personnalités liées à la commune

La famille Le Bihan de Pennélé

La famille Le Bihan, comtes de Pennélé (cette famille présente au moins cinq générations de nobles lors de la réformation de 1669)^[24], l'ancêtre connu le plus ancien étant Jean Le Bihan, époux de Marguerite Perrot, dont voici la descendance :

• Bernard Le Bihan (décédé en 1520), époux de Bazille Le Dimanach
  • Jean Le Bihan, (décédé en 1558), écuyer, qualifié en 1528 de seigneur de Pennélé, époux de Marguerite de Tréouret (décédée en 1557)
    • Jean Le Bihan (décédé en 1587), époux de Marguerite Tournemuche
      • François Le Bihan de Pennélé, marié en 1568 avec Marguerite de La Forest (décédée en 1581)
        • François Le Bihan de Pennélé, décédé en 1624, marié en 1599 avec Jeanne de Coetsquiriou (1582-1621)
          • Jean Le Bihan de Pennélé, marié avec Gilette Gourio, fille de messire François Gourio et dame Jeanne de Kergroadès, sieur et dame de Lanoster^[25].
            • René Le Bihan de Pennélé (né le 2 octobre 1656 à Morlaix, décédé le 24 septembre 1702 à Morlaix), écuyer, sieur de Pennélé, marié le 19 mars 1687 à Quimper avec Jeanne de Penfentenyo (1657-1727)
            • Messire Toussaint Le Bihan (né le 28 octobre 1667 à Pennélé, alors en la paroisse Saint-Martin de Morlaix, décédé le 16 mai 1756 à Pennélé alors en la paroisse Saint-Martin de Morlaix^[26]), chevalier, seigneur de Pennelé, épouse le 26 août 1706 Marie-Charlotte de Sévigné de Montmauron, née en 1685, décédée le 7 octobre 1769 au manoir de Lavallot en Taulé^[27]. C'est probablement lui (ou un de ses frères) qui participa à la conspiration de Pontcallec entre 1717 et 1720^[28]. Les armes des Sévigné se trouvent sur une aile du manoir de Pennelé qui fut construite par Marie-Charlotte de Sévigné de Montmauron.
              • Jacques-Toussaint-Claude Le Bihan de Pennélé (né le 31 décembre 1712, décédé le 21 janvier 1787 à Saint-Martin de Morlaix^[29]), comte de Pennélé, fit l'école des pages du roi, fut membre du régiment des gardes françaises; en 1744 il est lieutenant en garnison à Fribourg, puis major de la garnison des gardes-côtes à Saint-Pol-de-Léon en 1755, puis à Morlaix en 1757 ; chevalier de l'ordre de Saint-Louis ; lieutenant-colonel de l'infanterie lors de sa retraite ; marié le 27 octobre 1741 à Plounéour-Ménez avec Marie-Marguerite-Thérèse de Coëtlosquet (décédée en 1747) et remarié le 3 février 1749 à Guimaëc avec Marie-Anne-Françoise Oriot de Coatamour.
                • Claude-François Le Bihan de Pennélé (né le 10 juillet 1747 à Pennélé en Morlaix à l'époque ; il fut page à la petite écurie du roy en 1762, enseigne de vaisseau en 1773, commandant la gabare La Manon et décéda le 25 octobre 1776 au large du cap de Bonne-Espérance.
                • Toussaint-Marie-Jacques Le Bihan, comte de Pennélé, fut admis en 1762 à l'école des pages du roi, devint enseigne puis lieutenant des vaisseaux du roi, mais quitté la Marine dès 1773 « ne pouvant s'accoutumer à l'air de la mer » ; marié le 26 janvier 1775 à Saint-Pol-de-Léon avec Marguerite-Adélaïde de Poulpiquet de Coatlez, née le 9 janvier 1755 à Ville-Neuve, décédée en 1835.
                  • François-Toussaint-Marie, Gabriel Le Bihan de Pennélé (né le 15 juin 1778 à Morlaix, décédé à Saint-Martin-des-Champs)
                  • Joseph-Marie-Hyacinthe Le Bihan de Pennélé (né le 7 novembre 1779 à Morlaix, décédé le 29 octobre 1849 au château de Pennélé en Saint-Martin-des-Champs), fut maire de Saint-Martin-des-Champs. Marié le 18 juin 1807 à Rouen avec Maclovie-Marie-Jeanne de Tinténiac de Quimerc'h (1782-1849). Mort du choléra.
                    • Camille-Marie-Joseph Le Bihan de Pennélé (né le 22 avril 1808 à Saint-Martin-des-Champs, décédé le 11 novembre 1869 à Saint-Martin-des-Champs), marié le 3 janvier 1852 avec Ernestine de Carheil (1821-1905)
                      • Marie Le Bihan de Pennélé (née le 28 décembre 1841 à Pennélé en Saint-Martin-des-Champs, décédée le 31 juillet 1947 au manoir de Kervaon en Saint-Martin-des-Champs, mariée le 22 février 1886 à Saint-Martin-des-Champs avec Henri de Langle (1858-1937)
                    • François-Hyacinthe Le Bihan de Pennélé (né le 22 octobre 1809 à Morlaix, décédé le 8 mars 1856 à Guingamp, s'enrôla en 1825 et fut lieutenant de vaisseau sur la frégate Africaine.
                    • Olympe Le Bihan de Pennélé, née le 16 octobre 1816 à Saint-Martin-de-Champs, décédée le 30 mars 1889 à Brest, mariée le 23 janvier 1837 à Morlaix avec Vincent de Rodellec du Porzic (1814-1878).
                • Toussaint Le Bihan de Pennélé (un des huit enfants de Marie-Anne-Françoise Oriot de Coatamour, la deuxième épouse de Jacques-Toussaint-Claude Le Bihan de Pennélé), né le 30 décembre 1749 à Pennélé alors en Morlaix, tué le 16 juillet 1795 lors du débarquement de Quiberon.
    • Bernard Le Bihan de Pennélé, fils cadet de Jean Le Bihan et Marguerite de Tréouret, fut sénéchal de Morlaix en 1594 et s'opposa notamment au chef de guerre ligueur et bandit Guy Éder de La Fontenelle^[30] ; il est marié avec Gillette Gourie de Lanester. En 1597 un Le Bihan de Pennélé donne « à la communauté des nobles bourgeois de Morlaix le lieu noble appelé Crecholy (...) à condition d'y construire un collège et y établir regents et personnages doctes pour l'instruction de la jeunesse aux lettres humaines, lesquels regents seront de l'église catholique, apostolique et romaine »^[31].

Autres Le Bihan de Pennélé connus non placés pour l'instant dans cette généalogie :

• Antoine-René Le Bihan de Pennélé est page de la Reine en 1735^[32].
• Marie-Anne Le Bihan de Pennélé, épouse d’Yves-Anne Coûnon de Kerdellech, lequel fut l'un des derniers défenseurs de Louis XVI au château de Versailles les 5 et 6 octobre 1789.

Autres personnalités liées à la commune

Aucune trouvée pour l'instant.

Lien externe

• Site officiel

Notes et Références

Voir aussi

v · Morlaix Communauté
Plus de 15 000 habitants	Morlaix
Plus de 3 500 habitants	Plouigneau • Plourin-lès-Morlaix • Saint-Martin-des-Champs
Moins de 3 500 habitants	Botsorhel • Carantec • Le Cloître-Saint-Thégonnec • Garlan • Guerlesquin • Guimaec • Henvic • Lanmeur • Lannéanou • Loc-Eguiner-Saint-Thégonnec • Locquénolé • Locquirec • Pleyber-Christ • Plouégat-Guérand • Plouégat-Moysan • Plouézoch • Plougasnou • Plougonven • Plounéour-Ménez • Le Ponthou • Sainte-Sève • Saint-Jean-du-Doigt • Saint-Thégonnec • Taulé
Portail de la France

• Portail du Finistère
• Portail des communes de France