- Botsorhel
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Botsorhel - Bodsorc'hel
Le bourg de Botsorhel (vu du sud)
DétailAdministration Pays France Région Bretagne Département Finistère Arrondissement Morlaix Canton Plouigneau Code commune 29014 Code postal 29650 Maire
Mandat en coursMonique Quéré
2008-2014Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays de Morlaix Démographie Population 473 hab. (2008[1]) Densité 18 hab./km² Gentilé Botsorhélois, Botsorhéloise Géographie Coordonnées Altitudes mini. m — maxi. m Superficie 25,64 km2 Botsorhel, Bodsorc'hel en breton, est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.
Sommaire
Géographie
Botsorhel se situé à une quinzaine de kilomètres à l'est-sud-est de Morlaix. Ses habitants sont appelés les Botsorhélois et les Botsorhéloises. La commune est proche de la limite nord du parc naturel régional d'Armorique. Le Douron, fleuve côtier se jetant dans la Manche, et son affluent le Squirou sont les deux cours d'eau principaux qui prennent leur source dans la partie sud de la commune, puis la limitent, le premier à l'ouest avec Lannéanou et Plouigneau, le second à l'est avec Guerlesquin, formant une presqu'île de confluence dont l'extrémité nord est située dans la commune voisine du Ponthou. Le finage communal, étroit dans le sens ouest-est, est très étiré dans le sens nord-sud, allant vers le sud jusqu'à la ligne de crête des Monts d'Arrée, également ligne de partage des eaux avec des affluents de l'Aulne (qui lui se jette dans la Rade de Brest), en particulier le Rudalveget.
Les altitudes les plus élevées se rencontrent donc à la limite sud du territoire communal (264 mètres au Roc Malfran, 256 mètres près du hameau de Creac'h-Pluen), mais un deuxième alignement, un peu plus au nord, mais toujours dans la partie sud du territoire communal est à peine moins élevé (Le Menez Blevara culmine à 253 mètres près de Croaz Christ); entre ces deux alignements de crêtes se trouve une zone dépressive, formant le marais de Lost ar Cloz qui s'abaisse à 213 mètres. Tout ce quart sud du finage communal est très peu habité, les hameaux de Guernélohet, Créac'h Pulven, Creac'h-Post et Pen-ar-Rest étant situés à la périphérie du marais.
Les trois-quarts nord de la commune forment un plateau assez bosselé, mais dont l'altitude moyenne décroit progressivement vers le nord, passant de 230-240 mètres vers le sud à 150 mètres environ dans la partie nord. Le bourg de Botsorhel en occupe la partie médiane, vers 200 mètres d'altitude. Les deux cours d'eau précités, Douron et Squiriou, forment aux limites occidentale et orientale de la commune des vallées étroites et encaissées d'une cinquantaine de mètres par rapport au plateau avoisinant et quittent la commune en direction du Ponthou à un peu moins de 100 mètres d'altitude. Par le passé, ces cours d'eau ont permis la construction de nombreux moulins, la plupart en ruines désormais.
Botsorhel est mal desservi par les moyens modernes de communication, restant une commune enclavée en dépit de la relative proximité de la voie expresse RN 12 Paris-Brest (échangeurs de Plouégat-Moysan en direction de Paris et de Plouigneau en direction de Brest. La voie ferrée Paris-Brest passe certes un peu plus au nord sur le territoire de la commune du Ponthou et même à Saint-Éloy (commune de Plouigneau), mais les gares les plus proches se trouvent à Plounérin (à 8,5 km) et Plouigneau (à 6 km).
Un projet de construction d'une voie ferrée reliant Guerlesquin à Morlaix via Botsorhel, Lanneanou et Plougonven exista au début du XXe siècle mais n'aboutit pas[2].
Histoire
Étymologie et origines
Le nom de Botshorhel provient sans doute des mots breton bot (« château ») et de sorc’hel (« s’élever ») mais d'après Guillaume Le Jean, Botsorhel signifierait, traduit en français « le buisson de la vallée sauvage ». Le nom a varié au fil du temps, on relève Bocorzer vers 1330, Botsorcher vers la fin du XIVe siècle, Botsorher en 1504 et 1663 et plusieurs autres variantes[3].
Antiquité
Sur les hauteurs de Crec'h-Peulven existaient cinq ou six menhirs et trois tumulus près de la Croix du Christ, désormais disparus.
Moyen Âge
La tradition rapporte qu'un jour, saint Mélar, qui cheminait sur la route allant de Carhaix à Lanmeur (ancienne voie romaine) près de la ferme de Guerlavrec entre Botsorhel et Plouigneau, non loin de la chapelle Saint-Éloy, aperçut deux cavaliers ennemis qui le poursuivaient. Le saint se recommanda aux soins de la Providence et se coucha par terre, au bord du chemin : miracle, la terre s'enfonça sous lui, formant une fosse proportionnelle à sa taille, les herbes et les fleurs se rejoignirent par-dessus de sorte que les assassins passèrent ans le voir. Cet endroit est appelé Guélé Sant-Mélar ("Le lit de saint Mélar") est situé dans l'enceinte de la chapelle[4].
Botsorhel se situait en Trégor puisqu'elle dépendait de l'évêché de Tréguier et faisait partie de la seigneurie du Ponthou dont le fief, la juridiction et la châtellenie, avec droit de haute, moyenne et basse justice s'étendait également sur Lannéanou, Plougonven, Plouigneau, Plouezoch, Plougasnou, Lanmeur et Plouégat-Guérand[5]. La montre de Tréguier en 1481 recense 8 nobles à Botsorhel et la réformation de 1543 y indique 26 maisons nobles[3].
Le château de Kergariou disposait des droits de haute, moyenne et basse justice. Il appartînt successivement à la famille du Penhoat au XVe siècle, de Malestroit au XVIe siècle, Jourdain puis Calloët au XVIIe siècle. Détruit probablement pendant les guerres de la Ligue (la tradition locale rapporte qu'il fut bombardé et ruiné le même nuit que les châteaux voisins de Charuel en Guerlesquin et de Kerviniou en Plouigneau[6]), il n'en reste pratiquement rien, seule subsiste la motte féodale et les douves[7] près du hameau de Kergariou.
XVIe au XVIIIe siècle
En 1772, l'intendant Dupleix écrit au contrôleur général : « Les fièvres malignes et putrides qui circulent dans cette province, et qui y ont fait déjà tant de ravages, viennent de se répandre dans plusieurs paroisses des environs de Morlaix, et on me mande qu'elles ont déjà enlevé beaucoup de monde, surtout dans les paroisses de Ploujean, Plouigneau, Plourin, Plougonven et Botsorhel. Comme la cause de ces maladies est toujours l'extrême misère à laquelle les habitants sont réduits, ce n'est pas seulement avec des remèdes qu'on pourra se flatter de les guérir : il faudra y joindre des bouillons de viande qui, en fortifiant les malades, donnent plus de facilité aux remèdes de produire leur effet »[8].
Révolution française
En 1789, les électeurs de Botsorhel (ainsi que ceux de Guerlesquin), bien que la paroisse fasse partie de l'évêché de Tréguier, participèrent à l'élection des députés aux États généraux dans le cadre de la sénéchaussée de Rennes[9].
Colé, recteur (curé) de Botsorhel en 1791 fut insermenté, incarcéré en 1793 et à nouveau en 1795[10] ; il fut remplacé de 1791 à 1803 par J. Clastrou, curé constitutionnel de Botsorhel.
Par la loi du 12 septembre 1791, l'Assemblée nationale crée la commune de Guerlesquin, « qui aura pour succursale Botsorhel »[11].
XIXe siècle
Les familles nombreuses étaient fréquentes. À titre d'exemple, Annette Cloarec, née à Botsorhel le 6 avril 1822 dans une famille de journaliers agricoles, épouse Garion en 1844, eût 11 enfants et éleva en plus 12 nourrissons, devint veuve en 1869 et alla habiter Morlaix à partir de 1873, travaillant en plus comme laveuse de linge ainsi que dans une épicerie de la rue Saint-Melaine à Morlaix, ce qui ne l'empêcha pas de décéder âgée de 104 ans en février 1926 à Morlaix[12].
C'était encore vrai dans la première moitié du XXe siècle : un autre fait divers survenu dans la commune en 1928 l'illustre, une veuve fut arrêtée pour avoir tué à sa naissance son quatorzième enfant[13].
Jean Favé, né à Ploudaniel en 1828 et qui fut vicaire à Recouvrance, puis recteur de Botsorhel, avant d'être curé-doyen de Pleyben, puis de Plouguerneau, a été à la fin du XIXe siècle le conférencier le plus populaire du diocèse de Quimper et un grand prédicateur de missions bretonnes, par exemple à Audierne en janvier 1892, à Lambézellec en octobre 1892, à Ploumoguer en 1894, à Lesneven en 1895. Il eut son traitement supprimé par décision du ministre des cultes le 15 décembre 1897[14].
XXe siècle
L'école tenue par les Sœurs de la Divine Providence de Créhen[15] fut laïcisée à partir du 1er janvier 1912[16].
Le monument aux morts de Botsorhel porte les noms de 83 personnes mortes pour la France pendant les guerres du XXe siècle : 73 pendant la première guerre mondiale, 9 pendant la seconde guerre mondiale et 1 pendant la guerre d'Indochine[17].
En 1930, relatant l'assassinat d'un cultivateur de Scrignac commis par un habitant de Botsorhel en raison d'une querelle d'héritage, qui fut abondamment relaté dans la presse de l'époque, le journal Ouest-Éclair écrit : « Il faut connaître ce rude pays des montagnes d'Arrhée, où la nature hostile a semé partout, sous les pas de l'homme, les pires difficultés. De tous côtés, ce ne sont qu'espaces désertiques, les roche élèvent au-dessus de la tourbe et des champs incultes leurs têtes dégarnies. Point ou pas d'arbres. Les terrains que l'homme cultive ont, cela se voit, dû être conquis de haute lutte, et dans cette lutte l'homme a gardé l'esprit rude et farouche de la terre. Aussi ne fat-il pas s'étonner que l'esprit de propriété est si grand, là, plus fort que partout ailleurs. On est jaloux de ce qu'on appelle son bien propre. Hélas, les gênes nombreuses amènent des gestes qui, dans le cas présent, peuvent aller jusqu'au crime »[18].
Deux foires annuelles aux bovins étaient organisées sur la place du bourg à Botsorhel : en 1930, « le mardi précédant le 28 avril ou ce même jour si c'est un mardi, le mardi précédant le 15 août »[19]. Elles existaient déjà en 1915[20]
Une carrière de sable, appartenant à un entrepreneur de Loqueffret, existait au lieu-dit Croix-Christ: un éboulement survenu en 1935 y fit un mort et deux blessés graves[21]. En 1932, c'est un puisatier originaire de la commune qui mourut asphyxié en creusant un puits à Guernalohet[22].
Démographie
Évolution démographique de Botsorhel[23] 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1 007 739 1 098 1 201 1 359 1 425 1 465 1 523 1 615 1 507 1 633 1 685 1 625 1 803 1 608 1 524 1 441 1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 1 458 1 442 1 426 1 429 1 375 1 276 1 232 1 067 1 016 890 760 674 608 563 568 493 484 473 Nombre retenu à partir de 1968 : Population sans doubles comptes Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité Jean-François Le Foll 1826 Jean-François Le Rouge de Guerdavid (1762-1842) 1873 Casimir Le Rouge de Guerdavid (1813-1879) 1873 1908 Gaston Le Rouge de Guerdavid (1850-1908) Conseiller général du Finistère 1908 1944 Paul Le Rouge de Guerdavid (1883-1967) Conseiller général du Finistère et Conseiller d'arrondissement 1989 1995 Etienne Manchec 1995 2001 Jean Lucas 2001 2008 Etienne Manchec 2008 Monique Quéré Toutes les données ne sont pas encore connues. Monuments et sites
- L'église paroissiale Saint-Georges est récente (1877), sauf la tour, encastrée, qui date de 1675. Mais elle contient des statues de datation plus ancienne dont plusieurs proviennent d'anciennes chapelles comme celle du Christ, parfois disparues comme celles de Brevara et l'ancienne chapelle du cimetière : deux Christs aux mains liées (après la Flagellation) ; saint Éloi, en costume de forgeron ; sainte Barbe ; saint Sébastien transpercé de flèches ; saint Grégoire ; saint Michel, une statue équestre de saint Georges, etc.[24].
- La chapelle du Christ se trouve au sud-est de Botsorhel, sur la route de Guerlesquin ; de forme rectangulaire, elle date de 1738. La chapelle a conservé un certain nombre de statues, en particulier une du Christ ainsi qu'une jolie sainte Barbe. Deux pardons y étaient traditionnellement organisés, le grand pardon le dimanche de la Trinité et le petit pardon le quatrième dimanche de septembre.
- D'autres chapelles ont disparu : la chapelle Saint-Ener, la chapelle Saint-François (qui dépendait de l'ancien manoir du Fouennec); la chapelle Sainte-Anne (qui dépendait de l'ancien château de Keraël), l'ancienne chapelle du cimetière, la chapelle Saint-Brandan[25](près du manoir de Brevara)[3] qui honorait saint Brandan ; l'on venait à sa fontaine pour obtenir la guérison de la fièvre et des maux de tête[26].
- Plusieurs croix parsèment le territoire de Botsorhel : celle de Croaz-an-Halléguen date du XVe siècle, celle de Brouhel du XVIe siècle, celle de Kergouezou du XVIIe siècle, celle de Croas-Sant-Dener (Croaz Sant Ener) de 1811, celle du cimetière de 1880, celle de Croaz-Christ de 1932[27].
- Le château de Keraël[28] date du milieu du XIXe siècle et fut la propriété des comtes Le Rouge de Guerdavid. Proprité privée, il ne se visite pas.
Personnalités liées à la commune
- La famille Le Rouge de Guerdavid[29], originaire du Trégor finistérien, est connue depuis Hervé Le Rouge (avant 1350-avant 1414), seigneur de Guerdavid en Plouigneau à l'époque (en Lannéanou actuellement) et Botsorhel en dépendait. Les seigneurs de Guerdavid se succèdent de père en fils jusqu'à la vente du château comme bien national pendant la Révolution française, même si la famille Le Rouge de Guerdavid en a récupéré la propriété par la suite. Quatre membres de cette famille se sont succédé de manière continue comme maires de Botsorhel de 1826 à 1944:
- Jean-François Le Rouge de Guerdavid, né le 11 février 1762, page du comte d'Artois en mars 1778, capitaine de cavalerie au régiment Royal-Piémont Cavalerie entre 1783 et 1791. Émigré, il se bat alors dans l'Armée des Princes, puis se marie le 26 juin 1801 avec Marie Calloët de Lanidy ; il fut maire de Botsorhel à partir de 1826 et jusqu'à sa mort le 14 septembre 1842.
- Casimir Le Rouge de Guerdavid, sieur de Kerahel (ou Keraël), né le 24 janvier 1813 à Morlaix, fut page du roi de France en 1829, se maria en 1849 avec Berthe Walsh de Serrant, et fut maire de Botsorhel de 1873 à sa mort le 13 mai 1879 à Botsorhel.
- Gaston Le Rouge de Guerdavid, né le 18 avril 1850 à Nantes ; il s'engagea en 1869 dans les zouaves pontificaux et en 1870 fut volontaire des armées de l'Ouest dans le cadre de l'Armée de la Loire pendant la Guerre franco-prussienne de 1870, participant notamment à la bataille de Patay[30] et le 2 décembre 1870 à celle de Loigny ; il se maria le 27 juillet 1880 avec Marguerite de Robien, décéda le 4 septembre 1908 au manoir de Keraël en Botsorhel. Il succéda à son père comme maire de Botsorhel et le resta jusqu'à son décès.
- Paul Le Rouge de Guerdavid, né le 16 mai 1883 au manoir de Keraël, fit ses études à l'Université catholique d'Angers, se maria en 1910 avec Régine Prigent de Kerallain, et devint officier ; capitaine lors du déclenchement de la première guerre mondiale, il est blessé à Charleroi et regagne le front lors de la bataille de Verdun. Mobilisé à nouveau pendant la seconde guerre mondiale, il participe à la Bataille de France dans la Somme et est nommé colonel; fait prisonnier, il est libéré en 1942. Titulaire de nombreuses décorations (officier de la légion d'honneur, médaille militaire, etc..), il fut aussi maire de Botsorhel de 1908 à 1944 et décéda le 6 mars 1967 à Quimper.
- Gaston Le Rouge de Guerdavid, né le 18 avril 1850 à Nantes ; il s'engagea en 1869 dans les zouaves pontificaux et en 1870 fut volontaire des armées de l'Ouest dans le cadre de l'Armée de la Loire pendant la Guerre franco-prussienne de 1870, participant notamment à la bataille de Patay[30] et le 2 décembre 1870 à celle de Loigny ; il se maria le 27 juillet 1880 avec Marguerite de Robien, décéda le 4 septembre 1908 au manoir de Keraël en Botsorhel. Il succéda à son père comme maire de Botsorhel et le resta jusqu'à son décès.
- Casimir Le Rouge de Guerdavid, sieur de Kerahel (ou Keraël), né le 24 janvier 1813 à Morlaix, fut page du roi de France en 1829, se maria en 1849 avec Berthe Walsh de Serrant, et fut maire de Botsorhel de 1873 à sa mort le 13 mai 1879 à Botsorhel.
- Jean-François Le Rouge de Guerdavid, né le 11 février 1762, page du comte d'Artois en mars 1778, capitaine de cavalerie au régiment Royal-Piémont Cavalerie entre 1783 et 1791. Émigré, il se bat alors dans l'Armée des Princes, puis se marie le 26 juin 1801 avec Marie Calloët de Lanidy ; il fut maire de Botsorhel à partir de 1826 et jusqu'à sa mort le 14 septembre 1842.
- Jean Favé, né en 1828 à Ploudaniel, prêtre en 1852, fut curé de Botsorhel avant de devenir curé-doyen de Pleyben, puis de Plouguerneau. Chanoine honoraire en 1881, il fut le conférencier le plus célèbre du diocèse de Quimper, grand prédicateur de missions bretonnes comme à Audierne et Lambézellec en 1892, à Ploumoguer en 1894, à Lesneven en 1895, etc... En raison de ses propos antigouvernementaux, son traitement[31] fut supprimé le 15 décembre 1897 par le ministre des cultes[32].
- Auguste Guillou, né le 1er janvier 1914 à Botsorhel, engagé dans l'armée de l'air, sert dans l'aviation d'assaut pendant la Campagne de France pendant la deuxième guerre mondiale. Refusant l'armistice, il s'enfuit à Londres et sert au 73 Squadron de la Royal Air Force. Muté dans les Forces aériennes françaises libres en avril 1941, il est engagé dans une mission aérienne au-dessus de la Crête le 2 juin 1941 dont il ne revient pas. Il est, à titre posthume, Chevalier de la Légion d'honneur et Compagnon de la Libération.
Légendes et contes
- La légende de saint Georges raconte que ce saint combattit un jour sur le territoire de Botsorhel un dragon féroce qui se nourrissait de victimes humaines et, dans un taillis dénommé Coat-ar-Sarpent l'on voit encore sur une pierre l'empreinte grossière d'un fer de son cheval ; saint Georges passant par là aurait tué le dragon après une lutte terrible, sauvant sa dernière victime, la fille du roi du pays ; le roi et ses sujets se convertirent alors[33]. Cette légende est calquée sur les circonstances où saint Georges tua le dragon de Sylène en Libye.
- Qui parlera le premier ? ou Pourquoi les femmes lavent la vaisselle est un conte conté en breton par une paysanne de Botsorhel dont la traduction en français est transcrite en 1918 dans la Revue des traditions populaires[34]. (histoire d'un couple silencieux où aucun des deux époux ne veut faire la vaisselle)
Notes et Références
- Populations légales 2008 de la commune : Botsorhel sur le site de l'Insee
- Ouest-Éclair n°3376 du 16 avril 1908, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k641771d/f4.image.r=Botsorhel.langFR Journal
- http://www.infobretagne.com/botsorhel.htm
- http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k67183p/f114.image.r=Botsorhel.langFR Vicomte H. de Gourvello, « Vie de saint Méloir, prince de Cornouaille », Revue historique de l'Ouest, 1887, consultable
- http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54883740/f28.image.r=Lanneanou.langFR Comtesse du Laz, La Baronnie de Rostrenen, 1892, consultable
- http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k109982z/f326 Chanoines Peyron et Abgrall, Bulletin de la Commission diocésaine d'architecture et d'archéologie, Botsorhel, 1903, consultable
- http://fr.topic-topos.com/douves-botsorhel
- XVIIIe siècle », revue Annales de Bretagne, 1886, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k214900h/f20.image.r=Botsorhel.langFR Archives d'Ille-et-Vilaine, citées par A. Dupuy, « Les épidémies en Bretagne au
- Ouest-Éclair n°15507 du 26-04-1939, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k661602j/f8.image.r=Botsorhel.langFR Léon Le Berre, "Les élections aux États généraux dans la sénéchaussée de Rennes", Journal
- http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5815224v/f92.image.r=Botsorhel.langFR René Kerviler, "Répertoire général de bio-bibliographie bretonne, par René Kerviler,... [Continué par l'abbé Chauffier.] Livre premier. Les Bretons..., J. Plihon et L. Hervé, 1886-1908, consultable
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- Ouest-Éclair n°8886 du 17-02-1926, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k611506j/f3.image.r=Botsorhel.langFR et n°8388 du 5-10-1924, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k584649p.r=Botsorhel.langFR Journal
- Ouest-Éclair n°9823 du 17-09-1928, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k657578b/f4.image.r=Botsorhel.langFR Journal
- http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58167704/f256.image.r=Recouvrance.langFR René Kerviler, "Répertoire général de bio-bibliographie bretonne. Livre premier, Les bretons. 12-13", J. Plihon et L. Hervé, Renes, 1886, consultable
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- Ouest-Éclair n°4522 du 11 juin 1911, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k642922z/f2.image.r=Botsorhel.langFR Journal
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- Ouest-Éclair n°11182 du 15 mars 1930, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k658122c/f5.image.r=Botsorhel.langFR Journal
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- Ouest-Éclair n°5726 du 16-04-1915, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k492831d/f3.image.r=Botsorhel.langFR Journal
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- Ouest-Éclair n°12976 du 17-05-1932, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4992515/f5.image.r=Botsorhel.langFR Journal
- http://cassini.ehess.fr/cassini/fr/html/fiche.php?select_resultat=5022
- http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k109982z/f317 et pages suivantes Chanoines Peyron et Abgrall, Bulletin de la Commission diocésaine d'architecture & d'archéologie, Botsorhel, 1903, consultable
- saint Brandan ou "saint Brevala" ou "saint Brévalaire" Consacrée à
- http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5729760q/f281.image.r=Botsorhel.langFR « Saint Brevara, Brévalaire ou Brandan », Bulletin diocésain d'histoire et d'archéologie, Quimper, 1924, consultable
- http://www.croix-finistere.com/commune/botsorhel/botsorhel.html
- http://www.chateau-fort-manoir-chateau.eu/chateaux-finistere-chateau-a-botsorhel-chateau-de-kerael.html
- http://t.de.guerdavid.free.fr/
- bataille de Patay pendant la guerre de Cent Ans, même si elle a eu lieu dans la même localité Ne pas confondre avec la
- Concordat Les prêtres étaient payés par l'État en vertu du
- http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58167704/f256.image.r=Botsorhel.langFR René Kerviler, "Répertoire général de bio-bibliographie bretonne, par René Kerviler,... [Continué par l'abbé Chauffier.] Livre premier. Les Bretons.... Tome 12-13, fascicule 36-38", J. Plihon et L. Hervé, 1886-1908, consultable
- http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k109982z/f319 Chanoines Peyron et Abgrall, Bulletin de la Commission diocésaine d'architecture et d'archéologie, Botsorhel, 1903, consultable
- http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5790561k/f27.image.r=Botsorhel.langFR Revue des traditions populaires, janvier 1918, consultable
Liens externes
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