- Ligne Morlaix - Roscoff
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Ligne Morlaix - Roscoff
Ligne
Morlaix - RoscoffPays France Villes desservies Morlaix, Saint-Pol-de-Léon, Roscoff Historique Mise en service 1883 Concessionnaires Ch. de fer de l'Ouest (1879 - 1909)
Ch. de fer de l'État (1909 - 1938)
SNCF (à partir de 1938)Caractéristiques techniques Longueur 28,503 km Écartement Voie normale (1,435 m) Électrification Non électrifiée Pente ou rampe maximale 20 ‰ Nombre de voies Voie unique Trafic Propriétaire RFF Exploitant(s) SNCF Trafic TER Schéma de ligne Schéma de la ligne Légendevers Rennes vers Carhaix (RB) Viaduc de Morlaix 275 m (3 files de rails) 0+000 Morlaix Embr. vers le port de Morlaix 2+636 vers Brest 9+0 Taulé 10+962 Taulé-Henvic 13+145 Henvic-Carantec (Kerrichard) 15+171 Viaduc de la Penzé 219 m 17+212 Plouénan Hippodrome de Lanvérec[1] 21+582 Saint-Pol-de-Léon vers Brest (CFDF) 28+503 Roscoff modifier La ligne de Morlaix à Roscoff constitue un embranchement de la ligne radiale « nord » de desserte ferroviaire de la Bretagne, permettant la desserte de l’important bourg portuaire de Roscoff.
Sommaire
Chronologie
Description de la ligne
La ligne de desserte « nord » de la Bretagne, concédée à la compagnie de l’Ouest, vit naître plusieurs embranchements destinés à la desserte des villes portuaires égrenant la côte bretonne. L’embranchement de desserte de Roscoff est de ceux-là.
S’embranchant sur la radiale à deux kilomètres en aval de la gare de Morlaix, commune avec celle du réseau breton et d’où partait un long embranchement pentu qui, via un rebroussement, permettait d’atteindre le port de Morlaix et d’assurer la correspondance avec la ligne de Plestin des chemins de fer armoricains, la ligne de Roscoff s’éloigne rapidement vers le nord, desservant une première halte au lieu dit « Bel-Air » au sud-est de Taulé, puis les deux bourgs de Taulé et d’Henvic par une gare commune, aujourd’hui fermée à tout trafic.
Entre les deux haltes d’Henvic (devenue rapidement gare d’Henvic-Carantec) et de Plouénan, la ligne franchit la Penzé par le viaduc décrit ci-dessous, et continue vers le nord, desservant l'ancien hippodrome de Saint-Pol-de-Léon par un arrêt, pour arriver en gare de Saint-Pol-de-Léon, gare commune avec celle des chemins de fer départementaux du Finistère, qui fut également première gare légumière d'Europe.
La ligne traverse la capitale du Léon et, après une large boucle à gauche, arrive à Roscoff, gare terminus à trois voies dont deux à quai[2], dont le BV se situe perpendiculairement aux voies. Aucune desserte portuaire n’a été réalisée à Roscoff.
À son ouverture, la ligne comptait 25 passages à niveau, soit un par kilomètre. Aujourd'hui, la ligne compte 21 passages à niveau automatiques, et un sans barrière.
Historique
Étudiée dès 1870, l’exécution d’un chemin de fer devant relier Saint-Pol-de-Léon, siège de l’évêché de Léon, et Roscoff au réseau de l’Ouest aboutit enfin en 1879, année où la ligne est déclarée d’utilité publique, et arrêté son itinéraire, via Henvic et un important viaduc franchissant la Penzé. Ce viaduc, constitué d’un tablier métallique à treillis de 6 mètres de hauteur fabriqué par l’entreprise Le Brun à Creil (Oise) en 1882 reposant sur trois piles en maçonnerie très élancées et deux imposantes culées également en maçonnerie, est donc constitué de quatre travées ; les deux travées centrales ont 60 mètres de portée et les deux travées de rive, 49 mètres chacune. Sa hauteur est d’une quarantaine de mètres. À son ouverture, ce pont constituait le passage le plus en aval sur le ria, le pont de la Corde n’étant ouvert qu’en 1927.
Le trafic attendu est essentiellement celui des primeurs, choux-fleurs, artichauts et oignons, intensément cultivés autour de Saint-Pol, dans la région dite de la « ceinture dorée ». Très intensif entre 1957 et 1981, entraînant la circulation de jusqu’à 500 wagons par jour, ce trafic subit durant les années 1980 la concurrence routière, et est aujourd’hui réduit à néant. 1985 est la dernière année de circulation d’un train direct Paris—Roscoff
Aujourd'hui
Service régulier d'autorails
Le trafic voyageurs, perdure avec quelques autorails semi-directs entre Morlaix et Roscoff, deux aller-retour par jour en hiver, et trois en été, ils ne marquent qu’un seul arrêt en gare de Saint-Pol-de-Léon. Le complément du trafic est assuré par service de transport routier en autocar.
Offre touristique
Les autorails réguliers qui desservent la ligne, participent à l’animation estivale, avec une proposition de train touristique co-organisée avec la SNCF, ils s'agit d'un aller en train entre Morlaix et Roscoff, et un retour en bateau par la rivière de Morlaix [3].
Sources
Notes et références
- ↑ Nom de l'arrêt non confirmé.
- ↑ La voie centrale, servant aux manœuvres des locomotives, n’est pas bordée d’un quai.
- ↑ Site aferaflots, À fer et à flots lien
Bibliographie
Annexes
Articles connexes
Lien externe
L’histoire de la ligne sur le site d’À fer et à flots
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Catégorie : Ligne ferroviaire du Finistère
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