- Saint-Lambert-des-Levées
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Saumur
Pour les articles homonymes, voir Saumur (homonymie).Saumur
DétailAdministration Pays France Région Pays de la Loire Département Maine-et-Loire (sous-préfecture) Arrondissement Arrondissement de Saumur Canton Deux cantons, Nord et Sud Code Insee abr. 49328 Code postal 49400 Maire
Mandat en coursMichel Apchin
2008-2014Intercommunalité Saumur Loire Développement Site internet Ville de Saumur
Communauté de Communes
Office de TourismeDémographie Population 28 654 hab. (2006) Densité 432 hab./km² Gentilé Saumurois, Saumuroises Géographie Coordonnées Altitudes mini. 20 m — maxi. 95 m Superficie 66,35 km² Saumur est une commune française, sous-préfecture du département de Maine-et-Loire dans la région Pays de la Loire.
Géographie
Villes proches : Thouars (Deux-Sèvres), Loudun (Vienne), Angers et Baugé (Maine-et-Loire), Chinon, Tours (Indre-et-Loire).
La municipalité de Saumur comprend cinq communes associées : Saumur-ville, Bagneux, Dampierre-sur-Loire, Saint-Hilaire-Saint-Florent et Saint-Lambert-des-Levées.
La ville de Saumur compte 6 ponts importants :
- sur la Loire : un pont ferroviaire, les ponts Cessart et des Cadets de Saumur et le pont du Cadre noir (travervé par la RD347).
- sur le Thouet : les ponts Fouchard et de l'Écluse.
Saumur est située au coeur du Parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine dont elle est la plus grande commune en nombre d'habitants.
Géologie
Le département du Maine-et-Loire, terre de tuffeau et de falun, possède dans la région de Saumur près de 1 200 kilomètres de galeries souterraines et troglodytes ainsi que de 14 000 cavités dont la moitié sont à l'abandon. De nombreuses galeries sont utilisées par les entreprises angevines de vins pétillants de Saumur et par les champignonnières produisant les fameux "champignons de Paris".
Histoire
Héraldique
Blasonnement :
de gueules à une fasce d'argent maçonnée de sable, haussée, bretessée et contre-bretessée, accompagnée en pointe d'une lettre S d'or ; au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lys aussi d'orÉtymologie
Le nom vient du préceltique Sala, « le terrain marécageux » et de murus, « le fortin », selon les linguistes de l'école de Dauzat.
Le mot apparaît en 958, date qui marque le début de l'histoire de Saumur.
Une autre acception donne pour étymologie l'expression latine Salvus murus, le « mur du salut ».Moyen Âge
En 845, Saumur est pillée par le chef viking Hasting[1].
La ville fut prise en 1203 par Philippe-Auguste, qui l'incorpora au domaine royal. Saint-Louis y donna en 1241 une fête si fabuleuse qu'on l'appela la "Non pareille".
En 1343, le sel devient un monopole d'État par une ordonnance du roi Philippe VI de Valois, qui institue la gabelle, la taxe sur le sel. L'Anjou fait partie des pays de « grande gabelle » et comprend seize tribunaux spéciaux ou « greniers à sel », dont celui de Saumur.
XVIe-XVIIIe siècles
La Révolution
Après que l'Assemblée Constituante eut décidé la création des départements, des réunions se tiennent aussitôt dans l'hôtel du duc Antoine-César de Choiseul-Praslin, député de la noblesse de la Sénéchaussée d'Angers. Une trentaine de députés (des trois provinces) présents envisagent de rétrocéder des territoires au Poitou et de subdiviser le domaine restant en quatre départements, d'environ 324 lieues carrées, soit 6 561 km² actuel, autour des capitales traditionnelles, Tours, Angers et le Mans, et autour de la ville de Laval, qui récupérerait des terres du Maine et de l'Anjou.
Le 12 novembre 1789, 25 députés (des trois provinces) approuvent ce partage, mais les deux représentants de Saumur, Jean-Etienne de Cigongne pour le tiers état et Charles-Élie de Ferrières pour la Noblesse, se dissocient de cette décision. Les Saumurois plaident en faveur d'un département de Saumur situé au carrefour des trois provinces de l'Anjou, de la Touraine et du Poitou, avec Loudun pour le partage des pouvoirs. Jean-Etienne de Cigongne et Charles-Elie de Ferrières accusent les représentants d'Angers de s'entendre avec leurs collègues du Maine et de Touraine pour le dépeçage de la sénéchaussée de Saumur. Ils les accusent également d'abandonner à la Touraine 24 paroisses anciennement angevines (autour de Château-la-Vallière et de Bourgueil). Le mécontentement grandit, la population de Bourgueil manifeste pour son maintien dans l'Anjou et se solidarise avec Saumur. Pendant ce temps, les représentants de Chinon, à l'instar de ceux de Saumur tentent également de créer leur propre département. Des dissensions apparaissent au sein du conseil municipal de Saumur. Certains représentants de la Noblesse et du Clergé approuvent le découpage proposé par Angers. En décembre de la même année, les Loudunais rompent leur accord avec Saumur.
Le 14 janvier 1790, l'Assemblée nationale décrète que "Saumur et le Saumurois feront partie du département de l'Anjou".
Intégré dans le département de "Mayenne-et-Loire" (futur "Maine-et-Loire"), Saumur tente de partager avec Angers la fonction de chef-lieu. Ayant perdu la partie, les représentants de Saumur proclament que l'alternat entre Angers et Saumur permet de déjouer les intrigues et les cabales qui naissent de la fixité… Le lundi 24 mai 1790, ils obtiennent 104 suffrages en faveur de l'alternat, mais 532 voix se prononcent en faveur d'un siège permanent à Angers. Le nouveau département est constitué. L'Assemblée constituante entérine cette structure le 22 juin 1790 et le Roi le 25 juin 1790.
Afin de calmer la susceptibilité des Saumurois, les 36 membres du nouveau conseil du département portent à leur présidence Gilles Blondé de Bagneux (ancien maire de Saumur). Ainsi jusqu'en novembre 1791, le premier président du conseil général de Maine-et-Loire, sera saumurois. Cigongne est désigné président du tribunal de commerce de Saumur.
XIXe siècle
XXe siècle
La sénéchaussée de Saumur
En mai 1544, par l'Edit de Saint-Germain-en-Laye, François Ier crée « l'office de Sénéchal de Robe Longue à Saumur, pour exercer Justice en toutes causes civiles et criminelles ». L'acte est important, car il concrétise les anciennes subdivisions de l'Anjou et délimite le ressort judiciaire de la sénéchaussée de Saumur (très étendue par de longues excroissances vers l'Est et le Sud), pour deux siècles et demi (jusqu'à la Révolution française).
Lors de la Révolution française, la sénéchaussée de Saumur est représentée par quatre députés :
- Représentant du Clergé : Clément Mesnard.
- Représentant de la Noblesse : Charles-Élie de Ferrières.
- Représentants du Tiers-État : Jean-Etienne de Cigongne et Maurice Bizard.
Seconde Guerre mondiale
Durant la Seconde Guerre mondiale, dans le cadre de la campagne de France en 1940, les troupes allemandes arrivent aux portes de la ville. Les 786 élèves officiers de réserve de l’école de cavalerie, rejoints par les élèves sous-officiers de l’école de Saint-Maixent et une compagnie de tirailleurs nord-africains, soit environ 2200 hommes, tentent d'interdire le passage du pont à la première division de cavalerie allemande. Dépourvus de blindés et d'appui aérien, ils résisteront héroïquement à un ennemi supérieurement armé durant 36 heures. Le 20 juin, l'ordre de retraite sera donné par le général Pichon. La résistance des officiers et de leurs élèves avait impressionné le général Feldt, commandant la division allemande, raison pour laquelle il fit libérer les prisonniers français au début juillet[2].
Saumur a été considérablement endommagée lors des bombardements de 1940, seuls le château et la vieille ville sont restés intacts.
Depuis un millénaire, la ville exerce quatre fonctions permanentes
La fonction militaire
Née au pied d'une forteresse implantée sur la colline du château, abritée derrière une enceinte urbaine à partir du XIVe siècle, la ville contrôle un passage très disputé sur la Loire. Elle devient le siège d'un gouvernement militaire, commandé par Philippe Duplessis-Mornay de 1589 à 1621, et apparaît alors comme l'une des capitales politiques du protestantisme français.
Deux brigades et l'état-major d'un régiment de carabiniers y sont installés en 1763. Le célèbre manège des Écuyers sera achevé en 1767 (il sera reconstruit en 1863). L'École prendra successivement le nom d’École d'instruction des troupes à cheval en 1814, d’École royale de cavalerie en 1825, et enfin, après 1945, d'École d'application de l'arme blindée cavalerie.
Le 20 juin 1828 eut lieu, sur la place du Chardonnet, le premier "Carrousel", donné en l'honneur de la duchesse de Berry. Depuis 1831, ces "carrousels" ont lieu tous les ans.
Ses instructeurs d'équitation donnent des reprises publiques de haute école sous l'appellation de Cadre Noir. Ville du cheval, Saumur devient, en 1972, le siège de l’École nationale d'équitation (E.N.E.).
Centre religieux
Placée sous la dépendance de l'abbaye de Saint-Florent le Jeune, Saumur construit au Moyen Âge des églises de belle facture ; au total, elle compte seize édifices religieux classés parmi les monuments historiques. Des foules de pèlerins convergent vers la fontaine et la statue de Notre-Dame-des-Ardilliers ; une production de chapelets et d'objets de piété se développe dans le faubourg de Fenet.
À l'Académie protestante enseignent des professeurs réputés, comme Marc Duncan, Moïse Amyraut, Tanneguy Le Fèvre, Louis Cappel ou Josué de la Place. De nombreux étudiants étrangers (dont William Penn) la fréquentent jusqu'à sa fermeture en 1685. Face à cette nouvelle Genève, les catholiques se mobilisent et implantent dans la ville sept communautés religieuses, dont une d'oratoriens.
La nouvelle du massacre de la Saint-Barthélemy atteint Angers le 28 août : le comte de Montsoreau (mort en 1575) y fait impitoyablement massacrer les protestants.[3].
La fonction commerciale
La navigation sur la Loire et sur le Thouet, l'existence d'un pont dès 1162 favorisent des activités commerciales et financières qui rayonnent sur un pays saumurois étendu et qui expliquent une morphologie de ville-pont, l'agglomération s'étirant le long d'un axe routier perpendiculaire aux deux rivières. La construction du pont Cessart de 1756 à 1770 fait s'étendre cet axe urbain plus à l'ouest. À partir des années 1850, les nouvelles voies ferrées supplantent le trafic fluvial.
Ce rôle commercial se renforce par la commercialisation des produits agricoles de sa périphérie rurale, notamment les vins, les céréales, les fruits et le chanvre. Plus tournée vers la tradition que vers la nouveauté, l'agglomération saumuroise aborde l'ère industrielle à partir de ses bases locales. L'ancien artisanat du chapelet est transformé en manufactures de médailles. Les carrières de tuffeau se révèlent propices à l'élaboration de vins effervescents selon la méthode champenoise, ainsi qu'à la culture des champignons de couche.
Le centre administratif
Sous l'Ancien Régime, la sénéchaussée de Saumur dirigée par un gouverneur, administre un territoire qui englobe Bourgueil jusqu'à Gizeux au Nord, s'étend au-delà de Loudun, vers le Sud-Est jusqu'à Mirebeau, à l'Est jusqu'à la ville de Richelieu, au Sud jusqu'à Bouillé-Loretz et à l'Ouest jusqu'au confins des Mauges.
Centre judiciaire sous l'Ancien Régime, la ville devient en 1800, le siège d'une sous-préfecture aux fonctions tertiaires dominantes. Outre les tribunaux, le centre hospitalier, les commerces, Saumur accueille de nombreux établissements scolaires. Un enseignement post-baccalauréat s'y développe, regroupant près de 800 étudiants à la rentrée de 2005.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité vers 1795-1797 Alexandre-Jean-baptiste Cailleau 8 juillet 1800 1808 Philippe-Félix Cochon 18 mars 1808 1810 Pierre-Henri-Joseph Sailland-Vachon 10 avril 1813 23 mai 1815 Charles-Thibault Persac 23 mai 1815 18 août 1815 Charles Fournier 18 août 1815 1816 Noël-Henry Mayaud-Lagarde 1816 1821 Noël-Henry Mayaud-Lagarde 4 juillet 1821 Refuse Julien-Mathurin Budan de Russé 29 août 1821 16 août 1823 Charles Maupassant La Ronde 5 novembre 1823 1er janvier 1828 Charles-Thibault Persac 23 janvier 1828 1830 Charles de Charnières 11 juillet 1830 1837 Alexandre-Jean-Baptiste Cailleau 21 juillet 1869 (démission) Charles Louvet Républicain mai 1869 Juillet 1870 Allain-Targé Républicain août 1870 Jacques-Eugène Bury Républicain 22 août 1879 avril 1882 James Combier Républicain 6 mai 1882 9 novembre 1885 James Combier Républicain 24 décembre 1885 23 août 1886 (démission) Louis Vinsonneau Républicain 9 septembre 1886 mai 1890 James Combier Républicain 26 décembre 1892 10 juillet 1905 Docteur Peton Gauche mai 1904 22 octobre 1906 (démission) Léon Voisine 8 février 1907 5 mai 1912 Docteur Peton Gauche 5 mai 1912 8 mai 1914 (démission) Docteur Peton Gauche 12 juillet 1914 Louis Mayaud Conservateur 1971 Lucien Méhel UDF mars 1983 Jean-Paul Hugot RPR Sénateur-Maire mars 2001 Jean-Michel Marchand PRG Conseiller général mars 2008 Michel Apchin UMP Personnages célèbres
Moyen Âge
- Gilles de Tyr
- Yolande d'Aragon
- René d'Anjou, dit "le Bon Roi René"
XVIe siècle
XVIIe siècle
- Philippe Duplessis-Mornay (1549-1623), théologien protestant et homme d'État, gouverneur de Saumur pendant 32 ans (1549-1621).
- Moïse Amyraut (1596-1664), théologien protestant.
XVIIIe siècle
- Anne Dacier (1651-1720), philologue
- Sainte Jeanne Delanoue (1666-1736), fondatrice de la communauté des Sœurs de sainte Anne servantes des pauvres". Elle a été canonisée en 1982.
- Louis-Alexandre de Cessart, ingénieur (1719-1806)
- Gilles Blondé de Bagneux (1729-1800), maire de Saumur par brevet du 11 mars 1775.Député de la ville de Saumur à l'assemblée du Tiers-Etat en 1789,il fut l'un des 18 commissaires chargés de la rédaction du Cahier de Doléances.
Révolution et Empire
- Nicolas Beaurepaire, officier
- Aristide Aubert Dupetit-Thouars, amiral
- Aubert Aubert Dupetit-Thouars, naturaliste
- François Bontemps, général
- Urbain Fardeau, chirurgien
XIXe siècle
- Jean Baptiste Breton, général d'armée
- Louis Claude du Chastel, maréchal de camp
- Benjamin Delessert
- Auguste Carayon, (1813-1874), écrivain
- Charles Ernest Beule (1826-1874), archéologue et homme politique
- René Allain-Targé, homme politique
XXe siècle
- Fanny Ardant (1949- ), actrice
- Victor Boret (1872-1952), homme politique
- André Brasilier (1929- ), peintre
- Gabrielle « Coco » Chanel (1883-1971), couturière française
- Bettina Goislard (1974-2003)
- René Grégoire (1871-1945), sculpteur et dessinateur de timbres
- Hubert Landais (1921-2006), historien de l'art et administrateur
- Yves Robert (1920-2002), acteur, réalisateur
- Jacques Tempereau (1945-2006) sculpteur angevin né à Saumur et mort à Angers.
Démographie
Économie
Saumur est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Saumur. Elle gère l’aérodrome de Saumur Saint-Florent.
Monuments et lieux touristiques
- Le dolmen de Bagneux
- Château de Saumur (XIVe-XIXe siècle)
- l'église Notre-Dame-de-Nantilly est la plus ancienne de Saumur : construite dans la première moitié du XIIe siècle en style roman elle est ensuite dotée au XVe siècle d'un vaste bas-côté gothique édifié sur les ordres de Louis XI. Elle est classée monument historique depuis 1840[6].
- l'église Saint-Pierre (XIIe-XVIIe siècle) au clocher tors.
- la chapelle de Notre-Dame-des-Ardilliers et la maison de l'Oratoire
- l'École de cavalerie, aujourd'hui École d'application de l'arme blindée cavalerie (ÉAABC), berceau du Cadre Noir
- l'École nationale d'équitation fondée en 1814, lieu actuel d'enseignement du Cadre Noir et centre de l'équitation française.
- l'Hôtel de Ville
- l'hôtel Blancler
- l'hôtel de Castellane (hôtel particulier ayant appartenu à la Famille ALDEBERT dans lequel, la ville voulait installer un casino)
- le temple protestant (1843)
- la Maison de la reine de Sicile
- les hôtels du quartier ancien
- l'église de Saint-Lambert des Levées (XIIIe siècle)
- le musée du Cheval
- le musée des Blindés
- le musée du Champignon
- le musée Pierres et Lumières
Jumelages
- C'est la première ville à s’être jumelée avec Saumur le 19 juin 1967. Ce jumelage s’inscrit dans l’histoire des relations franco-allemandes avec la volonté de rapprocher les populations et de créer des liens d’amitié. Verden est une Ville du Nord de l’Allemagne (Basse-Saxe), située sur l’Aller, chef-lieu du district, avec 28 000 habitants. C'est en Allemagne la capitale du cheval
- Ville du sud de l’Angleterre sur la rivière Avon, est jumelée avec Saumur depuis le 19 mars 1976. Warwick est le chef-lieu du Warwickshire, avec environ 18 000 habitants.
- Suite à la chute du mur de Berlin, Havelberg entretient des relations privilégiées avec Verden, ville de l’ex Allemagne de l’Ouest jumelée à Saumur. Il était donc naturel qu’un pacte d’amitié avec Havelberg soit signé le 21 septembre 1991.
- Asheville est liée à Saumur par un pacte d’amitié depuis le 21 mars 1996. Asheville est une ville résidentielle de 50 000 habitants, située dans une région vallonnée, avec un château construit par la famille Vanderbilt. Les relations associatives permettent des échanges suivis entre Saumur et Asheville.
- Rusetu (Roumanie)
- La ville de Saumur, parraine la ville de Rusetu (5 000 habitants), situé à 130 km de Bucarest en Roumanie, depuis le 3 juillet 1989. Saumur a initié des actions de coopération et de solidarité vers les habitants de cette ville.
Littérature
- Honoré de Balzac situe à Saumur, dans une période qui va de 1816 à 1827, son roman Eugénie Grandet, publié en (1834).
- Voltaire mentionne Saumur dans son œuvre L'Ingénu. Durant cet épisode, Voltaire met en avant l'histoire de Saumur très liée au protestantisme.
- Une des scène des Misérables de Victor Hugo se déroule à Saumur.
Musique
- Le groupe de hard rock français Trust fut interdit de se produire à Saumur au début des années 1980. En réplique, le deuxième album contient une chanson nommée Saumur, particulièrement sévère pour la ville (texte de la chanson).
- La Ruda (anciennement « La Ruda Salska ») est un groupe de rock/ska de Saumur formé en 1993.
Personnalités liées à la commune
XVIIIe siècle
- François Bontemps (Baron)
- Joseph Louis Proust (Chimiste)
XIXe siècle
- Charles de Foucauld fut élève à l'école de cavalerie de Saumur.
XXe siècle
- Coco Chanel (créatrice, modiste)
- Fanny Ardant (Comédienne)
- Yves Robert (cinéaste)
- François Pécheux (Journaliste)
Sport
- Football : Le club de l'Olympique de Saumur Football Club.
Galerie
Distinction
- Saumur est une ville fleurie ayant obtenu trois fleurs au concours des villes et villages fleuris au palmarès 2006.
Liens externes
Autres liens
- Saumur sur le site de l'Institut géographique national
- Saumur sur le site de l'Insee
- Localisation de Saumur sur une carte de France et communes limitrophes
- Plan de Saumur sur Mapquest
- Photos de Saumur dans Panoramio
Références
- Hubert Landais (dir.), Histoire de Saumur, Toulouse : Privat, 1997
Notes
- ↑ Michel Dillange, Les Comtes de Poitou, Ducs d'Aquitaine (778-1204), Geste éditions, coll. « La Crèche », 1995, 304 p. (ISBN 2-910919-09-9), p. 55.
- ↑ Thérésa de Cherizey, Le Guide l'Anjou, La Manufacture, 1990, p. 164.
- ↑ Pierre Miquel, Les Guerres de religion, Club France Loisirs, 1980, (ISBN 2-7242-0785-8 ), p 286
- ↑ http://cassini.ehess.fr/ Population par commune avant 1962 (résultats publiés au journal officiel ou conservés aux archives départementales)
- ↑ INSEE : Population depuis le recensement de 1962
- ↑ Notice no PA00109317, sur la base Mérimée, ministère de la Culture.
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