- Varennes-sur-Loire
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Varennes-sur-Loire Administration Pays France Région Pays de la Loire Département Maine-et-Loire Arrondissement Saumur Canton Allonnes Code commune 49361 Code postal 49730 Maire
Mandat en coursGérard Bornes
2008-2014Intercommunalité Saumur Loire Développement Site web Site de la commune de Varennes-sur-Loire Démographie Population 1 896 hab. (2006[1]) Densité 84 hab./km² Gentilé Varennais, Varennaise Géographie Coordonnées Altitudes mini. 23 m — maxi. 32 m Superficie 22,66 km2 Varennes-sur-Loire est une commune française, située dans le département de Maine-et-Loire et la région Pays de la Loire.
Histoire
Des vestiges préhistoriques et antiques attestent d'une présence protohistorique. Le village est mentionné au Xe siècle. Le nom actuel de Varennes[2] a une consonance géographique. En effet, une varenne désignait un monticule insubmersible qui se formait dans le lit de la Loire et où se réfugiaient les animaux durant les crues (d'où les lapins de « garennes »).
La commune porte le nom de Varennes-sous-Montsoreau jusqu'en 1892, et de Varennes-sur-Loire après cette date ; à partir de 1791 elle fait partie du canton de Brain-sur-Allonnes et depuis 1797 du canton d'Allonnes.
Les premiers rails arrivèrent dans le département du Maine-et-Loire en 1848 à Varennes-sur-Loire. Ces rails seront les premiers de la région des Pays-de-la-Loire[3] pour assurer un débouché maritime à la Compagnie du PO par l’intermédiaire de sa filiale la Compagnie de Tours à Nantes avec laquelle elle fusionnera le 7 mars 1852. En décembre 1848, la construction de la ligne de Tours à Saumur représente un des maillons de la radiale Paris-Nantes et au-delà. Depuis, la gare de Varennes a été fermée et le bâtiment vendu.
Blason
- Trois tours d'or sur champ de gueules[4] représentent les trois fiefs dont dépendait Varennes : la Motte, Chavigny et Chanfreau.
- L'écusson de sable[4], chargé d'un lapin de garenne arrêté d'argent[4], évoque le vieux mot varenne.
- La ligne ondulée blanche représente la « Levée », digue construite vers 1160.
- La partie bleue symbolise la Loire.
- La cloche posée sur vagues d'azur[4] est celle des mariniers, symbole de la marine de Loire.
Géographie
Cette commune est située dans le saumurois, en bordure de Loire sur la rive gauche, en limite du département d'Indre et Loire.
La position de Varennes-sur-Loire est exceptionnelle : la commune est implantée sur un monticule insubmersible en retrait de la levée et sur un axe nord sud perpendiculaire à la Loire. Cette levée a été construite aux XIIe et XVe siècles suite à une charte d’Henri II Plantagenêt faisant état d’un système de digues pour endiguer les crues de la Loire.
Les inondations de la Loire sont des inondations de plaine régulières et progressives, plus ou moins rapides en fonction de la topographie et des aménagements du bassin versant, par suite de pluies importantes et durables provoquant le débordement du cours d’eau. Les inondations qu'à connu le Val d’Authion relèvent du type « crues mixtes », c'est-à-dire une conjonction de crues d’origine atlantique et de crues d’origine cévenole (amont du bassin). Les espaces situées derrière des levées sont exposés à des inondations par submersion ou par risque de ruptures brutales de la levée. La dernière rupture de la levée de l'Authion date de 1856 . Les dernières crues les plus importantes du fleuve sont celles de 1910 et décembre 1982. La crue de référence qui a servi à l’élaboration du plan de prévention du risque inondation (PPRi) est celle de juin 1856, reconnue comme événement historique.
La commune de Varennes-sur-Loire étant exposée au risque naturel d'inondation sur tout ou partie de son territoire, un plan de prévention des risques technologiques et naturels[5] (PPRT) a été élaboré le 29 novembre 2000 par arrêté préfectoral (révision N° 2006-148 du 16 février 2006).
Arrêtés portant reconnaissances de catastrophes naturelles
Catastrophe Début Fin Arrêté du Paru au
Journal officielInondation :
* Par ruissellement et coulée de boue
* Par une crue (débordement de cours d’eau)8 décembre 1982 31 décembre 1982 11 janvier 1983 13 janvier 1983 Inondation :
* Par ruissellement et coulée de boue
* Par une crue (débordement de cours d’eau)11 avril 1983 16 avril 1983 16 mai 1983 18 mai 1983 Mouvement de terrain - Tassements différentiels 1er mai 1989 31 décembre 1991 16 octobre 1992 17 octobre 1992 Inondation :
* Par ruissellement et coulée de boue
* Par une crue (débordement de cours d’eau)17 janvier 1995 31 janvier 1995 6 février 1995 8 février 1995 Mouvement de terrain
Inondation :
* Par ruissellement et coulée de boue
* Par une crue (débordement de cours d’eau)25 décembre 1999 29 décembre 1999 29 décembre 1999 30 décembre 1999 Source : Arrêté préfectoral Écologie
La commune, ayant approuvé la charte du parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine, a été classée appartenant au parc naturel régional par décret du 30 mai 1996.
L'ilôt de Parnay, en bordure de Loire, constitue un site de nidification important pour plusieurs espèces d’oiseaux protégés, en particulier la sterne naine, la sterne pierregarin, le pluvier petit-gravelot. Le site fait l'objet d’un suivi ornithologique.
Un « sentier des Mariniers » relie Chouzé-sur-Loire à Varennes-sur-Loire en longeant la Loire en rive droite, du confluent de la Loire et de la Vienne en direction du pont de Montsoreau, formant des circuits pédestres de 4 km, 8 km ou 12 km.
Un parcours cycliste traverse la commune : le projet « La Loire à vélo », lancé en 1995, comptera à terme 800 km — dont 600 km de parcours déjà aménagé, sécurisé et signalé —, 300 aires d'arrêt ainsi que l'accessibilité des gares aux vélos.
Patrimoine
Architecture inscrite aux Monuments historiques
- Église Saint-Martin-de-Vertou des XIIe, XVe et XVIe siècles, inscrite aux MH par arrêté du 26 octobre 1972 :
- voûte d'ogives au-dessus de l'autel, voûte qui est le seul reste de la première église de Varennes (fin XIIe siècle),
- cloche en bronze, fondue en 1547 (porte la date) pour être installée dans la chapelle du manoir de Lece à Chouzé-sur-Loire (Indre-et-Loire) ; après la vente nationale du manoir, en 1796, la cloche est transférée dans une maison de Gaure à Varennes-sur-Loire ; en 1952 elle est donnée par le propriétaire de cette maison, à la commune de Varennes-sur-Loire qui la fait installer dans le clocher de l'église paroissiale,
- lutrin massif du XVIIe siècle,
- tableau[6] peint par Claude Musy le père, au XVIIe siècle, issu de l'Abbaye de Fontevraud. On y voit Saint François prêchant en présence de Louis XIII et de son épouse Anne d'Autriche,
- portail du XIXe siècle ;
- Moulin cavier « Le Champ-des-Îles », construit de 1822 à 1826, en fonction jusqu'en 1911, restauré en 1992, inscrit aux MH par arrêté du 28 mars 1977 ;
- Moulin à vent de La Croix-des-Noues, inscrit aux MH par arrêté du 28 mars 1977.
- Ferme de Mongeville, à colombage du XVIe siècle, en brique rouge, inscrite aux MH en totalité par arrêté du 6 mars 1997 ;
- Manoir de Chanfreau (XVe et XVIe siècles) : tours, tourelles, grange dîmière ;
- Ancienne gentilhommière de Chavigny (XVe et XVIe siècles) ayant appartenu à Rabelais ;
- Cadran lunaire (inscrit à l'inventaire général) en ardoise gravée de 1661.
- Gare, construite en 1848, inscrite aux MH par arrêté du 28 décembre 1984 ;
Église paroissiale
L'église paroissiale Saint-Martin-de-Vertou à Varennes-sur-Loire est située sur la place du jeu de Paume. Elle est construite selon un plan en croix latine.
Son clocher date du XIIe siècle ; les 4e et 5e travées du bas-côté nord sont du dernier quart du XVe siècle (on y distingue une date incomplète 149.) ; le bas-côté sud est construit en 1515 (dates gravées dans la 5e travée et au-dessus de la porte sur la façade ouest, seules les 4e et 5e travées paraissent avoir été voûtées à cette date ; les trois autres travées sont couvertes provisoirement jusqu'en 1560, date à laquelle elles reçoivent des voûtes (portant la date) ; le chœur et la travée le précédant sont commencés en 1516, achevés en 1518 (porte la date) ; la nef est couverte d'un lambris en 1520 permettant ainsi la bénédiction de l'église le 16 octobre 1520 ; suit alors la construction des 1re, 2e et 3e travées du bas-côté nord en 1531 (porte la date) ; en 1880 a lieu la réfection des piliers de la nef (porte la date), avec destruction du lambris et construction de voûtes de style XVIe siècle ; en même temps, il y a réfection des charpentes et de la toiture de la nef, puis reconstruction des trois pignons de la façade ouest.
Sur les clefs de la voûte de la nef centrale, sont représentées les armes du pape Léon XIII et de monseigneur Freppel, évêque d'Angers.
Tableau peint par Claude Musy
Il représente la famille royale agenouillée aux pieds de saint François d'Assise prêchant la dévotion au scapulaire. D'une largeur de 80 cm sur une hauteur de 45 cm, il est signé Claude Musy pinxit invenit. Claude Musy l'aurait peint dans le 2e quart du XVIIe siècle, probablement vers 1636. Propriété de la commune et protégé depuis le 28 janvier 1938, il est désormais classé au titre des objets classés Monuments historiques depuis le 20 décembre 1993.
Moulins à vent
La position géographique de Varennes étant dans un couloir de vents de deux vents dominants, il y a eu jusqu'à neuf moulins à vent[7] à Varennes-sur-Loire, dont sept de type cavier, partiellement conservés ou détruits ; tous cessèrent de fonctionner avant ou pendant la Première Guerre mondiale.
L'histoire de la paroisse de Varennes indique qu'un moulin à vent fut détruit en 1617 par la foudre.
La Croix-des-Noues
Le moulin à vent de La Croix-des-Noues, inscrit aux MH, a été construit en 1852 ; les virants et les tournants provenaient d'un moulin situé à Bonneveau, sur la commune de Brain-sur-Allonnes ; il était équipé d'ailes Berton ; il a cessé de fonctionner en 1914 ; un nouveau logis est élevé alors au sud du massereau, à l'emplacement de deux caves détruites. Dans la partie inférieure maçonnée du moulin, ne subsistent que deux caves voûtées en plein-cintre de part et d'autre de la tour du massereau, les deux autres ayant été détruites lors de la construction du nouveau logis sud.
Le Champ-des-Îles
Moulin Beilloire-Hersard
Le seul moulin cavier du Champ-des-Îles encore existant —et visitable—, inscrit aux MH, a été construit de 1822 à 1826 (indiqué dans le cadastre de 1840). Il fut équipé d'ailes Berton et cessa de fonctionner en 1915. Restauré par le couple Nicole Granier-Claude Vinatier à partir de 1977, il a été remis au vent le 21 juin 1992[8]. Le 2 juin 2008, en fin de soirée, la tête de l’arbre s’est brisée au ras de la hucherolle et les quatre ailes sont tombées sur la masse et la toiture des bâtiments voisins.
Propriétaires successifs[9] :
- 4 janvier 1829 : Vente par M. Robidat, vétérinaire à Varennes-sur-Loire, à M. Patrice Fouricau ;
- 10 décembre 1829 : Vente par M. Fouricau à M. Louis-Honoré Borien, meunier-boulanger à Varennes ;
- 2 novembre 1855 : Vente à M. François Nicolas Beilloire, marinier, et sa femme Louise Cholet ;
- Désiré Urbain Beilloire (1849-1911), hérite de ses parents ; à son mariage (4 novembre 1872) avec Ernestine Hersard, leurs initiales B et H sont gravées sur la maison ;
- 8 octobre 1911 : Mort de Désiré Beilloire, sa veuve cède l'exploitation du moulin en 1913 à Lechat, meunier voisin ;
- 2 septembre 1940 : Mort d'Hernestine Hersard-Beilloire ; le moulin revient en héritage à Mathilde, Désirée, Ernestine Beilloire (1881-1964) ;
- 10 juin 1964 : M. et Mme Granier reçoivent en héritage par donation de Mathilde Beilloire, moulin, maison et terres ;
Moulins Gaignard
Deux autres moulins sur la propriété Gaignard sont désormais entièrement détruits dont celui sur lequel était fixé un cadran lunaire sur lequel est écrit en vieux français[10] :
- « Le passage de l'ombre c'est un temps
- Ce n'est pas ô mortels cette ombre qui se passe
- Sont vos ans, sont vos jours qui ne font que passer
- L'ombre passe et repasse tous les ans, tous les jours.
- Mais vos ans et vos jours passent sans repasser »
C'est le 26 avril 1961 que les voûtes du moulin Gaignard s'effondrent. Marguerite Tortu l'apprend à sa mère Mathilde :
« ...ce moulin et celui dont les pierres ont servi à construire la maison des Gaignard appartenaient aux seigneurs du château de Champhroux. Parmi les décombres du moulin, un cadran lunaire en ardoise daté de 1661 est retrouvé, détail fourni le 2 mai par Marguerite. Il y a une photographie de celle-ci tenant le cadran lunaire entre ses mains que Mathilde fait reproduire sous forme de cartes postales... »
— Sylvie Estrade, La terre, le père et le moulin, page 180
Moulin Marsille
Il reste encore le massereau (l'assise) du moulin de la propriété Marsille.
Moulin Lechat
Mongeville
À Mongeville, un moulin à vent cavier a été construit en 1846 dont ne subsiste que la partie inférieure en terre et maçonnerie ; les tournants et virants en charpente ont été détruits ; le logis est construit à la même époque à l'écart du moulin.
Ferme de Mongeville
La ferme de Mongeville à Varennes-sur-Loire est une maison d'habitation de plan rectangulaire en pan de bois construite dans la première moitié du XVIIe siècle (une cheminée aujourd'hui disparue portait la date 1517) . Cette maison inscrite aux MH, inhabitée depuis fort longtemps, est dans un état de conservation archéologique exceptionnel.
Manoir de Chanfreau
Le manoir de Chanfreau date du XVe siècle ; son logis a été en partie détruit au XIXe siècle. De ce fait, sa toiture a été abaissée en 1924 (datation par travaux historiques) et les percements de la façade sud ont été modifiés au cours des années 1950-60. L'entrée comprend un pigeonnier, et les vestiges d'une enceinte, avec une grange et des logements au nord-est. L'un de ces derniers a été remanié en 1706 (porte la date) . Le logement sud construit en 1728 (porte la date), est actuellement en ruine. Les combles du logis primitif (détruit en 1924) étaient desservi par un escalier dans une tour située sur la façade sud[11] et détruite au XIXe siècle.
Maisons de maîtres
Il subsistent de nombreuses maisons de maîtres, construites en tuffeau et couvertes d'ardoises comme par exemple celle située aux « Grandes Gourdes » dont le corps de bâtiment côté est du logis date du XVe siècle, celui du rez-de-chaussée à l'ouest, de la 2e moitié du XVIe siècle, rehaussé d'un étage et de combles au cours de la 2e moitié du XVIIe siècle ainsi que les parties agricoles au sud et le logement des domestiques. Ces derniers, remaniés et agrandis au XIXe siècle, ont été vendus au début du XXe siècle pour former une propriété distincte. Le logis de ferme a été allongé vers l'est en 1943 (porte la date). Une magnifique girouette est située sur le bâtiment sud-est des parties agricoles.
Monument aux morts
Le monument aux morts de Varennes-sur-Loire est situé sur la place du jeu de Paume, face à l'église. Construit en 1921, son décor représente un buste de femme figurant la république, encadré de chutes de laurier, surmonté d'une palme.
Ports sur la Loire
En allant vers Villebernier, au lieu-dit Gaure, un port datant de la 2e moitié du XIXe siècle est constitué de quatre cales étagées sur deux niveaux : les deux cales inférieures, partant du lit de la Loire rejoignent un plateau intermédiaire d'où s'élèvent les deux cales supérieures pour atteindre le niveau de la RN152 au sommet de la levée. C'est de là que partait et arrivait le bac permettant la traversée de la Loire, bac remplacé par la construction plus à l'est d'un pont en 1901.
Du lieu-dit Le port de Varennes, encore plus à l'est, on a une vue sur Montsoreau, Candes St Martin et le confluent de la Loire et de la Vienne. Ce lieu est actuellement utilisé en espace de loisirs (parcours pédestre).
Pont de Varennes-Montsoreau
Construit en 1901, il franchit la Loire entre les communes de Varennes-sur-Loire et de Monsoreau. C'est un pont-route en poutres en treillis[12].
Durant la seconde Guerre mondiale, le pont fut détruit par la résistance qui l'a bombardé depuis les hauteurs de la rive sud pour s'opposer aux Allemands qui avaient envahi Varennes.
Gare SNCF
La gare de Varennes-sur-Loire est inscrite à l'inventaire des monuments historiques par arrêté du 28 décembre 1984.
Dans une scène du film La cage aux rossignols, tourné dans les studios des Buttes-Chaumont puis à Varennes et l‘abbaye de Fontevraud en 1944, on peut voir le comédien Noël-Noël entrer dans la gare en courant avant que le tournage du film soit interrompu par l'offensive américaine qui a suivi le débarquement du 6 juin 1944.
Elle n'est actuellement plus desservie bien que la ligne soit très fréquentée aussi bien par des TGV, des TER que des trains de marchandises.
Administration
Maires successifs
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1788 Alain Nicolas - - 1790 Alain Nicolas - - 1792 Bruneau - - An V Félix Morry - - 1er Messidor an VIII Louis Champneuf - - 1808 Jacques-Clément Bonnemère - - 1813 Jacques-Clément Bonnemère - - avril 1815 Pierre Bouilly - - juillet 1815 Jacques-Clément Bonnemère - - novembre 1815 Pierre Bouilly - - mai 1818 Pierre Bruneau - - 1832 Joseph-Claude Bonnemère - - septembre 1848 Pierre-René Jean Bouilly - - mars 1849 ? Léon Niverlet - - mars 1851 Louis-Pierre Hervé - - mars 1870 Léon Niverlet - - mars 1871 Urbain Rousse-Milsonneau - - mars 1879 Courtois - - mars 1881 Jean Gauchais - - mars 1899 Camille Courtois - - mars 1904 mars 1927 Albert Marsille - - mars 1930 Alfred Terrien - - mars 1953 mars 1965 Jean Meynard - Maçon mars 1965 mars 1971 André Gaignard - Agriculteur mars 1971 mars 1977 Marcel Bietrix - Mécanicien mars 1977 mars 1983 Pierre Constantin - Vétérinaire mars 1983 mars 1995 Jacques Saint-Cast - Capitaine au long cours retraité mars 1995 mars 2008 Gilles Langé - Enseignant mars 2008 en cours Gérard Bornes - Militaire retraité Toutes les données ne sont pas encore connues. Participations aux élections
Résultats des élections Date Élection Inscrits Abstentions Votants Blancs
et nulsExprimés Résultat 1992 Référendum (Maastrich) 1285 370 (28,79%) 915 (71,21%) 33 (3,61%) 882 (96,39%) OUI : 397 (45,01%) ; NON : 485 (54,99%) 2004 Européennes 1347 820 (60,88%) 527 (39,12%) 17 (3,23%) 510 (96,77%) 2005 Référendum 1334 380 (28,49%) 954 (71,51%) 32 (3,35%) 922 (96,65%) OUI : 413 (44,79%) ; NON : 509 (55,21%) 2007 Présidentielle 1366 204 (14,93%) 1162 (85,07%) 47 (4,04%) 1115 (95,96%) Nicolas Sarkozy : 688 (61,70%) ; Ségolène Royal : 427 (38,30%) 2008 Municipales
(19 sièges à pourvoir)1378 361 (26,20%) 1017 (73,80%) 36 (3,54%) 981 (96,46%) Nouveau maire 2009 Européennes 1386 884 (63,78%) 502 (36,22%) 26 (5,18%) 476 (94,82%) Source : Ministère de l'intérieur Jumelages
Communes voisines
Les communes les plus proches sont (classées selon la distance orthodromique du centre du bourg) :
- Montsoreau ~ 2 km
- Turquant ~ 3 km
- Candes-Saint-Martin ~ 4 km
- Parnay ~ 5 km
- Fontevraud-l'Abbaye ~ 6 km
- Souzay-Champigny ~ 7 km
- Allonnes ~ 7 km
- Saint-Germain-sur-Vienne ~ 7 km
- Brain-sur-Allonnes ~ 7 km
- Chouzé-sur-Loire ~ 8 km
- Couziers ~ 10 km
- Villebernier ~ 10 km
- Saint-Nicolas-de-Bourgueil ~ 10 km
Démographie
Évolution démographique 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 Habitants 1686 1726 1655 1840 1847 1800 1896 Hommes 50,3 % 49,3 % Femmes 49,7 % 50,7 % Population jusqu'à 19 ans 23% 24% Population de 20 à 39 ans 21,5% 22% Population de 40 à 59 ans 26% 27,5% Population de 60 ans et plus 27% 24% Nombre retenu à partir de 1962 : Chiffres de population en France Culture
Vie communale
Varennes a disposé d'une compagnie de sapeur-pompiers, depuis la création des « gardes-pompiers » par Napoléon, jusqu'à sa dissolution le 6 novembre 1956.
Depuis le 11 octobre 1885, la commune a une fanfare, l'Harmonie musicale de Varennes sur Loire, qui anime régulièrement les fêtes villageoises.
Varennes dispose également d'un camping, le camping de la Brêche, situé à proximité de l'étang de la Brêche[13].
Le club de football a fusionné avec celui de la commune de Villebernier. L'USV, en fusionnant, a donné l'ESVV, dont les résultats sont partagés entre les juniors et les seniors.
Le central téléphonique desservant la commune est situé à Montsoreau, de l'autre côté de la Loire. Il comporte environ 2 500 lignes. Bien qu'équipé des offres ADSL, ADSL Max et ADSL 2+ du réseau France Télécom[14], il n'est pas possible pour nombres d'abonnés de bénéficier de ces offres.
Animations
- Vide-greniers : dernier dimanche de mai ;
- Grande tablée Varennaise : samedi soir, mi-juin ;
- Fête des battages : dernier dimanche de juillet ;
- Visites du moulin du Champ des Isles.
- Grande tablée des petits-champs.
Personnalités liées à la commune
- François Rabelais (1493-1553), écrivain français du XVIe siècle, célèbre pour les aventures de Gargantua et de Pantagruel a habité à Varennes-sur-Loire dans sa jeunesse.
- Noël-Noël, acteur français, a résidé durant une quinzaine de jours à Varennes-sur-Loire pour le tournage de La cage aux rossignols.
Notes
- populations légales 2006 sur le site de l’INSEE
- Le nom de la commune a largement évolué au cours des siècles : Varennoe en 931, Varena en 1150, Varenna-in-Valeya en 1348, Varennes-sous-Montsoreau en 1414, Varennes en 1496, Varennes-sous-Bourgueil en 1685, Varannes-sous-Montsoreau jusqu'à la Révolution durant laquelle elle s'orthographie Varennes-sous-Montsoreau, puis à partir de 1892, son nom actuel de Varennes-sur-Loire.
- Evelyne et Jean-Pierre Rigouard, Gares et tortillards des Pays de la Loire, Turquant, Cheminements (ISBN 978-2-84478-713-2)
- Couleurs : gueule = rouge ; azur = bleu ; sable = noir ; argent = blanc argenté
- Bachelot loi
- Inventaire général Pays de la Loire, 1979, notice N° IM49000389
- Inventaire général Pays de la Loire, 1979, notice N° IA00114161
- Jean Guilbaud, Au temps des moulins à vent, collection Mémoire en Images, p. 125
- Sylvie Estrade, La terre, le père et le moulin, pages 335-340
- Reportage paru dans Le Courrier de l'Ouest du 12 octobre 1961
- visible sur une représentation en élévation datée de 1791
- Serge Vannier, Les ponts de la Loire, Romorantin-Lanthenay (France), CPE - Communication-Presse-Edition, 2002 (ISBN 284503170X), p. 253-255
- Le nom dont l'origine est assez obscure, pourrait venir du germanique brecha qui signifie fracture ou passage en référence à l'espace étroit entre La Loire et l'étang.
- Il n'y a aucune offre en dégroupage.
Référence bibliographique
- Sylvie Estrade, Claude Rivals, La terre, le père et le moulin : ou les carnets de Mathilde, femme chrétienne en Anjou, Cheminements, coll. « Les Gens d'ici », 2001 (ISBN 2-914474-05-9)
Voir aussi
Liens externes
- Site de la commune de Varennes-sur-Loire (Dernière mise à jour : 8 mai 2004)
- Varennes-sur-Loire sur le site de l'Institut géographique national
- Varennes-sur-Loire sur le site Annuaire-mairie
- Cartes postales de Varennes-sur-Loire
- Site fait par les écoliers de Varennes-sur-Loire
- Portail de l’Anjou et de Maine-et-Loire
- Portail des communes de France
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