- Ceignes
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Ceignes
Le hameau ÉtablesAdministration Pays France Région Rhône-Alpes Département Ain Arrondissement Nantua Canton Izernore Code commune 01067 Code postal 01430 Maire
Mandat en coursAlain Auboeuf
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes des Monts Berthiand Démographie Population 271 hab. (2008) Densité 27 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 580 m — maxi. 862 m Superficie 10,01 km2 Ceignes est une commune française, située dans le département de l'Ain et la région Rhône-Alpes. Elle est située au col de Cerdon sur un large plateau que borde l'extrémité des Monts Berthiand. La commune est située à environ 40 kilomètres de Bourg-en-Bresse et 16 kilomètres de Nantua.
Sommaire
Géographie
Situation
Localisation
Ceignes se situe au centre est du département de l'Ain dans le Haut Bugey, dans le massif du Jura. Son territoire communal de 1001 hectares est vallonné par les Monts Berthiand. Il est délimité par les communes de Peyriat, Maillat, Labalme, Saint-Alban, Challes-la-Montagne et Leyssard. La commune comprend plusieurs groupes d'habitations, le village de Ceignes et les hameaux d'Étables et de Moulin-Chabaud.
Climat
Le climat y est de type semi-continental, avec des hivers froids, des étés chauds, et des précipitations tombant majoritairement en été.
Voies de communication et transports
Voies routières
Ceignes est traversée, depuis 1986, par l'autoroute A 40 sur une longueur de 4 km 250, mais ne possède pas de sortie sur son territoire. Il faut se rendre à Saint-Martin-du-Frêne, à environ 5 km, pour y accéder. Deux aires de service ont été aménagées sur le territoire communale. L'aire de Ceignes-Cerdon, dans le sens Mâcon-Genève est possède un grand parking pour les véhicules de toutes dimensions ainsi qu'une station-service. La seconde est l'aire de Ceignes Haut-Bugey, dans les sens Genève-Mâcon avec également une station-service.
Cette autoroute des Titans passe par le col de Ceignes (646 m), de 8 km, dont une pente de 6 % sur 3 km.
La route départementale D1084 traverse également la commune à hauteur du hameau Moulin-Chabaud Elle permet de se rendre en direction de Nantua ou Oyonnax par le nord, et Poncin ou Ambérieu-en-Bugey par le sud. La commune est également traversée sur la route départementale 11 entre Cerdon et Matafelon-Granges. De plus la route départementale 11g permet d'accéder à Leyssard.
Transport ferroviaire
Une ligne de tramway existait jusqu'à la fin de la première moitié du XXe siècle[1]. Celle-ci reliait Nantua à Ambérieu-en-Bugey en longeant la route nationale 84 (aujourd'hui appelée route départementale D1084) avec une gare dans le hameau Moulin-Chabaud. Le service fut interrompu suite à l'effervescence du transport routier, malgré tout, il fut d'un grand service aux populations desservies.
Urbanisme
Morphologie urbaine
Logement
Le nombre total de logements dans la commune est de 104[2]. Parmi ces logements, 85,6 % sont des résidences principales, 13,5 % sont des résidences secondaires et 1 % sont des logements vacants. Ces logements sont pour une part de 97,8 % des maisons individuelles et 2,2 % sont d'autres part des appartements. La part d'habitants propriétaires de leur logement est de 69,7 %[2]. Ce qui est supérieur à la moyenne nationale qui se monte à près de 55,3 %. En conséquence, le nombre de locataires est de 28,1 % sur l'ensemble des logements qui est inversement inférieur à la moyenne nationale qui est de 39,8 %[2]. On peut noter également que 2,2 % des habitants de la commune sont des personnes logées gratuitement alors qu'au niveau de l'ensemble de la France le pourcentage est de 4,9 %. Toujours sur l'ensemble des logements de la commune, aucun ne sont des studios, 5,6 % sont des logements de deux pièces, 16,9 % en ont trois, 40,4 % des logements disposent de quatre pièces, et 37,1 % des logements ont cinq pièces ou plus[2].
Histoire
Héraldique
Toponymie
Ceignes et ses hameaux n'ont pas gardé le même nom suivant les années[3]. Jusqu'en 1369, Ceignes s'appelait Cyennis puis Cegnies jusqu'en 1394 enfin Ciegne et Ceigne au XVIIe siècle et au XIXe siècle.
Il en est de même pour Étables dont le nom était Stabulis jusqu'en 1223 puis Estrablos jusqu'en 1250. Le nom d’Estrable apparait pour être remplacé par Estable en 1670 et devenir Étable jusqu'à la fin du XVIIIe siècle.
Le second hameau, Moulin-Chabaud s'appelait autrefois les Barraques.
Faits historiques
Le site d'Étables[4] semble avoir été une étape sur la voie romaine venant de Lyon.
Au Moyen Âge, d'abord dépendant des seigneurs de Coligny puis de ceux de Thoire, Étables passe sous domination savoyarde en 1402 et ceci jusqu'en 1601, date de rattachement des Pays de l'Ain à la France, par le Traité de Lyon. Un château semble avoir existé à l'emplacement le plus élevé du village, mais il ne reste aujourd'hui que les vestiges des murailles. Une tradition veut que qu'au début du XVIIe siècle, les maisons du village aient été totalement détruites par les flammes.
En 1790 déjà, la population du hameau de Ceignes dépasse celle d'Étables. En 1809 la paroisse est transférée à Ceignes, et en 1879, Étables cesse d'être le chef-lieu de la commune au profit de Ceignes. En 1926 et la fin du sectionnement électoral, le hameau perd même les 3 sièges qui lui étaient réservés au conseil municipal.
Politique et administration
Tendances politiques
Administration municipale
Liste des maires
Liste de l'ensemble des maires qui se sont succédé à la mairie de la commune :
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1995 2001 Yves Brossier mars 2001 2008 Jean-Luc Perret mars 2008 2014 Alain Auboeuf[5] Toutes les données ne sont pas encore connues. Jumelage
La commune n'a pas développé d'association de jumelage.
Population et société
Démographie
Histogramme de l'évolution démographique de Ceignes
(élaboration graphique par Wikipédia)Enseignement
L'école de Ceignes se situait dans le mairie. Un bâtiment à trois niveaux qui fut construit en 1877, au centre du village, sur la place. Le rez-de-chaussée abritait la salle de classe alors que le premier niveau était le logement de l'instituteur. Le second étages étant le lieu du Conseil Municipal et les archives. L'école fut fermé en 1982 à cause du manque d'effectif, mais la salle de classe est toujours conservée en l'état.
Le collège le plus proche de Ceignes est le collège "Théodore Rosset" de Montréal-la-Cluse. Le département de l'Ain met à disposition un transport scolaire gratuit le matin et le soir qui passe par plusieurs arrêts dans les différents hameaux de la commune.
Il en est de même pour le transport jusqu'au lycée. Ceignes se situe dans le secteur du lycée "Xavier Bichat" de Nantua, mais certaines navettes permettent aux jeunes d'aller jusqu'aux lycées "Arbez Carme" de Bellignat ou "Paul Painlevé" d'Oyonnax suivant les orientations choisies.
Manifestations culturelles et festivités
La fête patronale a lieu le 25 novembre, et la fête communale le 10 août[9].
Santé
Les pharmacies les plus proches sont celles d'Izernore, de Saint Martin du Fresne et de Montréal-la-Cluse. Des médecins s'y trouvent également.
Ceignes se situe dans le secteur du centre hospitalier du Haut Bugey à Oyonnax. Ce bâtiment ouvert en 2007 à permis le regroupement des hôpitaux d'Oyonnax et de Nantua qui dataient de l'avant-guerre, mais également une mise aux normes de leurs infrastructures.
Sports
Médias
Personnalités liées à la commune
- Henri Romans-Petit (Firminy, Loire 1897 - Ceignes 1980) : colonel, chef des maquis de l'Ain et du Haut-Jura dès 1942 ; il organisa (à la tête de ses maquisards), le 11 novembre 1943, "au nez et à la barbe" de l'occupant nazi, un défilé dans les rues d'Oyonnax avec dépôt de gerbe au monument aux Morts. Il termina sa vie à Ceignes et est inhumé au cimetière d'Oyonnax.
- Jean-Marie Clerc[10] est né à Ceignes en 1817, il travailla dans la soierie à Lyon et fit fortune. Il passa sa retraite à Ceignes et consacra une partie de ses ressources dans la commune. Il acheta notamment une pompe à incendie et finança les travaux de la construction de l'église de la commune. Il meurt en 1883 et donna par testament une somme importante d'argent « dont les intérêts devaient être consacrés à l'entretien de l'édifice. »
Économie
Revenus de la population et fiscalité
Emploi
Jusqu'en 1950, l'agriculture était l'activité principale de la commune. Aujourd'hui, une seule exploitation subsiste et les surfaces agricoles sont louées aux agriculteurs des communes extérieurs.
Aujourd'hui, l'atelier de matière plastique, les artisans ainsi que l'aire de service de l'autoroute A40 sont sources d'emplois.
Entreprises de l'agglomération
Commerce
Culture et patrimoine
Monuments et lieux touristiques
Monuments laïques
Il existe également un four à pain de la même époque ainsi qu'un lavoir communal. On retrouve aussi la trace d'un chemin gallo-romain.
Monuments religieux
Dans la hameau d'Étables, se trouve une chapelle fortifiée[9] du XIIe siècle, elle se trouve au point le plus élevé du hameau. Cette chapelle Saint-Laurent d'Étables est inscrite aux monuments historiques est de style roman remanié en gothique[11].
Patrimoine naturel
Gastronomie
Patrimoine culturel
Notes et références
- ISBN 2-907656-29-5) A. Clerc, J. Déléaz, Colonel Henri Girousse, J. Piavoux, Richesses Touristiques et Archéologiques du Canton d'Izernore, ITALIQ, 1998, p. 36 (
- Logement à Ceignes Données INSEE compulsées par Linternaute -
- ISBN 2-907656-29-5) A. Clerc, J. Déléaz, Colonel Henri Girousse, J. Piavoux, Richesses Touristiques et Archéologiques du Canton d'Izernore, ITALIQ, 1998, p. 35 (
- ISBN 2-907656-29-5) A. Clerc, J. Déléaz, Colonel Henri Girousse, J. Piavoux, Richesses Touristiques et Archéologiques du Canton d'Izernore, ITALIQ, 1998, p. 36 - 37 (
- Liste des maires de l'Ain au 16 avril 2008 sur le site internet de la préfecture de l'Ain [PDF]
- Ceignes sur le site de l'Insee
- Population municipale 2008 sur le site de l'Insee.
- Ceignes sur le site de Cassini
- Ceignes (Archive, Wikiwix, que faire ?), sur quid.fr
- ISBN 2-907656-29-5) A. Clerc, J. Déléaz, Colonel Henri Girousse, J. Piavoux, Richesses Touristiques et Archéologiques du Canton d'Izernore, ITALIQ, 1998, p. 49 (
- La chapelle Saint-Laurent d'Étables, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
Voir aussi
Bibliographie
- A. Clerc, J. Déléaz, Colonel Henri Girousse, J. Piavoux, Richesses Touristiques et Archéologiques du Canton d'Izernore, ITALIQ, 1998, p. 34 - 49 (ISBN 2-907656-29-5)
Articles connexes
Liens externes
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