Neuengamme

Neuengamme

53° 25′ 50″ N 10° 14′ 01″ E / 53.4306, 10.2336

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Neuengamme
Neuengamme
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Localisation du camp dans la ville libre et hanséatique de Hambourg

Le camp de concentration (Konzentrationslager en allemand, abrégé KZ) de Neuengamme a été établi le 13 décembre 1938, au sud-est de Hambourg sur le fleuve Elbe, d'abord comme camp extérieur du camp de Sachsenhausen puis transformé en 1940 en camp de travail indépendant (213 000 m2) avec plus de 90 camps extérieurs annexes[1].

Le 2 mai 1945, les SS abandonnent le camp. Le même jour, l'armée anglaise fait une première patrouille de reconnaissance et découvre le camp vide. Ce camp sera libéré le 4 mai, deux jours plus tard, par les troupes britanniques. Il y eut 106 000 déportés parmi lesquels on dénombra à la libération 55 000 morts (soit 52 %).

Sommaire

Camp de la mort par le travail

Les déportés devaient dormir dans de simples constructions en bois. Celle-ci appartenait au camp annexe de Wöbbelin.
Un déporté polonais malade reçoit des médicaments d'une membre de la Croix-Rouge allemande dans le camp annexe d'Hannover-Ahlem (11 avril 1945).
Vue aérienne du camp prise par l'aviation britannique le 16 avril 1945.

Les prisonniers devaient effectuer un travail forcé pour la production d'une briqueterie qui se trouvait sur son terrain, et plus tard dans l'industrie de l'armement ainsi qu'à la construction d'installations militaires (Friesenwall). Jusqu'en 1945, 106 000 personnes des pays occupés par l'Allemagne, de 28 nationalités différentes, ont été déportées et internées dans ce camp, avec des conditions de vie et de travail inhumaines. Environ 55 000 en sont mortes. Cela correspondait au slogan de ce camp : « épuisement par le travail ».

Le bunker

Il est attesté que deux opérations de mise à mort par le Zyklon B ont eu lieu dans le camp à l'automne 1942. Deux convois de prisonniers de guerre russes, en tout 450 hommes, furent gazés. Pour cela, les SS firent aménager la prison appelée bunker, en rendant étanches les ouvertures. Et ils firent installer sur le toit un système de chauffage avec dix tuyaux dans lesquels on déversait les cristaux de Zyklon[1].

Expériences médicales

À Neuengamme sévissait le docteur SS Kurt Heißmeyer qui effectua des expériences avec le bacille de la tuberculose sur des déportés et sur 20 enfants juifs, âgés de moins de 12 ans, arrivés d'Auschwitz le 29 novembre 1944. Dans la nuit du 20 au 21 avril 1945, quelques jours avant la fin de la guerre, dans la cave de l'école de Bullenhuser Damm, un bâtiment qui servait de camp extérieur depuis octobre 1944, les 20 enfants juifs, les deux médecins français qui s'occupaient d'eux, le Professeur Florence et le Dr Quenouille, leurs deux infirmiers néerlandais et une trentaine de prisonniers soviétiques, furent pendus. Les nazis espéraient ainsi faire disparaître les traces de ces recherches sur l'humain avant l'arrivée rapide des troupes britanniques. Après la guerre, le Dr Heissmeyer a exercé la médecine, ce n'est qu'en juin 1966 qu'il fut condamné à la prison à perpétuité par un tribunal allemand.

Libération du camp

Après la libération des prisonniers de Buchenwald le 11 avril 1945 par l'armée américaine, les SS ont commencé, le 18 avril 1945, à faire évacuer le camp de Neuengamme devant l'approche des armées alliées. Avec ces Marches de la mort à la fin de la guerre, plusieurs milliers de prisonniers épuisés ont été abattus par les SS. Une partie des kommandos dépendant du camp principal de Neuengamme ont été libérés par la 82e division aéroportée américaine commandée par James M. Gavin le 4 mai 1945[réf. nécessaire], l'armée russe se trouvant encore à 10 km. La plupart des Kommandos avaient été évacués avant l'arrivée des Alliés. Lorsque les troupes de la 82e division aéroportée découvrent le camp de Neuengamme, le 4 mai 1945[réf. nécessaire], plus aucun déporté ne s'y trouve et les traces des exactions nazies effacées.

Une tragédie maritime de niveau mondial occultée

À partir du 19 avril 1945, les quelque 10 000 hommes qui restent au camp principal sont évacués, en majorité vers le port de Lübeck, en mer Baltique. Là sont réquisitionnés des bateaux allemands sur lesquels les prisonniers sont transportés et "entreposés" dans les cales. Ces bateaux sont :

  • Le Cap Arcona – 6 500 hommes, dont 2 000 seront transférés sur l'Athen ;
  • Le Thielbek – 2 800 hommes ;
  • Le Deutschland (qui ne prit aucun détenu) ;
  • L'Athen – environ 2 000 hommes. C'est ce bateau qui fit la navette et amena une grande partie des détenus sur le Cap Arcona.
  • L'Elmenhorst (sert de ponton près du quai) – plusieurs centaines d'hommes ;

Le 3 mai, vers 15 heures, après avoir essuyé des tirs de D.C.A. provenant de certains des 200 bateaux ancrés dans la baie, des avions anglais vont bombarder les navires, dont le Cap Arcona, le Thielbek et le Deutschland. L'Athen réussira à gagner le quai, l'Elmenhorst ne sera pas touché. Dans cette tragédie, plus de 7 000 hommes périrent, ce 3 mai 1945. Les S.S. avaient, sur le Cap Arcona, neutralisé tout ce qui aurait pu être utilisé par les détenus en cas de naufrage (naufrage certainement programmé). L'élimination des déportés avait été pensée avant l'attaque des aviateurs alliés qui ignoraient que des déportés y étaient détenus mais pas du général britannique Roberts qui avait été prévenu par la Croix-Rouge la veille, le 2 mai 1945 (voir article Cap Arcona en anglais).

Dénombrement des déportés de 1938 à 1945

Pays Hommes Femmes Total
Union soviétique 28 450 5 900 34 350
Pologne 13 000 3 900 16 900
France 11 000 500 11 500
Allemagne 8 800 400 9 200
Pays-Bas 6 650 300 6 950
Belgique 4 500 300 4 800
Danemark 4 800 - 4 800
Hongrie 1 400 1 200 2 600
Norvège 2 200 - 2 200
Yougoslavie 1 400 100 1 500
Tchécoslovaquie 800 580 1 380
Grèce 1 250 - 1 250
Italie 850 - 850
Espagne 750 - 750
Autriche 300 20 320
Luxembourg 50 - 50
Autres pays 1 300 300 1 600
Totaux 87 500 13 500 101 000
Non inscrits dans les registres - - 5 000
Total final - - 106 000
Morts en déportation - - 55 000
(52%)

Après-guerre

Après la guerre, ce camp eut une première destination comme lieu d'internement et une seconde comme lieu de mémoire.

Le site du camp en tant que lieu de détention.

Le camp servit aux Alliés de camp d'internement pour des membres de la SS et des responsables nationaux-socialistes jusqu'à ce qu'il ait été remis à la ville de Hambourg en 1948.

  • Construction, en 1948, de "l'établissement pénitentiaire Vierlande (n° 12), pour hommes", agrandi en 1950 par un nouveau bâtiment. Il est fermé, puis démoli, en 2003.
  • Construction, en 1970, d'un "établissement pénitentiaire Vierlande (n° 9) pour la jeunesse", sur le site de l'ancien Tongruben (glaisière). Fermé en 2006, il est démoli en 2007.

Afin de se rappeler ce funeste passé, le camp devient un lieu de mémoire dont la mise en œuvre s'effectue en plusieurs étapes :

  • En 1948, un « institut pédagogique » fut construit sur l'ancien terrain du camp.
  • En 1953, d'anciens déportés de Neuengamme firent construire un premier mémorial à l'intérieur du camp.
  • En 1965, un mémorial officiel y fut installé. Mais aussi l' « établissement pénitentiaire du Vierlande ».
  • Depuis 1981, on travaille à la restructuration de ce camp pour en faire un site de réflexion et de documentation ; on commença par la construction du centre de documentation.
  • En 1984, les restes des bâtiments de ce camp ont été placés sous la protection des "Monuments Historiques".
  • Commencée en 2003, la reconstruction de la Place d'Appel est achevée en 2005. Les emplacements des blocks en bois furent matérialisés par des briques concassées. De nouvelles expositions et un centre d'études furent installés dans les bâtiments en briques d'époque. L'ensemble fut inauguré, le 4 mai 2005, en présence de plus de 2 000 personnes.
  • Le 19 mai 2007, une cérémonie officielle a marqué la libération totale du site du camp et son passage du Ministère de la Justice à celui de la Culture.

Kommandos

Liste des Kommandos de Neuengamme

Femmes déportées dans les Kommandos de Neuengamme

Neuengamme était à l'origine un camp réservé aux hommes, mais le besoin de main-d'œuvre se faisant sentir dans de nombreux domaines, pendant l'été 1944, des déportées venant d'Auschwitz et de Revensbrück furent immatriculées à Neuengamme et affectées dans des Kommandos extérieurs : Boizenburg, Braunschweig SS-Reitschule, Bremen (Lübberstedt, Obernheide, Vegesack, Uphusen), Hambourg (Dessauer Ufer, Eidelstedt, Langenhorn, Neugraben, Sasel, Tiefstack, Wandsbek), Hannover (Langenhagen, Limmer), Helmstedt-Beendorf, Horneburg, Salzgitter (Bad, Watenstedt), Salzwedel, Unterluss. Elles furent employées notamment dans des usines de production de matériel aéronautique, de mines, de munitions, au déblaiement et à la reconstruction, etc. On estime à environ 13 500 le nombre de femmes immatriculées à Neuengamme, dont plus de 700 Françaises. Parmi elles, figurent : le Dr Raymonde Guyon-Belot qui a écrit un témoignage sur le travail dans une usine souterraine installée dans une mine de sel à Beendorf[2] ; Simone Alizon, dont le livre "L'exercice de vivre" est paru en 1996 ; Geneviève Helmer qui a participé à l'ouvrage collectif "De l'université aux camps de concentration - Témoignages strasbourgeois", paru aux Presses universitaires de Strasbourg en 1996. Ces déportées étaient sous la surveillance de gardiennes SS.

Gardiennes SS

Des gardiennes SS ou Aufseherinnen furent affectées dans les camps annexes de Neuengamme cités plus haut. Aujourd'hui plusieurs gardiennes sont connues : Kaethe Becker, Erna Dickmann, Johanna Freund, Angelika Grass, la Kommandofuhrerin Loni Gutzeit (qui servit aussi à Hamburg-Wandsbek et que les déportées surnommèrent « Le Dragon de Wandsbek »), Gertrud Heise, Frieda Ignatowitz, Gertrud Moeller qui servit aussi dans le camp extérieur de Boizenburg, Lotte Johanna Radtke, la chef Annemie von der Huelst, Inge Marga et Marggot Weber. Quelques-unes ont été jugées pour crimes de guerre comme Susanne Hille (qui était à la tête des gardiennes à Unterluss) et Anneliese Kohlmann (qui était l'une des six gardiennes à Neugraben).

Personnalités déportées liées au camp de Neuengamme

L'écrivain et avocat belge René Blieck, déporté à Neuengamme, mort lors du bombardement du Cap Arcona (Timbre de la RDA de 1962).

Personnalités otages

En février 1942, à l'initiative du régime de Vichy, il est décidé d'interner des personnalité politiques françaises. En novembre 1942, les autorités nazies auraient envisagé de transférer en Allemagne certaines de ces personnes déjà internées ou en résidence surveillée en France. L'Allemagne inaugure alors une nouvelle forme de répression : l'arrestation et l'internement en Allemagne de "personnalités otages". 750 personnes sont arrêtées - préfets, sous-préfets, magistrats, médecins, religieux, maires, secrétaires de mairie, instituteurs, officiers de l'armée, syndicalistes, fonctionnaires de police, journalistes, etc. Le but de ces internements était sans doute de neutraliser et limiter des actions contre le régime nazi et, aussi de servir de monnaie d'échange. 326 de ces "personnalités otages" seront internées à Neuengamme. Elles conserveront leurs vêtements, ne subiront pas les appels et ne seront pas astreintes au travail forcé. Leur temps de détention est mis à profit pour organiser des conférences, des cours, etc.

Quatre préfets ont refusé le statut de "personnalité otage" sous lequel ils avaient été arrêtés et ont rejoint le camp des déportés de Neuengamme : Jacques Bussière (1895-1945), Edouard Bonnefoy (1899-1945), Paul Demange (1906-1970), Louis Dupiech (1900-1945). Trois d'entre eux sont morts en déportation.

Monuments dans les sites du souvenir du camp de Neuengamme

La tour de la mémoire à Neuengamme

Sur le terrain des sites commémoratifs, se trouvent un grand nombre de monuments.

Stèles commémoratives internationales

Le Mémorial international est le monument central des sites du souvenir du camp de Neuengamme.

Dès 1953, le président de l'Amicale Internationale de Neuengamme, un survivant du camp de Neuengamme, le français Jean Dolidier, fit réaliser une première colonne commémorative sur le terrain de l'ancien jardin horticole du camp, le Lagergärtnerei ; un lieu sur lequel les SS faisaient répandre comme engrais les cendres de la combustion du four crématoire. Autour de cette colonne commémorative, rien n'a été modifié.

En 1965, furent érigés un autre mémorial se composant d'une stèle, un mur du souvenir avec les nationalités gravées en tablette et la sculpture de Françoise Salmon (ancienne déportée) « Le détenu agonisant ».

Les sites du souvenir furent complétés en 1981 par une maison de la documentation qui depuis 1995 devint la « Maison du souvenir » immédiatement à côté du Mémorial international. Des bandes d'étoffe portant les noms des victimes, triés par date de décès, sont suspendues aux murs. Soit environ 20 000 noms. D'autres n'ont pas encore été retrouvés ; il reste de nombreux rouleaux vides sous l'inscription « Nous pensons aux victimes inconnues ». Dans une salle annexe est conservé dans une vitrine le livre original qui recensait les morts du camp et qui est encore lisible. Près de cette vitrine, la vue à travers l'étroite fenêtre débouche sur la pelouse, là où étaient déposées les cendres des morts utilisées comme engrais pour le jardin du camp. Quelques cyprès donnent à ce lieu une atmosphère de cimetière.

Le désespoir de Meensel-Kiezegem

Ce monument fut érigé le 29 août 1998 en souvenir des victimes innocentes de la razzia de Meensel-Kiezegem. Les 1er et 11 août 1944 61 habitants du petit village belge de Meensel-Kiezegem furent déportés à Neuengamme, 8 d'entre eux seulement revinrent chez eux.

Le monument du souvenir des victimes néerlandaises de Putten

La pierre Het drama van Putten fut érigée en souvenir de plus de 600 Hollandais, dont les plus jeunes avaient 15 ans, de Putten dans la région de Veluwe (Pays-Bas), victimes d'une razzia effectuée sur ordre du commandement de la Wehrmacht, le 1er octobre 1944. Le 2 octobre 1944, ils furent amenés dans le camp d'Amersfoort (Pays-Bas) et de là à Neuengamme. Des 600, 49 seulement retournèrent chez eux, les autres périrent dans le camp de Neuengamme ou dans d'autres camps de concentration.

En souvenir des déportés de l'insurrection du Ghetto de Varsovie de 1944

Le monument En souvenir des déportés de l'insurrection du Ghetto Juif de Varsovie de 1944. Il fait référence à l'Insurrection du ghetto de Varsovie en 1944, et sa cruelle répression par la Wehrmacht : les survivants du Ghetto de Varsovie après les mois de famine et de déportations massives sur Auschwitz ainsi que les 10 000 membres de l'Armia Krajowa furent déportés dans les camps de concentration allemands, dont environ 6 000 vers Neuengamme et ses Kommandos.

Le chiffre total des détenus polonais du camp Neuengamme et de ses camps extérieurs s'élève à environ 17 000 femmes, hommes et enfants, dont beaucoup de juives et de juifs. Le total de ces victimes est estimé à 7 500. Les premiers arrivèrent dès 1940, en 1941/1942 ils représentaient la population la plus nombreuse.

Monument des victimes russes

Le Monument pour les victimes russes de Neuengamme est un monument qui fait partie des sites commémoratifs du camp de Neuengamme mais il se situe sur le terrain du cimetière de Hambourg-Bergedorf. La plus grande partie des victimes soviétiques du camp Neuengamme reposant dans le cimetière de Bergedorf, c'est pourquoi l'initiative a été prise d'y installer le mémorial (plus grand que nature).

Autres monuments

Wagon (reconstruit à l'identique) du mémorial de Neuengamme et dans lequel on acheminait les déportés durant la Seconde Guerre mondiale
  • Monument des victimes homosexuelles
  • Danske i tysk koncentrationslejr
  • Wagon de marchandises
  • Chemin des déportés
  • Maison préfabriquée

Bibliographie

Bibliographie générale

Bibliographie individuelle

  • Des universités aux camps de déportations - témoignage strasbourgeois, ISBN 2-86820-714-6
  • Les jours de notre mémoire (1940-1945) Neuengamme. Quatre survivants témoignent : Paul Kern - Marcel Angles - Maurice Choquet - Pierre Brunet , éd. La Pensée Universelle
  • Bourrat Jean-Guy, (personnalité otage) L'exode de la Lorraine. Itinéraire de Charles Bourrat, préfet de la République, de Metz à Neuengamme en passant par Montauban, 2006 ISBN 2-904255-63-X
  • Darsel Joseph, La Bretagne au combat, récit de sa déportation à Neuengamme.
  • Desprat Edmond-Gabriel, Torturés à vie, Fus-Art, 1996.
  • Joannon Henri, Remember !, Imprimerie moderne, Aurillac, 1947, 1999
  • Lassus Saint-Geniès Raymond de, Si l'écho de leurs voix faiblit..., Syros, 1997
  • Le Corre Jean, Récit d'un résistant-déporté, Arkae, 2004 ISBN 2-9520223-1-3
  • Lohéac Paul (Docteur), Un médecin français en déportation, Le Presses Arc en Ciel, Gourin, 1988.
  • Martin-Chauffier Louis, L'homme et la bête, Folio, 1972
  • Portefaix Raymond, L'enfer que Dante n'avait pas prévu, Imprimerie moderne, Aurillac, 1947, 1988
  • Prenant Marcel, Toute une vie à gauche, Éditions Encre, Paris, 1980
  • Reynaud E. M., Potence et pots de fleurs. Journal d'un déporté de Neuengamme, éd. Defontaine
  • Robert Didier, L'Empreinte du Silence, récit de la déportation de F. Legros, Ed. F. Deville, Bruxelles 2005, ISBN 2-9600525-0-1
  • Albert Rohmer, déporté-résistant français matricule 37037, in Des universités aux camps de déportation - témoignage strasbourgeois, chapitre sur "Helmstedt mine de sel".
  • Saufrignon Pierre, Mémoire oblige, Les Dossiers d'Aquitaine, Bordeaux, 2002

Articles connexes

Liens externes

(de) Site officiel

Notes et références

  1. Eugen Kogon, Hermann Langbein, Les chambres à gaz, secret d'état, Points Seuil Histoire 1984, P.242
  2. Raymonde Guyon-Belot, Le Sel de la mine, Paris, France-Empire, 1991, 290 p. (ISBN 9782704806560) 


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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Neuengamme de Wikipédia en français (auteurs)

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