Mosellan

Mosellan

Moselle (département)

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49°02′02″N 6°39′43″E / 49.03389, 6.66194

Moselle
Blason Moselle.svg Logo Conseil Général Moselle.svg
Localisation de la Moselle en France
Administration
Région Lorraine
Préfecture Metz
(2 arrondissements:
Metz-Ville,
Metz-Campagne)
Préfet de département Bernard Niquet
Président du
conseil général
Philippe Leroy
Sous-préfecture(s) Boulay-Moselle
Château-Salins
Forbach
Sarrebourg
Sarreguemines
Thionville
(2 arrondissements:
Thionville-Est,
Thionville-Ouest)
Statistiques
Population totale 1 036 776 hab. (2006[1])
Densité 167 hab./km2
Superficie 6 216 km2
Subdivisions
Arrondissements 9
Cantons 51
Intercommunalités 35
Communes 730

La Moselle est un département français de la région Lorraine qui doit son nom à la rivière qui le traverse dans sa partie ouest et arrose son chef lieu Metz, la Moselle, affluent du Rhin. Ses habitants sont appelés les Mosellans. L'Insee et la Poste lui attribuent le code 57.

Sommaire

Histoire

La Moselle fut l'un des 83 départements créés à la Révolution française, le 4 mars 1790 en application de la loi du 22 décembre 1789, à partir notamment de la partie nord de la Province de Lorraine. L'un de ses premiers préfets fut le Comte de Vaublanc de 1805 à 1814. Le département connut diverses rectifications de frontière jusqu'en 1815. Les villes de Sarrebruck et Sarrelouis, aujourd'hui allemandes, en faisaient jusqu'alors partie. Le département était alors divisé en 4 arrondissements : Metz (chef-lieu du département), Briey, Sarreguemines et Thionville.

Disparition

Ce département disparut le 18 mai 1871, suite au traité de Francfort par lequel le nouvel Empire Allemand, proclamé le 18 janvier précèdent dans la galerie des glaces du château de Versailles, en annexait la plus grande partie, ainsi qu'une partie du département de la Meurthe et des Vosges. Seul l'extrême-ouest de la Moselle resta français, et fut intégré au nouveau département de Meurthe-et-Moselle, formant l'actuel arrondissement de Briey. Les territoires devenus Allemands comprenaient non seulement la partie germanophone de la Lorraine, avec Boulay, Sarreguemines et Sarrebourg (dont les habitants parlent le platt) mais encore des régions où l'on avait toujours parlé français, comme Metz ou le Saulnois avec Château-Salins. Le tout formant un Bezirk (cercle), dont le chef-lieu était Metz.

Elle fut réunie de force à l'Alsace, avec qui elle formait une Terre d'Empire (Reichsland) dont la capitale était Strasbourg. De là est né le mythe des provinces perdues dites "Alsace-Lorraine".

Résurgence

Entre l'armistice du 11 novembre 1918 et la promulgation du traité de Versailles le 10 janvier 1920, la Moselle a été juridiquement un territoire sous occupation de l'armée française.

Quand en 1919, le traité de Versailles eut rendu à la France les territoires lorrains perdus, on ne reconstitua pas les anciens départements, mais le "Bezirk" de Metz devint le département de la Moselle, avec les arrondissements de Boulay-Moselle, Forbach, Metz, Sarreguemines et Thionville et une partie de l'ancienne Meurthe (arrondissements de Château-Salins et Sarrebourg). Le département de Meurthe-et-Moselle resta lui aussi inchangé.

Annexion

Article détaillé : Annexion de la Moselle (1940).

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, malgré l'armistice du 22 juin 1940, la Moselle fut à nouveau annexée sans préavis, en juillet de la même année par l'Allemagne nazie. Elle ne fut pas réunie à l'Alsace (qui subit le même sort), mais intégrée au Gau Westmark (Marche de l'Ouest) - avec la Sarre et le Palatinat - dont Sarrebruck était le chef-lieu.

Cependant, l'importance de la population francophone amena le Gauleiter Bürckel à procéder à des expulsions massives de tous les éléments qui ne lui semblaient pas sûrs. L'évêque de Metz, Joseph-Jean Heintz, expulsé dès le mois d'août, en est la figure emblématique.

Apparemment moins bien traités que les Alsaciens, les Lorrains expulsés se félicitèrent peut-être de leur destin quand, en 1942, les jeunes Mosellans restés ou retournés au pays furent soumis à l'incorporation de force.

Comme dans le reste de la France, plusieurs types de résistance à l'annexion de fait se développèrent en prenant parfois la forme de groupes organisés et structurés comme ce fut le cas pour le Groupe Mario, animé par l'instituteur communiste Jean Burger alias "Mario", ou le Groupe Derhan plus proche des Gaullistes.

L'histoire des départements annexés pendant la Seconde Guerre mondiale ne se résume donc pas au sort tragique des Malgré-Nous : plus de dix mille Mosellans, surtout des ouvriers, furent déportés dans des camps de concentration dans les Sudètes pour s'être opposés publiquement à l'annexion (janvier 1943). Un colloque récent organisé les 19 et 20 novembre 2004 à Strasbourg par les Universités de Metz et de Strasbourg et la Fondation entente franco-allemande sur le thème « Les résistances des Alsaciens et Mosellans pendant la Seconde Guerre mondiale (1939-1945) » a permis de faire le point sur cette histoire restée jusque-là largement méconnue [2].

si les villages frontaliers furent libérés dès le début de septembre 1944, il fallut attendre le mois de novembre pour que la Moselle soit en grande partie libérée - notamment par le XXe corps d'armée dirigé par le général Walker qui prit Metz le 21 novembre -, l'armée américaine, ayant eu besoin de la "pause d'octobre" pour être ravitaillée avant de pouvoir s'attaquer aux forts entourant Metz et passer la Moselle. Cependant, certains villages ne furent libérés que beaucoup plus tardivement (jusqu'en mars 1945).

Suite à l'annexion de 1871, le département de la Moselle est encore aujourd'hui, tout comme le Bas-Rhin et le Haut-Rhin, sous régime concordataire et dispose d'un droit local.

Héraldique

Le conseil général du département de la Moselle a choisi, le 14 décembre 1948, un blason complexe, retraçant la formation du département :

Blason Blasonnement
Écartelé, au 1° de gueules au dextrochère de carnation vêtu d'azur mouvant d'un nuage d'argent et tenant une épée de même garnie d'or accostée de deux cailloux d'or, au 2° d'or à la bande de gueules chargée de trois alérions d'argent, au 3° d'azur semé de croix recroisetées au pied fiché d'or à deux bars adossés de même, au 4° burelé d'argent et d'azur de dix pièces au lion de gueules à double queue armé, lampassé et couronné d'or, sur le tout parti d'argent et de sable
Commentaires : Les origines sont au 1 : du Chapitre de la Cathédrale de Metz ; au 2 : du duché de Lorraine ; au 3 : du duché de Bar ; au 4 du duché de Luxembourg ; brochant sur le tout : la ville de Metz.

Durant le Second Empire, le département de la Moselle portait « écartelé, au 1 : parti d'argent et de sable (Metz) ; au 2 : d'or à trois pals alésés et fichés de gueules (Briey) ; au 3 : d'or à la bande de gueules chargée de trois alérions d'argent (Sarreguemines au XIXe siècle) et au 4 : d'azur au château donjonné de trois tourelles d'or, celle du milieu plus haute, le tout maçonné de sable (Thionville) ».

Géographie

La Moselle fait partie de la région Lorraine. Elle est entourée par les départements de Meurthe-et-Moselle et du Bas-Rhin ainsi que par l'Allemagne (Länder de Sarre et de Rhénanie-Palatinat) et le Luxembourg.

Chef-lieu : Metz.

Villes importantes : Forbach, Sarreguemines, Saint-Avold, Creutzwald, Hayange, Hagondange, Thionville, Yutz, Freyming-Merlebach, Boulay-Moselle, Sarrebourg.

Cours d'eau principaux : la Moselle, la Sarre, la Seille, la Nied.

Environnement

Le département est géographiquement organisé autour de la vallée de la Moselle. La région, couloir d'invasion depuis l'Antiquité, est longtemps restée une « marche », entre Alsace et Nord, relativement pauvre jusqu'au XIXe siècle, et donc peu urbanisée et peu peuplée.

L'environnement y a d'abord souffert de l'industrialisation lourde liée aux gisements de fer de Lorraine, qui a artificialisé les vallées et bords de cours d'eau. Les industriels ont créé dans les vallées de vastes emprises foncières en achetant des terres aux agriculteurs et en profitant d'un droit d'eau qui était en France avantageux pour les riverains.

Les questions de dégradation de l'environnement sont devenues politiques dès la fin du XIXe siècle. Elles ont ensuite fait l'objet d'une sorte de consensus (la pollution étant une sorte de rançon acceptée de l'acier gage de prospérité locale, jusque dans les années 1960 avec la fragilisation de l'industrie métallurgique), selon R. Garcier [3].

Climat

Article de fond : Climat de la Moselle Océanique attenué.

Économie

Article de fond: Économie de la Moselle

Démographie

Les habitants de la Moselle sont les Mosellans.

La Moselle est un département densément peuplé, dont le développement industriel a fait apparaître de nombreuses villes moyennes. Hormis Metz, principale ville possédant une très longue histoire, et dont l'agglomération s'étend de plus en plus loin le long de la Moselle, les autres grandes agglomérations sont Thionville et Forbach, qui doivent leur importance à la sidérurgie et à la houille. C'est ce qui explique aussi le recul de ces villes à partir des années 1970, avec la désindustrialisation. Thionville semble aujourd'hui avoir réussi sa reconversion et retrouvé la croissance (la ville, ancienne possession luxembourgeoise, bénéficie de la proximité du Grand-Duché de Luxembourg, grand pourvoyeur d'emplois). L'ouest de son agglomération ainsi que l'agglomération de Forbach sont encore en déclin relatif.

Entre ces grandes agglomérations s'est développé un réseau de villes secondaires, surtout dans le nord (Sarreguemines, Saint-Avold). Le sud du département, notamment le Saulnois, (qui fit autrefois partie de la Meurthe), est resté plus rural. La seule ville importante y est Sarrebourg.

Après avoir connu une très forte croissance de sa population dans les années 1950 et 1960, passant de 622 145 habitants en 1946 à 971 314 en 1968, la Moselle a connu un solde migratoire négatif, même si l'excédent naturel l'a compensé, de sorte que la population totale a continué à augmenter légèrement mais régulièrement, dépassant désormais le million d'habitants.

Culture

Le département de la Moselle ne constitue pas un ensemble culturel homogène, car il est à cheval sur les deux régions culturelles qui composent la Lorraine administrative : La Lorraine thioise, dite plus communément germanophone ou "de dialecte germanique", et la Lorraine francophone, dite "latine ou romane" et de "patois roman[4]". Une frontière linguistique coupe le département en deux parties quasi égales : - l'Ouest : la Moselle "latine" de Metz. - l'Est : la Moselle "germanique" bordant l'Alsace, l'Allemagne et le Luxembourg.

Metz et les "pays" de Moselle francophone se reconnaissent dans leurs confrères meurthe-et-mosellans et meusiens par la culture, l'architecture (excepté l'épisode marquant de l'annexion de Metz à l'Allemagne) et le patois (le patois de Nancy étant de la même famille que le patois messin, tous les deux étant des patois romans). La pseudo-frontière "culturelle" qui séparerait la Moselle Romane de la Meurthe-et-Moselle n'est donc qu'un leurre issu de l'annexion de 1870. Les ethnologues et historiens tracent cette frontière linguistique à 25 km à l'est de Metz. La Moselle n'étant qu'un territoire administratif déchiré entre deux traditions : l'une lorraine (avec le particularisme de Metz et celui de Nancy) ; l'autre sarroise.

On notera cependant les ravages de l'histoire : Nancy doit sa prospérité et notamment son université à l'annexion de Metz et de Strasbourg par l'Allemagne en 1871. Quatre fois, en l'espace de 75 ans, Metz perdit son élite et ses habitants les plus dynamiques. Cela eut un effet très négatif sur son développement. Un antagonisme virulent oppose encore les deux villes lorraines (cf les discussions sur la Gare de Lorraine TGV ). Il se trouve encore des Nancéiens pour traiter les Messins de "Boches" à cause de l'annexion, et des Messins pour traiter les Nancéiens de "Polonais" à cause du roi Stanislas Leszcinsky.

Les pays de Sarrebourg, de Sarreguemines et de Bitche, quant à eux, ont une culture lorraine fortement influencée par les cultures, architectures et patois germaniques de l'Allemagne (Sarre) et de l'Alsace. Les autochtones de cette partie de la Moselle ont eu, pendant longtemps, beaucoup plus de mal à s'identifier à leurs frères lorrains francophones de Metz et Nancy, provoquant un certain isolement de cette partie de la Moselle par rapport au reste de la région. L'appellation contemporaine de "Moselle Est" utilisée pour désigner ce territoire culturel traduit bien cette mise à l'écart.

La frontière linguistique séparant les deux Moselles ou plutôt, les deux Lorraines, à l'est, est très nette. Ainsi, à 10 km à l'est de Courcelles-Chaussy, la commune de Fouligny correspond au dernier village de Moselle romane avant la Moselle germanophone. Après Fouligny, le prochain village est Marange-Zondrange, puis Zimming et enfin Bambiderstroff. Le changement de toponyme est radical. Pis encore, l'architecture du pays messin, marqué par des façades de pierre ocre (pierre de Jaumont) et de toit à pente relativement faible et propre au reste de la Lorraine romane, contraste très vite avec une architecture plus germanique. Les accents changent d'un village à l'autre. Ainsi les habitants de Fouligny ou de Herny, villages où l'on parlait le patois messin, n'ont pas l'accent germanique des habitants de Bambiderstroff, village de patois francique (germanique) et situé seulement 5 km plus loin. L'expression des anciens de Courcelles-Chaussy (pays messin) Après Fouligny, révise ton allemand ! traduit bien la ténacité de cette frontière linguistique. Au nord de Metz, la frontière linguistique est floue et a, aujourd'hui, quasiment disparu pour se cantonner à l'est de Thionville.

Francisation

Dans cette partie de la Moselle appelée la Moselle "thioise" les suffixes -ingen des villages lorrains furent, au fil des siècles et par l'influence de la proximité avec la France, francisé en -ange. Ainsi Gandringen devint Gandrange et Hagondingen devint Hagondange. Ce phénomène s'observe également dans le nord de la Meurthe-et-Moselle (qui faisait partie du département de la Moselle avant 1870) et en Belgique ainsi qu'au sud du Luxembourg et dans quelques localités de Moselle germanophone proche de la frontière linguistique (alentours de la commune de Boulay-Moselle par exemple).

Aujourd'hui, certaines d'expressions péjorantes telles que les "Ja ja" ("Oui oui" en allemand ; désignant les patoisants ou ceux qui héritiers de cette culture, en gardent un accent différencié), la "Moselle allemande" perdurent dans l'aire traditionnelle des parlers d'oil.

Voir :

Tourisme

Depuis plus de vingt ans le Conseil Général de la Moselle a engagé une véritable politique de développement touristique dans le département. La réalisation de zones de loisirs, de structures d’hébergement (hôtels, gîtes…), ainsi que divers équipements touristiques et l’ouverture de sentiers de randonnée et de pistes cyclables ont permis d’accroître sensiblement la fréquentation touristique en Moselle.

Aux cotés du Conseil Général, le Comité Départemental du Tourisme de la Moselle est chargé de mettre en œuvre certaines actions de promotion, de commercialisation. De nombreux autres partenariats sont activés, en particulier avec les collectivités locales et les professionnels du tourisme.

Communes ayant plus de 10% de résidences secondaires

Selon le recensement général de la population du 8 mars 1999, 2.3 % des logements disponibles dans le département étaient des résidences secondaires.

Ce tableau indique les principales communes de la Moselle dont les résidences secondaires et occasionnelles dépassent 10% des logements totaux.

Média

Presse écrite

Radio

Radio bilingue

Télévision

Télévision locale en TNT

Historique

Le CSA a lancé le 19 septembre 2007 une consultation auprès des acteurs publics et privés concernés afin de recueillir leurs remarques en vue de la diffusion Hertzienne en mode numérique de télévisions locales (TNT).

Cette consultation avait également pour objet, dans le cadre de la préparation des futurs appels aux candidatures et de la planification en cours pour l'extension de la couverture de la TNT, de connaître les projets de télévisions locales existants ou en cours d'élaboration, en précisant la ou les zones concernées. Les contributions étaient attendues pour le 30 novembre 2007. Ont répondu : TV8 Moselle, Communauté d'agglomération Forbach Porte de France, département de la Moselle, Canal local Mosaïk, TV2M, canal local TV Cristal à Bitche, canal local à Bischwiller, Communauté de communes Freyming - Merlebach.

Au deuxième trimestre 2008, le CSA lancera un appel à candidature auquel devront répondre les intéressés.

La problématique : l'Isofréquence

Une seule et même chaîne existera sur le canal local TNT réservé sur le R1.

Cette même chaine devra diffuser sur les emetteurs : Forbach, Longwy, Metz et Verdun (en Meuse) et couvrira le département de la Moselle, le Nord de la Meuse, le Sud du Luxembourg, l'Ouest de L'Allemagne[5].

Le coût

Diffuser sur 4 emetteurs TNT + les réemetteurs a un coût élevé, qui représente la totalité du budget d'une chaine locale existante.

La durée des programmes

Les chaînes locales existantes produisent, diffusent et rediffusent en moyenne 30 minutes de programmes quotidiens.

Cependant une syndicalisation des programmes permet l'échange entre chaînes de leurs emissions et de leurs reportages. Ainsi, les chaînes accroissent leur programmation mais les sujets échangés ne correspondent plus au bassin de population visé.

Politique

Article de fond : Politique de la Moselle

Le droit local

Dans certains domaines comme la chasse, les associations, les religions, etc., le droit appliqué en Moselle, ainsi que dans les départements du Bas-Rhin et du Haut-Rhin, est un mélange de droit national et de droit local.

Administration

Article de fond : Administration de la Moselle

Voir aussi

Articles connexes

Références

  1. [1]
  2. Alfred Wahl (direction), "Les résistances des Alsaciens-Mosellans durant la Seconde Guerre mondiale (1939-1945)", Metz, Centre régional universitaire lorrain d’histoire, 2006
  3. Romain Garcier, Thèse "La pollution industrielle de la Moselle française. Naissance, développement et gestion d'un problème environnemental, 1850-2000"
  4. http://c-ast-beun-anle.over-blog.com/
  5. Carte du CSA concernant la zone de diffusion

Liens externes

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