Louis Renault (industriel)

Louis Renault (industriel)
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Louis Renault
Louis Renault en 1926
Louis Renault en 1926

Naissance 12 février 1877
Paris
Décès 24 octobre 1944 (à 67 ans)
Paris
Profession Industriel fondateur de Renault

Louis Renault, né le 12 février 1877 à Paris où il est mort le 24 octobre 1944, est un inventeur français, pilote de course et chef d'entreprise pionnier fondateur emblématique de l'industrie automobile française avec l'empire industriel Renault.

Sommaire

Biographie

Enfance de Louis Renault

Les trois frères Renault : Marcel, Louis et Fernand.

Il naît le 12 février 1877 au 14 place de Laborde à Paris (8e arrondissement)[1] dans une famille bourgeoise parisienne dont il est le quatrième enfant sur cinq (il a deux sœurs : Marie Joseph (1863-1886) et Marie Berthe (1868-1889), et deux frères : Fernand et Marcel). Son père, Alfred Renault (1828-1892) a bâti une solide fortune dans le commerce de tissus et des boutons et sa mère Louise Berthe Magnier est la fille de commerçants aisés.

En 1891, alors qu'il est âgé de 14 ans, passionné de mécanique et d'électricité, timide et solitaire, peu bavard, il installe un atelier au fond du jardin de la résidence secondaire familiale à Boulogne-Billancourt près de Paris. Il modifie un moteur Panhard, multiplie les inventions, dessine inlassablement des plans, dépose ses premiers brevets et s’enferme dans sa solitude créative. Sa passion le pousse à négliger ses études. Il passe une grande partie de son temps dans l’atelier où Léon Serpollet fabrique des moteurs de voiture à vapeur.

Il étudie au lycée Condorcet dans le 9e arrondissement, abandonne les études qui ne sont pas son fort après le baccalauréat et compte sur son imagination prolifique, son intuition et son pragmatisme.

Première automobile

Louis Renault et sa première voiturette Renault Type A en 1903

Avant cette date, Renault a tout de même essayé de créer sa première entreprise, mais ce n'est qu'en 1898, à l'âge de 21 ans, qu'il construit sa première voiturette, la Renault Type A, en modifiant un tricycle De Dion-Bouton pour y ajouter une quatrième roue, une transmission par cardan, une boîte à 3 vitesses avec la troisième en « prise directe » de son invention, et une marche arrière, le tout capable d'une vitesse de 50 km/h.

Le 24 décembre 1898, lors du réveillon de Noël avec ses frères et des amis, en gravissant au volant de sa petite voiture devant une foule épatée, toute la rue Lepic, il empoche ses 12 premières commandes fermes assorties d'un acompte de soixante louis d’or et décide de devenir constructeur d’automobiles. Quelques mois plus tard, il dépose le brevet de la boite de vitesse à « prise directe » - elle sera à l'origine de sa fortune et sera adoptée par tous les constructeurs automobiles de l'époque.

Fondation de Renault Frères

L'usine Renault Frères, rue du Cours (actuelle « Avenue Emile Zola ») à Boulogne-Billancourt au début du XXe siècle

Le 25 février 1899, ses deux frères Marcel et Fernand, qui gèrent la firme de textile paternelle « Renault Fils, tissus en gros » fondent la société Renault Frères au 10 rue du Cours à Boulogne-Billancourt (actuelle « Avenue Emile Zola ») en apportant chacun la moitié d'un capital de 60 000 francs-or et 60 employés sans croire véritablement ni à l'automobile ni au génie de leur frère. Louis n'est pas associé, simple salarié mis à l'épreuve et bénéficiaire de son brevet. Marcel se charge de l'administratif et Louis se consacre complètement à la conception et la construction des voitures. À la fin de la première année, 76 voiturettes sont produites et vendues.

Pilote de course automobile

La voiture de Marcel Renault dans le course automobile Paris-Madrid en 1903

En août 1899, il s'aligne avec son frère Marcel, au départ de la course Paris-Trouville et obtient sa première victoire d'une longue série de courses de ville à ville. Dans leur catégorie, les Renault n’ont pas de rivaux. Ils gagnent dans la foulée Paris-Ostende, Paris-Rambouillet et Toulouse-Paris. La même année, il achève la construction de sa première voiture à conduite intérieure. Il a pour beau-frère le dessinateur Jacques Boullaire. Ses grands succès en compétition automobile font sa célébrité et le succès de ses commandes vendues 3 000 francs or, soit dix ans d'un salaire moyen de l'époque.

Louis participe avec Marcel à une épreuve non officielle aux Jeux olympiques d'été de 1900. Louis a remporté, seul, le 1er Grand Prix de Pau dans la catégorie voiturettes, en 1901.

En 1902, les usines Renault s'étendent sur 7 500 m² à Boulogne-Billancourt avec plusieurs modèles au catalogue. Louis présente son premier moteur Renault, 24 CV, 4 cylindres.

Disparition accidentelle de Marcel Renault

En 1903, Louis perd son frère Marcel, âgé de 31 ans, victime d’une sortie de route près de Couhé-Vérac en Poitou-Charentes lors de la course automobile Paris-Madrid. Traumatisé par cette mort, il abandonne la compétition et recrute des pilotes expérimentés pour piloter ses voitures partout dans le monde. Il rachète les parts de société de son frère disparu et Fernand développe le réseau commercial de Renault Frères en France, en Europe et aux États-Unis.

En 1905, la société reçoit sa première grosse commande : 250 taxis. Louis transforme ses installations artisanales en industrie de production de série et devient le premier constructeur automobile français. Deux ans plus tard, un taxi sur deux en France et en Angleterre sont des Renault qui s'exportent avec succès jusqu'à New York et Buenos Aires.

En 1906, Louis se lance avec succès dans sa seconde passion avec la fabrication de moteurs d'avion performants qui battent record sur record dans les airs.

En 1908, Fernand Renault vend ses parts de société à Louis et prend sa retraite. Il meurt des suites d'une longue maladie en 1909. Louis Renault devient alors à 32 ans seul héritier de la fortune familiale et seul maître de sa société qu'il rebaptise « Société des Automobiles Louis Renault ». Il est très inventif et ses voitures sont de plus en plus performantes.

En 1910, il effectue un voyage aux États-Unis pour étudier les méthodes industrielles de son concurrent Henry Ford avec son modèle unique et pas cher, la Ford T. Sa tentative d'appliquer le travail à la chaîne pour augmenter la productivité (taylorisme) en France se heurte à de sérieux problèmes sociaux et il essuie ses premières grèves en 1913 dans son usine de plus de 136 000 m2. Incapable d’attirer la sympathie, devenu un industriel tout puissant en quelques années seulement, il se comporte en véritable seigneur féodal dans ses usines. Hautain, autoritaire, cassant et coléreux, il ne supporte pas le moindre faux pas et ne tolère aucune contradiction. Il n'est bien que dans son bureau d'étude où il est un acharné au travail surdoué, prolifique, inventif plein de génie.[réf. nécessaire]

Le 26 septembre 1918, Louis Renault (40 ans) épouse à Herqueville (Eure)[2] la sœur de Jacques Boullaire, Christiane Boullaire (21 ans) (1897-1979).

Les fabrications de guerre

Les usines de Billancourt sont en partie fermées d'août à fin septembre 1914, puis elles se consacrent essentiellement aux fabrications de guerre. Les voitures et moteurs d'avions sont construits à Lyon où les usines Renault ont été réinstallées pour toute la durée de la guerre. Du 6 au 8 septembre 1914, les taxis 2 cylindres parisiens avaient été réquisitionnés par les autorités militaires. Les taxis de Paris étaient devenus les « taxis de la Marne ». Pendant quatre ans, Louis Renault participe intensivement à l'effort de la guerre. En plus des voitures, camions, tracteurs, obus et fusées, il construit des éléments de fusils et canons, des moteurs d'avion et même des appareils de reconnaissance ; en 1917, il achève la mise au point du fameux char léger FT qui devint le « char de la victoire ». Du torpédo 11 CV type « guerre » à la 6 cylindres du maréchal Joffre, Renault livre à l'armée un à peu près tous les types de voitures de sa gamme 1914. La production des automobiles est évidemment supplantée par celle des engins de guerre. Néanmoins, une gamme assez complète demeure au catalogue ; en 1916, Renault propose encore châssis et cinq modèles carrossés ; de 5 000 voitures annuelles à la veille de la guerre, les cadences tombent à 615 voitures et voiturettes en 1915. Les nouveautés sont rares au cours de ces quatre années et l'on se limite à des projets qui seront repris après la guerre. Début août 1914, les usines Renault ont été mises en sommeil. Le personnel se trouve dans sa quasi-totalité sous les drapeaux, et le patron Renault est lui-même aux armées. À Billancourt, comme partout ailleurs, on n'avait pas cru à l'éventualité d'une guerre longue et rien n'est prévu pour une mobilisation industrielle. Le soldat Louis Renault n'est pas tout à fait un soldat comme les autres ; sa réputation de grand industriel l'a suivi. En août 1914, il est convoqué par l'état-major, puis envoyé à Bordeaux pour y rencontrer le ministre Millerand, replié avec le gouvernement Poincaré depuis le 2 septembre. Ordre lui est donné de se rendre à Bourges et de rencontrer les responsables des arsenaux et des usines qui, jusque-là, avaient le monopole absolu des fabrications d'obus. Millerand met fin à ce monopole et Renault se voit confier la fabrication d'obus en grande série. André Citroën - lui aussi mobilisé - ne s'intéressera à la production de ces projectiles qu'en décembre 1914 et son usine de Javel ne commencera à produire des obus qu'au printemps 1915, mais à une cadence énorme.

Première Guerre mondiale

En 1914, l'usine compte plus de 5 000 employés pour fabriquer plus de 4 200 véhicules par an. La plupart d'entre eux sont mobilisés pour la guerre et remplacés par leur femmes pour participer à l'effort de guerre en fabriquant camions, ambulances, brancards, plus de 8 millions d'obus pour l'armée française et 14 500 moteurs d'avions pour les alliés (premier producteur français de moteurs d'avion). Les taxis Renault sont réquisitionnés sous le nom de taxis de la Marne pour envoyer 4 000 hommes de troupes sur le front et remporter une première victoire historique ultra médiatisée.

En 1917, Louis dessine et construit le premier char mitrailleur léger Renault FT 17 dont les qualités remarquables contribuent à la victoire finale de 1918. Sa contribution exceptionnelle à la victoire des Alliés font de lui un héros international et décuple l'image de Renault dans le monde. Il est décoré de la Grand-croix de la Légion d'honneur.

Entre-deux-guerres

En 1919, les Américains, épargnés par la guerre, ont pris une considérable avance économique, industrielle et technologique sur l'Europe et sont entrés dans l'ère de la consommation, grâce surtout à Ford qui produit en série des véhicules bon marché démocratisés, moteur de l'économie nationale américaine. L'âge d'or des voitures françaises est terminé. Louis est un des trois cofondateurs de la Compagnie des Messageries Aériennes.

L'empire Renault se développe et en 1928 Louis Renault est le patron autoritaire et emblématique de 20 000 employés, une place qu'il occupe presque 20 ans.

En 1921, Louis développe avec succès la Société Anonyme des Usines Renault (SAUR) en empire industriel et fait entrer une banque dans son capital pour tenir tête à la concurrence mondiale. À l'image de Ford, Renault acquiert l'ensemble des éléments utiles à son développement : fonderies, forges, carrières de sable, domaine forestier, scierie, aciers, carton, caoutchouc, huiles, lubrifiants, matériel électrique, etc.

Île Seguin à Boulogne-Billancourt, symbole des luttes sociales ouvrières

En 1922, Louis lance sa première chaîne de montage moderne et en 1929 il démarre sa grande usine historique de fabrication moderne sur l'île Seguin à Boulogne-Billancourt, symbole et emblème de progrès industriel et symbole de luttes sociales. Il entre également en compétition effrénée dans tous les domaines industriels et techniques avec son grand rival André Citroën aux dépens des petits constructeurs qui disparaissent.

En 1928, Jean Mermoz franchit la cordillère des Andes à bord d'un Latécoère 25 à moteur Renault.

En 1929, la marque est présente dans 49 pays partout dans le monde mais les États-Unis assurent 85% de la production automobile mondiale. Louis Renault rachète la société des avions Caudron, entre dans le capital d'Air France et participe à la création d'Air Bleu pour le transport postal aérien en France.

En 1934, Citroën lance avec succès la révolutionnaire Citroën Traction Avant, mais André Citroën doit déposer le bilan suite à une gestion hasardeuse et meurt en 1935. Malgré les sollicitations du gouvernement, Louis refuse de reprendre son concurrent par peur des difficultés de fusion au profit de l'industriel Michelin.

En 1936, à la suite de la victoire du Front populaire aux élections législatives d'avril, les ouvriers de Renault Boulogne-Billancourt deviennent les leaders de l'amélioration des conditions de travail et de vie et de la lutte ouvrière syndicale en France. La production atteint en même temps le chiffre record de 61 146 véhicules.

Seconde Guerre mondiale

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En 1939, les usines de Billancourt sont parmi les premiers fournisseurs de matériel de guerre pour l'armée française. En mai 1940, Louis Renault s'envole pour les États-Unis afin d'y accélérer la production de chars de combat et résister à l'avancée allemande. Mais il est trop tard. En son absence, ses usines sont réquisitionnées par la Wehrmacht et, une fois qu'il est de retour à Paris, deux ateliers, détachés de l'usine, sont contraints de réparer des chars de combat (Renault ). Les usines Renault sont en effet passées sous administration allemande et sous tutelle de Daimler-Benz. L'usine fonctionne au ralenti. La production des usines Renault pendant l'occupation représentera la moitié de la production de la seule année 1939 pour l'armée française, et 29 % de celle du mois de mai 1939.

Louis Renault à Washington en juin 1940

En mars 1942, les usines Renault de l'Ile Seguin sont les premières cibles prioritaires des bombardiers britanniques et alliés de la Royal Air Force qui anéantissent totalement l'œuvre de sa vie. Les très sérieux problèmes de santé dont il souffre officiellement depuis 1934 (insuffisance rénale majeure) s'aggravent, Louis Renault devient aphasique, ne parvient plus à tenir de conversation ni à écrire.

Disparition

Après la libération de Paris, il est accusé de collaboration et la presse écrite se déchaîne contre lui. Le 23 septembre 1944, malade, il se rend librement à la convocation d'un juge qui l'inculpe et le fait aussitôt incarcérer à la prison de Fresnes où il est mis au secret et battu à maintes reprises par des FTP qui l'incriminent de « commerce avec l'ennemi ». Sa santé se dégrade rapidement, il est laissé sans soins et se plaint d’être battu pendant la nuit. Sa femme, Christiane Renault, réussit à le faire examiner début octobre par un médecin qui diagnostique qu'une vertèbre cervicale est fracturée ainsi qu'une crise d'urémie aiguë. Il est alors transféré dans l'hôpital psychiatrique de Ville-Evrard à Neuilly sur Marne, puis le 9 octobre à la clinique Saint-Jean-de-Dieu à Paris où il serait sorti un instant du coma pour murmurer à son épouse : « Et l’usine ? » Il décède le 24 octobre 1944 à l'âge de 67 ans, un mois après son incarcération.

Aucune enquête officielle n'a permis de connaître les conditions de sa détention et les responsables des mauvais traitements que Louis Renault aurait subis à la prison de Fresnes. Dans le contexte de l'épuration, la mort de Louis Renault ne causa que peu d'émotion.

Louis Renault est inhumé à Herqueville dans l'Eure.

Nationalisation

Le 1er janvier 1945, quatre mois après la mort de Louis Renault, une ordonnance du Gouvernement provisoire de la République française présidé par le général de Gaulle prononce la dissolution de la société Renault et sa nationalisation sous le nom de « Régie nationale des usines Renault ». Dans l'exposition des motifs, Louis Renault était accusé de manière vague. Les auteurs de l'ordonnance avaient estimé, lors de la préparation du texte, qu'un tel acte serait « exorbitant du droit commun ». Avant même la publication de l'ordonnance, le directeur, René de Peyrecave, qui avait eu la responsabilité effective de l'usine pendant l'occupation, et qui la revendiquait, était mis en liberté provisoire. En 1949, il obtenait un non lieu.

En 1982, un résistant de l'Organisation civile et militaire et cadre de l'entreprise, Robert de Longcamps, réclame en vain la réhabilitation de Louis Renault « injustement accusé de collaboration avec l'ennemi », mais sa lettre au garde des Sceaux, Robert Badinter, reste sans réponse. Le centralien Pierre Lefaucheux, ingénieur membre de la résistance, est nommé directeur général de la nouvelle régie nationale.

  • « C’est en connaissance de ces faits (prestations pour l’armée allemande) et en pleine connaissance des préjudices qu’ils ont causés au pays, que le gouvernement a décidé de procéder à la nationalisation de ces usines ... »

Le 29 juillet 1967 une loi a reconnu le droit à l'indemnisation partielle de Jean-Louis Renault, unique héritier direct de Louis Renault vis-à-vis de biens personnels non industriels.

Distinctions

Louis Renault est titulaire de la Grand-croix de la Légion d'honneur pour sa contribution exceptionnelle à la victoire de la Première Guerre mondiale en 1918. Il a été radié par le gouvernement de Vichy[Quoi ?].

Voir aussi

Bibliographie

  • Laurent Dingli, Louis Renault, Paris, Flammarion, 2000.
  • Emmanuel Chadeau, Louis Renault, Paris, Plon, 1998.
  • Gilbert Hatry, Louis Renault, patron absolu, Paris, Lafourcade, 1982, 1990.
  • Patrick Fridenson, Histoire des usines Renault, Paris, Seuil, 1972, 1998.
  • Anthony Rhodes, Louis Renault. A biography, Londres, Cassel, 1969.
  • Saint-Loup, Renault de Billancourt, Paris, Le Livre Contemporain, 1961.
  • Jean-Noël Mouret, Louis Renault, Gallimard/Folio, 2009 (ISBN 978-2070338221)

Notes et références

  1. Extrait du registre d'état civil du 8e arrondissement de Paris (1877): Du quinze février mil huit cent soixante dix sept à une heure et demie du soir. Acte de naissance de Louis, par nous reconnu du sexe masculin, né à Paris place Delaborde 14 le douze du courant à une heure un quart du soir, fils de Albert Renault, propriétaire, quarante huit ans, et de Louise Berthe Magnier, son épouse, sans profession, trente cinq ans, demeurant tous deux au domicile susdit. Déclaration faite devant nous officier de l'état civil du huitième arrondissement par le père de l'enfant, en présence de François Lozime Magnier, propriétaire, soixante ans, rue Saint-Florentin 17, aïeul de l'enfant, et de Jacques Gustave Sandoz, négociant, quarante ans, Palais Royal 147 et 148, lesquels ont signé avec nous après lecture. Signé : A. Renault, Magnier, G. Sandoz et l'officier de l'état civil. Archives de Paris.
  2. Mention marginale de l'acte de naissance de Louis Renault extraite du registre d'état civil du 8e arrondissement de Paris (1877) : Marié à Herqueville (Eure) le 26 septembre 1918 avec Christiane Boullaire. Le quinze octobre suivant, signé : Le maire. Archives de Paris.

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