- Frédéric-Antoine-Marc d'Andlau
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Pour les autres membres de la famille, voir : Hubert d'Andlau de Hombourg.
Frédéric-Antoine-Marc
d'Andlau de Hombourg François Antoine Henri d'AndlauSurnom Maximilien Naissance 15 avril 1736
Hombourg (Alsace)Décès 20 juillet 1820 (à 84 ans)
ParisOrigine France Allégeance Royaume de France
Royaume de FranceArme Cavalerie Grade Lieutenant-général Années de service - 1816 Commandement Régiment Royal-Lorraine-Cavalerie Distinctions Ordre de Saint-Louis Famille Maison d'Andlau modifier Frédéric-Antoine-Marc d'Andlau Parlementaire français Mandat Député aux États généraux de 1789
Député à l'Assemblée constituante de 1789Début du mandat 4 avril 1789 Fin du mandat 30 septembre 1791 Circonscription Bailliage de Haguenau et Wissembourg Groupe parlementaire Noblesse, rallié au tiers état Royaume de France modifier Frédéric-Antoine-Marc, comte d'Andlau de Hombourg (15 avril 1736 - Hombourg (Alsace) ✝ 20 juillet 1820 - Paris), est un militaire et homme politique français des XVIIIe et XIXe siècles.
Sommaire
Biographie
Frédéric-Antoine-Marc d'Andlau appartenait à une vieille famille noble de l'Alsace.
Mestre de camp du régiment Royal-Lorraine-Cavalerie (1770) et chevalier de Saint-Louis (1771[1]), il franchit tous les grades militaires jusqu'à celui de maréchal de camp. Il fut également nommé ambassadeur de France à Bruxelles en 1783. Au commencement de la Révolution française, il portait toujours son grade de maréchal de camp et son titre de grand bailli d'épée, mais fut radié des cadres de l'armée par la République.
Il avait épousé le 27 septembre 1772, à Paris, Adélaïde, une des filles d'Helvétius.
Député, le 4 avril 1789, aux États généraux, par la noblesse du bailliage de Haguenau et Wissembourg, il prit parti pour le tiers état, et ne joua dans l'assemblée (où son frère Benoît-Antoine-Frédéric siégeait également) qu'un rôle effacé.
Le Livre rouge ayant fait mention d'une pension de 2 000 écus, accordée à la comtesse d'Andlau « Helvétius d'Andlau », il écrivit au Moniteur, le 13 avril, pour faire constater que cette pension ne lui était pas personnelle.
Il fut, dans la suite, président du district d'Huningue ; puis il renonça à la vie politique.
Le 7 août 1816, Louis XVIII le promut au grade de lieutenant-général ; il avait refusé, l'année d'avant, la présidence de l'assemblée électorale du Haut-Rhin.
En 1818, il rachète les ruines du château d'Andlau qu'il sauve de la destruction.
État de service
- Mestre de camp (colonel) du régiment Royal-Lorraine-Cavalerie (1770) ;
- Brigadier des armées du roi ;
- Maréchal de camp (avant 1789) ;
- Lieutenant-général honoraire (7 août 1816).
Autres fonctions
- Ambassadeur à Bruxelles (1783) ;
- Député de la noblesse aux États généraux de 1789 ;
- Député à l'Assemblée constituante de 1789 ;
Titres
- La maison d'Andlau avait pour titres :
- Barons du Saint-Empire[2] (diplôme du 16 mars 1676) ;
- Comtes[2] (lettres patentes du roi de France en 1750) ;
- Premier des « quatre chevaliers héréditaires du Saint-Empire romain[3] »,
- Comte d'Andlau, seigneur de Voré, de Remalard et de Feuillée ;
Décorations
Armoiries
Figure Blasonnement
D'or, à la croix de gueules.[4].
- On trouve aussi
- Andlaw-Homburg : D'or, à l'aigle éployée de sable, becquée et membrée du champ, languée de gueules, portant sur sa poitrine un écusson d'or à la croix de gueules.[4] Casque couronné.
Vie familiale
Fils de François Eléonor (11 mars 1710 ✝ 24 juin 1763 - Paris), comte d'Andlau, marquis de Verderonne, lieutenant général des armées du roi, et de Marie Henriette de Polastron (vers 1716 ✝ 1792 - Paris), sous-gouvernante des Enfants de France (1735-1739), « dame pour accompagner » « Mesdames les Ainées » (Henriette et Adélaïde) de 1739 à 1746, Frédéric-Antoine-Marc épousa, le 27 septembre 1772 à Paris, Geneviève-Adélaïde Helvétius (26 janvier 1754 - paroisse Saint-Roch (Paris) ✝ 20 novembre 1817 - château de Voré, Remalard), fille de Claude-Adrien Helvétius (1715 ✝ 1711), philosophe, et Anne-Catherine de Ligniville (1722 ✝ 1800), salonnière. Ensemble, ils eurent :
- Anne Catherine (9 juillet 1773 - Paris ✝ 3 février 1855 - Paris), mariée, en 1791 à Verderonne, avec Camille, comte d'Orglandes (1767 ✝ 1857), pair de France, dont postérité ;
- Henriette Geneviève[5] (4 décembre 1774 - Paris ✝ 5 mai 1826 - Paris), mariée le 10 janvier 1790 avec Louis VI Le Peletier (1777 ✝ 1856), 1er marquis de Rosanbo, pair de France, dont postérité ;
- Elisabeth Adélaïde Eléonore (16 juin 1777 - Paris ✝ au berceau) ;
- Armand-Gaston-Félix (16 novembre 1779 - Paris ✝ 16 juillet 1860 - chateau de Verderonne), écuyer de Napoléon Ier[6], comte d'Andlau et de l'Empire, commandeur de la Légion d'honneur, marié, le 4 février 1823 à Nancy, avec Pauline Joséphine d'Hennezel de Gemmelaincourt (15 décembre 1804 - Nancy ✝ 26 janvier 1873 - chateau de Verderonne), dont :
- Joseph (1er janvier 1824 - Nancy ✝ janvier 1892 - Buenos-Aires, Argentine), comte d'Andlau, général de brigade, officier d'ordonnance de Napoléon III, sénateur de l'Oise (1876-1888), marié, le 28 février 1860, avec Berthe Le Pelletier de Saint-Rémy (née en 1840), dont
- Hélène Anne Charlotte (née le 14 juillet 1825), mariée, le 8 mai 1843 à Paris, avec Mathieu, 2e comte de Charrin, dont postérité ;
- Cécile Blanche (29 mars 1827 - Verderonne ✝ 1er décembre 1896 - Paris), mariée, le 30 avril 1850 à Paris (ou le 30 mai ?), avec Adolphe-Gustave, comte de Chanaleilles[7] (1809 ✝ 1873), général de brigade, commandeur de la Légion d'honneur ;
- Jean-Stanislas (27 décembre 1783 - Paris ✝ 7 avril 1789) ;
- Joseph Antoine Gothard[8] (né le 16 janvier 1784 - Hombourg (Haut-Rhin)), baron d'Andlau, capitaine au 7e régiment de hussards, Légionnaire (4 décembre 1813), puis officier de la Légion d'honneur (décret du 29 mai 1854),
- Hardouin-Gustave (2 septembre 1787 - Paris ✝ 8 juin 1850 - Paris), 1er baron d'Andlau et de l'Empire (1810), maréchal de camp, écuyer de l'impératrice Joséphine (1810), député de l'Orne (1830-1831), marié, en septembre 1810, avec Aglaé Tourteau d'Orvilliers (1792 ✝ 15 mars 1868), fille de Jean-Louis Tourteau d'Orvilliers (28 janvier 1759 - paroisse Saint-Barthélémy, Paris ✝ 30 avril 1832 - Paris), comte d'Orvilliers (31 août 1817), marquis d'Orvilliers (25 juin 1822), seigneur d'Esbly, maitre des requêtes, conseiller d'État, pair de France (1815), dont :
- Henriette Cécile (15 décembre 1811 ✝ 28 février 1888 - château de Graville, Vernou-la-Celle-sur-Seine), comtesse d'Andlau, mariée, le 19 septembre 1831 à Tulle, avec Adolphe Louis Charles Alphonse Savary ( ✝ 1837), comte de Lancosme, capitaine commandant au 1er régiment de carabiniers, dont postérité ;
- Jean Richard Léonce (17 septembre 1815 ✝ 30 juin 1893), comte d'Andlau, conseiller général de l'Orne, marié le 14 décembre 1842, avec Aline Sophie Louise Laurence d'Orglandes (20 octobre 1823 ✝ 3 septembre 1871), fille d'Armand, comte d'Orglandes (1797 ✝ 1871), capitaine aux lanciers de la Garde royale, conseiller général de l'Orne, dont :
- Sophie Marie Suzanne, « dite Simone » (29 juin 1848 ✝ 1934 - Paris), mariée, le 4 septembre 1867, avec Albert, comte de Mun (1841 ✝ 1914), Député du Morbihan (1876-1878, 1881-1893), puis du Finistère (1894-1914), dont postérité ;
- Jean Camille Arnold (né le 17 septembre 1849), marié avec Mlle de Chabrol, fille de François Gaspard de Chabrol-Chaméane, dont :
- un fils ;
- Jean (né le 9 octobre 1883), marié avec Mlle descendante du général d'Empire Jean Le Marois, petite-fille de Jules Polydore Le Marois (1802 ✝ 1870), fils du général, député de la Manche, dont :
- Un fils, dont postérité.
- Une fille
- Othenin d'Andlau de Cléron d'Haussonville (né le 3 mars 1931), dit « le comte d'Haussonville », châtelain de Coppet, chevalier de la Légion d'honneur (promotion du 1er janvier 2007), marié avec Mlle de Salignac-Fénelon, dont postérité ;
- Geneviève (née le 29 septembre 1851) ;
- Anne Marie Gabrielle Antoinette (16 juin 1858 ✝ 15 juin 1907), mariée le 27 mai 1878, avec Pierre, comte Terray (1851 ✝ 1925), maire de Barbentane, conseiller général des Bouches-du-Rhône, dont postérité.
La descendance de Frédéric-Antoine-Marc d'Andlau compte parmi les familles subsistantes de la noblesse française et d'Empire.
Annexes
Bibliographie
- « Andlau (Frédéric-Antoine-Marc, comte d') » , dans Robert et Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, 1889 [détail de l’édition] [texte sur Sycomore] ;
- Vicomte Albert Révérend (1844-1911), Titres, anoblissements et pairies de la Restauration 1814-1830, vol. 6, Chez l'auteur et chez H. Champion, 1906 [lire en ligne (page consultée le 13 janv. 2010)] ;
- Alan Dainard et Jean Orsoni, Correspondance générale d'Helvétius, Oxford, Springer Science & Business, 1991, 483 p. (ISBN 978-0-7294-0419-8) (LCCN cn80094481) [lire en ligne] ;
Notes et références
- Alexandre Mazas et Théodore Anne, Histoire de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis : depuis son institution en 1693 jusqu'en 1830, vol. 1, Didot, Dentu, 1860, 2e éd. [lire en ligne]
- Fonds d’Andlau sur daf.archivesdefrance.culture.gouv.fr (BORA (Base d’Orientation et de Recherche dans les Archives)). Consulté le 2 octobre 2010
- Alan Dainard et Jean Orsoni, Correspondance générale d'Helvétius, Oxford, Springer Science & Business, 1991, 483 p. (ISBN 978-0-7294-0419-8) (LCCN cn80094481) [lire en ligne]
- Johannes Baptist Rietstap, Armorial général : contenant la description des armoiries des familles nobles et patriciennes de l'Europe : précédé d'un dictionnaire des termes du blason, G.B. van Goor, 1861, 1171 p. [lire en ligne (page consultée le 16 nov. 2009)], et ses Compléments sur www.euraldic.com
- « Son père, le comte d'Andlau, alsacien, avait été un homme à la mode et des petits cercles de la reine, aimable, bienveillant, de peu d'esprit, mais la crême du bon ton. Sa mère, fille du fermier général Helvétius, avait été charmante et la fleur des petites-maîtresses, très adorée et, disait-on, pas en vain par le comte d'Artois. Henriette d'Andlau qui fut Mme de Rosanbo, était grande, bien faite, avec une figure un peu longue, noble, douce, et légèrement mélancolique, sans être précisement jolie. Elle ne manquait pas d'esprit, quelquefois tant soit peu rêveuse et précieuse par embarras ou par timidité, mais, dans l'habitude, bonne, douce, franche et gaie, aimant ses amis avec sincérité, ses frères avec tendresse, ses enfants, quand elle en eut, avec passion, et son mari, avec culte. »Baron de Frénilly, Mémoires, p. 192.
- Testu, Almanach impérial pour l'année 1810 : présenté à S.M. l'Empereur et Roi par Testu, Paris, Testu, 1810 [lire en ligne (page consultée le 2 octobre 2009)]
- Jean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France : des grands dignitaires de la couronne, des principales familles nobles du royaume et des maisons princières de l'Europe, précédée de la généalogie de la maison de France, vol. 2, L'auteur, 1822 [lire en ligne]
- Base LEONORE (Légion d'honneur) : Dossier LH/33/15
Voir aussi
Articles connexes
- Liste des députés des États généraux de 1789, par ordre, bailliage et sénéchaussée ;
- Liste alphabétique des membres de l'Assemblée constituante de 1789 ;
- Ambassade de France aux Pays-Bas ;
- 24e régiment de dragons ;
Liens externes
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