Vignes américaines

Vignes américaines

Vigne

Nom vernaculaire ou
nom normalisé ambigu :
Le terme « Vigne » s'applique, en français,
à plusieurs taxons distincts. Icône de redirection
Vigne
Grappe de raisin
Grappe de raisin
Taxons concernés

Les vignes sont des lianes[1] de la famille des Vitaceae. Ce sont des plantes du genre Vitis largement cultivées pour leur fruit en grappes, le raisin, dont on tire un jus, le moût, qui devient du vin après fermentation.

Ce sont des arbrisseaux grimpants qui s'attachent aux supports par des vrilles. Les tiges ligneuses, appelées sarments, taillées en culture, peuvent atteindre dans la nature de très grandes longueurs en grimpant dans les arbres. Les feuilles à nervure palmée comportent cinq lobes principaux plus ou moins découpés, et sont en forme de cœur à la base. Elles connaissent une importante polymorphie selon les cépages et espèces.

Les fleurs 5-mères, sont très petites, verdâtres et regroupées en grappes composées. Les fruits mûrs sont des baies de forme et de couleur variables. Ils sont blancs, jaunâtres, violets ou noirs, et presque toujours noirs à l'état sauvage.

Une description fine des variations de forme des feuilles et des fruits est nécessaire pour identifier les cépages. C'est l'objet de l'ampélographie.

Un terrain planté de vigne s'appelle un vignoble.

Fleurs de vignes

Sommaire

Espèces de vigne

Le genre Vitis comprend de très nombreuses espèces.

On considère que la principale espèce de vignes cultivée en Europe, et dans le monde, est Vitis vinifera. Cette espèce est, en effet, à l'origine de très nombreux cultivars, appelés cépages, parmi lesquels le cabernet, le chardonnay, le merlot, le pinot, le sauvignon etc.

Toutefois, il ne faut pas réduire la vigne à cette seule espèce. Certaines autres espèces peuvent être utilisées pour obtenir du jus, notamment Vitis labrusca en Amérique et Vitis coignetiae en Asie. Le goût de leurs moûts n'est pas autant apprécié que celui des cépages issus de Vitis vinifera.

Article détaillé : Histoire de la vigne et du vin.

Certains cépages sont issus d'hybridation entre Vitis vinifera et d'autres espèces (Vitis berlandieri, Vitis labrusca, Vitis riparia, Vitis rupestris ...). Enfin, certaines de ces autres espèces peuvent servir de porte-greffes pour des cultivars, afin de les protéger de maladies parasitaires comme le phylloxéra ou cryptogamiques comme le mildiou ou l'oïdium.

Europe

Vignes à Vergy (Côtes-d'or, Bourgogne)

Vitis vinifera L. est une espèce cultivée depuis des temps immémoriaux en Europe, dans l'ouest de l'Asie (Moyen-Orient, Caucase), le nord et l'extrême Sud de l'Afrique, mais que l'on peut trouver à l'état subspontané, notamment dans le sud de la France.

La majorité des cépages est issue de la sous-espèce Vitis vinifera subsp. vinifera.

Des cépages ont été introduits dans tous les continents et la viticulture a pris de l'importance en Amérique du Nord (Californie), du Sud (Argentine, Chili), en Australie, en Afrique du Sud et en Chine. La viticulture occupe environ 8 millions d'hectares dans le monde et produit près de 300 millions d'hectolitres de vin.

Amérique du Nord

On trouve notamment en Amérique du Nord :

  • Vitis labrusca L., la vigne américaine, vigne isabelle ou vigne-framboise (en anglais fox grape, dont les raisins on un goût « foxé » peu apprécié en Europe)
  • Vitis riparia Michx., la vigne des rivages (frost grape)
  • Vitis rupestris Scheele, la vigne des rochers (sand grape) ;
  • Vitis berlandieri Planch., la vigne dite espagnole (Spanish grape), (syn. Vitis cinerea var. helleri (L.H.Bailey) M.O.Moore)

Peu sensibles au phylloxéra, ces vignes, ainsi que leurs hybrides, sont utilisées soit comme porte-greffes, soit par croisement avec des variétés de Vitis vinifera sous forme d'hybrides producteurs (non admis dans les appellations). Le raisin de Vitis labrusca peut être vinifié mais donne un vin foxé, dont le goût rappelle la framboise. Un cépage de cette espèce, l’'Isabelle' est quelquefois cultivé en Europe centrale, notamment en Suisse sous le nom de « gros framboisé ».

Asie

En Extrême-Orient, on trouve :

  • Vitis amurensis Rupr., la vigne de l'Amour (en référence au fleuve)
  • Vitis coignetiae Pulliat ex Planch., vigne du Japon

Elle ne présentent pas de réel intérêt pour la viticulture, le goût du raisin étant peu apprécié.

Génome

En 2007, un premier décryptage du génome coordonné par l’INRA a permis d’obtenir une séquence[2] d’environ 480 millions de paires de base pour un pinot noir (première plante à fruits dont le génome a été séquencé et quatrième après l’arabette, le riz et le peuplier) avec l’espoir d’amélioration plus fine de la sélection des vignes ou de création de variétés plus résistantes aux maladies (éventuellement OGM, ce qui est source de controverses).

Vignes en Charente

Utilisations

Fruits

Production de boissons

Autres dérivés alimentaires

Pharmacopée

Les vignes contiennent tanins, quercétine, quercitrine, tartrates, sucres, inosite, acides, choline, carotène.

On utiliserait la sève et les feuilles comme astringent et anti-inflammatoire au moyen de décoctions et de liparolé.

Les larmes de vignes, sécrétion obtenue lorsque une branche est cassée, sont un excellent diurétique et collyre. Les décoctions de vrilles sont constrictives dans les diarrhées.

Une variété de vigne rouge, Vitis vinifera var. tinctoria, possède quant à elle des propriétés particulières dans les taches rouges de ses feuilles. Les anthocyanes sont des facteurs vitaminiques P puissant, c'est-à-dire qu'il protègent et tonifient les capillaires et les veines et qui plus est astringente ce qui renforce cet effet. On l'utilise dans les cas de couperose, jambes lourdes, hémorroïdes, varices, ménopause et bouffées de chaleurs. Les anthocyanes se trouvent en quantités très significatives pour leurs aspects pharmaceutiques dans les peaux des raisins rouges et les vins qui en sont issus.

Autre utilisation

Le bois des ceps de vigne, d'un grain très fin, se conserve longtemps, et sert à fabriquer divers objets, notamment des cannes. Les sarments de vignes sont recherchés pour faire des grillades.

Importance économique

Extension du vignoble

La surface totale du vignoble mondial représentait 7,886 millions d'hectares en 2000, dont :

La part de l'Europe diminue (perte de 4 points depuis 1996) tandis que celle des autres continents augmente.

Production de vin

La production mondiale s'établit à 276 millions d'hectolitres en 2000. L'Europe représente 73,1 % du total (dont France 20,9), l'Amérique 17,8 %.

Les exportations portent sur 63 millions d'hectolitres. Les principaux exportateurs de vins sont dans l'ordre : Italie 27,1 %, France 24 %, Espagne 13,8 %, États-Unis 4,6 %, Australie 4,5 %, Chili 4,2 %.

Tourisme

On assiste à un développement important du tourisme vitivinicole - ou oenotourisme - qui permet la valorisation économique et culturelle des vignobles de France.

Vigne et art

La vigne a été souvent été utilisé dans l'art, accompagnant par exemple Bacchus mais on retrouve une utilisation particulière : la feuille de vigne.

Culture

Multiplication

Dans le cas des cultivars de Vitis vinifera et afin de produire du vin, les vignes sont dans la plupart des cas greffées[3] sur un porte-greffe afin de les préserver du phylloxéra. Si ce n'est pas le cas, on parle de plantation en plant direct, mais ce n'est possible que sur des sols sableux ou en ayant recours au sulfure de carbone (formule chimique CS2) pour tuer le phylloxéra (très difficile à mettre en œuvre)

Plantation

La plantation peut se faire à partir de novembre lorsque la vigne est en repos végétatif (chute des feuilles). Selon les régions, elle peut s'étaler jusqu'à mai notamment dans les régions où il peut y avoir des gels tardifs. Le réveil végétatif dépend d'un cumul de températures au-dessus de 10°C pendant un certain laps de temps. On évitera donc une plantation trop précoce là où il peut faire chaud à la fin de l'hiver et où du gel est malgré tout à craindre (Provence…).

Le choix de la vigne à planter dépend de plusieurs facteurs :

  • la nature du sol,
  • l'exposition,
  • le climat (précipitations annuelles),
  • le type de cépage.

En France, celui-ci est autorisé en fonction des critères propres à l'Institut national des appellations d'origine (INAO) dans le cas d'une plantation destinée à produire du vin en appellation d'origine contrôlée.

Le choix se portera sur la variété de cep (cépage) mais surtout sur le porte-greffe. 99,99 % des vignes sont greffées pour résister au phylloxéra.

D'origine américaine, les porte-greffes étaient issus de Vitis rupestris qui ne permet pas de produire du vin mais qui résiste au phylloxéra. Depuis un siècle, une sélection a été entreprise pour produire différents types de porte-greffe afin d'influencer le comportement de la vigne et son adaptation au terroir (sol, climat, exposition). Ensuite, on peut utiliser différents clones du cépage choisi qui seront plus ou moins productifs ou dont le cycle de maturation du raisin diffèrera.

Presque toutes les techniques de greffage sont appliquées sur la vigne.

Travail du sol

Le travail du sol est pratiqué pour ;

Les engins agricoles utilisés sont surtout : - la griffe (en hiver), pour « casser » les sols en profondeur et favoriser l'enracinement, - l'« Actisol » ou cultivateur, pour aérer les sols superficiellement et se débarrasser des mauvaises herbes, - l'intercep ou décavaillonneuse(attaché la plupart du temps à l'actisol) pour faire le même travail mais entre chaque pied (inaccessible avec les autres outils).

Face à une dégradation et à un tassement[4] croissant des sols, les vignerons ont toutefois de plus en plus recours à l'enherbement maîtrisé qui protège mieux le sol et contribue même à le restaurer (réapparition d'humus). (On sème volontairement entre les rangs afin de préserver les sols de l'érosion et laisser libre cours à un écosystème plus naturel).

Cette technique permet :

  • de préserver l'écosystème et la richesse du sol en limitant très fortement l'érosion;
  • d'éviter le recours aux désherbants,
  • d'entretenir un microclimat plus doux dans la vigne
  • d'inviter les racines de la vigne à aller chercher de l'eau et certains nutriments en profondeur, sans les traumatiser par le labour ou griffage.

Fumure

Matières organiques

La matière organique n'est pas directement un aliment pour la plante. Elle apporte au sol des éléments indispensables à sa fertilité. Elle doit être enfouie dans les premiers centimètres du sol (mécaniquement ou par les vers de terre et micro-organismes du sol), de façon à se décomposer toujours en présence d'un peu d'oxygène. Elle peut être d'origine animale (excréments, plumes, coquilles..) ou (et surtout) végétale. La matière animale est plutôt à considérer comme un engrais apportant principalement de l'azote. Hormis dans le cas du BRF (Bois raméal fragmenté), La matière végétale doit provenir de végétaux « mûrs » (c'est-à-dire lignifiés) et fermentescibles (les feuilles de platane ou la paille de riz, par exemple, ne font pas de bons apports, car très peu fermentescibles). Autrefois les tailles de vignes étaient laissées aux pieds de la vigne où elles enrichissaient le sol, ce qui est aujourd'hui évité par crainte du risque d'entretenir une source potentielle de pathogènes à proximité des ceps.

Les besoins de restitution se calculent en fonction du type de sol, de sa richesse biologique et du climat. On donne comme moyenne, pour entretien, l'équivalent de 5 à 15 tonnes de fumier par an et par hectare.

Éléments minéraux

Les besoins sont calculés en « unités » (ou kilos), qui représentent des kilos de l'élément indiqué, pour un hectare et par an. Exemple : 50 unités d'un élément « x » pourront être apportés par 100 kg d'un engrais contenant 50 % de cet élément, ou bien par 500 kg d'un engrais en contenant 10 %. Les quantités sont exprimées soit en élément pur (cas de l'azote, -N-), soit en composé, oxyde ou autre (cas des phosphates -P2O5- ou de la potasse -K2O-).
Les quantités sont exprimées en grammes dans le cas des oligo-éléments, dont les besoins sont beaucoup plus réduits.

Besoins annuels approximatifs

Pour un hectare de vigne « moyenne » :

  • 20 à 70 « kilos » d'azote ;
  • 10 à 20 « kilos » d'acide phosphorique (P2O5) ;
  • 30 à 80 « kilos » de potasse (K2O) ;
  • 60 à 120 « kilos » de calcium (CaO) ;

Les quatre éléments ci-dessus sont appelés éléments principaux, ou majeurs.

  • 10 à 25 « kilos » de magnésie (Mgo), élément appelé « secondaire » ;

Les éléments ci-dessous sont dénommés « oligo-éléments ». Leurs besoins moyens sont :

  • 400 à 600 grammes de fer (Fe) ;
  • 80 à 150 grammes de bore (B) ;
  • 80 à 160 grammes de manganèse (Mn) ;
  • 60 à 115 grammes de cuivre (Cu) ;
  • 100 à 200 grammes de zinc (Zn) ;
  • 1 à 2 grammes de molybdène (Mo).
Époque et mode d'apport
  • Époque : Souvent, selon les régions, les éléments minéraux sont apportés immédiatement après la vendange, pour favoriser la constitution de réserves nutritives avant la chute des feuilles.
Dans les régions les plus septentrionales, la récolte est plus tardive et la chute des feuilles est plus précoce. Les épandages d'engrais se font plutôt en fin d'hiver.
Dans certaines régions, par exemple la Champagne, les dates d'épandage d'engrais sont fixées par la préfecture, après consultation des organisations professionnelles. Ces mesures sont prises pour limiter les déperditions (polluantes).
  • Mode d'apport : Les éléments majeurs s'épandent, en général, en surface, suivi ou non d'un enfouissement. Dans d'autres cas, ils sont enterrés directement à l'aide d'un semoir spécial, muni d'un soc enfouisseur, appelé « localisateur ». Cette technique est destinée à rapprocher l'engrais de la zone explorée par les racines, à le concentrer et aussi à limiter la concurrence des mauvaises herbes.
Compte tenu des quantités (besoins) relativement faibles, les oligo-éléments sont apportés soit au sol, dans les mêmes conditions que les éléments majeurs, soit en saison, par voie foliaire. Dans tous les cas, on doit s'assurer qu'ils resteront assimilables longtemps.
Forme et formulation
  • Azote : azote organique (naturelle ou de synthèse (urée)), Nitrate d'ammoniaque (ammonitrate 33%), sulfate d'ammoniaque 21%, phosphate d'ammoniaque, etc.
  • Phosphates : selon le pH du sol, apports de phosphates naturels plus ou moins finement moulus, superphosphates de chaux, phospal, phosphate d'ammoniaque. Ce dernier produit est à conseiller dans les sols calcaires, car il sera plus longtemps assimilable par la plante.
  • Potasse : chlorure et sulfate sont les deux formes les plus employées. Autre forme, le patenkali apporte en même temps de la magnésie.
  • Calcium : à réserver aux sols acides ou décalcifiés. La finesse du produit à employer est notamment fonction de l'acidité des sols.
  • Magnésie : sulfate de magnésie et patenkali apportent une forme de « MgO » longtemps assimilable.

Les oligo-éléments peuvent être apportés sous forme de chlorure, sulfate, nitrate, chélate, ou aussi sous forme organométallique. Il faut veiller à leur assimilabilité dans le temps.

Taille

Article détaillé : Taille de la vigne.

La taille de formation (ou ébourgeonnement) se pratique en automne juste après la chute des feuilles ou à la fin de l'hiver juste avant le débourrement. Elle permet de bien structurer le développement de la plante. Plus on taille court, plus le pied repoussera vigoureusement. On conserve généralement uniquement deux à trois rameaux de l'année bien lignifiés, en éliminant les autres. En dehors de cette taille, la vigne demande un palissage entre mai et Juillet (pour certains cépages), un pincement en vert au début de l'été puis selon les années un éclaircissage des grains avec effeuillage en Juillet-Août pour favoriser la maturation.

Taille sèche

La taille est le procédé par lequel le viticulteur influe sur la formation des sarments et la productivité quantitative ou qualitative selon les objectifs. On peut distinguer deux sortes de taille : taille longue (on laisse quatre à dix yeux par sarment) et taille courte (deux à trois yeux par sarment)

Taille en vert

Ou opérations en vert, ce sont les travaux réalisés durant l'été sur les vignes en production dans le but de favoriser la maturation des baies ou d'améliorer les conditions sanitaires. On distingue notamment :

  • l'ébourgeonnage : suppression des rameaux indésirables de la partie haute du cep.
  • l'épamprage : correspond à la suppression des gourmands (= pousses) sur le tronc afin d'éviter une consommation inutile de sève,
  • le déssagatage : consiste à supprimer les repousses partant du porte-greffe,
  • le palissage : cette action a pour but de maintenir la végétation, principalement pour les cépages à port retombant ; de nombreux termes désignent cette étape selon la région où elle est pratiquée,
  • l'éborgnage consiste à éliminer très régulièrement les bourgeons indésirables apparaissant pendant toute la période de croissance,
  • l'élagage, on parlera plutôt d'écimage ou rognage,
  • éclaircissage, ou vendange en vert,
  • l'effeuillage.

D'autres pratiques peuvent être effectuées mais elles sont rares : ciselage, incision annulaire, suppression des entre-cœurs (ramification du rameau principal).

Les ennemis de la vigne

Agressions climatiques

  • Échaudage (grillage des jeunes raisins),
  • folletage (dessèchement partiel des ceps),
  • foudre,
  • gelées (de printemps),
    • Protection par buttage (recouvrement surtout par de la terre) et des ventilateurs géant pour amener l'air plus chaud de 30 m d'altitude vers le sol,
  • grêle.

Maladies non parasitaires

  • Carences diverses (ou insuffisances plus ou moins graves) en…
    • Azote : Elle se manifeste par des feuilles petites et pâles, voire jaunâtres. Plante peu poussante, peu productive.
    • Potasse.
    • Bore : Les feuilles ont un aspect crispé, épais. Les sarments présentent des déformations et des écorces anormales. (voir coulure et millerandage).
    • Magnésium : Les feuilles de la base surtout, présentent des décolorations inter-nervaires. Se manifeste tardivement en saison, à partir de la véraison.
    • Manganèse.
    • Zinc.
    • Fer : Chlorose ferrique (carence en fer)

Maladies à virus

  • Dégénérescence infectieuse, court-noué, mosaïque...

Maladies à bactéries

Maladies cryptogamiques

contamination sur bois:

  • Apoplexie ou esca, ou maladie de l'amadou,
  • Black dead arm, ou B.D.A maladies du bois,
  • Eutypiose.

Parasites animaux

Acariens

  • Nuisibles :
    • Acariens à proprement parler :
      • araignées jaunes :Eotetranychus carpini et Tetranychus urticae et mcdanieli,
      • araignée rouge :Panonychus ulmi
    • Phytoptes :
      • Calepitrimerus vitis : responsable de l'acariose,
      • Colomerus vitis : responsable de l'érinose.

Insectes

Nématodes

Vigne et produits phytopharmaceutiques

La viticulture consomme des quantités significatives de pesticides, avec des impacts suspectés sur la santé des viticulteurs et l'environnement (intoxications accidentelles, risque accru de certains cancers, délétion de la spermatogenèse…).
Un problème non résolu est posé par le cuivre, utilisé comme pesticide depuis l'antiquité, sous forme de bouillie bordelaise notamment, car il a une action toxique très importante sur les algues (mildiou) et mousses, et comme c'est un produit non biodégradable, il s'accumule dans le sol des vignes ou en aval, où il atteint déjà localement des concentrations suffisant pour tuer par exemple des moutons pâturant dans ces zones. Rien qu'en France, environ un million d’hectares de vignobles anciens sont ainsi si chargés de cuivre que d'ici quelques années ou décennies le seuil toxique pour les mammifères pourrait y être atteint selon l'IFEN[5]. Les pesticides, associés à certaines pratiques ont contribué à l'érosion et à une diminution de la qualité pédologique des sols (perte d'humus).

  • Une liste des produits phytopharmaceutiques autorisés en France pour lutter contre les parasites de la vigne a été établie [6]
  • La prise en compte des facteurs température et hygrométrie permet de limiter le nombre et surtout la quantité des produits de traitement contre les maladies, concurrents et parasites de la vigne. L'agriculture bio, qui se développe est une alternative aux pesticides de synthèse, mais n'a pas réglé le problème des impacts de l'usage répété des traitements au cuivre.

Autres espèce de plantes nommée « vigne »

Beaucoup des espèces suivantes sont toxiques. Elles n'ont de vigne que le nom.

Autres Vitaceae

On appelle aussi « vignes » d'autres plantes de la famille des Vitaceae :

Étymologiquement, ces noms dérivent du grec « ampelos (ἄμπελος) », la vigne, et « cissos », le lierre.

Autres familles

D'autres plantes, qui se rapprochent vaguement de la vigne par le port, la forme des feuilles ou des fruits, portent également en français le nom de vigne. Ainsi on appelle :

Notes et références

  1. Cité de la Vigne et du Vin, INRA de Gruissan
  2. Résultats de l'étude mis en ligne sur le site de la revue « Nature » le 26 août 2007.
  3. La greffe-bouture de la vigne
  4. Étude sur le tassement des sols de vignes dans l'Hérault, mettant en évidence que 22 % (moyenne) du volume de l’horizon cultivé est compacté dans les sites suivis, et jusqu'à presque 50% dans les cas extrêmes. (INRA Montpellier, 7 février 2006) (fr)
  5. Bilan IFEN 20006 chapitre l'agriculture et la sylviculture, page 70
  6. Liste sur le site gouvernemental

Voir aussi

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Voir « vigne » sur le Wiktionnaire.

Articles connexes

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