- Slovénie
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Republika Slovenija (sl) République de Slovénie (fr) (Drapeau de la Slovénie) (Armoiries de la Slovénie) Devise nationale : aucune Langue officielle Slovène ; localement : italien, hongrois[1] Capitale Ljubljana
Plus grande ville Ljubljana Forme de l’État République parlementaire - Président de la République
- Président du gouvernementDanilo Türk
Borut PahorSuperficie
- Totale
- Eau (%)Classé 149e
20 273 km2
0,6%Population
- Totale (2011)
- DensitéClassé 141e
2 000 092[2] hab.
95 hab./km2Indépendance
- DateDe l’Autriche-Hongrie
De la Yougoslavie
29 octobre 1918
25 juin 1991Gentilé Slovènes IDH (2010) 0,928 (très élevé) (29e)
Monnaie Euro[3] ( EUR
)Fuseau horaire UTC +1: (Heure normale d'Europe centrale); Hymne national Zdravljica Code ISO 3166-1 SVN, SI Domaine internet .si Indicatif
téléphonique+386
La Slovénie, en forme longue la République de Slovénie, en slovène Slovenija et Republika Slovenija, est un pays d’Europe centrale. Elle est bordée par la mer Adriatique, l’Italie, l’Autriche, la Hongrie et la Croatie.
Au XXe siècle, elle fait partie de la Yougoslavie avant d'obtenir son indépendance le 25 juin 1991. Elle est membre de l'Union européenne depuis le 1er mai 2004. On retrouve la racine du nom de la Slovénie dans la contraction du mot slave (slovanska) et celui de vénète.
Sommaire
Histoire
Celtes et Illyriens constituent les premiers habitants de l'Antiquité, et sont soumis à l'Empire romain au cours du Ie siècle. La Carinthie émerge probablement autour du VIe siècle à l'issue des invasions lombardes du nord de l'Italie, et recouvre le territoire correspondant aux actuelles Carinthies autrichienne et slovène. Si ses premiers temps restent indéterminés, son existence est formellement attestée au VIIIe siècle, lorsqu'elle prend son indépendance de la Bavière (746).
Le territoire de l'actuelle Slovénie commence à partir du IXe siècle à passer de main en main au gré des invasions des puissances voisines, qu'il s'agisse de la Bavière, de la République de Venise, ou des Habsbourgs. Les Slovènes restent sous la domination de ces derniers du XIVe siècle à 1918, sans réel statut juridique mais avec toutefois une représentation à Vienne.
La région subit successivement l'influence de la Réforme au XVIe siècle, puis de la Contre-Réforme sous le règne de l'Archiduc Ferdinand d'Autriche au début du XVIIe siècle. Tandis que les élites se germanisent la population paysanne résiste à ce mouvement et garde son identité: des intellectuels codifient le slovène en une langue littéraire au XIXe siècle, tandis que des revendications nationalistes commencent à se faire jour.
La Première Guerre mondiale touche durement le pays, notamment sur le front de Soča à l'ouest du pays. Après que la bataille de Caporetto annonce la fin des combats sur le sol austro-hongrois en 1917, le Parti populaire slovène demande l'instauration d'un état semi-autonome regroupant les slaves du sud. Cette revendication est rapidement reprise par l'ensemble du spectre politique local sous le terme de Mouvement de la Déclaration[4].
La prise du pouvoir par des nationalistes croates, slovènes et serbes le 6 octobre 1918 lors de la chute de l'Empire conduit à une déclaration formelle d'indépendance le 29 octobre suivant. L'État des Slovènes, Croates et Serbes naît le 1er décembre 1918 (il prendra le nom deRoyaume de Yougoslavie en 1929).
Un plébiscite conduit en octobre 1920 cède la Carinthie du sud slovénophone à l'Autriche. L'ouest du pays est occupé par l'armée italienne et annexé au Royaume d'Italie à l'issue du Traité de Rapallo en 1920, alors que le Traité du Trianon attribue les régions slovénophones de Hongrie (Prekmurje) à la Yougoslavie. La politique d'italianisation forcée conduit à une résistance armée des populations locales slovènes et croates, notamment via la formation du TIGR en 1927, qui sera demantelé par la police secrète fasciste en 1941.
A l'issue de la Seconde Guerre mondiale, la Slovénie intègre la République fédérative socialiste de Yougoslavie, déclarée le 29 novembre 1943. En 1947 l'Italie cède la quasi totalité de la Vénétie julienne (l'Istrie), donnant au pays un accès stratégique à la mer.
Les frustrations envers un État fédéral jugé inefficace et dispendieux s'accumulent et, en parallèle à la crise économique que traverse l'ensemble du bloc socialiste dans les années 1980, les tensions entre les partis communistes slovène et serbe (dirigé par Slobodan Milosevic) s'exacerbent: le 27 septembre 1989, le Parlement slovène réforme la consitution de la République et retire le monopole du pouvoir politique à la Ligue des Communistes de Slovénie tout en affirmant le droit pour la République de quitter la Fédération[5]. Le 7 mars 1990 le terme "socialiste" est retiré du nom de l'État, qui devient "République de Slovénie"[6].
Le 23 décembre 1990, un référendum sur l'indépendance aboutit avec près de 89% des voix: la déclaration formelle intervient après le passage d'une loi en ce sens le 25 juin 1991[7],[8], et un court conflit débute lorsque les troupes slovènes sont confrontées à une tentative d'intervention yougoslave[7],[9]. La guerre s'étend sur une dizaine de jours, à l'issue desquels l'accord de Brioni est signé sous les auspices de la Communauté européenne le 7 juillet 1991. L'armée yougoslave commence son retrait, et le dernier soldat quitte le territoire le 26 octobre suivant[9].
En mars 2003, la Slovénie tient deux référendums sur l'adhésion à l'OTAN et à l'Union européenne, qu'elle rejoindra les 29 mars et 1er mai 2004, respectivement. Au premier semestre 2008 la Slovénie sera le premier État post-communiste à présider le Conseil de l'Union européenne.
Géographie
La capitale de la Slovénie est Ljubljana (parfois écrit avec l'orthographe italienne Lubiana), autrefois connue sous son nom allemand de Laibach (souvent orthographié Laybach en français). Le pays s’étend de la mer Adriatique à la plaine pannonienne, en passant par les Alpes juliennes et une partie du Karst. Son point culminant est le Triglav (2 864 m), qui est aussi représenté symboliquement sur son drapeau national et sur la pièce nationale de 50 centimes d'euro.
Environnement
Troisième pays forestier d’Europe, la Slovénie est couverte à 57 %, par 1 227 832 hectares de forêt, dont 39 % sont mixtes (282 m2 de bois par hectare en moyenne pour 2006). Quelques forêts anciennes abritant des descendants de la forêt préhistorique sont protégées, mais la forêt cultivée gagne sur les forêts plus naturelles.
Le réchauffement climatique est dans ce pays (continental) plus marqué que la moyenne mondiale, et il pourrait avoir des impacts sur la biodiversité et la forêt[10].
L’agriculture traditionnelle a su préserver des prairies parfois exceptionnellement riches en biodiversité (plusieurs centaines d’espèces différentes par hectare).
En 2001, une agence de l’environnement a été créée, qui doit appliquer un plan d’action national pour l’environnement comprenant l’intégration des préoccupations environnementales dans tous les autres secteurs.
Pour entrer dans l’Union européenne, le pays devait en 2003 renforcer l’application de sa législation sur les déchets, les OGM, la pollution de l’air et industrielle. Il doit améliorer sa gestion des risques, des produits chimiques et la protection contre les radiations.
La Slovénie ayant intégré l’Union européenne le 1er mai 2004, elle doit appliquer les directives européennes concernant l’environnement, et s’intégrer dans le réseau Natura 2000[11].
Divisions administratives
La Slovénie est composée de 210 communes, dont 11 ayant un statut « urbain ». Ce sont à ce jour les seules subdivisions en Slovénie. Le gouvernement slovène cherche à créer de nouvelles régions administratives officielles (une douzaine au total).
Il y a toutefois huit régions traditionnelles (mais non officielles) :
- La Haute-Carniole (U.C.) ou Gorenjska (Kranj) ;
- La Basse-Styrie (S) ou Spodnja Štajerska (Maribor) ;
- Le Prekmurje (T) (Murska Sobota) ;
- La Carinthie slovène (C) ou Koroška (Ravne na Koroškem) ;
- La Carniole-Intérieure (I.C.) ou Notranjska (Postojna) ;
- La Basse-Carniole (L.C) ou Dolenjska (Novo Mesto) comprenant la Carniole-Blanche (Črnomelj) ;
- Le littoral slovène ou Primorska décomposé en Istrie slovène (L) (Koper) et en Goriška (G) (Nova Gorica)
Politique
Les élections au Parlement (Državni zbor) du 3 octobre 2004 ont permis au parti démocrate (SDS) mené par Janez Janša d’arriver en tête du scrutin en doublant son nombre de députés, passant de 14 à 29 sur les 90 députés que compte la chambre basse. Pour leur part, les libéraux-démocrates (LDS) du premier ministre Anton Rop sont arrivés en seconde position après avoir perdu beaucoup de leur influence passant de 34 à 23 sièges. La participation a été de 60 %.
Le 11 novembre 2007, le diplomate de carrière Danilo Türk, 55 ans, qui se présentait comme candidat indépendant mais était soutenu par l’opposition de gauche, a remporté haut la main l’élection présidentielle en Slovénie. Lors du second tour organisé dans ce petit pays de l’ex-Yougoslavie, Danilo Türk a obtenu 68,26 % des voix, loin devant son rival, l’ancien Premier ministre Lojze Peterle, soutenu par la coalition gouvernementale de centre droit, crédité de 31,74 % des voix. Le président sortant Janez Drnovšek, 57 ans, qui n’avait apporté son soutien à aucun des deux candidats, avait décidé de ne pas briguer un second mandat de cinq ans. Son mandat a expiré le 22 décembre 2007. Le taux définitif de participation a atteint plus de 57 % des 1,7 million d’électeurs appelés aux urnes selon la Commission électorale.
Relations avec l’Union européenne
- Le 10 juin 1996, la Slovénie signe un accord d'association avec l'UE et présente sa demande d’adhésion à l'UE.
- Le 31 mars 1998, l'UE ouvre des négociations d'adhésion avec la Slovénie, ces négociations se terminent le 13 décembre 2002.
- le 1er février 1999, l'accord d'association entre en vigueur.
- Le 23 mars 2003, 89,6 % des Slovènes approuvent l'adhésion par référendum.
- Le 14 avril 2003, le Conseil européen approuve l’adhésion.
- Le 16 avril 2003, la Slovénie signe le traité d’adhésion, en vigueur le 1er mai 2004.
- Le 2 mars 2006, la Slovénie demande que soit examinée sa subordination aux critères de convergence.
- Le 16 mai 2006, la Banque centrale européenne[12] et la Commission européenne[13] publient leurs rapports sur le respect des critères de convergence par la Slovénie.
- Le 16 juin 2006, le Conseil européen autorise l'adoption de l'euro, après la décision des chefs d'État ou de gouvernement. Les ministres de l'Économie et des Finances (Ecofin), le 11 juillet 2006, abrogent la dérogation dont la Slovénie jouit pour l'adoption de la monnaie unique le 1er janvier 2007[14] et fixent le taux irrévocable de conversion : 1 euro = 239,640 tolars slovènes[15].
- Le 21 décembre 2007, la Slovénie entre dans l'espace Schengen[16].
- 1er janvier - 30 juin 2008, la Slovénie préside pour la première fois le Conseil de l'Union européenne. Elle est le premier des États membres ayant rejoint l'Union européenne en 2004 à assurer la présidence du Conseil de l'Union européenne.
Démographie
Les groupes ethniques de la Slovénie sont les Slovènes (83,1 %), les Serbes (2 %), les Croates (1,8 %), les Bosniaques (1,1 %) et d’autres (12 %), ainsi que des minorités ethniques hongroise et italienne (0,5 %). L’espérance de vie en 2009 était de 73,25 ans pour les hommes et de 80,8 ans pour les femmes.
Après l’indépendance de la Slovénie en 1991, 18 355 citoyens « non-Slovènes » (environ 1 % de la population) ont été effacés des registres administratifs et placés dans la catégorie des étrangers, car nés dans une autre république yougoslave. En 2004, la Cour Suprême a ordonné leur réintégration (cf. les Effacés de Slovénie) [17].
Avec 95 habitants au kilomètre carré, la Slovénie se place parmi les pays peu denses d’Europe (comparée à la densité des Pays-Bas (320 hab./km²) ou de l’Italie (195 hab./km²)). Environ 50 % de la population habite dans des zones urbaines, le reste en milieu rural.
La langue officielle est le slovène, qui appartient au groupe des langues slaves du sud. Le hongrois et l’italien bénéficient d’un statut de langue officielle dans les régions pluriethniques le long des frontières hongroise et italienne.
Économie
Avec sa petite économie de transition et une population d'approximativement deux millions d‘habitants, la Slovénie est un modèle de succès économique et de stabilité pour ses voisins de l’ancienne Yougoslavie.
Le pays, qui a rejoint l’Union européenne en 2004, possède une main-d’œuvre de très bon niveau, un emplacement géographique stratégique et des infrastructures de bonne qualité.
L'économie slovène se caractérise par l'élevage, l'exploitation forestière et le tourisme en particulier dans le nord-ouest. Le sous-sol possède du plomb et du zinc. Plus à l'est, le relief s'abaisse, et c'est dans cette région que les industries sont les plus développées (aluminium, métallurgie, construction mécanique, charbon, centrale thermique, textile). La capitale, Ljubljana, vit surtout du secteur tertiaire. Vers le sud, le haut Karst est largement boisé avec une agriculture peu développée.
La Slovénie possède un PIB par habitant plus élevé que les autres pays d’Europe centrale et elle est devenue en 2004 le premier pays en transition d’une économie étatique vers une économie libérale à passer du statut de pays emprunteur à partenaire donateur à la Banque mondiale. Elle a rejoint l'Eurogroupe le 1er janvier 2007.
La dette externe de la Slovénie est de 39,5 milliards d'euros[18].
La Slovénie fait partie de la zone euro depuis le 1er janvier 2007 (1 euro valant 239,64 tolars). La Slovénie est ainsi devenue le premier pays à adopter la monnaie européenne après l’introduction fiduciaire de l’euro le 1er janvier 2002[19].
Codes
La Slovénie a pour codes :
- .si selon les noms de domaine de premier niveau,
- SVN, selon la norme ISO 3166-1 alpha-3 (liste des codes pays), et la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, alpha-3,
- S5, selon la liste des préfixes OACI d'immatriculation des aéronefs,
- SI, selon la norme ISO 3166-1 (liste des codes pays), code alpha-2, la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-2,
- SLO, selon la liste des codes pays du CIO, et la liste des codes internationaux des plaques minéralogiques
Culture
Fêtes et jours fériés Date Nom français Nom local 1er et 2 janvier Nouvel an Novo leto 8 février Fête de la Culture slovène
(anniversaire de la mort du poète France Prešeren)Slovenski kulturni praznik 27 avril Fête de la Libération Dan upora proti okupatorju 1er et 2 mai Fête du Travail Praznik dela 25 juin Proclamation de la souveraineté Dan državnosti 15 août Fête de l'Assomption Marijino vnebovzetje 31 octobre Fête de la Réforme Dan reformacije 1er novembre Fête de la Toussaint Vsi sveti 25 décembre Noël Božič 26 décembre Journée de l'indépendance Dan samostojnosti Les premiers textes connus en langue slovène sont les Feuillets de Freising (Brižinski spomeniki), écrits entre 972 et 1039 pour des besoins d’évangélisation. La langue est alors utilisée par les couches les plus basses de la société (même si les bourgeois et la petite noblesse la connaissaient), ainsi que par le clergé.
Avec le luthéranisme, le slovène entame sa carrière de langue littéraire. Les idées de la Réforme se répandent bien en Slovénie. On doit mentionner Primož Trubar (1508-1586) qui, imprégné des idées nouvelles, hésite toutefois à rompre avec Rome. Ses prêches en slovène dans la cathédrale de Ljubljana attirent les foules.
Symboles
Le protée est l'un des symboles importants de la Slovénie. Ce pays dispose en effet de nombreuses grottes abritant cet animal. On en trouve par exemple dans la grande grotte de Postojna mais aussi dans les grottes de Škocjan. Véritable rareté naturelle, le protée, ainsi que plusieurs grottes de la région attirent de nombreux touristes. Un vivarium est présent dans la grotte de Postojna et on peut y voir le milieu naturel de l’animal[20].
Entre 1991 et fin 2006, la monnaie nationale du pays était le tolar. Le protée était représenté sur la pièce de 10 centimes de tolar. Depuis 2007, la monnaie de la Slovénie est l’euro et les pièces en euro de la Slovénie disposent aujourd'hui d'autres symboles. La plus ancienne revue slovène de vulgarisation scientifique, publiée pour la première fois en 1933, portait le nom de Proteus[21].
Sport
Le sport le plus populaire en Slovénie est très probablement le ski alpin, les skieurs slovènes étant toutefois faiblement présents au niveau international ; on peut citer parmi les plus connus Andrej Jerman, qui fait partie des meilleurs descendeurs du monde, et de bons slalomeurs comme Aleš Gorza, Mitja Dragšič ou Bernard Vajdič. Chez les femmes, Tina Maze est actuellement l'une des principales spécialistes de slalom géant, obtenant également de probants résultats en slalom et Super G. Le pays dispose également de plusieurs équipes reconnues en Hockey sur glace et des joueurs internationalement reconnus comme Anže Kopitar, le tout premier hockeyeur d'origine slovène à évoluer dans la LNH nord-américaine[22].
En football, la Slovénie connut une génération dorée au début des années 2000 avec des joueurs tels que Zlatko Zahovič, Ales Ceh, Milenko Ačimovič ou encore Sašo Udovič, qui qualifièrent leur équipe pour l'Euro 2000 et la coupe du monde 2002.
La Slovénie possède aussi une équipe nationale de basket-ball de bon niveau, qui fait partie des huit meilleures nations européennes. Les stars actuelles de l'équipe slovène sont Jaka Lakovič (FC Barcelone), Radoslav Nesterovič (Raptors de Toronto), Beno Udrih (Kings de Sacramento) , Primož Brezec (Pistons de Détroit) et Goran Dragic (Phoenix Suns).
Le cyclisme est un sport en développement en Slovénie, avec quelques très bon coureurs. On peut citer Janez Brajkovic, sans aucun doute le meilleur coureur slovène du peloton professionnel actuellement, le sprinter Grega Bole ou encore les expérimentés Tadej Valjavec (10e du Tour de France 2008) et Matej Mugerli.
La Slovénie est très peu présente en athlétisme, mais elle a cependant eu deux athlètes de haut niveau avec Matic Osovnikar qui fait partie des meilleurs sprinteurs européens et surtout Primož Kozmus qui a été sacré champion olympique du lancer de marteau aux Jeux olympiques d'été de 2008. La jamaïcaine Merlene Ottey, légende de l'athlétisme mondial, à acquis la nationalité slovène en 2004 et est encore membre de l'équipe nationale du relais 4x100m à l'âge de 50 ans.
En tennis enfin, le pays compte une joueuse no 1 mondial en la personne de Katarina Srebotnik.
Remarque
La Slovénie et la Slovaquie sont souvent confondues. Les noms Slovenská Republika (qui signifie République slovaque en slovaque) et Republika Slovenija peuvent en effet prêter à confusion dans de nombreuses langues. Chaque année, un poids considérable de courrier mal acheminé est à réexpédier vers la Slovénie (600 kg en 2004)[23]. George W. Bush a aussi fait la confusion[24].
Notes et références
- D'après l'article 11 de la Constitution, l'italien et le hongrois ne sont des langues officielles que dans certaines localités.
- Central Intelligence Agency, The World Factbook, 2011
- Avant 2007, la monnaie était le tolar.
- Silvo Kranjec, « Anton Korošec, politicien, prêtre », Slovenski biografski leksikon (Lexique biographique slovène), Académie slovène des Arts et Sciences. Consulté le 7 juillet 2011
- http://www.twenty.si/first-20-years/89/
- http://www.twenty.si/first-20-years/90/
- Helena Race, « "Dan prej" (Un jour avant) », Faculty des Sciences sociales, Université de Ljubljana, 2005. Consulté le 19 juillet 2011
- Janko Prunk, « Path to Slovene State », Gouvernement de la République de Slovénie, 2001. Consulté le 19 juillet 2011
- About the Slovenian Military Forces: History, Ministère de la Défense slovène. Consulté le 19 juillet 2011
- Source: http://www.dailymotion.com/relevance/search/slovenia%2524/video/x6e5a4_slovenia-impact-of-climate-change-o_travel
- Source : http://europa.eu/scadplus/leg/fr/lvb/e40110.htm)
- Rapport sur la convergence par la Slovénie mai 2006PDF)
- COM (2006) 0224 Rapport de la Commission - Rapport de convergence 2006 relatif à la Slovénie (établi conformément à l’article 122, paragraphe 2, du traité, à la demande de la Slovénie) {SEC(2006) 615} PDF)
- 2006/495/CE Décision du Conseil du 11 juillet 2006 conformément à l'article 122, paragraphe 2, du traité pour l'adoption par la Slovénie de la monnaie unique au 1er janvier 2007 ([PDF] GU EU L 195 du 15.7. 2006)
- Règlement (CE) no 1086/2006 du Conseil du 11 juillet 2006 modifiant le règlement (CE) no 2866/98 concernant les taux de conversion entre l'euro et les monnaies des États membres adoptant l'euro. Le 1er janvier 2007, l'euro devient monnaie nationale. GU EU L 195 du 15.7. 2006)
- 2007/801/CE Décision du Conseil du 6 décembre 2007 sur l'application de la totalité des dispositions de l'acquis de Schengen à la République tchèque, à la République d'Estonie, à la République de Lettonie, à la République de Lituanie, à la République de Hongrie, à la République de Malte, à la République de Pologne, à la République de Slovénie et à la République slovaque ([PDF] EU L 323 du 8.12.2007)
- Effacés de Slovénie et Le Monde, 10 novembre 2006.
- Position au 30 novembre 2008, évaluation au 23 janvier 2009. Source: Banque nationale de Slovénie Gross external debt - Bank of Slovenia
- LeMonde.fr : La Slovénie est passée à l'euro
- (en)Destinacija Postojna. Consulté le 2 septembre 2008.
- (en)Magazine Proteus. Consulté le 19 septembre 2008
- (en)Anže Kopitar
- Slovaquie et Slovénie : voisins et différents ! - Le Taurillon, magazine eurocitoyen
- Les Fameux Bushismes de George Walker Bush (français)
Liens externes
- (sl) (en) Site officiel du gouvernement slovène
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