- Physique-Chimie Avenir
-
École supérieure de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris
ESPCI ParisTech Nom original École supérieure de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris Informations Fondation 1882 Type École d'ingénieurs publique (Ville de Paris) Localisation 10 rue Vauquelin, Paris, France Président Jean-Louis Missika Directeur Jacques Prost Étudiants 4 promos de 72 élèves-ingénieurs Niveau Bac+5 à Bac+8 (école doctorale) Affiliation ParisTech
IDEA League
Fédération Gay-LussacSite web Site officiel modifier L’école supérieure de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris, ou ESPCI ParisTech, est une école d'ingénieurs fondée en 1882. Elle est située rue Vauquelin sur la Montagne Sainte-Geneviève dans le 5ème arrondissement de Paris.
Elle forme chaque année une promotion de 72 élèves-ingénieurs (40% de femmes), après quatre années d'études post-classes préparatoires. Les débouchés de cette École sont principalement dans la R&D, mais aussi dans d'autres fonctions techniques (production, retraitement) et de management.
Depuis 1997, l'école recrute par le même concours que l'École polytechnique[1], mais avec des coefficients différents, donnant la primauté aux épreuves de physique et de chimie et réservé aux élèves de la filière PC des classes préparatoires. La formation dispensée en quatre ans est essentiellement scientifique généraliste.
L'école possède un espace ouvert au public, visant à rapprocher la science des citoyens, l'« espace Pierre-Gilles-de-Gennes ».
Le classement de Shanghai 2008, qui classe les établissements d'enseignement supérieur mondiaux, place l'ESPCI ParisTech en tête des écoles d'ingénieurs françaises, dans la même tranche (200-300) que l'École polytechnique. Elle y est classée dans la fourchette des 80-124 meilleures écoles et universités européennes et dans la fourchette 8-14 pour les meilleures écoles/universités françaises.
L'ESPCI ParisTech entretient des relations particulièrement étroites avec l'industrie à travers les nombreux contrats de recherche entre les laboratoires de l’école et les laboratoires industriels. De plus, deux chaires ont été signées avec Michelin[2] et Saint-Gobain[3]. Enfin, chaque promotion est parrainée par une entreprise (Schlumberger, Cogema, Rhodia, L'Oréal, Thales, Arkema, Saint-Gobain, Michelin, Total).
L'ESPCI ParisTech est membre fondateur de ParisTech (lui-même membre d'IDEA League) et de la Fondation Pierre-Gilles de Gennes pour la recherche. Elle est également membre de la Fédération Gay-Lussac et est engagée dans deux pôles de compétitivité : Medicen et System@tic.
L'ESPCI ParisTech est parfois confondue à tort avec l'École supérieure de conception et de production industrielles (ESCPI), et, plus rarement, avec l'École des praticiens du commerce international (EPSCI).
Histoire
Article détaillé : Histoire de l'École supérieure de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris.L'école a été fondée en 1882[4], sous l'égide de la ville de Paris, pour former des ingénieurs physiciens et chimistes.
L'histoire de l'école est marquée par les découvertes de ses sept prix Nobel : Pierre Curie[5] (1903, physique) et Marie Curie[6] (1903, physique ; 1911, chimie) pour la radioactivité, Irène Joliot-Curie (1935, chimie) et Frédéric Joliot-Curie[7] (1935, chimie) pour la radioactivité artificielle, Pierre-Gilles de Gennes[8] (1991, physique) pour ses travaux sur les cristaux liquides et les polymères et Georges Charpak[9] (1992, physique) pour la chambre à fils.
La bibliothèque conserve les fonds du centre de ressources historiques constitués à partir de documents anciens et de photographies en rapport avec l'histoire de l'école[10].
Directeurs de l'école
- Paul Schützenberger (1882-1896)
- Charles Lauth (1897-1904)
- Albin Haller (1905-1924)
- Paul Langevin (1925-1946)
- René Lucas (1947-1968)
- Georges Champetier (1969-1975)
- Pierre-Gilles de Gennes (1976-2003)
- Jacques Prost depuis 2003
En dehors de Charles Lauth, tous les directeurs de l'école ont été élus à l'Académie des sciences.
Directeurs des études
- Charles Gariel (1896-1905)
- Paul Langevin (1906-1925)
- Hippolyte Copaux (1926-1934)
- André Debierne (1934-1941)
- René Lucas (1941-1947)
- Georges Champetier (1947-1969)
- Jean Uebersfeld (1969-1976)
- Lucien Monnerie (1976-1996)
- Jacques Duran (1996-2003)
- Françoise Lafuma (2003-2009)
- Marc Fermigier depuis 2009
Directeurs scientifiques
- Jacques Badoz (1969-1976)
- Jacques Lewiner (1976-2003)
- Claude Boccara (2003-2009)
- François Lequeux depuis 2009
Gouvernance de l'ESPCI ParisTech
Direction exécutive
- Directeur général : Jacques Prost
- Directeur scientifique : François Lequeux
- Directeur des études : Marc Fermigier
- Conseillère de la direction pour l'enseignement et la recherche : Janine Cossy
- Secrétaire général : François Fuseau
Conseil d'administration
En plus des membres de la direction exécutive, le conseil d'administration est composé d'élus de la ville de Paris désignés par le conseil de Paris sur proposition du maire et de représentants des organismes de recherche partenaires.
Président : Jean-Louis Missika, adjoint au maire chargé de l'innovation, de la recherche et des universités[11]
- Lyne Cohen-Solal, adjointe au maire chargée du commerce, de l’artisanat, des professions indépendantes et des métiers d’art[12]
- Christian Sautter, adjoint au maire chargé de l'emploi, du développement économique et de l'attractivité internationale, ancien Ministre de l'économie et des finances
- Danièle Pourtaud, adjointe au maire chargée du patrimoine
- Christian Saint-Étienne, vice-président du groupe centre et indépendants au Conseil de Paris
- Jean-Paul Huchon, président du conseil régional d'Île-de-France
- Jean-Charles Pomerol, président de l'Université Pierre et Marie Curie[13]
- Cyrille Van Effenterre, président de ParisTech
- Bernard Montaron, directeur du thème carbonates de Schlumberger
- Henri-Dominique Petit, président de l'Association des Ingénieurs ESPCI (AIE)
Conseil scientifique international
L'ESPCI ParisTech s'est dotée en 2007 d'un conseil scientifique international[14] composé des directeurs scientifiques de trois grands groupes industriels et de sept personnalités académiques. Le conseil scientifique international se réunit une fois par an. Il présente devant le conseil d'administration un rapport écrit portant analyse de l'activité d'enseignement et de recherche et propose ses orientations.
Présidente : Prof. Dame Julia S. Higgins[15], professeur de science des polymères de l'Imperial College London, vice-présidente de la Royal Society
- Dr. Ashok Belani[16], vice-président exécutif et de la recherche de Schlumberger Ltd.
- Dr. Christine Bénard, directrice scientifique de Michelin
- Prof. Athene Donald[17], professeur de physique expérimentale de l'université de Cambridge, prix L'Oréal-Unesco de la recherche (2009)
- Prof. Edith Hamel, professeur de neurologie et neurochirurgie de l'université McGill
- Prof. Dr. Georg Maret[18], professeur de matière molle de l'université de Constance
- Prof. David R. Nelson[19], professeur de biophysique à l'université Harvard
- Dr. Didier Roux[20], directeur de la recherche de Saint-Gobain, membre de l'Académie des sciences
- Prof. Amos B. Smith III[21], professeur de chimie de l'université de Pennsylvanie
- Prof. Samuel I. Stupp[22], professeur de sciences des matériaux de Northwestern University
Enseignement
La formation[23] est dispensée en quatre ans. Les deux premières années, les matières enseignées sont la physique (optique, électromagnétisme, ondes et acoustique, physique quantique, théorique et statistique, mécanique des fluides et des solides, etc.) et la chimie (chimie analytique, chimie organique et inorganique, matière molle, chimie des polymères etc.) ainsi que la biologie (neurobiologie et physiologie). En troisième année, les étudiants choisissent une matière dominante : physique, physico-chimie ou chimie. La quatrième année est une année d'application permettant d'effectuer un master ou un mastère en France et à l'étranger (Imperial College, ETH Zurich, MIT, Université de Cambridge) ou de compléter sa formation dans une école partenaire (HEC, IEP Paris, Mines ParisTech, IFP school, Supoptique) ou à la faculté de médecine. L'école a développé un partenariat de recherche[24] et d'échange d"étudiants avec l'Université Doshisha de Kyoto au Japon et l'université de Pékin et l'université Tsinghua en Chine.
Pluridisciplinarité
L'école a une tradition d'enseignement généraliste scientifique en physique et en chimie. Depuis 1995, les élèves bénéficient également d'une formation de base en biologie.
Pédagogie
L'école accorde une grande importance au travail expérimental. Les élèves passent environ la moitié de leur scolarité dans les laboratoires de l'école. Les élèves ont également plusieurs heures de préceptorat par semaine tout au long de leur scolarité. Le préceptorat, inspiré du tutorat anglais, est un travail de réflexion et d'approfondissement par groupe de 4 élèves avec un chercheur de l'école en complément des cours magistraux.
Stages
Les élèves effectuent un stage industriel de six mois en début de troisième année et un stage de trois mois dans un laboratoire de recherche de l'école.
Professeurs
Professeurs de l'ESPCI ParisTech et professeurs associés
- Hervé Arribart[25], professeur associé et directeur scientifique de Saint-Gobain, enseigne les problématiques de l'énergie et du développement durable, membre de l'Académie des technologies
- Jérôme Bibette[26], professeur et directeur du laboratoire LCMD, enseigne la physicochimie des colloïdes, médaille d'argent du CNRS (2000), fondateur de RainDance Technologies, d'Ademtech et de Capsum
- Claude Boccara[27], professeur et directeur du laboratoire d'optique physique, enseigne l'optique, directeur scientifique honoraire, prix Félix Robin de la Société Française de Physique (2006) et Léon Brillouin de la Société française d'optique (2009), fondateur de LLTech
- Ulrich Bockelmann[28], professeur associé et directeur du laboratoire de nanobiophysique, enseigne la biophysique
- Liliane Bokobza, professeur, enseigne la spectroscopie, prix Georges Stafford Whitby de l'American Chemical Society (2002)
- Jean-Philippe Bouchaud[29], professeur associé et président-directeur général de Capital Fund Management, enseigne la thermodynamique statistique, médaille d'argent du CNRS (1995)
- Bernard Calvino[30], professeur, enseigne la neurophysiologie, directeur du mastère spécialisé de bio-ingénierie
- Rémi Carminati, professeur, enseigne l'optique quantique, prix Fabry-de-Gramont de la Société française d’optique (2006)
- Christophe Clanet[31], professeur associé et directeur adjoint du laboratoire d'hydrodynamique de l'École Polytechnique, enseigne la mécanique des fluides
- Michel Cloitre[32], professeur associé et directeur de recherche au CNRS, enseigne la matière molle
- Janine Cossy[33], professeur et directrice du laboratoire de chimie organique, enseigne la chimie organique, médaille d'argent du CNRS (1996), prix Jungfleish de l’Académie des sciences (1996) et Achille Le Bel de la Société française de chimie (2009), fondatrice d'Acanthe Biotech et de CDP Innovation
- Vincent Croquette[34], professeur et directeur de recherche à l'ENS Ulm, enseigne le traitement du signal, prix IBM (1990), prix spécial de la Société française de physique (2000), fondateur de PicoTwist
- Madeleine Djabourov, professeur, enseigne la rhéologie
- Gérard Dreyfus[35], professeur et directeur du laboratoire d'électronique, enseigne l'électronique, l'automatique, l'apprentissage artificiel et les réseaux de neurones, fondateur et président du chapitre français de la Computer Intelligence Society de l'IEEE, co-fondateur de Netral S.A.
- Mathias Fink[36], professeur et directeur de l'Institut Langevin, enseigne l'acoustique, professeur au Collège de France, médaille d'argent du CNRS (1998), membre de l'Académie des sciences, fondateur de Sensitive Object, SuperSonic Imagine, Echosens et Time Reversal Com.
- Jean-Louis Halary, professeur, enseigne la chimie des polymères
- Marie-Claire Hennion, professeur et directrice du laboratoire de chimie analytique, enseigne la chimie analytique, prix de la Royal Chromatography Society
- Michel Laguës, professeur et directeur de l'espace Pierre-Gilles-de-Gennes, enseigne les phénomènes invariants d'échelle
- Nicolas Lequeux, maître de conférence, enseigne la structure des matériaux cristallins
- Jérôme Lesueur[37], professeur et directeur du laboratoire Photons et matière, enseigne la physique quantique
- Jacques Lewiner[38], professeur et directeur du laboratoire d'électricité général, enseigne la physique du solide, directeur scientifique honoraire, membre de l'Académie des technologies, fondateur d'Inventel, de Roowin, de Cynove et de Finsécur
- Elie Raphaël[39], professeur associé et directeur du laboratoire Gulliver, enseigne les mathématiques, médaille de bronze du CNRS (1992)
- Jean Rossier[40], professeur, enseigne la biologie, prix Lacaze de l'Académie des sciences, grand prix Claude-Bernard de la ville de Paris, membre de l'Académie des sciences, fondateur de Genescore
- Patrick Tabeling[41], professeur, enseigne la microfluidique, président du réseau microfluidique
- Henri Van Damme, professeur et directeur scientifique du Laboratoire central des ponts et chaussées, enseigne la physique de la matière divisée, de la matière molle et des interfaces
- Francois Volatron, directeur de recherche au CNRS, enseigne la théorie des groupes et la réactivité
Autres chercheurs de l'ESPCI ParisTech
- Bernard Cabane[42], directeur de recherche, membre de l'Académie des sciences
- Julien Bok, professeur émérite de physicien du solide, prix Louis-Ancel de la Société française de physique (1965)
- Georges Charpak , professeur associé au laboratoire d'électricité générale, prix Nobel de physique 1992, membre de l'Institut de France
- Marc Fermigier[43], professeur et directeur des études, prix Daniel-Guinier de la Société française de physique
- Étienne Guyon[44], professeur émérite au laboratoire d'hydrodyniamique, prix Jean Ricard (1982), ancien directeur de l'École normale supérieure et du Palais de la Découverte
- Jorge Kurchan[45], directeur de recherche du laboratoire d'hydrodynamique, prix Paul Langevin de la SFP (2002), prix Servant de l'Académie des sciences (2005)
- Ludwik Leibler, professeur et directeur du laboratoire Matière molle et chimie, médaille d'argent du CNRS (1989), membre de la National Academy of Sciences
- François Lequeux, directeur de recherche et directeur scientifique de l'ESPCI ParisTech, prix Louis-Ancel de la Société française de physique (2002), médaille de bronze du CNRS
- Philippe Monod, directeur de recherche émérite du laboratoire photon et matière, prix Holweck (2005) de la Société française de physique
- Pierre Papon[46], professeur émérite au laboratoire de physique thermique, ancien directeur général du CNRS et de l'IFREMER
- David Quéré[47], directeur de recherche du laboratoire d'hydrodynamique, prix Roberval (2007)
- José Eduardo Wesfreid[48], directeur du laboratoire d'hydrodynamique physique, prix Edmond-Brun (2007) de l'Académie des sciences
Chaires annuelles de recherche
Les chaires Joliot-Curie, Paris Sciences ou les chaires industrielles financées par Saint-Gobain et Michelin permettent à des chercheurs renommés de travailler dans des laboratoires de l'Ecole durant une année. Georges Charpak (en 1984) et Samuel Stupp (en 1997) sont ainsi titulaires de la chaire Joliot Curie, Thomas Witten (en 1999) de la chaire Paris Sciences.
Recherche
L'école héberge de nombreux laboratoires[49] regroupés en unité mixte de recherche[50]. Les scientifiques de l’ESPCI ParisTech déposent en moyenne un brevet par semaine et publient un article par jour dans les meilleures revues scientifiques à comité de lecture.
Électricité générale
De 1882 jusqu'à sa mort en 1905, Pierre Curie étudie les propriétés piézoélectrique puis les propriétés magnétiques des corps dans le laboratoire de physique de l'école. Il postule la loi de Curie qui est expliquée par son élève Paul Langevin grâce à la thermodynamique statistique. Paul Langevin succède à Pierre Curie en 1905 et dirige le laboratoire jusqu'en 1925. Cette période du laboratoire est marquée par l'étude des techniques ultrasonore. Pendant la première guerre mondiale, Paul Langevin dépose des brevets sur le sonar qui trouvera des applications pour la détection sous-marine, le contrôle non destructif et plus tardivement en imagerie médicale. Lorsque Paul Langevin prend la direction de l'école en 1925, Jean Saphores lui succède à la tête du laboratoire. René Lucas et Pierre Biquard découvre la diffraction de la lumière par les ondes ultrasonores en 1932. Le laboratoire collabore avec Frédéric Joliot-Curie à l'Institut du Radium permettant la découverte de la radioactivité artificielle. Pierre Biquard dirige le laboratoire dans les années 1960 tandis que Georges Goudet assure l'enseignement.
Les recherches actuels du Laboratoire d'électricité générale[51] concernent l'électromagnétisme avec le développement des télécommunications sans fil et cellulaire, des réseaux et du radar, la physique des isolants, particulièrement des électrets, et l'instrumentation médicale et biomédicale. Sous la direction de Jacques Lewiner depuis 1970, le laboratoire mène une politique active de valorisation, par de nombreux dépôts de brevets et accords industriels. Le prix nobel de physique Georges Charpak est professeur associé au laboratoire depuis 1980.
Physique générale et théorique
Le laboratoire est le lieu de découvertes majeures de la recherche française. Pierre Curie effectue l'étude des propriétés de symétrie en physique et énonce le principe de Curie en 1894. En 1898, Pierre et Marie Curie découvre la radioactivité naturelle et parviennent à isoler le polonium puis le bismuth. En 1899, André-Louis Debierne découvre l'actinium dans le laboratoire. Paul Langevin qui succède à Pierre Curie en 1905 comprend la loi de Curie grâce à la physique statistique et diffuse les théories d'Albert Einstein en France dès leur parution grâce au paradoxe des jumeaux. Pierre-Gilles de Gennes, directeur du laboratoire puis de l'école, travaille sur les phénomènes d'ordre et développe les concepts expliquant le comportement de la matière molle et des cristaux liquides. Plus récemment le laboratoire s'intéresse aux propriétés des supraconducteurs sous la direction de Julien Bok.
Jérôme Lesueur est directeur du Laboratoire Photons et matières (LPM)[52] depuis 2007. Sous sa direction, le laboratoire étudie la physique nanométrique, notamment l'effet Josephson et développe l'application des quantum dots à la biologie. Le laboratoire étudie également le comportement des matériaux dans lesquels se manifestent de fortes interactions électroniques.
Chimie organique
En 1882, le laboratoire est dirigé par Charles Lauth tandis que l'enseignement est assuré par Paul Schützenberger auquel succède Léon Schützenberger en 1891. Le laboratoire développe la chimie des colorants et étudie la synthèse des aldéhydes aromatiques. Sous la direction d'Albin Haller à partir de 1905, le laboratoire travaille sur les dérivés du camphre et comprend les mécanisme de trans-estérification. En 1927, Charles Dufraisse prend la direction du laboratoire. Il découvre l'auto-oxydation et le fonctionnement des antianxiogénes en collaboration avec Charles Moureu. Jean Rigaudy lui succède en 1956 et développe les réactions photochimiques permettant d’obtenir l’oxygène excité à l’état singulet.
Depuis 1990, le laboratoire de chimie organique (LCO)[53] est dirigé par Janine Cossy et travaille sur la synthèse stéréosélective et énantiosélective de produits biologiquement actifs, sur les réactions d'oxydation, les réactions catalysées par les métaux et la conception de complexes pour la chimie supramoléculaire. Le laboratoire collabore avec de nombreuses entreprises pharmaceutiques comme Rhodia, Novartis, Eli Lilly, Boehringer ou les laboratoires Abbott et a créé deux startup Acanthe Biotech et CDP Innovation[54].
Optique, acoustique, ondes et imagerie
Charles Féry est nommé professeur d'optique en 1902. Sous sa direction le laboratoire développe son expertise en instrumentation et conception d'instruments scientifiques. René Lucas lui succède en 1930 et travaille sur la diffusion Brillouin et les propriétés anisotropes de la matière. Sous la direction de Jacques Badoz de 1965 à 1980, le laboratoire étudie l'effet Faraday, l'effet Cotton-Mouton et le dichroïsme circulaire magnétique. Le laboratoire d'optique physique (LOP)[55] est dirigé par Claude Boccara depuis le début des années 1980. Sous sa direction, il développe la détection des ondes gravitationnelles par des méthodes optiques (projet d'interféromètre VIRGO) et l'imagerie optique des tissus biologiques.
L'Institut Langevin "Ondes et Images"[56] est né en 2009 de la fusion du Laboratoire ondes et acoustique[57] et du Laboratoire d'optique physique. Il est dirigé par Mathias Fink. Les recherches menées s’étendent des concepts fondamentaux aux applications, de l’imagerie multi‐ondes (acousto‐optique, photo‐acoustique, élastographie par ultrasons ou IRM) aux techniques originales de focalisation (retournement temporel, filtre inverse, contrôle de front d’ondes), en passant par la création d’entreprises mettant en œuvre ces nouvelles technologies dans les domaines du biomédical, des télécommunications et de la domotique.
Chimie inorganique et matériaux polymères
L'enseignement est d'abord assuré par Paul Schützenberger (1882-1896) qui étudie certains biopolymères comme l'acétate de cellulose. Hippolyte Copaux (1925-1939), Georges Champetier (1939-1975) puis Lucien Monnerie (1975-1984) lui succède. Georges Champetier a joué un rôle capital pour le développement des recherches en chimie macromoléculaire. Il s'intéresse à la structure de la kératine et à la synthèse des polyamides synthétiques.
Le laboratoire Matière molle et chimie (MMC)[58] est dirigé par Ludwik Leibler depuis 1984. Le laboratoire développe des matériaux nanostructurés possédant des propriétés originales en utilisant principalement des systèmes autoassemblés à base de copolymères à blocs ou greffés, des polymères semi-cristallins, ou encore des systèmes hybrides polymères/argile ou nanotubes de carbone. La laboratoire étudie la chimie supramoléculaire et développe des nouvelles applications comme l'élastique auto-cicatrisant[59]. Enfin le laboratoire développe des polymères capables de changer de conformation ou de phase lorsqu'on applique un stimulus comme une variation de température, de pH ou du champ électrique. Le laboratoire a ainsi développé des systèmes stimulés par l'abaissement de température destinés à l’industrie photographique.
Chimie analytique
Le chimiste capverdien Roberto Duarte Silva (1882-1888) puis Maurice Hanriot (1888-1925) sont les premiers professeurs de chimie analytique de l'école. Victor Auger enseigne de 1925 à 1934 et met au point des méthodes de dosage des sulfates, de l'ammoniac et du cobalt. L'académicien des sciences Georges Urbain lui succède. De 1945 à 1978, Gaston Charlot assure l'enseignement et développe les techniques d'électrolyse, de colorimétrie et d'oxydoréduction. Robert Rosset (1978-2005) puis Marie-Claire Hennion (depuis 2006) sont responsables de l'enseignement et dirigent le laboratoire.
Le Laboratoire de chimie analytique (LECA) [60], dirigé par Marie-Claire Hennion, développe les techniques de chromatographie en phase gazeuse, liquide, haute performance ou en phase supercritique.Le laboratoire s'intéresse aux applications de l'électrochimie, à la chimiométrie et à l'analyse de l'eau pour des applications environnementales.
Mathématiques et théorie
L'école encourage la collaboration entre mathématiciens et physiciens. À l'origine, l'enseignement des mathématiques est une chaire sans laboratoire associé. Le dialogue entre Paul Langevin et Élie Cartan, qui enseigne la géométrie et la mécanique rationnelle à l'école de 1920 à 1940, permet l'éclosion de la géométrie de Riemann-Cartan et la notion de groupe algébrique. Henri Lebesgue enseigne à l'école de 1927 à 1937 alors qu'il développe ses travaux sur les coniques. En 1945, l'enseignement est confié à Henri Cartan et plus récemment à Nino Boccara puis Élie Raphaël.
Le Laboratoire de physico-chimie théorique (PCT)[61] s'intéresse à l'étude théorique de la biophysique, de l'hydrodynamique et de la matière molle à l'écoute des expérimentateurs. Sous la direction de Jacques Prost, le laboratoire développe les aspects théoriques de la matière molle initiés par Pierre-Gilles de Gennes puis propose les premiers modèles de moteurs moléculaires. Armand Ajdari, qui lui succède en 1997, étudie les nouveaux aspects théoriques posés par la microfluidique et la rhéologie des fluides complexes. Le laboratoire est actuellement dirigé par Élie Raphaël.
Mécanique des fluides et des solides
Le Laboratoire de physique et mécanique des milieux hétérogènes (PMMH)[62] est créé en 1978 par Étienne Guyon pour étudier les phénomènes liés à la mécanique des fluides et des solides. Le laboratoire est dirigé successivement par Étienne Guyon, Jean-Pierre Hulin , Hans Jurgen Herrmann et José Eduardo Wesfreid tandis que l'enseignement est assuré par Pierre Bergé, Jean-Pierre Hulin puis Jean-Claude Charmet et Marc Fermigier.
Le laboratoire est composé de nombreuses équipes qui étudie les propriétés des fluides miscibles, des instabilités, de la turbulence, de la capillarité, du mouillage ou de phénomènes de mécanique du solide. L'équipe de Bruno Andreotti étudie ainsi la croissance[63] et le chant des dunes tandis que José Bico design des origamis capillaires[64], David Quéré comprend l'effet lotus, Jorge Kurchan généralise le théorème de fluctuation-dissipation, Benoit Roman explique le déchirement du papier adhésif[65] et Bernard Cabane le comportement de la filtration[66].
Électronique et automatique
Paul Boucherot, qui assure l'enseignement de l'électronique au début du XXème siècle, conçoit le moteur asynchrone et formalise la méthode de Boucherot. L'inventeur du Huff-Duff, Maurice Deloraine lui succède.
Dirigé par Gérard Dreyfus, le laboratoire d'électronique[67] développe des modèles non linéaires par apprentissage. Ces modèles sont appliqués dans de nombreux domaines notamment pour la découverte de nouveaux médicaments, pour le diagnostique des signaux d'électro-cardiogramme ou pour la conception de nouveaux capteurs. Le laboratoire cherche également à modéliser le système nerveux afin de comprendre ses mécanismes de fonctionnement.
Spectrométrie de masse biologique et protéomique
Le laboratoire de spectrométrie de masse biologique et protéomique (SMBP)[68] est dirigé par Joëlle Vinh. Il développe les analyses en spectrométrie de masse biologique dans le cadre de la protéomique. Elle travaille sur la détection directe des polypeptides impliqués dans la signalisation neuronale et développe les méthodologies pour l’étude du protéome de la cellule unique.
Microfluidique, MEMS et nanostructures
Créé en 2001 par Patrick Tabeling, le laboratoire de microfluidique, MEMS et nanostructures (MMN)[69] étudie les questions fondamentales posés par la microfluidique comme la dynamique des interfaces, la mécanique des fluides complexes, et les conditions de glissement à la paroi. Il développe également des applications de la microfluidique en collaboration avec des industriels et les laboratoires de biologie et de chimie de l'École.
Nanobiophysique
Le laboratoire de nanobiophysique (NBP)[70] est dirigé par Ulrich Bockelmann. Il étudie les systèmes biologiques à l'échelle du nanomètre. L'équipe travaille sur la physique de l'ADN et de l'ARN, sur les nanopores et sur le mécanisme d'éjection de l'ADN par les phages.
Biologie
Créé par Jean Rossier en 1995 à la demande de Pierre-Gilles de Gennes, le laboratoire de biologie[71] étudie plusieurs sujets de recherche :
- Interneurones du cortex cérébral dirigé par Jean Rossier
- Neuroplasticité et douleur chronique dirigé par Bernard Calvino
- Gènes et dynamique des systèmes de mémoire dirigé par Thomas Préat
- Génétique et physiopathologie de la neurotransmission dirigé par Serge Birman
- Biologie systémique du neuron dirigé par Zsolt Lenkei et Vincent Studer
Science des matériaux
Charles Lauth enseigne les sciences des matériaux de 1882 à 1904 et développe des nouvelles céramiques en collaboration avec le laboratoire de la Manufacture nationale de Sèvres qu'il dirige. Plus récemment l'enseignement est assuré par Philippe Boch (1989-1999) qui développe de nouvelles céramiques puis par Henri Van Damme. La science des matériaux est particulièrement étudiée par deux laboratoires de l'école.
Le laboratoire Physico-chimie des polymères et des milieux dispersés (PPMD)[72] étudie la physico-chimie des interfaces, les propriétés des polymères et de la matière molle et les assemblages hybrides à l'échelle du nanomètre. Les chaires industrielles établies avec Saint-Gobain et Michelin ont renforcé les relations étroites du laboratoire avec les deux compagnies. Le laboratoire est dirigé par Christian Frétigny et François Lequeux.
Le laboratoire colloïdes et matériaux divisés (LCMD)[73] est dirigé par Jérôme Bibette. Il étudie les propriétés des colloïdes (colloïdes magnétiques et biomimétiques), des émulsions, de la croissance des tissus et développe la microfluidique digitale. Parallèlement le laboratoire développe de nouvelles applications comme le micronageur artificiel[74] ou les techniques d'encapsulation de principes actifs[75] et met au point des tests biologiques sensibles et peu couteux[76]. Ces recherches sont à l'origine de nombreux développements industriels dans le domaine de la santé, de la cosmétique et du diagnostic médical.
Ingénieurs ESPCI de renom
Académiciens
Académie des sciences
Douze ingénieurs de l'école ont été élus à l'Académie des sciences :
- Paul Lebeau (4° - diplômé en 1888), membre de la section de chimie, travaux en toxicologie et pharmacie chimique
- Georges Claude (5° - diplômé en 1889), membre de la section des applications industrielles, fondateur d'Air liquide
- Paul Langevin (7° - diplômé en 1891), membre de la section de physique générale, directeur de l'école, professeur au Collège de France
- Georges Urbain (9° - diplômé en 1893), membre de la section de chimie, découvreur du Lutécium
- Raymond Cornubert (25° - diplômé en 1909), correspondant de la section de chimie, travaux sur les cyclanones, prix Jecker
- René Lucas (34° - diplômé en 1918), membre de la section de physique, travaux sur la diffraction de la lumière par les ondes ultrasonores
- Henri Moureu (36°- diplômé en 1920), membre de la section des sciences chimiques, travaux sur la propulsion des fusées
- Frédéric Joliot (39° - diplômé en 1923), membre de la section de physique générale, prix Nobel de Chimie (1935), fondateur du Commissariat à l'énergie atomique
- Jean-Jacques Trillat (39° - diplômé en 1923), membre de la section de physique, président de l'Académie des sciences
- Georges Champetier (41° - diplômé en 1925), membre de la section des sciences chimiques, travaux en chimie macromoléculaire
- Gaston Charlot (41° - diplômé en 1925), membre de la section des sciences chimiques, travaux en chimie analytique
- Maurice Goldman[77] (70° - diplômé en 1955), membre de la section de physique, travaux de résonance magnétique nucléaire
Académie des technologies
Quatre ingénieurs ESPCI ont été élus membres de l'Académie des technologies :
- Michel Wintenberger (67° - diplômé en 1952), ancien directeur scientifique de Pechiney, membre fondateur de l'Académie des technologies
- Michel Lavalou (69° - diplômé en 1954), ancien directeur scientifique de Rhône-Poulenc, membre fondateur de l'Académie des technologies
- François de Charentenay[78] (76° - diplômé en 1962), directeur scientifique du groupe PSA Peugeot Citroën de 1992 à 2001, membre de l'Académie des technologies
- Linh Nguyen[79] (79° - diplômé en 1964), fondateur et président directeur général de Picogiga International, membre de l'Académie des technologies
Scientifiques académiques
De nombreux ingénieurs de l'école sont reconnus pour leurs travaux scientifiques :
- Charles Féry (1° - diplômé en 1885), professeur d'optique à l'école, constructeur d'instruments scientifiques
- Emile Fleurent (2° - diplômé en 1886), professeur de chimie industrielle du Conservatoire national des arts et métiers, député des Vosges en 1906
- Paul Boucherot (4° - diplômé en 1888), physicien, inventeur de la méthode de Boucherot et du moteur asynchrone
- André-Louis Debierne (9° - diplômé en 1893), chimiste, découvreur de l'actinium
- Léon Creux (12° - diplômé en 1896), inventeur du compresseur Scroll et auteur du Voyage de l'Isabella au centre de la terre
- Louis Berthe (24° - diplômé en 1908), ethnologue, spécialiste des Baduy de Java occidental et de Timor
- Fernand Holweck (26° - diplômé en 1910), physicien du vide et des ultrasons, Prix Albert 1er de Monaco de l'Académie des sciences (1936)
- Maurice Deloraine (35° - diplômé en 1919), inventeur du radiocompas et du système HF/DF
- Pierre Biquard (39° - diplômé en 1923), professeur d'électricité de l'école, prix Félix Robin (1958)
- Edmond Toromanoff (63° - diplômé en 1948), chercheur au Collège de France, prix Le Bel (1977) de la Société française de chimie
- Hélène Langevin-Joliot (64° - diplômée en 1949), directrice de recherche au CNRS, présidente de l'Union rationaliste
- Robert Rosset (73° - diplômé en 1958), professeur de chimie analytique, prix Süe (1974) de la Société française de chimie
- Claude Mercier (83° - diplômée en 1968), prix Félix Robin de la Société française de physique (1986)
- Françoise Lafuma (84° - diplômée en 1969), directeur des études à l'ESPCI ParisTech (2003 - 2008)
- Pierre Gareil (90° - diplômé en 1975), directeur scientifique de École nationale supérieure de chimie de Paris
- Bernard Veyret (90° - diplômé en 1975), professeur à l'ENSCPB, expert de l'Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail, de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques et de l'Organisation mondiale de la santé sur les risques sanitaires des télécommunications
- Gérard Cote (91° - diplômé en 1976), directeur des études de École nationale supérieure de chimie de Paris
- Daniel Lincot (93° - diplômé en 1978), médaille d'argent du CNRS (2004), directeur du laboratoire d'électrochimie et chimie analytique de l'École nationale supérieure de chimie de Paris
- Vincent Croquette (94° - diplômé en 1979), directeur de recherche à l'École normale supérieure, prix IBM (1990), prix spécial de la Société française de physique (2000)
- Hervé This (95° - diplômé en 1980), fondateur de la gastronomie moléculaire
- Dominique Guyomard (95° - diplômé en 1980), chimiste, prix Theurlot de l'Académie des sciences (2008)
- Florence Babonneau (96° - diplômée en 1981), médaille d'argent du CNRS (2005). Directrice de recherche au laboratoire de chimie de la matière condensée
- Jean-Marc di Meglio (97° - diplômé en 1982), physicien, membre honoraire de l'Institut universitaire de France
- Eric Sartori (97° - diplômé en 1982), chimiste et historien des sciences
- Pierre Schaaf (97° - diplômé en 1982), chimiste, membre honoraire de l'Institut universitaire de France
- Marc Fourmiguié (100° - diplômé en 1985), chimiste, prix Paul Pascal de l'Académie des sciences (2007)
- David Quéré (100° - diplômé en 1985), physicien des fluides, prix Roberval (2007)
- Gautier Hamel de Monchenault (102° - diplômé en 1987), physicien nucléaire, prix Joliot-Curie de la Société française de physique (2005)
- Eric Falcon (103° - diplômé en 1988), médaille de bronze du CNRS (2001)
- Laurent Heux (106° - diplômé en 1991), médaille de bronze du CNRS (2003) pour la fabrication de matériaux bioinspirés
- Hervé Isambert (108° - diplômé en 1993), médaille de bronze du CNRS (2008) pour ses travaux sur la dynamique de l'ARN à l'institut Curie
- Emmanuelle Dubois (109° - diplômée en 1994), médaille de bronze du CNRS (2005) pour ses travaux sur les ferrofluides
- Frédéric Kanoufi (109° - diplômé en 1994), médaille de bronze du CNRS (2006) pour ses travaux sur la modification électrochimique de surfaces et le microscope électrochimique.
- Christian Serre (109° - diplômé en 1994), médaille de bronze du CNRS (2006) pour ses travaux sur les solides poreux à l'institut Lavoisier
Industriels et PDG d'entreprises internationales
Les ingénieurs de l'ESPCI[80] font carrière dans tous les grands secteurs industriels et accèdent à des fonctions de responsabilités dans les grands groupes internationaux.
- Lucien Vacher (37°- diplômé en 1922), ancien président directeur général de Kodak-Pathé
- Philippe Dreyfus (66° - diplômé en 1951), ancien vice-président de Capgemini, pionnier de l'informatique
- André Salaber (68° - diplômé en 1953), ancien vice-président de Schlumberger
- Paul Dumontier (70° - diplômé en 1955), ancien directeur d'Elf Aquitaine et de SOFREA
- Jean-Guy Vermonet (83° - diplômé en 1968), ancien directeur général de Teris, filiale de Suez Environnement
- Christian Godde (85° - diplômé en 1970), ancien président directeur général d'Unilever France
- Henri-Dominique Petit (87° - diplômé en 1972), président directeur général de Sperian Protection
- Sylvain Visconti (87° - diplômé en 1972), ancien vice-président de Rhone-Poulenc
- Serge Le Berre (87° - diplômé en 1972), ancien directeur technique du groupe Valeo
- Michel Baritiu (87° - diplômé en 1972), ancien vice-président développement d'Halliburton
- Christian Dailly (87° - diplômé en 1972), ancien directeur international d'Arkema
- Lionel Breton (89° - diplômé en 1974), président directeur général de Martell et des champagnes Mumm et Perrier-Jouët
- Xavier Drago (90° - diplômé en 1975), directeur développement durable et membre du conseil d'administration d'Air liquide
- Patrice Robichon (91° - diplômé en 1976), directeur de la recherche de Pernod-Ricard
- Bernard Montaron (91° - diplômé en 1976), directeur du thème carbonate de Schlumberger et membre du conseil d'administration de l'école
- Philippe Goebel (91°- diplômé en 1976), président directeur général de Total Petrochemicals France
- Christian Reinaudo[81] (92° - diplômé en 1977), président directeur général d'Agfa HealthCare
- Didier Jousse (92° - diplômé en 1977), directeur de la recherche de Saint Gobain recherche
- Philippe Klein[82] (95° - diplômé en 1980), directeur général adjoint et membre du comité exécutif du groupe Renault
- Bernard Auplat (95° - diplômé en 1980), ancien directeur général de Butagaz, filiale de Shell
- Marie-Laure Pochon (97° - diplômée en 1982), directrice générale de Lundbeck France
- Philippe Rosier[83] (103° - diplômé en 1988), directeur général de Rhodia Énergie
Créateurs d'entreprise, fondateurs de Start-up
Les ingénieurs de l'ESPCI ParisTech sont intéressés par l'entrepreneuriat et la création d'entreprise. Trois start-up sont créées chaque année par les chercheurs et les ingénieurs de l'ESPCI ParisTech.
- Léon Schützenberger (1° - diplômé en 1884), fondateur et directeur d'une maison d'héliogravure chargée du projet Carte du Ciel
- Georges Claude et Paul Delorme (5° et 6° - diplômés en 1889 et 1890), fondateurs d'Air liquide
- Robert Bienaimé (6° - diplômé en 1890), directeur de Houbigant puis fondateur de Bienaimé parfum
- Jacques Danne, Jean Razet et Gabriel Robillard (18°, 15° et 20°), fondateurs de la Société industrielle du radium
- Henri Gondet (36° - diplômé en 1920), co-fondateur de l'entreprise Beaudoin, constructeur d'instruments scientifiques, filiale d'Alcatel (1970), prix Félix Robin (1936)
- Jean-Luc Ploix (86° - diplômé en 1971), fondateur et président directeur général de Netral S.A.
- Claude Hennion (89° - diplômé en 1974), fondateur et ancien directeur général de Biospace
- Bernard Serin (90° - diplômé en 1975), président directeur général de Cockerill (CMI) (ex-Usinor) et président du FC Metz
- Serge des Ligneries (94° - diplômé en 1979), directeur de Setec Telecom
- Jean-Christophe Robert (97° - diplômé en 1982), directeur de la R&D de Varioptic
- Joël Blomet(97° - diplômé en 1982), directeur général de Prevor
- Eric Carreel (98° - diplômé en 1983), créateur d'Inventel, filiale de Thomson
- Jean-Luc Ayral (98° - diplômé en 1983), créateur et directeur général de Force-A
- Francois Zweig (100° - diplômé en 1985), directeur général d'Hydronic
- Isabelle Guyon (100° - diplômée en 1985), fondatrice de Clopinet
- Laurent Fullana (104° - diplômé en 1989), directeur général d'Airinspace
- Joel Vacus (105° - diplômé en 1990), fondateur et directeur de Drugabilis
- Sylvain Gilat (107° - diplômé en 1992), fondateur et directeur général de Chemylix
- Patrice Rool (108° - diplômé en 1993), fondateur et directeur général de Roowin
- Luc Talini (109° - diplômé en 1994), fondateur et directeur général de Genescore
- Sébastien Bardon (111° - diplômé en 1996), fondateur et directeur général de Capsum
- Laurent Sandrin (111° - diplômé en 1996), fondateur et directeur R&D d'Echosens
- Sylvain Yon (112° - diplômé en 1997), fondateur d'Echosens
- Jérémy Bercoff (116° - diplômé en 2001), fondateur de SupersonicImagine
- Jérémie Weber et Jacques Goulpeau (118° - diplômés en 2003), fondateurs et directeurs de Fluigent
Administrateurs de grandes institutions
- Pierre Papon (77° - diplômé en 1962), ancien directeur général du Centre national de la recherche scientifique et de l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer
- Guy Sebban (83° - diplômé en 1968), secrétaire général de la Chambre de commerce internationale, Senior Advisor de Vivendi Universal
- Laurent Vigroux (89° - diplômé en 1974), directeur de l'institut d'astrophysique de Paris
- François Gounand (89° - diplômé en 1974), directeur de la matière (1999-2005) puis conseiller scientifique de l'administrateur général du Commissariat à l'énergie atomique
- Henri Rajbenbach (98° - diplômé en 1983), directeur général des technologies de l'information et de la communication à la Commission européenne
L'ESPCI ParisTech, ParisTech & IDEA League
Liens avec ParisTech
Article connexe : ParisTech.L'ESPCI a participé à l'émergence du concept « ParisTech »[84] dès 1991, en particulier à travers l'action pionnière de son directeur scientifique de l'époque, Jacques Lewiner.
L'ESPCI a d'abord été membre de l'association ParisTech, puis membre fondateur du pôle de recherche et d'enseignement supérieur (Pres) ParisTech depuis la création de ce dernier en mars 2007. Le 21 février 2008, elle a modifié son propre nom de marque pour adopter « ESPCI ParisTech », ainsi que son logo.
L'ESPCI ParisTech est la seule école du Pres qui accorde à ParisTech (en la personne de son président ou de son représentant) un siège avec voix délibérative à son conseil d'administration.
Liens avec les autres écoles de ParisTech
Article connexe : ParisTech.L'ESPCI ParisTech entretient des liens étroits et multiples avec les autres écoles de ParisTech, notamment :
- Le concours commun avec l'École polytechnique ;
- La chaire ESPCI ParisTech/École polytechnique/Saint-Gobain, signée en septembre 2007 ;
- La convention de double-diplôme d'Ingénieur « ESPCI ParisTech - SupOptique », signée en septembre 2008 avec l'Institut d'Optique Graduate School ;
- Un tissu de liens forts au niveau de l'enseignement et de la recherche :
- Gérard Cote, directeur des études de l'école nationale supérieure de chimie de Paris est ingénieur ESPCI ;
- Pierre Gareil, directeur scientifique de l'école nationale supérieure de chimie de Paris est ingénieur ESPCI ;
- Daniel Lincot, médaille d'argent du CNRS (2004), directeur du laboratoire d'électrochimie et chimie analytique de école nationale supérieure de chimie de Paris, est ingénieur ESPCI ;
- Claude Rigault, professeur associé à l'École nationale supérieure des télécommunications est ingénieur ESPCI ;
- Hervé This, directeur de l'équipe de gastronomie moléculaire à l'Institut des sciences et industries du vivant et de l'environnement est ingénieur ESPCI ;
- David Quéré, directeur de recherche à l'ESPCI ParisTech et professeur à l'École polytechnique, est ingénieur ESPCI ;
- Jean-Marc Allain, maître de conférences au département de mécanique de l'École polytechnique, est ingénieur ESPCI ;
- Denis Vallet, maître de conférences au laboratoire PMMH de l'ESPCI ParisTech, est ingénieur à l'École nationale supérieure d'arts et métiers ;
- Bernard Cabane, directeur de recherche au laboratoire de physique et mécanique des milieux hétérogènes, est ingénieur polytechnicien.
- Des liens de gouvernance :
- Georges Charpak, professeur associé au laboratoire d'électricité générale de l'ESPCI ParisTech, lauréat du prix Nobel de physique en 1992, est membre du conseil d'administration de l'École polytechnique ;
- De nombreux élèves-ingénieurs de l'ESPCI ParisTech effectuent, lors de leur quatrième année, un master/mastère ou une formation diplômante dans une des autres écoles de ParisTech :
- HEC entrepreneurs ;
- mastère spécialisé management du développement durable HEC ;
- mastère spécialisé en ingénierie et gestion de l'énergie à l'École nationale supérieure des mines de Paris ;
- mastère spécialisé en management de la qualité à l'École nationale supérieure d'arts et métiers ;
- mastère spécialisé management de l'innovation technologique dans les agro-activités et bio-industries (« Masternova ») à l'Institut des sciences et industries du vivant et de l'environnement ;
- master en sciences et technologies du vivant, nutrition et santé, à l'Institut des sciences et industries du vivant et de l'environnement.
- De nombreux ingénieurs de l'ESPCI ParisTech effectuent un doctorat ou un post-doctorat dans un laboratoire de recherche d'une autre école de ParisTech (École polytechnique, école nationale supérieure des mines de Paris, école nationale supérieure de chimie de Paris, etc.) et vice-versa, ou un MBA à l'École nationale des ponts et chaussées.
- Quelques élèves-ingénieurs polytechniciens effectuent leur master à l'ESPCI ParisTech.
Liens avec IDEA League
Article connexe : IDEA League.- Quelques élèves-ingénieurs de l'ESPCI ParisTech effectuent, lors de leur quatrième année, un master ou une formation diplômante dans l'une des autres institutions d'IDEA League[85] :
- MRes in Bioimaging Sciences à l'Imperial College London ;
- MRes in Crop Protection and Disease Management à l'Imperial College London ;
- MSc in Optics & Photonics à l'Imperial College London ;
- MSc in Petroleum Engineering à l'Imperial College London;
- MSc in Analogue and Digital Integrated Circuit Design à l'Imperial College London ;
- MSc in Management, Technology and Economics à l'ETH Zurich ;
- La présidente du conseil scientifique international de l'ESPCI ParisTech est Julia S. Higgins, Professor of Polymer Science and Senior Research Investigator, Chemical Engineering and Chemical Technology Department, and Former Principal of the Faculty of Engineering, Imperial College London.
L'Espace des sciences Pierre-Gilles-de-Gennes
Imaginé en 1994 par Pierre-Gilles de Gennes, l'Espace des sciences, rebaptisé Espace des sciences Pierre-Gilles-de-Gennes[86] en juin 2007, est une passerelle entre la cité et le monde scientifique[87]. Il rapproche le grand public du laboratoire en organisant des expositions temporaires d'histoire des sciences, une exposition permanente sur les coulisses des laboratoires de l'école, des conférences expérimentales (un lundi soir par mois) et des ateliers jeune public. Il contribue à la rénovation de l'enseignement des sciences au primaire et au collège en valorisant le sens de l’observation et du raisonnement chez les élèves avec les ateliers de La main à la pâte soutenu par Georges Charpak ou du Lycée expérimental initié par l'institut d'études politiques de Paris et en formant des enseignants à la démarche scientifique. L'espace Pierre-Gilles-de-Gennes bénéficie du soutien de partenaires institutionnels comme le Palais de la découverte et l'Académie des sciences et industriels comme Schlumberger et L'Oréal.
Publications des cours de l'école
La plupart des cours des professeurs de l'ESPCI ParisTech est publiée. Les professeurs et chercheurs participent également à des publications pour le grand public.
Cours de l'école dans la collection « Échelles » des éditions Belin
L'école est proche de la collection "Echelles"[88] des éditions Belin, parrainée par Pierre-Gilles de Gennes et dirigée par Michel Lagües, professeur à l'ESPCI ParisTech. Cette collection présente de façon simple des questions réputées complexes et s'adresse aux étudiants de second et troisième cycles, comme au chercheur ou à l'ingénieur.
- Gouttes, bulles, perles et ondes, P-G. de Gennes, F. Brochard-Wyart, D. Quéré, 2002 (ISBN 2701140552)
- Introduction à la microfluidique, P. Tabeling, 2003 (ISBN 2701135001)
- Liquides. Solutions, dispersions, émulsions, gels, B. Cabane, S. Hénion, 2003 (ISBN 2701130255)
- Invariances d'échelle. Des changements d'états à la turbulence, M. Lagües, A. Lesne, 2003 (ISBN 2701131758)
- De la macromolécule au matériau polymère, J-L. Halary, F. Lauprêtre, 2004 (ISBN 2701134226)
- Les nouvelles microscopies - Découverte du nanomonde, L. Aigouy, Y. De Wilde, C. Frétigny, 2006 (ISBN 2701136482)
- Mécanique des matériaux polymères, J-L. Halary, F. Lauprêtre, L.Monnerie, 2008 (ISBN 2701145910)
Cours de l'école dans d'autres collections
- Automatique Appliquée, E. Dieulesaint, D. Royer (Masson, 1990) (ISBN 2225821984)
- Thermodynamique des états de la matière, P. Papon (éditions Hermann, 1990)
- Hydrodynamique physique, E. Guyon, J-P. Hulin, L. Petit (Savoirs Actuels, 1991) (ISBN 2868835023)
- The Physics of Liquid Crystals, P-G de Gennes, J. Prost (Clarendon, 1993) (ISBN 0198517858)
- Probabilités. Distributions. Fonctions analytiques. Intégration. N. Boccara (Ellipses, 1995, 1996 et 1997) (ISBN 2729845135)
- La juste argile, J. Prost, P-G de Gennes, H. Van Damme, L. Monnerie, M. Daoud, C. Williams (EDP, 1995) (ISBN 2868832571)
- Exploration de la matière, E. Guyon, C. Bettencourt, J-C Deroche (De Boeck, 1995) (ISBN 2804119866)
- Ondes électromagnétiques, relativité, J. Bok (Hermann Science, 1997) (ISBN 2705661166)
- Granites et fumées. Un peu d'ordre dans le mélange, E. Guyon, J-P. Hulin (Odile Jacob, 1997) (ISBN 2738105270)
- Ondes élastiques dans les solides, D. Royer, E. Dieulesaint (Masson, 1999) (ISBN 222585422X)
- Hydrodynamique physique, Problèmes, M. Fermigier (Dunod, 1999) (ISBN 2100039385)
- Propriétés et applications des céramiques, P. Boch (Hermes, 2000) (ISBN 2746201925)
- Physique des transitions de phases, P. Papon (Dunod, 2002) (ISBN 2100065513)
- Introduction à la physiologie, B. Calvino (Belin, 2003) (ISBN 2701130794)
- Structure électronique des molécules, Y. Jean, F. Volatron (Dunod, 2003) (ISBN 2100079204)
- Theory of Financial Risk and Derivate Pricing, J-P Bouchaud, M. Potters (Cambridge University Press, 2003) (ISBN 0521819164)
- Réseaux de neurones, G. Dreyfus (Eyrolles, 2004) (ISBN 2212110197)
- Emulsion Science : Basic Principle, F. Léal-Calderon, V. Schmidtt, J. Bibette (Springer, 2007) (ISBN 0387396829)
- Renversement du temps, ondes et innovation, M. Fink (Fayard, 2009) (ISBN 9782213644134)
- De Gennes' Impact in Science, J. Bok, J.Prost, F. Brochard-Wyart, (Imperial College Press, 2009) (ISBN 9814280631)
Publications scientifiques pour le grand public
- Les objets fragiles, P.G. de Gennes, J.Badoz (Plon, 1994) (ISBN 2259003117)
- Du sac de billes au tas de sable, E. Guyon, J-P Troadec (Odile Jacob, 1994) (ISBN 2738102670)
- L'eau au quotidien, M. Lagües (Odile Jacob, 2001) (ISBN 2738108865)
- La Matière dans tous ses états P. Papon (éditions Fayard,2001)
- Petit Point, P.G. de Gennes (Le Pommier, 2002) (ISBN 2746501112)
- Sables émouvants, J. Duran (Belin, 2003) (ISBN 2701135265)
- Qu’est-ce qu’une goutte d’eau ?, D.Quéré (Le Pommier, 2003) (ISBN 274650118X)
- Apprivoiser la douleur, B. Calvino (Le Pommier, 2004) (ISBN 2746501791)
- Demain la physique, A. Aspect, R. Balian, S. Balibar, E. Brézin, B. Cabane, S. Fauve, D. Kaplan, P. Léna, J-P Poirier, J. Prost (Odile Jacob, 2004) (ISBN 273811458X)
- Le Temps des ruptures, P. Papon (Fayard, 2004) (ISBN 2213621128)
- Ce que disent les fluides, E. Guyon, J-P. Hulin, L. Petit (Belin, 2005) (ISBN 2701135575)
- Passion chercheur, J. Duran (Belin, 2005) (ISBN 2701141831)
- Qu'est-ce qu'un neurone ? B. Calvino (Le Pommier, 2006) (ISBN 2746502801)
- L'Énergie à l'heure des choix, P. Papon (Belin, 2007) (ISBN 2701144434)
- Dessine-moi un scientifique, M-O La Fosse Marin, M. Lagües (Belin, 2007) (ISBN 270114597X)
Vie de l'école
Vie associative
Le BDE[89] gére les différentes activités organisées par les clubs. Certains sont à vocations sociales (alphabétisation dans des foyers, la main à la pâte) et humanitaires (Aide Badakhshan Solidarité, PC Coup d'Pouce). D'autres culturelles (club culture, cinéma, production théâtrale) ou récréatives (œnologie, club bd). Les élèves organisent le Forum Horizon Chimie[90] avec les principales industries du secteurs de l'énergie et de la chimie ainsi que le gala de l'Ecole.
Sports
L'ESPCI ParisTech est réputé pour son club de rugby d'ingénieurs (Paris Olympique Rugby Club (PorC)[91]) évoluant en championnat de France Entreprise qui encadre le club masculin et féminin des élèves de l'école. L'ESPCI ParisTech participe au Challenge centrale Lyon, au Challenge de l'IDEA League et au Tournoi Inter-Chimie que l'école organise avec l'école nationale supérieure de chimie de Paris en 2010 [92].
Junior-Entreprise
Fondée en 1979, Physique-Chimie Avenir (PCA)[93] est la Junior-Entreprise de l'ESPCI ParisTech. Entièrement administrée par les élèves de l'école, elle propose ses services pour la réalisation de travaux de recherche dans de nombreux domaines scientifiques et technologiques grâce à l'enseignement transdisciplinaire de l'École.
Les domaines de compétence des élèves sont vastes en chimie, physique, biologie et programmation. PCA travaille régulièrement avec Air Liquide, EDF, Philips, Shell ou Sony.
Conférences scientifiques
L'école invite des scientifiques reconnus (Jean Dalibard, Axel Kahn, Albert Fert ou Yvon Le Maho) pour des conférences destinées en priorités aux élèves ingénieurs lors des Chantiers du savoir [94]. Elle organise également des journées scientifiques où elle présente la recherche de ses laboratoires.
Références
- ↑ Concours ESPCI ParisTech-École Polytechnique
- ↑ Chaire Sciences des Matériaux (Michelin, ESPCI ParisTech)
- ↑ Chaire Surfaces actives (Saint-Gobain, Ecole Polytechnique, ESPCI ParisTech)
- ↑ Histoire de l'école
- ↑ (en) Prix Nobel de physique 1903 (Fondation Nobel)
- ↑ (en) Prix Nobel de chimie 1911 (Fondation Nobel)
- ↑ (en) Prix Nobel de chimie 1935 (Fondation Nobel)
- ↑ (en) Prix Nobel de physique 1991 (Fondation Nobel)
- ↑ (en) Prix Nobel de physique 1992 (Fondation Nobel)
- ↑ Centre de ressources historiques de l'ESPCI ParisTech
- ↑ Jean-Louis Missika sur le site de la ville de Paris
- ↑ Lyne Cohen-Solal sur le site de la ville de Paris
- ↑ Jean-Charles Pomerol président de l'Université Pierre et Marie Curie
- ↑ Composition du CSI
- ↑ (en) Prof. Julia Higgins de l'Imperial College London
- ↑ (en) Dr. Ashok Belani, CTO de Schlumberger Ltd.
- ↑ (en) Prof. Athene Donald de l'université de Cambridge
- ↑ (en) Prof. Georg Maret de l'Université de Constance
- ↑ (en) Prof. David R. Nelson de l'Université d'Harvard
- ↑ Dr. Didier Roux à l'Académie des sciences
- ↑ (en) Prof. Amos B. Smith III de l'université de Pennsylvanie
- ↑ (en) Prof. Samuel Stupp de Northwestern University
- ↑ Enseignement de l'ESPCI ParisTech
- ↑ Partenariat de recherche Doshisha ESPCI ParisTech
- ↑ Prof. Hervé Arribart à l'Académie des technologies
- ↑ Prof. Jérôme Bibette à l'Institut universitaire de France
- ↑ Prof. Claude Boccara au Laboratoire d'optique physique
- ↑ Prof. Ulrich Bockelmann au Laboratoire de nanobiophysique
- ↑ Prof. Jean-Philippe Bouchaud à Capital Fund Management
- ↑ Prof. Bernard Calvino au Laboratoire de neurobiologie
- ↑ Prof. Christophe Clanet à la Compagnie des interfaces
- ↑ Prof. Michel Cloitre au Laboratoire matière molle et chimie
- ↑ Prof. Janine Cossy au laboratoire de chimie organique
- ↑ Prof. Vincent Croquette au Laboratoire de physique statistique
- ↑ Prof. Gérard Dreyfus au Laboratoire d'électronique
- ↑ Prof. Mathias Fink au Laboratoire ondes et acoustique
- ↑ Prof. Jérôme Lesueur au Laboratoire photons et matière
- ↑ Prof. Jacques Lewiner au Laboratoire d'électricité général
- ↑ Prof. Elie Raphaël au Laboratoire Gulliver
- ↑ Prof. Jean Rossier au Laboratoire de biologie
- ↑ Prof. Patrick Tabeling au Laboratoire de microfluidique
- ↑ Dr. Bernard Cabane
- ↑ Prof. Marc Fermigier
- ↑ Prof. Étienne Guyon
- ↑ Dr. Jorge Kurchan
- ↑ Prof. Pierre Papon
- ↑ Dr. David Quéré
- ↑ Dr. José Eduardo Wesfreid
- ↑ Laboratoires de l'école
- ↑ Unités du CNRS Paris Michel-Ange
- ↑ Laboratoire d'électricité générale
- ↑ Laboratoire Photons et Matières
- ↑ Laboratoire de Chimie organique
- ↑ CDP Innovation
- ↑ Laboratoire d'optique
- ↑ Institut Langevin Ondes et Images
- ↑ Laboratoire d'ondes et acoustique
- ↑ Laboratoire Matière molle et chimie
- ↑ Élastique auto-cicatrisant (Communiqué du CNRS)
- ↑ Laboratoire de Chimie analytique
- ↑ Laboratoire de physico-chimie théorique
- ↑ Laboratoire PMMH
- ↑ Taille des dunes
- ↑ Origamis capillaires
- ↑ Le dilemme du papier peint
- ↑ Suspension colloïdale avec Bernard Cabane dans Le Monde
- ↑ Laboratoire d'électronique
- ↑ Laboratoire SMBP
- ↑ Laboratoire MMN
- ↑ Laboratoire NBP
- ↑ Laboratoire de biologie
- ↑ Laboratoire PPMD
- ↑ Laboratoire de colloïdes et matériaux divisés
- ↑ Micronageur artificiel mise au point au LCMD
- ↑ Capsum, leader de l'encapsulation
- ↑ Test biologique développé par le LCMD
- ↑ Dr. Maurice Goldman à l'Académie des sciences
- ↑ Dr. François de Charentenay à l'Académie des technologies
- ↑ Dr. Linh Nguyen à l'Académie des technologies
- ↑ Réseau des PCéens
- ↑ Dr. Christian Reinaudo président directeur général d'Agfa HealthCare
- ↑ Philippe Klein directeur général adjoint de Renault
- ↑ Philippe Rosier, directeur général de Rhodia Énergie
- ↑ ParisTech
- ↑ IDEA League
- ↑ Espace des Sciences Pierre-Gilles de Gennes
- ↑ Plaquette de l'Espace des Sciences PGG
- ↑ Collection « Échelles » chez Belin"
- ↑ Site du BDE des élèves
- ↑ Forum Horizon Chimie
- ↑ Paris Olympique Rugby Club
- ↑ TIC 2010
- ↑ PCA Junior entreprise des élèves de l'ESPCI ParisTech
- ↑ Chantier du savoir
- Portail des Grandes écoles
- Portail de Paris
- Portail de la physique
- Portail de la chimie
- Portail de la biologie
- Portail de la biochimie
Catégories : École d'ingénieurs à Paris | Écoles supérieures de la Ville de Paris | École supérieure de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris | Fédération Gay-Lussac | ParisTech
Wikimedia Foundation. 2010.