- Lumieres (Vaucluse)
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Goult
Goult Pays France Région Provence-Alpes-Côte d'Azur Département Vaucluse Arrondissement Apt Canton Gordes Code Insee 84051 Code postal 84220 Maire
Mandat en coursDidier Perello
2008 - 2014Intercommunalité Communauté de communes de Pied Rousset en Luberon Latitude
LongitudeAltitude 121 m (mini) – 335 m (maxi) Superficie 23,77 km² Population sans
doubles comptes1 217 hab.
(2006)Densité 51 hab./km² Goult (Gòu en occitan provençal) est une commune française, située dans le département de Vaucluse et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Sommaire
Géographie
Goult est une commune qui s'étant de part et d'autre de la route nationale 100, route qui va à Apt, à l'est, quand on vient de Coustellet, à l'ouest.
Au nord en direction des Monts de Vaucluse des villages comme Gordes, Joucas ou Murs. A l'est, la colline de Roussillon, et au sud, vers la montagne du Luberon, Bonnieux, Lacoste ou Ménerbes.
Le village est perché, sur une colline au cœur de la vallée nord du petit Luberon, un petit château et un vieux moulin avec ses ailes au sommet.
Sur la commune, plusieurs hameaux dont le hameau de Lumières, en bord de nationale 100, au pied de la colline et le hameau de Saint Véran de l'autre coté de la N100, à deux pas de Lacoste.
Accès et transports
La gare TGV la plus proche est la gare d'Avignon TGV. La commune est desservie par les sorties de l'autoroute A7 à Avignon sud ou Cavaillon.
Sismicité
A l'exception des cantons de Bonnieux, Apt, Cadenet, Cavaillon, et Pertuis classés en zone Ib (risque faible), tous les cantons du département de Vaucluse sont classés en zone Ia (risque très faible). Ce zonage correspond à une sismicité ne se traduisant qu'exceptionnellement par la destruction de bâtiments[1].
Climatologie
Après une année 2007 caractérisé par une très faible pluviométrie, 435 mm d'eau en pays d'Apt, 2008 avec 1 202 mm, soit 2, 8 fois plus, se place juste derrière l'année 1968. Quant à la moyenne des températures elle augmente de 0, 5°, l'hiver et le printemps ayant été très doux. Le temps pluvieux a affecté la durée de l'ensoleillement avec une centaine d'heures en dessous de la normale[2].
Mois Janv Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc Année Températures moyennes (°C) 6,9 7,7 8,7 11,9 17,2 20,5 22,7 22,4 17,9 13,8 8,3 4,6 13,6 Températures normales (°C) 5,1 6,3 8,9 11,4 15,7 19,0 22,3 22,3 18,5 13,8 8,3 5,8 13,1 Écart avec la normale (°C) + 1,8 + 1,4 - 0,2 + 0,5 + 1,5 + 1,5 + 0,4 + 0,3 - 0,6 0 - 0,2 - 1,2 + 0,5 Moyenne mensuelle de précipitations (mm) 103 43 23 126 157 38 12 29 187 122 160 202 1 202 Précipitations normales (°C) 71 56 57 79 70 49 37 53 73 101 74 69 789 Écart avec la normale (°C) + 32 - 13 - 34 + 47 + 87 - 11 - 25 - 24 + 114 + 21 + 86 + 133 + 413 Source : Le Pays d'Apt, n° 191, février 2009 et station de référence météo : Apt (242m) Histoire
Préhistoire et antiquité
Les pointes de flèches, les haches polies et les maillets à rainures retrouvés autour du Coulet Rouge attestent que les hommes du Néolithique ont parcouru le territoire de l'actuelle commune. Durant cette période, une importante agriculture se développait sur les rives du Calavon. Les spécialistes ont rattaché ces occupations à la civilisation lagozienne après la découverte d’un grand fragment de stèle anthropomorphe représentant une face à deux nez et trois yeux, sans doute la représentation d’une divinité. Sur la rive gauche du Calavon a été découvert le second dolmen du département. Dénommé Dolmen de l’Ubac, il a été fouillé entre 1995 et 2001.
Si l’on en juge par les vestiges gallo-romains mis au jour (autel aux Nymphes et à Sylvain, urnes, poteries, lampes et objet de verre), une villa devait occuper le site. Il existe nombre de bories ou cabanes de pierres sèches regroupées près de Saint-Véran et aux Baquis. Elles sont difficilement datables.
Haut Moyen-Âge
Le premier seigneur de Goult est Guillaume, qui s’installe sur un domaine ayant appartenu à son arrière-grand-père Foucher de Valensole. Ce fils de Humbert de Caseneuve prendra comme patronyme le nom de son fief Agoldi (castrum Agoldi, 1031)[3]. Le nouveau seigneur fait édifier un sanctuaire à Saint-Michel puisqu’en 1084, le pontife Grégoire VII désigne dans une de ses bulles «in Episcopalu Cavalicensis, cellam S. Michaelis in balma Agoldi». Cette chapelle (trop et mal restaurée) se situe dans les hauts du parc de Notre-Dame de Lumières. À peu de distance, sous la falaise, se trouve une borie effondrée où l’on peut voir une cuve vinaire rupestre et son fouloir.
Bas Moyen-Âge
Au XIIe siècle, le fief de Goult est revendiqué par Guillaume de Sabran, le nouveau comte de Forcalquier, auprès de son cousin Alphonse d’Aragon, comte de Provence. Cette exigence faisait suite au mariage, en 1193, de Gersande de Sabran et d’Alphonse II d’Aragon qui prévoyait l’union des comtés de Provence et de Forcalquier.
C’est à cette période qu’est construit Saint-Pierre, l’église du village, dont le mur pignon est orné d’une tête de bovidé, et Saint-Véran, dédié à l’évêque de Cavaillon.
Le XIIIe siècle va d’abord voir la confirmation de cette seigneurie aux Agoult par un acte pris en 1224 par Raymond Béranger V, comte de Provence, avant de passer par alliance, en 1284, à Bertrand des Baux. En 1301, celui-ci accorde à ses villageois le droit de nommer quatre syndics.
Trois quarts de siècle plus tard, son descendant François des Baux, en rébellion contre la reine Jeanne, se fait confisquer ce fief avec toutes ses possessions provençales. Durant cette période le nom du village évolue d’Agoldo (1277) vers Agouto qui sera utilisé de 1311 à 1526.
Au XIVe siècle, s'installe une importante industrie de verrerie. La qualité du résultat de cette industrie lui valut la protection du Roi René.
Renaissance
Les XVe et XVIe siècles sont marqués par une valse des seigneurs. Reviennent d’abord les Agoult-Simiane, puis le fief passe aux Sade et enfin aux Donis d'origine florentine. Ces deux dernières familles vont se heurter aux hérétiques et réformés de la vallée du Calavon.
Entre 1528 et 1533, Paul de Sade devient le bras armé du sinistre inquisiteur Jean de Roma, nommé par Clément VII pour extirper l'hérésie vaudoise de la vallée du Calavon et du Luberon. Les deux hommes y gagnèrent une réputation de bouchers.
En 1563, les Donis doivent défendre leur seigneurie contre une incursion des Huguenots venus de la Valmasque, entre Bonnieux et Ménerbes. C’est à cette époque – vers 1538 – que l’on prend l’habitude d’élider le A d’Agoult et que le village est désormais appelé Goult.
Période moderne
Louis XIV, en 1659, sur la sollicitation de Jean-Baptiste Donis, érige sa terre de Beauchamp en marquisat.
Le territoire de la commune fut sous la gouverne de plusieurs châteaux. Le plus ancien et le plus élevé fut celui de Babilony, en dessus de Bon Repos, construit au XIIIe siècle, il a été restauré de fond en comble par les Donis en 1805[4]. Le château de Maricamp, utilisé comme résidence seigneuriale au XVIIIe siècle, jouxte la Voie Domitienne (R.N. 100).
Le village vu par des ethnologues
En 1970, des étudiants en ethnologie dans le cadre du CERESM, mis en place part l'Université de Provence d'Aix-en-Provence, ont étudié le village tant au point de vue de ses spécificités environnementales que matrimoniales[5].
Goult est défini comme un « village du type classique perché » puisque établi sur un piton, à l'extrémité occidentale du bassin d'Apt, et dominant un ensemble de terroirs aux possibilités variés. Ils notent aussi son évolution à travers l'existence de deux places, celle de l'Ancienne Poste et celle de la Libération, qui témoignent du déplacements des zones d'habitat et par conséquence des centres du village.
Non seulement le nombre de mariages ne diminue pas mais tend même à augmenter grâce à l'activité agricole importante qui s'y pratique. De plus, une comparaison de 1900 à 1970 a démontré que le nombre d'unions contractées au delà d'un rayon de 50 km restait stable (1/6 des mariages)[6].
Le rôle attractif est joué par Apt[7] et ensuite par des zones au développement agricole important : cantons de Bollène, Valréas, Bédarrides, Beaumes-de-Venise, L'Isle-sur-la-Sorgue et Cavaillon[8]. Ce qui a permis aux chercheurs d'expliquer que ces unions matrimoniales :
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- « Avec le réseau d'alliances et de relations sociales qu'elles entraînent, facilitent l'échange des informations et des innovations techniques, économiques mais aussi bien politiques ou culturelles. Loin d'affaiblir la structure sociale villageoise, elles la renforcent ou la maintiennent embrayée sur l'évolution de la société globale ».
A contrario, l'implantation de résidences secondaires occupées par des Marseillais[9] ou des Parisiens[10], voire des Anglo-Saxons, des Suisses, des Belges ou des Allemands, a pris souvent un caractère conflictuel et perturbateur qui se traduit, dans la grande majorité des cas, par une absence de mariage avec ces personnes extérieures au village.
Héraldique
D'azur au lion d'or, à la bande de gueules chargée de trois croissants d'or[11]
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité mars 2008 Didier Perello DVD Professeur mars 2001 2008 Didier Perello DVD Professeur mars 1995 2001 Alain Heckmann DVG Kiné 1971 1995 René Richard DVG Agriculteur Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Économie
Agriculture
La commune produit des vins AOC Ventoux et Côtes-du-luberon. Les vins qui ne sont pas en appellation d'origine contrôlée peuvent revendiquer, après agrément le label Vin de pays d'Aigues[12]
Lieux et monuments
- Tour de l'Horloge
- Vieux quartier avec ruelles, jolies maisons et boutiques d'artisanat provençal.
- Fontaine avec lavoir (eau de source), lieu-dit « la Ferraille ».
Moulin de Jérusalem
Ce moulin à vent est situé au sommet du village, derrière le château. Il a été restauré par l'APARE. Son site offre une vue exceptionnelle sur la vallée du Calavon.
Anciens remparts
Le vieux village, dominé par son château, était protégé par une enceinte fortifiée et des fossés. Ceux de la partie septentrionale, toujours visibles, ont été creusés dans le rocher. Les remparts s'ouvraient par des poternes ainsi que par trois portes à herse remaniées aux XVe et XVIe siècle.
Église Saint Sébastien
De style roman, elle a été édifiée au cours du XIIe siècle. À l'intérieur, son retable baroque est remarquable.
Château
Ce château, aujourd'hui privé, a appartenu à la famille d'Agoult. Il fut construit au XIIIe puis remanié au XVIIe et XIXe siècle.
Notre-Dame de Lumières
A deux kilomètres du village, en contrebas, se trouve le hameau de Lumières, lieu de pèlerinage avec un sanctuaire et une chapelle datant du XVIIe siècle.
En 1664, après l'apparition de miraculeuses lumières (qui vont soigner un homme d'une éventration) près de la chapelle de la Baume, l’ordre religieux des Carmes s'intéresse au lieu[13].
En 1699, Jean-Baptiste de Sade, évêque de Cavaillon, dédiait, au bas du village, un sanctuaire à Notre-Dame de l’Éternelle Lumière. Il est plus simplement nommé de nos jours Notre-Dame de Lumières[14]. C’est un lieu de pèlerinage où la statue d’une Vierge Noire est chaque année montée en procession, le 15 août, jusqu’à Saint-Michel de la Baume.
Jules Courtet est l’un des premiers a avoir expliqué le sens de cette cérémonie : « Cette tradition pourrait remonter aux temps du paganisme, car les peuples allaient invoquer saint Michel, le gardien des âmes, sur les montagnes où ils adressaient autrefois leurs hommages à Mercure, le conducteur des âmes aux Enfers ».
Chapelle romane de Saint Véran
Située sur la rive gauche du Calavon, au pied de la colline des Artèmes, cette chapelle a été défigurée par une restauration du XVIIIe siècle. Dans la tradition des églises du XIe-XIIe, son abside est plus élevée que sa nef et sa corniche intérieure comporte un décor torsadé et en pointe de diamant. L'édifice roman originel à nef unique s'achève sur une abside en cul de four. Il a servi de sépulture. Les fouilles ont mis au jour, au seuil de l'entrée nord, une tombe où se trouvait un squelette dont le crâne était entouré d'un « aménagement de pierres » connu sous le nom de loge céphalique. Près de celui-ci avait été placé un « dépôt votif » monétaire de cinq pièces de monnaie melgoriennes[15]. Elles sont datables de la fin du XIIe siècle / début du XIIIe siècle.
Dolmen de l'Ubac
C'est la seconde sépulture de ce type découverte dans le Vaucluse après celui de la Pitchoune à Ménerbes. Il est situé à l'extrémité de la plaine de Marican sur la rive gauche du Calavon. Sa découverte fortuite, près une importante crue du torrent en 1995, a fait ouvrir un chantier de fouilles dirigée par Gérard Sauzade et Jacques Buisson-Catil. Ils ont mis au jour, sous deux dalles de couverture reposant sur des parois latérales en pierres sèches, la tombe de quatre individus inhumés là au néolithique.
Vie pratique - Commerces
Un document municipal, daté du 24 juillet 1866, fait état de l'importance des relations entre le village et les deux principales villes voisines :
- « Les marché d'Apt et de Cavaillon sont très fréquentés par les habitants de cette commune qui y conduisent leurs bestiaux »[16].
Goult dispose de sa propre poste.
Marché : tous les lundis après-midi, place de la Libération
Commerces et services de proximité dans le village : boucheries, épicerie, bar-restautant, café-brasserie, boulangerie, salon de coiffure, pharmacie (à Lumières)
Divers : fromagerie, domaines viticoles, petit cinéma de quartier dans la salle des fêtes.
Personnalités liées à la commune
- Clotilde Joano (1932-1974) y est inhumée dans le cimetière communal.
Notes et références
- ↑ Zonage sismique réglementaire de la France, classement des cantons (découpage fin 1989) de la région PACA, page 48
- ↑ Roland Sautel, Le Pays d'Apt, n° 191, février 2009, p. 13.
- ↑ La toponymie suggère que ce nom soit à l’origine celui d’un homme germain appelé Agold ou Agoald.
- ↑ Ce fut en cette année 1805 que les Donis mirent un terme à la faïencerie du village.
- ↑ Ces travaux ont été publiés par H. Balfet, C. Bromberger et G. Ravis-Giordani, sous le titre De la maison aux lointains in Pratiques et représentation de l'espace dans les communautés méditerranéennes, Publications du CNRS, Marseille, 1976.
- ↑ Ce qui implique que 85 % des unions matrimoniales à Goult ont lieu à moins de 50 km.
- ↑ À titre d'exemple, entre 1960 et 1965, huit Goultoises et deux Goultois s'y sont mariés.
- ↑ Ces cantons ne possèdent quelquefois aucune ville et pourtant ce sont eux qui exercent la plus grosse influence sur Goult.
- ↑ Les Marseillais sont tous les vacanciers qui viennent du sud.
- ↑ Les Parisiens sont tous les estivants qui descendent du nord de la France.
- ↑ Armorial des communes du Vaucluse. Les véritables armes de Goult devraient être blasonnées au loup des Agoult, mais au XIXe siècle, une municipalité ignorante décida que ce semblant d'homonymie était un pur hasard et adopta le blason au lion et aux croissants des Donis.
- ↑ Le label Vin de pays d'Aigues concerne les communes suivantes dans le département de Vaucluse : Ansouis, Apt, Auribeau, La Bastide-des-Jourdan, La Bastidonne, Les Beaumettes, Beaumont-de-Pertuis, Bonnieux, Buoux, Cabrières-d'Aigues, Cabrières-d'Avignon, Cadenet, Caseneuve, Castellet, Cavaillon, Cheval-Blanc, Cucuron, Gargas, Gignac, Gordes, Goult, Grambois, L'Isle-sur-la-Sorgue, Joucas, Lacoste, Lagarde-d'Apt, Lagnes, Lauris, Lioux, Lourmarin, Maubec, Ménerbes, Mérindol, Mirabeau, La Motte-d'Aigues, Murs, Oppède, Pertuis, Peypin-d'Aigues, Puget, Puyvert, Robion, Roussillon, Rustrel, Saignon, Saint-Martin-de-Castillon, Saint-Martin-de-la-Brasque, Saint-Pantaléon, Saint-Saturnin-d'Apt, Sannes, Saumane, Sivergues, Les Taillades, La Tour-d'Aigues, Vaugines, Viens, Villars, Villelaure, Vitrolles-en-Luberon.
- ↑ Ce fut au cours du XVIIIe siècle, que ce lieu de pèlerinage a été repris par des prêtres missionnaires, les oblats.
- ↑ Ce nom est, très prosaïquement, issu de l’Imergue, l’affluent du Calavon qui coule à ses pieds.
- ↑ Les monnaies melgoriennes étaient frappées à Mauguio, siège de l'évêché avant Montpellier. Certaines arboraient à l'avers l'effigie de Mahomet.
- ↑ Archives municipales de Goult.
Bibliographie
Historique :
- Jules Courtet, Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique du département du Vaucluse, Avignon, 1876.
- François Thunin, Expression de la vie collective à Goult, Études Vauclusiennes, n° XII, Avignon, juillet-décembre 1974.
- Robert Bailly, Dictionnaire des communes du Vaucluse, Éd. A. Barthélemy, Avignon, 1986.
Lieux et monuments :
- Guy Barruol, Provence Romane II, La Pierre-qui-Vire, 1981.
- Archéologie en Vaucluse n° 22, décembre 1992.
- Archéologie en Vaucluse n° 32, décembre 1997.
Voir aussi
Liens internes
Liens externes
- (fr) Site officiel de la mairie de Goult.
- (fr) Goult sur le site de l'Institut géographique national
- (fr) Goult sur le site de l'Insee
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