- Ligne F du tramway de Toulouse
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Tramway de Toulouse
Tramway de Toulouse 
Situation Toulouse et son agglomération, France Type Tramway Entrée en service 2010 Longueur du réseau 10,9 km Lignes 1 Stations 18 Rames 18 Fréquentation 30 000 voyageurs par jour (prévision) Propriétaire Tisséo-SMTC Exploitant Tisséo-Réseau urbain Vitesse moyenne 22 km/h Réseaux connexes 
Métro de Toulouse
Train urbain de l'agglomération toulousaine
Lignes de bus de Toulouse
TAD de l'agglomération toulousaineLe tramway de Toulouse complètera, dès 2010, le réseau de transports en commun de Toulouse et son agglomération, déjà constitué de deux lignes de métro. La ligne E, reliant Toulouse à Beauzelle via Blagnac, devrait être mise en service le 30 novembre 2010[1].
Sommaire
L'ancien réseau, de 1887 à 1957
Un tramway et sa conductrice dans les années 1910
Dès 1887, Toulouse possède un réseau de tramway hippomobile et en 1902, ce sont 118 tramways à traction animale qui sillonnent les rues toulousaines[2].
L'électricité se développe et le 14 novembre 1906, la première ligne de tramway électrique (de type Jeumont) est inaugurée. Une deuxième ligne entre en service en 1911, entre Esquirol et Lafourguette. Entre 1930 et 1940, de grands travaux de poses de rails permettent d'améliorer et d'étendre le réseau de tramway jusque dans les années 50.
En 1948, la municipalité essaye de remplacer le tramway par le trolleybus, mais c'est un échec. Le bus, ainsi que la voiture individuelle, ont finalement raison du tramway qui finit par disparaitre totalement en 1957. Les premiers couloirs de bus sont aménagés en 1970 pour pallier les premiers problèmes de circulation.
Un renouveau du tramway attendu dès 2010
La ligne E
Article détaillé : Ligne E du tramway de Toulouse.La ligne E marquera le retour du tramway dans l'agglomération toulousaine. Elle reliera, d'ici 2010, les villes de Beauzelle et Blagnac à Toulouse, au niveau de la station Arènes, en connexion avec la ligne A du métro, la ligne C, les trains TER Midi-Pyrénées ainsi que de nombreuses lignes de bus.
Longue de 10,9 km et comptant dix-huit stations (dont sept sur la commune de Toulouse), cette ligne devrait transporter quotidiennement 30 000 voyageurs.
Les travaux ont commencé durant l'été 2007[3] et se poursuivent dans les temps[4].
En 2013, la ligne E sera prolongée à l'est, au delà de la station Arènes, par la ligne « G comme Garonne ».
Des études ont été lancé par Tisséo-SMTC afin d'évaluer la faisabilité et la rentabilité d'une branche de la ligne E desservant l'aéroport de Toulouse-Blagnac. Cette extension d'1,5 km longtemps attendue[5] pourrait se concrétiser en 2013, avec la construction d'une voie unique alternée[6].
La ligne F ou ligne « Canal »
Une projection du plan du projet de la ligne F, désormais appelée ligne « Canal »Cette ligne, devant relier les Ponts-Jumeaux à Montaudran, en suivant le canal du Midi jusqu'au pont des Demoiselles, est inscrite au PDU en 2001, sous l'intitulé « système guidé ».
Sa réalisation était prévue à l'horizon 2015 mais à ce jour, aucune étude n'a été réellement consacrée à ce projet. De plus, sur différents plans des projets de transports en site propre toulousains, la ligne F n'est désormais plus mentionnée.
Cependant,la municipalité élue en 2008 a dans ses cartons une ligne « Canal » reprenant un tracé similaire : elle suit le Canal du Midi entre le Pont des Demoiselles et les Ponts-Jumeaux puis traverse la Garonne pour atteindre Colomiers, Tournefeuille et Plaisance-du-Touch par la route départementale 632. Cette ligne serait en correspondance avec la ligne E au niveau de la station Casserlardit et pourrait correspondre avec la ligne G au pont des Demoiselles.[7] [8] [9].
La ligne « G comme Garonne »
Cette ligne, prolongement de la ligne E en construction, devrait voir le jour en 2012 ou 2013[10]. Ainsi, en mars 2009, Tisséo a annoncé le lancement de la concertation publique qui s'est déroulée du 20 avril au 15 mai. Nommé « G comme Garonne » (puisque la ligne franchira alors le fleuve), ce prolongement de 4 km depuis la station Arènes aboutira dans un premier temps soit au Grand-Rond (projet initial), soit à Saint-Michel (variante). Le projet initial passe par le boulevard Déodat-de-Séverac, la Croix de Pierre, l'avenue de Muret, la place du Fer-à-Cheval, le pont Saint-Michel et les allées Jules-Guesde (en correspondance avec la ligne B du métro à la station Palais-de-Justice. La variante, elle, dessert également le boulevard Déodat-de-Séverac et la Croix de Pierre mais continue tout droit par le pont Pierre-de-Coubertin, le Stadium, le boulevard des Récollets puis le quartier Saint-Michel (en correspondance avec la station de métro Saint-Michel – Marcel-Langer à 200 m).
Le plan du projet de la ligne G et ses deux variantesTableau comparatif des deux tracés de la ligne G[7] [8] [11] [12] [13] Critère Projet initial Variante Population concernée 34 000 habitants et 16 000 emplois 30 500 habitants et 9 800 emplois Trafic potentiel par jour 30 000 voyageurs 17 000 voyageurs Stations et itinéraire Arènes — Boulevard Déodat-de-Séverac — Lycée-Déodat-de-Séverac — Boulevard Déodat-de-Séverac — Croix-de-Pierre Avenue de Muret — Rapas — Avenue de Muret — Fer-à-Cheval — Pont Saint-Michel — Pont-Saint-Michel — Pont Saint-Michel — Allées Paul-Feuga — Palais-de-Justice — Allées Jules-Guesdes — Jardin-des-Plantes – Muséum Pont de la Croix-de-Pierre — Pont Pierre-de-Coubertin — Stadium — Pont Pierre-de-Coubertin — Pont du Garigliano — Récollets — Boulevard des Récollets — Saint-Michel Longueur 3,8 km 2,9 km Prix 115 M€ 85 M€ Correspondance avec la ligne B Palais de Justice Saint-Michel – Marcel Langer, mais à 250 m. Extension future Simple, via les allées Frédéric Mistral Compliquée par la configuration de l'avenue Crampel Mais en juin 2009, Tisseo-SMTC a dévoilé le projet qui sera réalisé : c'est la variante par Palais-de-Justice qui sera étudiée, l'autre tracé présentant trop de désavantages, notamment des problèmes de sécurité [14].
Ce prolongement se veut être le premier maillon du réseau de tramway circulaire autour du centre-ville. Il permet également d'envisager le prolongement de cette ligne vers Saint-Orens-de-Gameville (par Rangueil et Montaudran, comme le mentionnait déjà une version révisée non-officielle du PDU de 2004) voire Labège par tramway ou par tram-train[15].
D'autres lignes
Pendant la campagne électorale municipale de 2008, la municipalité toulousaine aujourd'hui élue envisageait la construction de trois nouvelles lignes de tramway :
- deux lignes radiales, Nord - Sud (Blagnac - Saint-Orens-de-Gameville) et Est - Ouest (Tournefeuille - L'Union) se croisant ;
- une ligne circulaire, « en rocade » autour de Toulouse, en correspondance avec les lignes de tramway et de métro[16].
Une ligne reliant l'aéroport de Blagnac à la gare Matabiau est également envisagée[17] [7].
Cependant, face aux difficultés financières de Tisséo, certains de ces projets pourraient être compromis dans leur réalisation prochaine[18].
Matériel roulant
La maquette de la rame qui sera utilisée, exposée sur la place du CapitoleLa ligne E sera équipée du Citadis 302 d'Alstom, dont le design a été conçu en collaboration avec Airbus[19]. Dix-huit rames ont été commandées pour équiper cette première ligne. Avec l'annonce de la réalisation de la ligne G, la commande a été portée à vingt-quatre rames[20].
Une maquette à l'échelle 1 de la rame a été présentée sur la place du Capitole durant l'automne 2007.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
- ↑ Philippe Emery, « On a testé le tram toulousain ! » sur La Dépêche, 2008. Consulté le 30 janvier 2009
- ↑ Bernard Davodeau, « Un tramway chasse l'autre » sur La Dépêche, 2007. Consulté le 30 janvier 2009
- ↑ Le chantier du tramway a démarré sur La Dépêche, 2007. Consulté le 30 janvier 2009
- ↑ Jean-Louis Dubois-Chabert, « Les travaux du tramway dans les temps » sur La Dépêche, 2009. Consulté le 31 janvier 2009
- ↑ Le chantier du tramway a démarré sur La Dépêche, 2007. Consulté le 30 janvier 2009
- ↑ La carte des nouveaux projets de transport du Grand Toulouse sur La Dépêche, 2009. Consulté le 19 juin 2009
- ↑ a , b et c « Le tramway prend ses quartiers fin 2010 », dans L'Express, no 3012, 1er avril 2009, p. 12
- ↑ a et b « Les transports jouent collectif », dans À Toulouse, no 1, avril-mai 2009, p. 8-9
- ↑ « Les nouvelles lignes de l'agglomération », dans La Dépêche, 12 juin 2009, p. 20
- ↑ Philippe Emery, « Une deuxième ligne de tramway d'ici trois ans » sur La Dépêche, 2009. Consulté le 17 mars 2009
- ↑ Dossier de concertation publique du tram Garonne sur Tisséo, 2009. Consulté le 29 avril 2009
- ↑ Béatrice Colin, « La ligne Garonne déboule sur la voie publique » sur 20 minutes, 2009. Consulté le 29 avril 2009
- ↑ « Transports », dans À Toulouse, no 2, juin-juillet 2009, p. 20-21
- ↑ Tisseo actu n°23 sur tisseo.fr, Juin. Consulté le 12 juillet 2009
- ↑ Philippe Emery, « Ce que le tramway va changer dans l'agglomération » sur La Dépêche.fr, 2009. Consulté le 17 mars 2009
- ↑ Philippe Gagnebet, « Un tramway nommé désir » sur Le Point, 2008. Consulté le 30 janvier 2009
- ↑ Jean-Louis Dubois-Chabert, « Les travaux du tramway dans les temps » sur La Dépêche, 2009. Consulté le 31 janvier 2009
- ↑ Le financement de Tisséo reste un sujet délicat sur La Dépêche, 2008. Consulté le 31 janvier 2009
- ↑ Philippe Emery, « Découvrez le futur tramway toulousain » sur La Dépêche, 2007. Consulté le 30 janvier 2009
- ↑ Philippe Emery, « Tramway – La première rame a été dévoilée » sur La Dépêche, 2009. Consulté le 19 juin 2009
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