- Réseau ferroviaire de Toulouse
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Réseau ferroviaire de Toulouse
Logotype des trains de Toulouse
Photographie de la gare Saint-Cyprien–ArènesSituation Grand Toulouse, Haute-Garonne, France Type Train Entrée en service 30 août 1856[1] Lignes 6 lignes Gares 25[2] Trains TER, TGV, Téoz, Véhicules spéciaux mis en place par Tisséo Propriétaire RFF Exploitant Tisséo, SNCF Lignes du réseau Ligne Toulouse - Bayonne, Ligne des Aubrais - Orléans à Montauban-Ville-Bourbon, Ligne Bordeaux - Sète, Ligne Portet-Saint-Simon - Puigcerda, Ligne Toulouse - Auch, Ligne Brive - Toulouse Réseaux connexes modifier Le réseau ferroviaire de Toulouse est un réseau ferré traversant Toulouse. Créé en 1856, avec l'ouverture de la gare Matabiau, aujourd'hui gare principale de Toulouse, il comporte sept lignes, ou huit branches, disposées en étoile.
Sommaire
Réseau
Le réseau des chemins de fer de Toulouse est grossièrement en forme d'étoile. L'axe structurant est la ligne Bordeaux-Saint-Jean - Sète-Ville, qui traverse l'agglomération dans une orientation générale nord-ouest - sud-est, suivant sur une partie du tracé le canal du Midi. À proximité du centre-ville se situe la gare la plus importante de la ville, la gare de Toulouse-Matabiau.
En partant de cette dernière et en remontant vers Bordeaux, on atteint tout d'abord la gare de Toulouse-Raynal, vaste gare de triage située non loin de la gare de voyageurs. Puis, un embranchement permet de rejoindre la ligne Brive-la-Gaillarde - Toulouse-Matabiau via Capdenac, axe majeur de communication du nord-est de Mid-Pyrénées puisque c'est de celle-ci que se détachent toutes les lignes tertiaires (Ligne Montauban-Ville-Bourbon - La Crémade, ligne Tessonnières - Albi, ligne Lexos - Montauban-Ville-Bourbon…) du secteur, et qui permet de desservir d'importantes villes comme Albi, Rodez, Castres, Mazamet… Ligne à voie unique la plus chargée de France, elle fait actuellement l'objet d'importants travaux dans le cadre du Plain Rail de la Région.
En continuant toujours en suivant la vallée de la Garonne, il est possible d'accéder à plusieurs gares du nord de la ville et de la proche agglomération, ainsi qu'à la gare de triage de Saint-Jory, où se situra le point de départ de la LGV Bordeaux - Toulouse. Puis, plus au nord encore se trouve le hub de Montauban d'où part la ligne des Aubrais - Orléans à Montauban-Ville-Bourbon (ou POLT, acronyme de « Paris - Orléans - Limoges - Toulouse ») qui permet de rallier la capitale sans passer par Bordeaux.
Au sud de Matabiau, les différentes voies de chemin de fer de la ville forment un arc de cercle. Tout d'abord, la totalité des voies descendent vers le sud, en suivant sur plusieurs kilomètres le canal du Midi. Elles se séparent alors : après les tunnels jumeaux de Guilhemery, certaines continuent vers le sud-est et, après avoir traversé la petite gare de Montaudran, et plusieurs gares de l'agglomération (Labège-Innopole, Labège-Village, Escalquens, Montlaur, Baziège), continuent vers Sète, Marseille ou l'Espagne ; d'autres prennent la direction du sud-ouest.
Après avoir traversé la gare Saint-Agne, autre pôle majeur de la ville, la ligne Toulouse - Bayonne traverse la Garonne et l'Île du Ramier, d'où se séparent des voies déclassées qui permettaient à l’origine de desservir les usines aujourd'hui détruites par l'explosion d'AZF. Puis, après la gare de triage d'Empalot, une seconde bifurcation à lieu :
- D'une part, en voie double, vers Portet, d'où il est possible de rejoindre l'est de l'Espagne ou l'Andorre avec la ligne Toulouse - Bayonne, où de continuer vers l'est de Pyrénées. Les deux ligne desservent alors dans l'aire urbaine soit la gare de Muret, soit celles de Pinsaguel et de Pins-Justaret ;
- D'autre part, en voie unique : cette dernière ligne, dite ligne Saint-Agne - Auch, après la halte de Galliéni, remonte plein nord pour atteindre les Arènes. Bien qu'il soit nécessaire de faire un large détour par le sud de la ville, cette situation est due au fait qu'il était plus simple à la construction de la ligne de suivre l'ouvrage déjà existant et de passer par ce qui était encore la périphérie de la ville que de traverser l'ultracentre. Après Saint-Cyprien, la ligne traverse l'ouest de la ville, avec les gares du TOEC, de Lardenne ou des Capelles, de gare de Saint-Martin-du-Touch et des gare des Ramassiers. À la sortie de la ville est traversée la gare de Colomiers, terminus occidental de la ligne C du réseau de transports en commun de Toulouse qui commence aux Arènes. Puis, en direction d'Auch, on trouve les petites gares du Lycée International, de Pibrac et de gare de Brax-Léguevin. Après le chef lieu du Gers se trouve une petite ligne qui rejoint Agen.
Service
Le réseau est desservi par plusieurs types de trains :
- Des trains à grande vitesse roulant à vitesse moyenne, exploités par la SNCF, sur la ligne classique Bordeaux - Toulouse.
- Des trains Téoz sur la plupart des lignes.
- Des trains Lunéa sur la ligne des Aubrais - Orléans à Montauban-Ville-Bourbon.
- Des TER Midi-Pyrénées. Exploités par la Région, ce sont eux qui desservent les "petites" lignes inadaptées aux TGV et aux voitures Corail, tels que la ligne Toulouse - Auch, ou Toulouse - Latour-de-Carol.
- Des trains spéciaux de la ligne C. Ce service, très spécial, a été mis en place en 1993. Il relie la gare de Toulouse-Saint-Cyprien-Arènes à la gare de Colomiers en utilisant des trains spéciaux, des trains de la ligne Toulouse - L'Isle Jourdain et des trains de la ligne Toulouse - Auch.
- Et des trains de la ligne D, service identique au précédent, mais reliant la gare Matabiau à la gare de Muret.
Futur[3]
- La ligne C pourrait être prolongée jusqu'à Matabiau avec un arrêt à Saint-Agne, mais aucune décision n'est prise à ce jour.
- En 2009, il sera achevé la construction d'un quai supplémentaire portant le nombre de voies de la gare à 13 dont 3 en terminus[4].
- En 2016 ou 2017[5], la construction des lignes à grande vitesse Sud Europe Atlantique et Bordeaux-Toulouse amèneront la durée de ce trajet à 1 h, de Toulouse-Paris à 3 h et de Toulouse-Lille à 5 h approximativement. Cette ligne aboutirait a priori à Toulouse-Matabiau.
- D'ici 2017, le nombre de passagers de Toulouse-Matabiau doublera, atteignant les 14 millions de voyageurs. Un vaste plan d'aménagement urbain de la gare elle-même et des quartiers environnants devrait être mis au point d'ici là[6].
- À l'horizon 2020-2025, une LGV entre Toulouse et Narbonne se connectant à la future LGV Montpellier-Perpignan mettra Toulouse à 1h de Montpellier, 1 h 45 de Barcelone ou de Marseille et 2 h 15 de Lyon.
Annexe
Notes et références
- Gare Matabiau Date de mise en service de la
- Soient les gares Matabiau, Saint-Agne, Empalot, Portet, Muret, Gallienni, Arènes, TOEC, Lardenne, Saint-Martin, Ramassiers, Colomiers, Lycée International, Pibrac, Brax, Montrabé, Saint-Jory, Fenouillet, Saint-Alban, Lacourtensour, Montaudran, Labège-Innopôle, Labège et Escalquens
- Gare Matabiau Issu de l'article
- site web de la DDE Midi Pyrenees Source :
- le site de la mairie de Toulouse, note datant de 2007 Source :
- site web de l'Express Source :
Voir aussi
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