Ligne G du tramway de Toulouse

Ligne G du tramway de Toulouse

Ligne G du tramway de Toulouse

Tramway ligne G
Réseau Transports en commun de Toulouse, Tramway de Toulouse
Année d’ouverture fin 2013
Exploitant Tisséo
Conduite (système) Conducteur
Matériel utilisé Citadis 302
Points d’arrêt 8
Longueur 3,8 km
Communes desservies 1
Fréquentation
(moy. par an)
prévu à 10 800 000
Lignes connexes Lignes Ligne A du métro de Toulouse Ligne B du métro de Toulouse Ligne C du réseau de transports en commun de Toulouse Ligne E du tramway de Toulouse

La ligne G du tramway de Toulouse est une ligne de tramway, prolongement de la ligne E du tramway de Toulouse, qui devrait voir le jour fin 2013 [1]. Elle reliera les Arènes au Grand Rond via le Palais de Justice et sera le premier maillon d'un tramway traversant Toulouse. Effectivement, le tracé choisit permet une extension ultérieure vers le sud-ouest toulousain (Labège ou Saint-Orens-de-Gameville, via Rangueil et Montaudran) [2].

Sommaire

Histoire

Après le lancement des travaux de la ligne E commencent la période électorale de l'année 2008 le candidat du Parti Socialiste, Pierre Cohen promet des bus en site propre et de nouvelles lignes de tramway telles qu'une ligne en rocade, une ligne desservant l'aéroport, une ligne reliant l'Union à Tournefeuille, et une ligne traversant la Garonne (d'où le nom de "Ligne G") pour desservir le centre-ville et pouvant être prolongée d'ici 2020. Pierre Cohen est élu et obtient 52 sièges à la mairie. Moins d'un an plus tard, les études concernant la ligne G commencent, et son existence est annoncée le 14 mars 2009 [1].

Deux tracés, trois débats

Mais en mars 2009, Tisséo annonce que deux tracés seront possibles : l'un passant par le Palais de Justice, l'autre par le Stadium. Chacun présentent des avantages et inconvénients, listés ci-dessous :

Le plan du projet de la ligne G et ses deux variantes
Tableau comparatif des deux tracés de la ligne G[3],[4],[5] [6],[7]
Critère Projet initial Variante
Population concernée 34 000 habitants et 16 000 emplois 30 500 habitants et 9 800 emplois
Trafic potentiel par jour 30 000 voyageurs 17 000 voyageurs
Stations et itinéraire ArènesBoulevard Déodat-de-SéveracLycée-Déodat-de-SéveracBoulevard Déodat-de-SéveracCroix-de-Pierre
Avenue de MuretRapasAvenue de MuretFer-à-ChevalPont Saint-MichelPont-Saint-MichelPont Saint-MichelAllées Paul-FeugaPalais-de-JusticeAllées Jules-GuesdesJardin-des-Plantes – Muséum Pont de la Croix-de-PierrePont Pierre-de-CoubertinStadiumPont Pierre-de-CoubertinPont du GariglianoRécolletsBoulevard des RécolletsSaint-Michel
Longueur 3,8 km 2,9 km
Prix 115 M€ 85 M€
Correspondance avec la ligne B Palais de Justice Saint-Michel – Marcel Langer, mais à 250 m.
Extension future Simple, via les allées Frédéric Mistral Compliquée par la configuration de l'avenue Crampel

Et, toujours en mars 2009, Tisséo a annoncé le lancement de la concertation publique qui s'est déroulée du 20 avril au 15 mai de la même année. Après ces trois conférences et débats, le résultat a été dévoilé fin juin : c'est la variante par Palais-de-Justice qui sera étudiée, l'autre tracé présentant trop de désavantages, notamment des problèmes de sécurité [8].

Un tramway qui pose problème

Si la ligne G marque la deuxième partie du retour du tramway dans l'agglomération, elle pose des problèmes de financement. Ainsi, vu les difficultés financières de Tisséo, construire ce tramway revient à à repousser l'exploitation du métro avec des rames doubles et abandonner le prolongement de la ligne B en métro pour le moment, et remplacer ce projet par un tramway (prolongement de la ligne G ou F ultérieur [9] ) [3],[4]. C'est pour cette dernière raison que le Sicoval, communauté d'agglomération du sud-ouest toulousain a décidé de se retirer du financement de Tisséo, qui devrait être dissolu avant l'ouverture de la ligne G.

Parcours [5],[8]

Tracé

La ligne G s'étendra sur 3,8 km et 7 stations (sans compter Arènes), des Arènes, ou elle sera en correspondances avec la ligne A, la ligne C et la ligne E, jusqu'au Grand Rond, autour du jardin des plantes et du muséum d'histoire naturelle de Toulouse, en passant par la Croix-de-Pierre, le Pont-Saint-Michel et le Palais-de-Justice ou il sera en correspondance avec la ligne B.

La ligne G desservira :

  • Le quartier des Arènes, avec sa gare et son lycée ;
  • Le boulevard Déodat-de-Séverac, poit dangereux du au passage des trains et aux fréquents accidents de la route ;
  • L'avenue de Muret, ses habitations et ses petits commerces ;
  • Le Fer-à-Cheval, le Pont-Saint-Michel, l'île du Ramier et leurs fêtes (Rio Loco et Toulouse plage notamment) et la dicothèque du Ramier ;
  • Le Palais-de-Justice, le complexe scolaire de Saint-Michel et les sociétés de la place du parlement (correspondance avec 4 lignes de bus et le métro ligne B);
  • Le Grand-Rond, le Jardin-des-Plantes, le Jardin Royal, le muséum de Toulouse et le quartier résidentiel Ozenne/Carmes.

Si l'on compare cette ligne avec les lignes A, B et E, grands axes de transport à Toulouse, la ligne G sera la première à desservir le centre-ville avec des stations proches et une qualité de service supérieure à celle d'un autobus.

Tracé [10]

Stations Communes Correspondances
Arènes Toulouse
  • Métro de Toulouse Ligne A du métro de Toulouse ;
  • Train urbain (TER cadencé) de l'agglomération toulousaine Ligne C du réseau de transports en commun de Toulouse ;
Lycée-Déodat-de-Séverac Toulouse
Croix-de-Pierre Toulouse
Rapas Toulouse
Fer-à-Cheval Toulouse
Pont-Saint-Michel Toulouse
Palais-de-Justice Toulouse
  • Métro de Toulouse Ligne B du métro de Toulouse ;
Jardin-des-Plantes – Muséum Toulouse

Infrastructure

Le tramway, alimenté par une caténaire, circulera sur une voie ferrée.

Exploitation

La ligne G sera à priori exploitée de la même façon que la ligne E, c'est-à-dire avec des rames Citadis 302 d'Alstom dessinées par Airbus. Elles circuleront à 22 km/h en moyenne. Chaque rame mesurera 32 m de long et pourra accueillir environ deux cent personnes, avec plus de 30 % de places assises. Grâce au plancher bas intégral, l'ensemble de la rame sera accessible aux personnes à mobilité réduite. Les rames possèderont également un système de vidéo-surveillance.

Offre de services

La ligne G étant exploitée de la même manière que la ligne E, il est prévu un passage toutes les cinq à six minutes en heures de pointe, toutes les dix minutes en heures creuses, de 5 h du matin à minuit (comme pour le Métro), tous les jours[11].

Concernant l' "échange tram-voitures", un parc relai sera à la disposition des usagers aux Arènes. En effet, un parc relais de 500 place existe et devrai être agrandi. Une première fois avec l'ouverture de la ligne E, une deuxième avec la mise en service de la ligne G.

Trafic

Il est prévu que le trafic atteigne 30 000 voyageurs par jour.

Avenir

Dans un futur proche, l'opération la plus importante est la construction de la ligne. Dans un futur plus lointain, il est prévu de prolonger la ligne G vers Labège, en remplacement du métro coûtant cher (cf. ci-dessus) ou construire une autre branche, passant par Saint-Michel et allant vers le sud (Rangueil) [9].

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. a  et b Philippe Emery, « Une deuxième ligne de tramway d'ici trois ans » sur La Dépêche, 2009. Consulté le 17 mars 2009
  2. Philippe Emery, « Ce que le tramway va changer dans l'agglomération » sur La Dépêche.fr, 2009. Consulté le 17 mars 2009
  3. a  et b « Le tramway prend ses quartiers fin 2010 », dans L'Express, no 3012, 1er avril 2009, p. 12 
  4. a  et b « Les transports jouent collectif », dans À Toulouse, no 1, avril-mai 2009, p. 8-9 
  5. a  et b Dossier de concertation publique du tram Garonne sur Tisséo, 2009. Consulté le 29 avril 2009
  6. Béatrice Colin, « La ligne Garonne déboule sur la voie publique » sur 20 minutes, 2009. Consulté le 29 avril 2009
  7. « Transports », dans À Toulouse, no 2, juin-juillet 2009, p. 20-21 
  8. a  et b Tisseo actu n°23 sur tisseo.fr, Juin. Consulté le 12 juillet 2009
  9. a  et b Hélène Ménal, « Du tramway à tous les coins de rues » sur www.20minutes.fr, 10 juillet 2009. Mis en ligne le 10 juillet 2009, consulté le 2 août 2009
  10. Plan du réseau de transports en commun (avril 2009)
  11. Philippe Emery, « On a testé le tram toulousain ! » sur La Dépêche, 2008. Consulté le 21 janvier 2009
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