- Les 24h du Mans
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24 Heures du Mans
Pour les articles homonymes, voir 24 heures du Mans (homonymie).Les 24 Heures du Mans sont une course automobile d'une durée de 24 heures, se déroulant sur un circuit routier, près de la ville du Mans, dans le département de la Sarthe, France. Cette compétition existe depuis 1923.
Sommaire
Introduction
En 1920, l'Automobile Club de l'Ouest œuvre à la réalisation d'une compétition dont le caractère devait contribuer à l'évolution du progrès technique et favoriser l'essor de l'automobile. En 1922, le club annonce la création d'un nouveau type de compétition dans la Sarthe, une épreuve d'endurance. Pendant l'épreuve, des équipages de deux pilotes par voiture se relaieraient jour et nuit.
La première édition, avec trente-trois équipages, se déroule les 26 et 27 mai 1923 sur un circuit près de la ville du Mans dans le département de la Sarthe. Elle fut remportée par André Lagache et René Léonard sur une Chenard & Walcker. Ils couvrirent 128 tours à la moyenne de 92,064 km/h. Aujourd'hui, les « 24 Heures du Mans » ont lieu chaque année en juin. C'est la plus ancienne et la plus prestigieuse des courses d'endurance pour automobile de sport et Sport-Prototypes.
Le circuit
Article détaillé : Circuit des 24 Heures.La piste, mesurant 13,629 km, emprunte une partie du circuit Bugatti et comporte une grande partie de route nationale. Les passages les plus célèbres sont les virages du Tertre Rouge, Mulsanne, Arnage, Maison Blanche et la ligne droite des Hunaudières, longue de presque 6 km et où les prototypes maintenaient une vitesse de près de 400 km/h pendant une minute (le record de vitesse du circuit est de 405 km/h). Cette portion du circuit a été divisée en trois lignes droites par l'installation de deux chicanes en 1990. Ces chicanes ont pour but de limiter la recherche de la vitesse maximale par des réductions d'appuis aérodynamiques trop importants et de limiter par conséquence les différences de vitesse entre concurrents. L'envol de certains véhicules était dû à la géométrie de la piste avec un changement de plan qui pouvait créer un décrochage aérodynamique suivant leurs configurations et réglages aérodynamiques. La bosse a été aplanie pour l'édition 2001.
Le record de la plus haute vitesse moyenne sur un tour en course appartient à Stéphane Sarrazin sur Peugeot 908 avec un temps de 3’19"394 soit 246,07 km/h de moyenne lors de l'édition 2008.
Organisation de la course
Quand Le Mans se met à l'heure de la course, ce ne sont pas seulement 24 heures mais une semaine complète d'évènements. Tout commence avec le pesage des véhicules, sur les Quinconces des Jacobins. Les essais et les qualifications suivent le mercredi et le jeudi. S'en suivent le classic British Welcome dans les faubourgs de la ville, la fameuse parade des pilotes dans le centre ville. Puis, dès le samedi et tout au long du week-end de la compétition, les animations sont nombreuses telle la fête foraine, les concerts, le village, et bien sûr la course.
Les directeurs de course
- Charles Faroux : de 1923 à 1956
- Jacques Loste : de 1957 à 1968
- Charles Deutsch : de 1969 à 1980
- Marcel Martin : de 1981 à 2000
- Daniel Poissenot : depuis 2001
Différents styles de départ
- Départ arrêté en ligne : 1923 à 1924
- Départ arrêté Le Mans : 1925 à 1969
- Départ arrêté en épi avec pilote à bord : 1970
- Départ lancé : depuis 1971
Le départ des voitures dans le style Le Mans, bien que le plus spectaculaire, les pilotes s'élançant en courant vers leurs voitures placées en épi sur le coté opposé, fut remis en cause en 1968 suite à l'accident de Willy Mairesse dû probablement à une portière mal fermée de sa Ford GT 40. L'année suivante, pour marquer son opposition à ce type de départ, Jacky Ickx traverse la piste en marchant et s'élance en dernier. Cela ne l'empêchera pas de finir premier. En 1970, le départ est légèrement amélioré avec les pilotes déjà à bord des voitures. L'année suivante, le départ voiture arrêtée est définitivement abandonné.
Depuis 1949, le départ est donné par une personnalité, différente chaque année, et non plus par un membre de l'ACO. On peut nommer entre autres 2 présidents de la République Française: en 1949 Vincent Auriol et en 1972 Georges Pompidou, des personnalités du monde du cinéma: en 1971 Steve Mac Queen, en 1996 Alain Delon et en 2003 Luc Besson ou dans le monde sportif: en 1978 Raymond Poulidor, en 1982 Luigi Chinetti et en 2000 Jacky Ickx. En 2008, le départ a même été donné depuis la station spatiale internationale[1].
Accidents
Article détaillé : Liste des accidents mortels aux 24 Heures du Mans.Avec les vitesses élevées qui sont associées au Mans, la piste a vu un certain nombre d'accidents ; certains ont été mortels aux pilotes mais aussi aux spectateurs. Le pire moment dans l'histoire du Mans est l'accident survenu durant l'édition du 6 juin 1955 au cours de laquelle plus de 80 spectateurs, ainsi que le pilote Pierre Levegh sont tués par l'envol de la Mercedes 300 SLR de ce dernier. Ce carnage provoque un choc dans le monde des sports automobiles qui conduit à la suppression de beaucoup de courses principales et mineures en 1955, telles que les Grand Prix d'Allemagne et de Suisse, ce dernier pays bannissant même, encore à ce jour, toute compétition motorisée sur circuit sur son territoire. Cet accident a apporté de nouvelles règlementations sur la sécurité des pilotes et des spectateurs dans toutes les catégories de sports motorisés.
En 1986, Jo Gartner se tue au volant d’une Porsche 962C qui s'est brisée sur les barrières de la ligne droite de Mulsanne. Son accident mortel est le plus récent pendant la course elle-même, toutefois il y eut un autre décès en 1997, celui de Sébastien Enjolras sur WR lors des essais préliminaires suite à l'envol de sa voiture qui était retombée sur le rail de sécurité.
Dans un des accidents récents les plus notables, la fatalité frappera de nouveau Mercedes-Benz, bien que sans conséquence mortelle. La CLR Mercedes-Benz qui courait en 1999 souffrait d’instabilité aérodynamique qui transformait ces voitures en avions sous certaines conditions. Après une première alerte le jour des qualifications, où la CLR numéro 4 conduite par Mark Webber décolle de l'avant et s'immobilise le long des rails, Mercedes déclare avoir résolu le problème. Cependant, lors du warm up quelques heures avant la course, la même voiture réparée avec le même pilote reprend un envol et se retrouve sur le toit, puis un nouvel accident se produit en course. La CLR numéro 5 de Peter Dumbreck s’envole à plusieurs mètres de hauteur en tournoyant, passe au-dessus des rails de sécurité et va s’échouer dans les bois plusieurs mètres plus loin. Aucun conducteur n'est sérieusement blessé dans ces trois accidents, mais Mercedes-Benz retire rapidement la voiture restante en course et, par la suite, arrête son programme de développement de voitures de sports prototype.
Catégories
Les voitures qui participent à cette épreuve sont réparties en plusieurs catégories.
- Les prototypes :
- LMP1 (anciennement LMP900) (type Audi R10)
- LMP2 (anciennement LMP675) (type Porsche RS Spyder)
- Les Grand Tourisme :
- LMGT1 (type Aston Martin DBR9)
- LMGT2 (type Porsche 911 GT3 RSR)
L'abréviation LM signifie Le Mans.
Palmarès
Année Pilotes Équipe Voiture N° Tours Distance Moyenne Circuit de 17,262 km 1923 André Lagache
René LéonardPas de nom d'équipe Chenard & Walcker Sport 9 128 2 209,536 km 92,064 km/h 1924 John Duff
Frank ClementDuff & Aldington Bentley 3 Litre Sport 8 120 2 077,341 km 86,555 km/h 1925 Gérard de Courcelles
André RossignolPas de nom d’équipe Lorraine-Dietrich[2] ]] B3-6 5 129 2 233,982 km 93,082 km/h 1926 Robert Bloch
André RossignolPas de nom d’équipe Lorraine-Dietrich B3-6 6 147 2 552,414 km 106,350 km/h 1927 Dudley Benjafield
Sammy DavisBentley Motors Ltd. Bentley 3 Litre Super Sport 3 137 2 369,807 km 98,740 km/h 1928 Woolf Barnato
Bernard RubinBentley Motors Ltd. Bentley 4½ Litre 4 154 2 669,272 km 111,219 km/h Circuit de 16,340 km 1929 Woolf Barnato
Henry BirkinBentley Motors Ltd. Bentley Speed Six 1 174 2 843,83 km 118,492 km/h 1930 Woolf Barnato
Glen KidstonBentley Motors Ltd. Bentley Speed Six 4 179 2 930,663 km 122,111 km/h 1931 Earl Howe
Henry BirkinEarl Howe Alfa Romeo 8C 2300 16 184 3 017,654 km 125,735 km/h Circuit de 13,492 km 1932 Raymond Sommer
Luigi ChinettiRaymond Sommer Alfa Romeo 8C 2300 8 218 2 954,038 km 123,084 km/h 1933 Raymond Sommer
Tazio NuvolariSoc. Anon. Alfa Romeo Alfa Romeo 8C 2300 11 233 3144,038 km 131,001 km/h 1934 Luigi Chinetti
Philippe ÉtancelinLuigi Chinetti / Philippe Étancelin Alfa Romeo 8C 2300 9 213 2 886,938 km 120,289 km/h 1935 Johnny Hindmarsh
Luis FontésArthur W. Fox / Charles Nichol Lagonda M45R Rapide 4 222 3 006,797 km 125,283 km/h 1936 Epreuve annulée par suite des grèves dans l'industrie automobile 1937 Jean-Pierre Wimille
Robert BenoistRoger Labric Bugatti Type 57G Tank 2 243 3 287,938 km 136,997 km/h 1938 Eugène Chaboud
Jean TrémouletEugène Chaboud / Jean Trémoulet Delahaye 135CS 15 235 3 180,94 km 132,569 km/h 1939 Jean-Pierre Wimille
Pierre VeyronJean-Pierre Wimille Bugatti Type 57S Tank 1 248 3 354,76 km 139,781 km/h 1940
à
1948Epreuves annulées pendant la Seconde Guerre mondiale et la reconstruction de la France 1949 Luigi Chinetti
Peter Mitchell-ThomsonLord Selsdon Ferrari 166MM 22 235 3 178,299 km 132,420 km/h 1950 Louis Rosier
Jean-Louis RosierLouis Rosier Talbot-Lago T26 Grand Sport 5 256 3 465,12 km 144,380 km/h 1951 Peter Walker
Peter WhiteheadPeter Walker Jaguar XK-120C 20 267 3 611,193 km 150,466 km/h 1952 Hermann Lang
Fritz RiessDaimler-Benz A.G. Mercedes-Benz 300 SL 21 277 3 733,839 km 155,575 km/h 1953 Tony Rolt
Duncan HamiltonJaguar Ltd. Jaguar C-Type 18 304 4 088,064 km 170,336 km/h 1954 José Froilán González
Maurice TrintignantScuderia Ferrari Ferrari 375 Plus 4 302 4 061,15 km 169,215 km/h 1955 Mike Hawthorn
Ivor BuebJaguar Ltd. Jaguar Type D 6 307 4 135,38 km 172,308 km/h Circuit de 13,461 km 1956 Ron Flockhart
Ninian SandersonEcurie Ecosse Jaguar Type D 4 300 4 034,939 km 168,122 km/h 1957 Ron Flockhart
Ivor BuebEcurie Ecosse Jaguar Type D 3 327 4 397,108 km 183,217 km/h 1958 Olivier Gendebien
Phil HillScuderia Ferrari Ferrari 250 TR58 14 305 4 101,926 km 170,914 km/h 1959 Carroll Shelby
Roy SalvadoriDavid Brown Racing Dept. Aston Martin DBR1 5 323 4 347,90 km 181,163 km/h 1960 Olivier Gendebien
Paul FrèreScuderia Ferrari Ferrari 250 TR59/60 11 314 4 217,527 km 175,730 km/h 1961 Olivier Gendebien
Phil HillScuderia Ferrari Ferrari 250 TRI/61 10 333 4 476,58 km 186,527 km/h 1962 Olivier Gendebien
Phil HillSpa Ferrari SEFAC Ferrari 330 TRI/LM Spyder 6 331 4 451,255 km 185,469 km/h 1963 Ludovico Scarfiotti
Lorenzo BandiniSpa Ferrari SEFAC Ferrari 250P 21 339 4 561,71 km 190,071 km/h 1964 Jean Guichet
Nino VaccarellaSpa Ferrari SEFAC Ferrari 275P 20 349 4 695,31 km 195,638 km/h 1965 Jochen Rindt
Masten GregoryNorth American Racing Team (NART) Ferrari 250LM 21 348 4 677,11 km 194,880 km/h 1966 Bruce McLaren
Chris AmonShelby-American Inc. Ford GT40 Mk. II 2 360 4 843,09 km 201,795 km/h 1967 Dan Gurney
A.J. FoytShelby-American Inc. Ford GT40 Mk. IV 1 388 5 232,9 km 218,038 km/h Circuit de 13,469 km 1968 Pedro Rodriguez
Lucien BianchiJohn Wyer Automotive Engineering Ford GT40 Mk. I 9 331 4 452,88 km 185,536 km/h 1969 Jacky Ickx
Jackie OliverJohn Wyer Automotive Engineering Ford GT40 Mk. I 6 372 4 997,88 km 208,250 km/h 1970 Hans Herrmann
Richard AttwoodPorsche KG Salzburg Porsche 917K 23 343 4 607,81 km 191,992 km/h 1971 Helmut Marko
Gijs van LennepMartini Racing Team Porsche 917K 22 397 5 335,313 km 222,304 km/h Circuit de 13,640 km 1972 Henri Pescarolo
Graham HillÉquipe Matra Simca Shell Matra Simca MS670 15 344 4 691,343 km 195,472 km/h 1973 Henri Pescarolo
Gérard LarrousseÉquipe Matra Simca Shell Matra Simca MS670B 11 355 4 853,945 km 202,247 km/h 1974 Henri Pescarolo
Gérard LarrousseÉquipe Gitanes Matra Simca MS670C 7 337 4 606,571 km 191,940 km/h 1975 Jacky Ickx
Derek BellGulf Research Racing Co. Mirage GR8-Ford Cosworth 11 336 4 595,577 km 191,484 km/h 1976 Jacky Ickx
Gijs van LennepMartini Racing Porsche System Porsche 936 20 349 4 769,923 km 198,748 km/h 1977 Jacky Ickx
Hurley Haywood
Jürgen BarthMartini Racing Porsche System Porsche 936 4 342 4 671,83 km 194,651 km/h 1978 Jean-Pierre Jaussaud
Didier PironiRenault Sport Renault Alpine A442B 2 369 5 044,53 km 210,189 km/h Circuit de 13,626 km 1979 Klaus Ludwig
Bill Whittington
Don WhittingtonPorsche Kremer Racing Porsche 935 K3 41 307 4 173,93 km 173,913 km/h 1980 Jean Rondeau
Jean-Pierre JaussaudJean Rondeau Rondeau M379B-Ford Cosworth 16 338 4 608,02 km 192,000 km/h 1981 Jacky Ickx
Derek BellPorsche System Porsche 936 11 354 4 825,348 km 201,056 km/h 1982 Jacky Ickx
Derek BellRothmans Porsche System Porsche 956 1 359 4 899,086 km 204,128 km/h 1983 Vern Schuppan
Al Holbert
Hurley HaywoodRothmans Porsche Porsche 956 3 370 5047,934 km 210,330 km/h 1984 Klaus Ludwig
Henri PescaroloJoest Racing Porsche 956 7 359 4 900,276 km 204,178 km/h 1985 Klaus Ludwig
Paolo Barilla
John WinterJoest Racing Porsche 956 7 373 5 088,507 km 212,021 km/h Circuit de 13,528 km 1986 Derek Bell
Hans-Joachim Stuck
Al HolbertRothmans Porsche AG Porsche 962C 1 367 4 972,731 km 207,197 km/h Circuit de 13,535 km 1987 Derek Bell
Hans-Joachim Stuck
Al HolbertRothmans Porsche AG Porsche 962C 17 354 4 791,78 km 199,657 km/h 1988 Jan Lammers
Johnny Dumfries
Andy WallaceSilk Cut Jaguar (TWR) Jaguar XJR-9LM 2 394 5 332,79 km 221,665 km/h 1989 Jochen Mass
Manuel Reuter
Stanley DickensTeam Sauber Mercedes Sauber C9-Mercedes-Benz 63 389 5 265,12 km 219,990 km/h Circuit de 13,600 km 1990 John Nielsen
Price Cobb
Martin BrundleSilk Cut Jaguar (TWR) Jaguar XJR-12 3 359 4 882,4 km 204,036 km/h 1991 Volker Weidler
Johnny Herbert
Bertrand GachotMazdaspeed Co. Ltd. Mazda 787B 55 362 4 922,81 km 205,333 km/h 1992 Derek Warwick
Yannick Dalmas
Mark BlundellPeugeot Talbot Sport Peugeot 905 Evo 1B 1 352 4 787,2 km 199,340 km/h 1993 Geoff Brabham
Christophe Bouchut
Eric HélaryPeugeot Talbot Sport Peugeot 905 Evo 1B 3 375 5 100,00 km 213,358 km/h 1994 Yannick Dalmas
Hurley Haywood
Mauro BaldiLe Mans Porsche Team Dauer 962 Le Mans 36 344 4 678,4 km 195,238 km/h 1995 Yannick Dalmas
J.J. Lehto
Masanori SekiyaKokusai Kaihatsu Racing McLaren F1 GTR 59 298 4 055,8 km 168,992 km/h 1996 Manuel Reuter
Davy Jones
Alexander WurzJoest Racing TWR Porsche WSC-95 7 354 4 814,4 km 200,600 km/h Circuit de 13,605 km 1997 Michele Alboreto
Stefan Johansson
Tom KristensenJoest Racing TWR Porsche WSC-95 7 361 4 909,60 km 204,186 km/h 1998 Laurent Aïello
Allan McNish
Stéphane OrtelliPorsche AG Porsche 911 GT1-98 26 351 4 775,33 km 199,326 km/h 1999 Pierluigi Martini
Yannick Dalmas
Joachim WinkelhockTeam BMW Motorsport BMW V12 LMR 15 365 4 967,90 km 207,000 km/h 2000 Frank Biela
Tom Kristensen
Emanuele PirroAudi Sport Team Joest Audi R8 8 368 5 007,98 km 208,666 km/h 2001 Frank Biela
Tom Kristensen
Emanuele PirroAudi Sport Team Joest Audi R8 1 321 4 357,20 km 180,949 km/h Circuit de 13,650 km 2002 Frank Biela
Tom Kristensen
Emanuele PirroAudi Sport Team Joest Audi R8 1 375 5 130 km 213,068 km/h 2003 Tom Kristensen
Rinaldo Capello
Guy SmithTeam Bentley Bentley Speed 8 7 377 5 145,571 km 214,399 km/h 2004 Seiji Ara
Tom Kristensen
Rinaldo CapelloAudi Sport Japan Team Goh Audi R8 5 379 5 169,97 km 215,415 km/h 2005 J.J. Lehto
Marco Werner
Tom KristensenADT Champion Racing Audi R8 3 370 5 050,5 km 210,216 km/h 2006 Frank Biela
Emanuele Pirro
Marco WernerAudi Sport Team Joest Audi R10 8 380 5 187 km 215,409 km/h Circuit de 13,629 km 2007 Frank Biela
Emanuele Pirro
Marco WernerAudi Sport North America Audi R10 1 369 5 036,85 km 209,152 km/h 2008 Rinaldo Capello
Tom Kristensen
Allan McNishAudi Sport North America Audi R10 2 381 5 192,65 km 216,360 km/h 2009 David Brabham
Marc Gene
Alexander WurzPeugeot Sport Total Peugeot 908 9 382 5 206,28 km 216,664 km/h Records
Victoires par pilote
Rang Pilote Victoires Année 1 Tom Kristensen 8 1997, 2000, 2001, 2002, 2003, 2004, 2005, 2008 2 Jacky Ickx 6 1969, 1975, 1976, 1977, 1981, 1982 3= Derek Bell 5 1975, 1981, 1982, 1986, 1987 3= Frank Biela 5 2000, 2001, 2002, 2006, 2007 3= Emanuele Pirro 5 2000, 2001, 2002, 2006, 2007 6= Olivier Gendebien 4 1958, 1960, 1961, 1962 6= Henri Pescarolo 4 1972, 1973, 1974, 1984 6= Yannick Dalmas 4 1992, 1994, 1995, 1999 Victoires consécutives par pilote
Rang Pilotes Victoires
consécutivesAnnées 1 Tom Kristensen 6 2000 à 2005 2= Woolf Barnato 3 1928 à 1930 2= Olivier Gendebien 3 1960 à 1962 2= Henri Pescarolo 3 1972 à 1974 2= Jacky Ickx 3 1975 à 1977 2= Emanuele Pirro 3 2000 - 2002 2= Frank Biela 3 2000 à 2002 2= Marco Werner 3 2005 à 2007 Victoires par nations
Rang Nation Pilotes
vainqueurs1 Grande-Bretagne 29 2 France 26 3 Allemagne 14 4 États-Unis 12 5 Italie 11 6 Belgique 10 7 Autriche 3 8= Australie 2 8= Danemark 2 8= Japon 2 8= Pays-Bas 2 8= Nouvelle-Zélande 2 8= Suède 2 14= Argentine 1 14= Canada 1 14= Finlande 1 14= Mexique 1 14= Espagne 1 Victoires par constructeurs
Rang Constructeur Victoire Année 1 Porsche 16 1970, 1971, 1976, 1977, 1979, 1981, 1982, 1983, 1984,
1985, 1986, 1987, 1994*, 1996*, 1997*, 19982 Ferrari 9 1949, 1954, 1958, 1960, 1961, 1962, 1963, 1964, 1965 3 Audi 8 2000, 2001, 2002, 2004, 2005, 2006, 2007, 2008 4 Jaguar 7 1951, 1953, 1955, 1956, 1957, 1988, 1990 5 Bentley 6 1924, 1927, 1928, 1929, 1930, 2003 6= Alfa Romeo 4 1931, 1932, 1933, 1934 6= Ford 4 1966, 1967, 1968, 1969 8 Matra Simca 3 1972, 1973, 1974 8= Peugeot 3 1992, 1993, 2009 10= Lorraine-Dietrich 2 1925, 1926 10= Bugatti 2 1937, 1939 12= Chenard & Walcker 1 1923 12= Lagonda 1 1935 12= Delahaye 1 1938 12= Talbot-Lago 1 1950 12= Mercedes-Benz 1 1952 12= Aston Martin 1 1959 12= Mirage 1 1975 12= Renault-Alpine 1 1978 12= Rondeau 1 1980 12= Sauber-Mercedes 1 1989 12= Mazda 1 1991 12= McLaren 1 1995 12= BMW 1 1999
* En 1996 et 1997, Porsche n'était que motoriste de la voiture gagnante, avec un châssis TWR. En 1994, la Dauer 962 GT1 était très largement dérivée de la Porsche 962 Groupe C.Victoires consécutives par constructeurs
Rang Constructeur Victoires
consécutivesAnnées 1 Porsche 7 1981 - 1987 2 Ferrari 6 1960 - 1965 3 Audi 5 2004 - 2008 4= Bentley 4 1927 - 1930 4= Alfa Romeo 4 1931 - 1934 4= Ford 4 1966 - 1969 7= Jaguar 3 1955 - 1957 7= Matra Simca 3 1972 - 1974 7= Porsche 3 1996 - 1998 7= Audi 3 2000 - 2002 11= Lorraine-Dietrich 2 1925 - 1926 11= Porsche 2 1970 - 1971 11= Porsche 2 1976 - 1977 11= Peugeot 2 1992 - 1993 Numéros vainqueurs
- Le numéro le plus souvent premier est le 1, neuf fois victorieux en 76 éditions devant le 3 le 4 et le 7 six fois victorieux[3]. Seuls numéros à avoir gagné deux années de suite : le 7 et le 1, à chaque fois le numéro était attribué au même concurrent, voire à la même voiture (même châssis) Porsche 956 n°7 en 1984 et 1985, et TWR Porsche n°7 en 1996 et 1997 avec le Joest Racing, Audi n°1 en 2001 et 2002
Numéro Année Constructeur Victoires 1 1929
1939
1967
1982
1986
1992
2001
2002
2007Bentley
Bugatti
Ford
Porsche
Porsche
Peugeot
Audi
Audi
Audi9 2 1937
1966
1978
1988
2008Bugatti
Ford
Renault Alpine
Jaguar
Audi5 3 1927
1957
1983
1990
1993
2005Bentley
Jaguar
Porsche
Jaguar
Peugeot
Audi6 4 1928
1930
1935
1954
1956
1977Bentley
Bentley
Lagonda
Ferrari
Jaguar
Porsche6 5 1925
1950
1959
2004Lorraine-Dietrich
Talbot-Lago
Aston Martin
Audi4 6 1926
1955
1962
1969Lorraine-Dietrich
Jaguar
Ferrari
Ford4 7 1974
1984
1985
1996
1997
2003Matra Simca
Porsche
Porsche
TWR Porsche
TWR Porsche
Bentley6 8 1924
1932
2000
2006Bentley
Alfa Romeo
Audi
Audi4 9 1923
1934
1968
2009Chenard & Walcker
Alfa Romeo
Ford
Peugeot4 10 1961 Ferrari 1 11 1933
1960
1973
1975
1981Alfa Romeo
Ferrari
Matra Simca
Mirage
Porsche5 14 1958 Ferrari 1 15 1938
1972
1999Delahaye
Matra Simca
BMW3 16 1931
1980Alfa Romeo
Rondeau2 17 1987 Porsche 1 18 1953 Jaguar 1 20 1951
1964
1976Jaguar
Ferrari
Porsche3 21 1952
1963
1965Mercedes-Benz
Ferrari
Ferrari3 22 1949
1971Ferrari
Porsche2 23 1970 Porsche 1 26 1998 Porsche 1 36 1994 Dauer Porsche 1 41 1979 Porsche 1 55 1991 Mazda 1 59 1995 McLaren 1 63 1989 Sauber-Mercedes 1 - Le numéros furent longtemps attribués par ordre décroissant de la cylindrée des voitures, mais ce n'est plus le cas, des « tranches de numérotation » sont réservées aux catégories : 1 à 24 pour les LMP1, 25 à 49 pour les LMP2, 50 à 75 pour les GT1 et 76 à 99 pour les GT2. Il est donc de moins en moins probable que les « gros » numéros sortent.
- Depuis 2006 des Aston Martin GT1 portent les numéros « 007 », « 008 » ou « 009 » en référence à l'agent « 007 » très attaché à cette marque, malgré l'existence des numéros 7 8 ou 9 en LMP1.[4]
- Le plus gros numéro porté au Mans est le 203 de 1987 à 1990
- Le fameux numéro 13 fut au départ en 1923 et 1925 puis absent jusqu'à ce que le constructeur manceau Yves Courage (et lui seul) le reprenne 13 fois de 1983 à 2007. Il réapparait cependant en 2009 sur la Lola-Aston Martin du Speedy Racing Team Sebah.
Divers
- Dès la seconde édition, il fut décidé que l'épreuve se déroulerait lors du deuxième week-end de juin, en raison des performances des phares de l'époque. Cette organisation du deuxième week-end de juin a subi des modifications ultérieures, dues davantage à des circonstances extérieures. En 1968, l'épreuve s'est tenue en septembre en raison des événements de mai. En 1998, l'épreuve a eu lieu le premier week-end de juin afin de ne pas se superposer à la Coupe du monde de football organisée en France. Depuis 1998, l'organisation a été assouplie, la course a lieu soit le deuxième, soit le troisième week-end de juin.
- De 1924 à 1928, les véhicules devaient effectuer un certain nombre de tours (20 en 1924) avec la capote fermée
- En 1926, trois La Lorraine B 3-6 aux trois premières places des 24 Heures du Mans avec pour chacune une moyenne supérieure à 100 km/h. Ce fut la première fois que cette moyenne fut franchie.
- En 1930, première participation féminine : Mmes Mareuse et Siko, 7e sur Bugatti 1496 cc
- En 1931, l'Alfa Roméo 8C des anglais Lord Earl Howe en Sir Henry Birkin parcourut pour la première fois plus de 3 000 km en 24 heures.
- Lors de sa victoire en 1950, Louis Rosier disputa pratiquement toute la course en solitaire, ne laissant son fils piloter que durant deux tours. En 1952, Levegh disputant seul la course sur une Talbot-Lago, faillit battre les Mercedes d'usine, abandonnant lors de la dernière heure sur une casse mécanique provoquée par un rétrogradage raté alors qu'il occupait la tête de la course. C'est à la suite de cet exploit que l'écurie Mercedes lui avait proposé un volant d'usine lors de la tragique édition de 1955, l'associant à des pilotes aussi prestigieux que Juan Manuel Fangio, Stirling Moss et Karl Kling.
- En 1953, c'est la limite des 4 000 km en 24 heures qui fut franchie par quatre voitures dont trois Jaguar XK120 C.
- L'édition 1955 fut endeuillée par un grave accident ayant causé 92 morts : 83 sur le site (dont un gendarme sur la piste) et 9 autres dans les jours qui suivirent. Des débris (moteur, train avant et capot) de la Mercedes 300 SLR de Pierre Levegh furent catapultés dans les tribunes de la ligne droite des stands à la suite d'une collision avec l'Austin-Healey de Lance Macklin. La course se poursuivit normalement (à l'exception du retrait volontaire de l'écurie Mercedes). Toutefois cet accident provoqua un important émoi médiatique et eut des conséquences notables sur l'histoire du sport automobile, en entraînant l'interdiction des courses automobiles sur circuit sur le territoire Suisse pendant plus de cinquante ans, et en incitant la firme Mercedes-Benz (dont le retour sportif avait été mal accepté en France, le succès des flèches d'argent d'avant-guerre étant encore associé à la période hitlérienne) à ne plus participer à des compétitions automobiles de haut niveau pendant une trentaine d'années. La course fut par ailleurs remportée par Mike Hawthorn, dont la responsabilité semblait engagée dans l'accident, ce qui déclencha une polémique médiatique contre le pilote britannique. La question des responsabilités de Macklin ou de Hawthorn ne fut jamais clairement élucidée.
- En 1966, la moyenne de 200 km/h pendant 24 heures fut battue par deux Ford MkII. Les deux machines franchirent la ligne d'arrivée en même temps, selon les ordres du team manager qui souhaitait avoir une double-victoire au Mans pour le constructeur américain. Mais le règlement de l'épreuve stipulant que la première place revenait à l'équipage et à la voiture ayant parcouru la plus grande distance durant 24 heures, la victoire fut attribuée à la voiture n°2 car elle s'était qualifiée en 4e position, soit deux rangs plus loin que sa consoeur, et avait donc parcouru une distance légèrement plus importante pendant ces 24 heures.
- L'année suivante, c'est la limite des 5 000 km en 24 heures qui fut franchie par trois voitures : une Ford Mk IV et deux Ferrari 330 P4.
- Jusqu'en 1970, la procédure de départ (reproduite dans de nombreuses autres épreuves d'endurance) imposait aux pilotes de traverser la piste en courant pour rejoindre leur voiture, stationnées en épi sur la ligne de départ. Cette tradition rendait spectaculaire le départ des courses automobiles, mais fut la cause de nombreux accidents, certains pilotes préférant ne pas boucler leur harnais de sécurité afin de figurer parmi les mieux placés à l'issue des premiers tours. Lors de l'édition 1969, Jacky Ickx boycotta cette procédure en traversant la piste en marchant, cela afin de s'élancer délibérément dernier. Cela ne l'empêcha pas de remporter (avec Jackie Oliver) à l'arrachée la course, devant la Porsche 908 de Hans Herrmann et Gérard Larrousse. Ce geste de protestation fut concomitant à un changement du règlement technique de la FIA, qui permettait aux constructeurs d'aligner des prototypes de 5 litres de cylindrées, surpuissants (leurs performances étaient supérieures à celles des F1 de la même époque), mais dont l'engagement exigeait une réflexion approfondie et commune à l'ensemble des sports mécaniques, sur le degré de professionnalisme avec lequel la sécurité des pilotes et des spectateurs était prise en compte. L'impact du geste de Ickx fut d'autant plus légitime que, cette même année, le départ de la course fut précisément le théâtre d'un accident coûtant la vie au pilote britannique John Woolfe, qui pilotait la toute nouvelle Porsche 917, voiture emblématique de cette époque.
- L'édition 1970 a servi de sujet et de cadre au tournage du film Le Mans avec Steve McQueen.
- Le record absolu de l'épreuve (en termes de distance parcourue) fut réalisé au cours de l'édition 1971 par Helmut Marko et Gijs van Lennep, avec 5 335,313 km (soit 222,304 km/h de moyenne) sur une Porsche 917. Il demeure difficile à battre du fait de l'installation de chicanes (pour des raisons de sécurité) dans la ligne des droites des Hunaudières en 1990.
- Graham Hill, vainqueur sur Matra en 1972, est à ce jour le seul pilote à avoir remporté les trois compétitions automobiles considérées comme les plus prestigieuses (triple couronne) : le Grand Prix automobile de Monaco de Formule 1, le Mans et les 500 Miles d'Indianapolis. Mario Andretti, détenteur d'un titre de champion du monde de Formule 1, et également vainqueur à Indianapolis, a lui aussi disputé le Mans à plusieurs reprises, mais n'a pas pû se classer mieux que troisième (avec son fils Michael sur Porsche 956 en 1983) et deuxième (sur Courage-Porsche en 1995). En 2007 et 2008 Jacques Villeneuve tenta, sans succès, de rejoindre Graham Hill (à noter cependant que si Villeneuve fût champion du monde de F1, il ne gagna jamais à Monaco) au volant d'une Peugeot 908.
- L'édition 1979 a vu l'acteur Paul Newman se classer deuxième.
- Jean Rondeau est le seul pilote à s'être à ce jour imposé au Mans (victoire en 1980, associé à Jean-Pierre Jaussaud) sur une voiture de sa conception (Groupe VI : Distance parcourue : 4 608 km à la moyenne de 192 km/h).
- En 1985, l'écurie privée Joest alignant une Porsche 956 « client » réussit l'exploit de devancer à la régulière les voitures engagées par l'usine.
- Roger Dorchy réalise la vitesse record de 405 km/h en course sur la ligne droite des Hunaudières en 1988 avec une W.M Peugeot.
- Mazda, avec un moteur rotatif, devient le premier constructeur japonais victorieux en 1991.
- En 1992 et 1993, Peugeot remporte l'épreuve avec sa 905 au terme d'une lutte avec Toyota. 1er et troisième en 1992, la marque réalise un triplé historique en 1993, ce fut la dernière victoire d'une écurie Frannçaise avant 2009 où Peugeot l'emporte avec un doublé de Peugeot 908
- Michael Schumacher participe à l'édition 1991, peu de temps avant le début de sa carrière en F1. Il signe à cette occasion une prestation très convaincante : 5e sur Sauber-Mercedes (avec Karl Wendlinger et Fritz Kreutzpointer), et détenteur du meilleur tour en course sur le circuit de l'époque.
- L'édition 1999 fut marquée par l'envol des deux Mercedes CLR du team AMG, au niveau de la courbe rapide précédant le virage d'Indianapolis et de la ligne droite des Hunaudières suite à un manque de stabilisateurs pour la première et à une perte de l'un des stabilisateurs lors d'une touchette avec une Porsche 911 GT2 (ancienne appellation) pour la deuxième.
- Parmi les pilotes les plus malchanceux ayant participé à l'épreuve figure certainement Bob Wollek (disparu en 2001) : quadruple vainqueur des 24 heures de Daytona, vainqueur des 12 heures de Sebring, il est monté sept fois sur le podium sans jamais figurer parmi les vainqueurs de l'épreuve mancelle.
- L'édition 2002 a servi en partie de sujet et de cadre au tournage du film Michel Vaillant avec Sagamore Stévenin.
- Le 13 décembre 2005, Audi présente l' R10, équipée d'un moteur diesel, qui effectue ses débuts au Mans à l'occasion de l'édition 2006. Aidée par sa faible consommation et son couple énorme, c'est une vitrine pour introduire en masse la technologie diesel sur le premier marché automobile au monde, les États-Unis, au moment où la norme imposera une faible teneur en soufre.
- La coutume veut que la piste soit envahie par les spectateurs lors du podium final. Les écuries automobiles retirent alors tout ce qui peut être pris comme souvenirs (panneaux indiquant le numéro et le nom de la voiture…).
- L'édition 2005 fut particulièrement chaude, un mécanicien d'une Aston Martin DBR-9 dut utiliser un extincteur pour refroidir l'habitacle de la voiture. En 2004, année également chaude, les thermomètres installés dans les Chevrolet Corvette affichaient 62°C au moment du départ. En 2005, les ingénieurs américains ont utilisé des feuilles d'aluminium pour protéger les deux véhicules des rayons du soleil. Depuis l'édition 2009, la climatisation est obligatoire dans les voitures fermées.
- Audi place pour la première fois un moteur diesel sur le podium des 24 Heures avec ses deux R10 TDI qui finissent en 1re et troisième positions de l'édition 2006.
- Quinze éditions consécutives (1994 à 2008) ont été remportées par une voiture disposant d'un moteur allemand (neuf fois Audi, quatre fois Porsche et deux fois BMW) ; la Bentley anglaise victorieuse en 2003 avait un moteur dérivé du moteur Audi de la R8 et la Mclaren de 1995 un moteur BMW.
- Les douze dernières éditions furent remportées par des voitures équipées de pneus Michelin.
Voir aussi
Notes et références
- ↑ Une procédure de départ de la course extraordinaire - Le Mans Sarthe Wright, 14 Juin 2008
- ↑ Cf. l'article sur son fondateur Adrien de Turckheim
- ↑ Le guide Information presse - Media guide, édité par l'Automobile Club de l'Ouest, Département communication
- ↑ Base de données du palmarès des 24 Heures du Mans - Site officiel
Lien externe
- (fr) (en) (ja) Site officiel des 24 Heures du Mans
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