Joué-sur-Erdre

Joué-sur-Erdre

47° 29′ 47″ N 1° 25′ 08″ W / 47.4963888889, -1.41888888889

Joué-sur-Erdre
Église de Joué-sur-Erdre.
Église de Joué-sur-Erdre.
Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Pays de la Loire
Département Loire-Atlantique
Arrondissement Ancenis
Canton Riaillé
Code commune 44077
Code postal 44440
Maire
Mandat en cours
Jean-Pierre Belleil
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes du Pays d'Ancenis
Site web Joué sur le site de la COMPA
Démographie
Population 1 982 hab. (2008)
Densité 36 hab./km²
Gentilé Jovéens
Géographie
Coordonnées 47° 29′ 47″ Nord
       1° 25′ 08″ Ouest
/ 47.4963888889, -1.41888888889
Altitudes mini. 7 m — maxi. 66 m
Superficie 54,53 km2

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Joué-sur-Erdre est une commune française du canton de Riaillé, dans le département de la Loire-Atlantique et la région Pays de la Loire. Le village fait partie du pays d'Ancenis (lui-même au sein du pays nantais). Elle se trouve à environ 32,4 km au nord de la ville de Nantes[1] et à 25 km au sud de Châteaubriant[2].

La population jovéenne, stabilisée aux environs de deux mille habitants depuis plus d'un siècle, dispose de peu de services et activités secondaires et tertiaires. Joué-sur-Erdre est un village qui a toujours été à orientation agricole, même s'il tend peu à peu à accueillir des résidences.

Sommaire

Toponymie

Le nom de Joué-sur-Erdre (qui s'est d'abord appelée Joué) vient du latin Jovis, génitif de Jupiter et de l'hydronyme celtique *ered, en rapport avec un écoulement ou une petite rivière. La plus ancienne forme conservée date de 1072 (Erda)[3]. En breton, l'Erdre se dit Erzh[4].

Le nom breton de Joué est Yaoued et le gentilé de ses habitants est Yaouedad et Yaouedadez.

Géographie

Situation

Localisation

Joué en Loire-Atlantique.

Joué-sur-Erdre est situé à 30 km au nord-est de Nantes, 25 km au nord-ouest d'Ancenis et 25 km au sud de Châteaubriant.

Selon le classement établi par l’INSEE en 1999, Joué-sur-Erdre est une commune rurale monopolarisée qui fait partie de l’aire urbaine de Nantes et de l’espace urbain de Nantes-Saint-Nazaire (cf. Communes de Loire-Atlantique).

Plus précisément la commune se trouve dans l'arrondissement d'Ancenis et dans ce dernier, au sein du canton de Riaillé.

Communes limitrophes

Les communes limitrophes sont les suivantes :

Relief

Le relief est relativement plat, accentué par la présence de quelques collines entre lesquels l'eau s'écoule vers l'Erdre qui s'écoule vers le sud-ouest formant un léger creux.

La commune s'étend entre 7 (au niveau de l'Erdre) et 66 mètres d'altitudes. L'altitude moyenne est de 37 mètres[5].

Le sol est, comme dans le bocage angevin, principalement limoneux, ce qui représente 85 % des sols, et de limon sur argile (10 % de la surface)[6].

Hydrographie

Articles détaillés : Erdre et Grand Réservoir de Vioreau.

La commune est traversée par l'Erdre et l'Isac. Parmi les cours d'eau mineurs se trouve aussi le Baillou qui s'écoule parallèlement au canal, le Ruisseau du Gouard, et le ruisseau Belloutières qui se jette dans l'Erdre. Le ruisseau de la Vallée est sa frontière avec le nord de Trans-sur-Erdre[7].

Le lac de Vioreau fut agrandi en 1835 pour atteindre 200 ha tandis que les étangs du Pas Chevreuil et de la Vallée furent asséchés au XIXe siècle. Avant cela, l'ensemble couvrait une superficie d'environ 85 hectares.

Climat

La commune est située dans la zone d’influence du tempéré océanique, humide et doux. L'influence de ce climat est largement facilitée par l'estuaire de la Loire et l'absence de relief notable[8]. Les hivers sont doux (min --5 °C / max 10 °C) et pluvieux et les étés relativement beaux et doux également (min 17 °C / max 35 °C). Les pluies sont fréquentes mais peu intenses. Les précipitations annuelles varient d'environ 650 mm à 800 mm[6]. Les chutes de neige y sont exceptionnelles.

Joué-sur-Erdre est sous les vents de dominante ouest liés aux dépressions cyclonales de l'Atlantique. Leur direction est généralement de nord, nord-ouest et d'ouest. Les vents de sud-ouest et nord-est sont plutôt rares. Une brume matinale se forme dans les vallées.

La station météo la plus proche est celle de Nantes, dont les relevés sur la période 1961-1990 sont les suivants[9] :

Relevé météorologique de Joué-sur-Erdre
mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2,4 2,8 4,0 5,9 9,0 11,9 13,9 13,5 11,8 8,9 5,1 3,0 7,7
Température moyenne (°C) 5,4 6,2 8,1 10,4 13,6 16,9 19,1 18,7 16,8 13,1 8,6 6 11,9
Température maximale moyenne (°C) 8,4 9,6 12,2 14,9 18,2 21,9 24,4 24 21,8 17,3 12 9 16,1
Précipitations (mm) 86,6 70,2 69,1 49,9 64,1 45 46,4 44,8 62,2 79,2 86,9 84,1 788,5
Record de pluie en 24 h (mm)
(année du record)
50,1
(1961)
31,9
(1981)
46,8
(1986)
36,4
(1964)
46,7
(1969)
35,9
(1965)
94,9
(1978)
53,4
(1975)
48,2
(1973)
42,5
(1961)
39,0
(1961)
35,8
(1978)


Réchauffement climatique

La commune est concernée par le réchauffement climatique et la montée des eaux car son altitude moyenne est de 37 mètres.

Joué-sur-Erdre fait partie des 69,68 % de communes concernées par la remontée des eaux dans le département, alors que 88,69 % des municipalités du département seront touchées par une élévation de la mer de 30 mètres[10],[11].

Urbanisme

Morphologie urbaine

Article détaillé : Notre-Dame-des-Langueurs.

La commune est composée d'un bourg principal et d'autres lieux-dits, hameaux et écarts tel que Notre-Dame-des-Langueurs, la Demenure, la Mulonnière, la Cormerais, la Gicquelière, le Gros-Beil, la Cassière, le Pavillon, la Braudière, le Jarrier, le Bas Ray, le Bois et les Auberdières.

Lors d'une réunion du conseil municipal en date du 12 février 1905 a été traité la question d'un partage du village de Notre-Dame des Langueurs en plusieurs villages. La population d'alors s'élevait dans ce village à 650 personnes dont 225 électeurs. Le conseil approuva la division et les sections suivantes furent crées[12] :

  • la Delongère
  • Franchaud
  • la Lande porée
  • le Poirier vert
  • les Fresches
  • le Bois-Monnet
  • les Bondies
  • l'Écotais
  • le Moulin du Chateau
  • le Gros-Breuil
  • Thély
  • Langerais
  • Notre Dame des Langueurs
  • la Dehouserie
  • Vioreau
  • la Noue
  • le Châtellier
  • la Champ des Bois
  • la Haie-de-Thély
  • le Pavois
  • Bellevue
  • le Lirais
  • la Roche
  • la Garais
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Voies de communication et transports

La D178 traversant Joué.

Transport routier

La RD 178 traverse Joué-sur-Erdre d'est en ouest.

Transport ferroviaire

Une voie ferrée traverse l'extrême ouest de la commune de Joué-sur-Erdre au niveau du lieu-dit du Gros Breil. Auparavant Joué était desservit par la gare Saffré-Joué.

Transport aérien

L'aéroport le plus proche est l’aéroport Nantes Atlantique, aéroport international situé au sud-ouest de Nantes.

Logement

L'habitat traditionnel est constitué de murs en moellons et de toitures en ardoise. Les ouvertures sont encadrées de briquettes ou de tuffeau (typiquement angevin) pour les habitations, et de schiste pour les bâtiments utilitaires. Les façades sont soit enduites à la chaux pour les habitations bourgeoises, soit en pierres apparentes.

En 2007, le nombre de logements est évalué à 971. Parmi ceux-ci 79,5 % (soit 773) sont des résidences principales, 10,2 % des résidences secondaires et enfin 10,3% des logements sont vacants[13].

Évolution du nombre de logements par catégorie
Année 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007
Résidences principales 532 523 568 613 669 759 773
Résidences secondaires,
logements occasionnels
153 181 146 161 137 97 99
Logements vacants 19 28 29 82 57 98 99
Total 704 732 743 856 863 954 971
Sources des données : INSEE[14]

De même, la même année, 80,0 % des personnes sont propriétaires et 18,1 sont locataires[13].

Les logements se répartissent entre maison individuelle et appartement représentant respectivement 96,8 % et 2,6 %. Enfin le parc immobilier se compose de 1,3 % de 1 pièce, 7,6 % de 2 pièces, 18,6 % de 3 pièces, 25,6 % de 4 pièces et 46,9 % de 5 pièces ou plus[13].

Projets d'aménagements

Développement éolien

En 2009, la COMPA a confié l'étude d'une zone de développement éolien (ZDE) au Conseil général lequel a financé un bureau d'études pour sa réalisation. Le dossier élaboré a proposé deux ZDE dans la commune de Joué-sur-Erdre (11 en tout dans la COMPA)[15].

Les onze propositions (donc celles de Joué-sur-Erdre) ont été approuvée par 70 voix et une abstention fin 2010. Puis le conseil municipal a, à son tour, voté, le 14 mars 2011 par 15 voix pour, 1 contre et deux abstentions. La COMPA a alors déposé le dossier à la Préfecture pour qu'il soit instruit par la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement dans un délai maximum de 6 mois.

Les deux zones validées par le Conseil municipal sont :

  • le canal de l'Isac, dans la zone est appelée ZDE Notre Dame des Langueurs Nord. La puissance maximale représenterait 30 mégawatts.
  • le périmètre de La Fortinière d’Erdre – Saint-Jean-Baptiste des Landes– Ruisseau des Belloutières, dans la zone est appelée ZDE Joué-sur-Erdre Sud. La puissance maximale représenterait 24 mégawatts.

Histoire

Moyen Âge

Au IXe siècle, afin de contrer les vagues d'invasion normandes, un fort du nom d'Alon fut construit sur le site de Joué-sur-Erdre[16].

Au début du XIIIe siècle la châtellenie de Vioreau était désigné par le nom de « Joué » en référence au seigneur qui s'y trouvait, Hervé de Joué. Le château, où se sont succédé, jusqu'à la Révolution, les familles Ancenis, Chateaubriand de Dinan, Montfort-Laval, Montmorency, Bourbon Condé, était en fait une des résidences de chasse de ces grands seigneurs. À partir de 1630, le château inhabité, tombe en ruines.

À cette époque, Joué était le cœur de la plus vaste seigneurie de la région nantaise, avec une extension maximale sur près de vingt paroisses au XVIe siècle[N 1]. Jusqu'en 1554, Joué exerçait un droit de haute justice. Plus tard elle fut assimilée par la Baronnie de Chateaubriant[16]. Elle fut par la suite absorbée par la baronnie de Châteaubriant. Le château de Vioreau se trouvait alor sau centre de la fôret, près d'un étant lequel faisait fonctionner un moulin à blé.

Deux autres châteaux étaient et sont encore présents dans la paroisse, celui de Lucinière et de La Chauvelière. Le premier a appartenu pendant trois siècles à la famille Cornulier. Le château de Lucinière devint par la suite la forteresse où demeuraient les évêques nantais du XVe siècle au XVIe siècle. Le château de La Chauvelière appartenait quant à lui au chancelier de Bretagne[16].

Le 13 août 1487, après l'échec du siège de Nantes (du 19 juin au 6 août 1487) tenu par le duc de Bretagne, le roi Charles VIII et Anne de Beaujeu campent avec leur troupes dans la paroisse de Joué[16].

Renaissance

De 1515 à 1525, Françoise de Foix, maîtresse de François Ier, réside au manoir de Vioreau où elle réside lors de l'union de la Bretagne à la France.

En 1592, durant la Sainte Union, Joué-sur-Erdre et Nort-sur-Erdre servent de foyer à 12 000 Français et Espagnols sous le commandement du duc de Mercoeur[16].

Joué-sur-Erdre sur la carte de Cassini.

Période révolutionnaire

Le 18 mars 1792 la garde nationale de Riaillé rencontra l'opposition de 300 habitants jovéens.

Sous le Directoire, de par le conflit avec les chouans, un arrêté du 12 prairial an IV (31 mai 1796) fit de Joué-sur-Erdre le chef-lieu du canton de Riaillé. Un cantonnement de soldats y fut alors détaché. Ce déplacement provisoire du canton à Joué-sur-Erdre dura 3 ans et demi[17].

À cette période, dans la région de Riaillé, les signatures sont rares sur les registres d'état civil sauf à Riaillé même et à Joué où les ouvriers spécialistes souhaitaient faire instruire leurs enfants.

En 1799, le colonel René Palierne de La Haudussais, qui commandait une troupe de 300 cavaliers, se rendît mettre de Joué et imposa un lourd tribut à la population sous la menace de mettre le bourg à feu et à sang si, dans les 24 heures, l'argent, la nourritures, les sacs de grains et d'autres denrées n'était pas rassemblés sur la place publique. Le calme ne revint qu'en 1800 en partie grâce à l'influence de certain citoyens[18].

XIXe siècle

L'activité de la commune était au départ orienté vers l'industrie du fer, à l'instar de Riaillé, avec le haut-fourneau de La Vallée. Par la suite, elle s'est réorienté vers l'élevage et le pâturages.

Premier empire

Sous les ordres de Napoléon Ier ont commencé les travaux permettant de maintenir le niveau du canal de Nantes à Brest toute l'année pour déjouer le blocus anglais. C'est ainsi qu'en 1811 ont commencé les travaux. Le réservoir du lac de Vioreau fut creusé par des prisonniers espagnols et le barrage fut érigé en 1835. Le 1er janvier 1842, le canal fut ouvert à la navigation.

En 1817, soixante moines de Melleray reçurent l'hospitalité de la famille Cornulier lors de leur rentrée d'Angleterre en 1817.

Sous la monarchie de Juillet

Le 30 mai 1847, la commune prend son nom définitif de Joué-sur-Erdre[16].

XXe siècle

Le 27 mai 1905, le Conseil municipal délibère sur la question de séparation de l'Église et de l’État. Considérant que ce projet avait pour conséquence d'augmenter les dépenses des habitants de la commune et de diminuer les possibilités d'embellissement de celle-ci, il vota le maintien du concordat. Par arrêté du Préfet de Loire-Inférieure, la décision du Conseil est annulée sur le fondement qu'il sortait de ses attributions[12].

Seconde Guerre mondiale

Durant l'occupation, le comte et la comtesse Le Gualès de Mézaubran[19], propriétaires du château de Lucinière, protègent dix juifs, dont plusieurs enfants.

En effet, le comte, alors maire de la commune, et sa femme habitaient le château de Lucinière. Lors de la débâcle, ils ont accueillis des Parisiens dont un couple et ses trois enfants. Mme Cheffro, la mère de ces trois enfants, servit d'interprète lorsqu'un officier de la Wehrmarcht, qui ordonnait à la comtesse de lui donner de l'avoine pour ses chevaux, avait pointé son pistolet sur celle-ci car elle ne comprenait pas l'allemand[19]. Après être rentrée à Paris avec son époux et ses enfants, le mari de Mme Cheffro fut interné puis déporté respectivement en mai 1941 et en juillet 1942. Après la rafle du Vel d'Hiv, ou des membres de sa famille se trouvait, elle fit appel au comte et à la comtesse qui accueillirent ses deux aînés[19]. Mme Cheffro, son bébé et d'autres membres de sa famille, qui étaient toujours à Paris, durent fuir après que des policiers aient tenté de rentrer dans leur domicile. Ils rejoignirent Nantes ou le comte et la comtesse les logèrent dans la maison du garde forestier dans la commune des Touches au lieu-dit de l'Échetout[19].

Le comte et la comtesse recevront le 10 octobre 1999 la Médaille des Justes parmi les Nations[20] pour les avoir sauvés.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Au niveau européen

Pour les élections européennes du 13 juin 2004 il y eut un taux d'abstention de 51,22 % pour 1 273 inscrits. Le nombre de votants correspondait à 48,78 % des inscrits et les suffrages exprimés correspondaient à 47,37 % des inscrits (97,10 % des votants). La liste soutenu par le parti socialiste obtint 26,04 % des votes. Il y eut deux listes portant l'étiquette « divers droite », l'une de Philippe de Villiers recueillant 17,25 % des voix et l'autre de Michel Hunault qui obtint 11,94 % des voix. Enfin la liste UMP, de Roselyne Bachelot, obtint 10,28 % des votes[21].

Aux élections européennes du 7 juin 2009 il y eut un taux d'abstention de 53,41 % pour 1 466 inscrits ce qui constitue une augmentation de l'abstention de 2,19 % par rapport à 2004. Le nombre de votants correspondait à 46,59 % des inscrits et les suffrages exprimés correspondaient à 45,09 % des inscrits (96,78 % des votants). La liste UMP de Christophe Béchu obtint 23,75 % des votes. La liste des Verts de Yannick Jadot obtint 18,78 % des voix. La liste du parti socialiste soutenant Bernadette Vergnaud recueillit 16,04 % des voix. Enfin la liste divers droite de Philippe de Villiers obtint 12,41 % des votes[22].

Au référendum pour une Constitution européenne qui eut lieu en France le 29 mai 2005, il y eut 40,39 % votant pour le « oui » et 59,61 % pour le « non ». Le taux d'abstention était alors de 26,04 %[23].

Au niveau national

Lors de l'élection présidentielle de 2002 le taux d'abstention était de 21,56 % au premier tour et de 14,63 % au second tour pour 1 271 inscrits. Le premier et le second tour se sont tenus respectivement les 21 avril 2002 et 5 mai 2002[24].

Lors de l'élection présidentielle de 2007, le taux d'abstention fut de 12,75 % au premier tour et de 13,52 % au second tour (pour 1 420 inscrits). Le premier et le second tour se sont tenus respectivement les 22 avril 2007 et 6 mai 2007[25].

Le taux de participation fut de 87,25 % (moyenne nationale de 83,77 %) et 1,37 % des votes exprimés étaient blanc ou nul (moyenne nationale de 1,44 %).

Au niveau communal

Le maire sortant était Hervé Lubert. Joué-sur-Erdre a une population comprise entre 1 500 et 2 500 habitants, par conséquent elle élit 19 conseillers municipaux. Lors des élections municipales de 2008 le nombre d'inscrits était de 1 465 personnes.

Jean-Pierre Belleil est élu maire. Le taux de participation fut de 72,56 % et 2,26 % des votes exprimés étaient blanc ou nul[26].

Administration municipale

Le conseil municipal est composé de 19 conseillers élus pour 6 ans.

La commune est rattachée à l'arrondissement d'Ancenis en 1801, puis en 1926 est transférée à l'arrondissement de Nantes avant de revenir en 1943 dans l'arrondissement d'Ancenis[27].

Maires successifs

Maires de Joué-sur-Erdre
Période Identité Étiquette Qualité
An IX (1800) 1809 Eugène François Roussel[28]    
1810 1814 François Lecudon[29]   Notaire.
1815 13 décembre 1820 Aimé-Désiré Anneau[30]   Notaire. Mort le 13 décembre 1820 à 38 ans[31].
1821 janvier 1833 François Priou[32]   Arpenteur.
février 1833 août 1840 Jacques-Désiré Marbin[33]    
août 1840 juin 1844 Pierre Guillaume Louis Calice[34]   Châtelain de l'Auvinière.
novembre 1844 septembre 1870 Marc Jacques Pierre Nouais[35]    
mai 1871 1878 Jean-Baptiste Nouais[36]    
mars 1878[37]
-
Amaury de Goyon Matignon de Marcé   Marquis. Maire lors des recensements de 1881, 1886 et 1891[38].
-
15 mai 1904 Jean-Baptiste Nouais   Maire lors des recensements de 1896[38]. Réélu le 4 octobre 1902.
15 mai 1904
-
Amaury de Goyon   Marquis. Réélu en 1912.
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-
?
   
-
1921 Adolphe Eugène Michel Marie Édouard Le Gualès de Mézaubran   Il est mort le 10 janvier 1921 (62 ans) à Paris. Il fut aussi conseiller général de Loire-Atlantique.
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-
?
   
vers 1939 1944 Adolphe Alain Marie Joseph Henri Le Gualès de Mézaubran   Comte. Il est mort à l'âge de 58 ans.
-
-
?
   
1955 1975 Yves Le Gualès de Mézaubran RI  
1975 mars 2001 Isabelle Le Gualès de Mézaubran[39] DVD Elle fut conseillère générale.
mars 2001 mars 2008 Hervé Lubert DVD  
mars 2008 en cours Jean-Pierre Belleil[40]   Agriculteur.
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Services

Eau potable

En matière d'eau potable, Joué-sur-Erdre fait partie de la structure intercommunale d'alimentation en eau potable de la région de Nort-sur-Erdre[41].

Le retraitement des eaux usées se fait à l'aide de deux stations d'épuration, l'une utilisant la filière de traitement aux boues activées et l'autre utilisant la filière de traitement en lagune naturelle[42].

Juridiction judiciaire et administrative

Joué-sur-Erdre fait partie de la circonscription judiciaire de Nantes[43].

Politique environnementale

L'allée de Chênes du château de Lucinière, aussi appelée « la Grande Avenue », est un site environnemental classé depuis le 9 février 1949[44],[45]. Elle abrite des chênes tricentenaires.

Une section de l'Erdre, en amont de Nort-sur-Erdre et dans la commune de Joué-sur-Erdre, est classée, de même que le bois de La Lucinière.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

De 1793 à 1954 la population de Joué-sur-Erdre a approché les 3 000 habitants avec un maximum de 2 901 habitants en 1891.

En 2008, Joué-sur-Erdre comptait 1 982 habitants (soit une augmentation de 17 % par rapport à 1999). La commune occupait le 5 059e rang au niveau national, alors qu'elle était au 5 403e en 1999, et le 141e au niveau départemental sur 221 communes.

L'évolution du nombre d'habitants depuis 1793 est connue à travers les recensements de la population effectués à Joué-sur-Erdre depuis cette date. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour Joué-sur-Erdre, cela correspond à 2006, 2011, etc. Les autres dates de « recensements » (2008, etc.) sont des estimations[46],[47],[N 2].

Le maximum de la population a été atteint en 1891 avec 2 901 habitants.

Évolution démographique
Années 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
Population 1 943 2 007 2 109 2 452 2 709 2 656 2 520 2 566 2 580
Années 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
Population 2 617 2 684 2 779 2 664 2 796 2 831 2 879 2 901 2 803
Années 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
Population 2 804 2 764 2 806 2 528 2 524 2 354 2 302 2 112 2 029
Années 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 -
Population 2 009 1 882 1 724 1 764 1 740 1 690 1 901 1 982 -
Notes, sources, ... Sources : pour le recensement de 1836, archives départementales de la Loire-Atlantique[48], base Cassini de l'EHESS pour les nombres retenus jusque 1962[49], et à partir de 1968 : Insee (population sans doubles comptes puis population municipale à partir de 2006)[50],[51],[52].
Histogramme

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (24,1 %) est en effet supérieur au taux national (22,1 %) et au taux départemental (20,4 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :

  • 49 % d’hommes (0 à 14 ans = 18,8 %, 15 à 29 ans = 16,2 %, 30 à 44 ans = 23 %, 45 à 59 ans = 21,7 %, plus de 60 ans = 20,2 %) ;
  • 51 % de femmes (0 à 14 ans = 21,2 %, 15 à 29 ans = 13,5 %, 30 à 44 ans = 18,8 %, 45 à 59 ans = 18,7 %, plus de 60 ans = 27,9 %).
Pyramide des âges à Joué-sur-Erdre en 2008 en pourcentage[50]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,2 
90 ans ou +
2,2 
7,5 
75 à 89 ans
13,1 
12,5 
60 à 74 ans
12,6 
21,7 
45 à 59 ans
18,7 
23,0 
30 à 44 ans
18,8 
16,2 
15 à 29 ans
13,5 
18,8 
0 à 14 ans
21,2 
Pyramide des âges du département de la Loire-Atlantique en 2008 en pourcentage[53]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,3 
90 ans ou +
1,0 
5,5 
75 à 89 ans
9,0 
11,7 
60 à 74 ans
13,0 
20,2 
45 à 59 ans
19,9 
21,4 
30 à 44 ans
20,3 
20,3 
15 à 29 ans
18,7 
20,5 
0 à 14 ans
18,3 

Le tableau ci-dessous présente l'évolution de la pyramide des âges de la ville de Joué-sur-Erdre, comparaison entre l'année 1982 et 1999[54] :

Pyramide des âges en 1982 en nbre d'individus.
Hommes Classe d'âge Femmes
41 
75 à plus
101 
129 
60 à 74
148 
195 
40 à 59
199 
230 
20 à 39
188 
287 
0 à 19
245 
Pyramide des âges en 1999 en nbre d'individus.
Hommes Classe d'âge Femmes
74 
75 ou plus
133 
140 
60 à 74
162 
211 
40 à 59
196 
205 
20 à 39
180 
198 
0 à 19
191 

Autres données démographiques

Le nombre total de ménages à Joué-sur-Erdre est de 669. Ces ménages ne sont pas tous égaux en nombre d'individus. Certains de ces ménages comportent une personne, d'autres deux, trois, quatre, cinq voire plus de six personnes. Voici ci-dessous, les données en pourcentage de la répartition de ces ménages par rapport au nombre total de ménages.

Les ménages
Nombre de membres du ménage 1 2 3 4 5 6 ou plus
Joué-sur-Erdre 29,9 % 32,3 % 13,6 % 14,1 % 8,1 % 2,1 %
Moyenne nationale 31 % 31,1 % 16,2 % 13,8 % 5,5 % 2,4 %
Sources des données : INSEE[55]

15,8 % des ménages étaient sans voitures[13].

Enseignement

Le village dépend de l'académie de Nantes. Il y a deux écoles à Joué-sur-Erdre, l'École primaire privée Saint Louis de Gonzague et l'École Roger et Renée Jolivot[56].

En 2008, la population scolarisée comprenait, par tranche d'âge, 83,3 % des enfants de 2 à 5 ans, 96,7 % des enfants de 6 à 14 ans et 98,5 % de ceux ayant entre 15 et 17 ans[57].

Sur l'ensemble de la population non scolarisée, 17,7 % sont titulaires d'un CEP, 4,2 % du BEPC, 32,0 % du CAP ou du BEP, 11,7 % du BAC ou un équivalent, 8,2 % d'un BAC +2 et 5,7 % d'un diplôme de niveau supérieur. 20,6 % de cette population n'a pas de diplôme[57].

Manifestations culturelles et festivités

Chaque année la ville célèbre le « Pardon ».

Santé

Joué-sur-Erdre dispose d'une pharmacie et d'un Centre d'incendie et de Secours (les sapeurs pompiers).

Les hôpitaux les plus proches se trouvent à Ancenis et Châteaubriant.

Sports

Plusieurs activités sportives, récréatives et de loisirs sont proposées à Joué-sur-Erdre[58].

Les sports nautiques peuvent être pratiqués sur l'étang de Vioreau, tel que la voile au sein de l'ASS Cercle de Voile de Vioreau[59], ou encore la baignade. La pêche est aussi une activité de loisirs courante.

Le village propose aussi divers sentiers pédestres ou équestres, notamment près des arcades et de l'étang de Vioreau.

Cultes

La commune fait partie de la paroisse Saint Martin du Val d'Erdre dans la zone pastorale d'Erdre et Loire. Deux églises sont présentes à Joué-sur-Erdre, une à Notre-Dame-des-Langueurs, l'autre dans le bourg principal de Joué. Le dimanche, les messes s'y déroulent en alternance.

Économie

La carrière.

Revenus de la population et fiscalité

En 2008, sur les 1 232 foyers fiscaux, le revenu net déclaré moyen fut de 16 844 €/an, ce qui est inférieur à la moyenne nationale qui est de 23 441 €/an[60].

En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de 15 700 €, ce qui plaçait Joué-sur être au 23 599e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole[60].

Emploi

La ville comptait, en 2008, une population active de 1140 personnes (75,8% de la population en âge de travailler). Parmi ceux-ci 70,4 % ont un emploi et 5,4 % sont au chômage[61]. Sur les 300 personnes travaillant au sein même de la zone, 185 étaient des salariés[61]. Enfin, 56,0 % des actifs résidant dans la commune y travaillent. Les autres travaillant soit dans une autre commune, dans un autre département ou une autre région.

Répartition des emplois par domaine d'activité
Domaine d'activité Agriculteurs Artisans, commerçants, chefs d'entreprise Cadres, professions intellectuelles Professions intermédiaires Employés Ouvriers
Joué-sur-Erdre 13 % 5,1 % 6,2 % 14,1 % 27,7 % 33,8 %
Moyenne nationale 2,4 % 6,4 % 12,1 % 22,1 % 29,9 % 27,1 %
Sources des données : INSEE[61]

Les inactifs représentaient respectivement 24,2% de la population, dont 6,6 % étaient élèves et étudiants et 8,3 % étaient (pré)retraités[61].

Entreprises et commerces

La commune a atteint un nombre d'établissements total actif de 154 qui se répartissent de la façon suivante : industries (7, soit 4,5 % du total), construction (17, soit 11,0 % du total), commerce (56 soit 36,4 % du total), agriculture (58, soit 37,7 % du total), administration publique (16, soit 10,4 % du total)[62].

Culture locale et patrimoine

Monuments et lieux touristiques

Monuments civils

Les vestiges de la fontaine Saint-Léger datant du XVIIe-XVIIIe siècle[16]

Les maisons d'ouvriers, datant de 1717, sont situées à La Vallée[16].

L'école de l'Auvinière, (XVIIIe siècle), est située rue des Écoliers[16].

La mairie se trouve dans le bâtiment qui servait de presbytère et fut édifié par l'abbé Tiger en 1784. La mairie s'y trouve depuis 1987[16].

Les arcades (1833), s'étendant sur 21 km, sont au nombre de quatre et maintenaient le niveau d'eau du canal de Nantes à Brest. La plus grande mesure 11 mètres de haut et 76 mètres de long et comporte douze arches[63].

Les deux moulins à vent datant du XIXe siècle[16] dont le Moulin de Bel Air[64].

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Château de Lucinière
Article détaillé : château de Lucinière.
Le château de Lucinière de face.

Le château de Lucinière fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis 9 décembre 1985[65]. Il date des XIVe-XIXe siècle. Sa chapelle, son orangerie, sa salle à manger et son décor intérieur sont des monuments historiques depuis cette date.

Les avenues du château ont été élaboré par André Le Nôtre, jardinier du parc royal de Versailles.

Château de La Chauvelière

Le château de la Chauvelière, XVIIe-XIXe siècle, a appartenu au chancelier de Bretagne. Durant la Révolution, le château est la propriété de la famille Goyon, laquelle élève au nord-ouest du château une chapelle dédiée à Saints Donatien et Rogatien au bord d'une fontaine miraculeuse. À l'intérieur se trouvait un gisant ou une statue représentant la Viorelle[N 3]. Tombées en ruine, elle fut remplacée par la croix de Choizeaux. La Chauvelière avait son propre moulin à eau, puis moulin à vent, à La Mouzinière.

Les principaux propriétaires du château ont été : les De La Rivière ; les Crapado, amis des barons de Châteaubriant ; Angier de Lohéac alliés aux ducs de Retz ; Goyon-Matignon de Marcé marquis de La Chauvelière et du Ponthus, cousins des Fourché de Quéhillac ; Perrin de La Courbejolière de Monaco ; Richard de La Rivière d'Abbaretz ; de Charette. Dans le château et au Ponthus sont conservés plusieurs portraits dont ceux de dame Crapado, un de Goyon maréchal de camp, une de Saint-Julien (épouse de Goyon).

Le château était le siège d'une haute juridiction dont les fonctionnaires seigneuriaux furent les Mazureau de L'Auvinière, les Leconte alliés aux Sagory, les Lhotellier, Roussel, et Guibourd.

Monuments religieux

L'église de Notre-Dame-des-Langueurs.
L'église de Notre-Dame-des-Langueurs, intérieur.

Il y a deux églises à Joué-sur-Erdre :

  • La première est l'église Saint-Léger de Joué qui fut édifié en 1883[16]. La nef date du XIXe siècle. Cette église en remplace une autre qui se dressait sur la route allant de Nantes à Châteaubriant. Elle fut édifiée à l'initiative de l'abée Lebaupin. La bénédiction de la première pierre eu lieu le 15 avril 1883. Le clocher abrite quatre cloches bénites le 3 septembre 1889 par l'évêque de Nantes. À l'intérieur se trouve un orgue, œuvre du nantais Gloton qui date de 1920 et qui possède 600 tuyaux, des statues de saint Léger et saint Nicolas œuvre du sculpteur Robinot-Bertrand (datant de 1805). Les verrières du transept sont l'œuvre de M. Uzureau et datent de 1949. Le vitrail du Baptême de Clovis date des années 1912. La Pietà, quant à elle, est l'œuvre du sculpteur Jean Fréour[16].
  • La seconde est l'église de Notre-Dame-des-Langueurs, (ou Notre-Dame de la Pitié) datant du début du XXe siècle (située à 6 kilomètres de Joué-sur Erdre, dans le bourg de Notre-Dame-des-Langueurs), qui abrite trois statues retrouvées en 1637. La nef date du XIXe siècle[16].

La ville abrite aussi la croix de Choizeau, datant du XIXe siècle et édifiée par le comte de Goyon, qui commémore une chapelle aujourd'hui disparue et qui était dédiée à Saints Donatien et Rogatien; et la croix de l'Auvinière ; datant de 1920[16].

Héraldique

Blason Blasonnement
D'or à la bande ondée d'azur.
Commentaires : La bande ondée évoque l'Erdre.

Espaces verts

Le lac de Vioreau

Joué-sur-Erdre possède deux lacs, le lac de Vioreau, et le « Petit Vioreau » de 32 hectares qui, de par leur vocation première, permettent la régulation de l’eau du Canal de Nantes à Brest. Ces deux lacs sont entourés par une forêt. Joué-sur-Erdre est surnommé le « poumon vert » du pays d'Ancenis[66].

Personnes liées à la commune

  • Charles VIII de France y campa en compagnie de Anne de France.
  • Adolphe Le Gualès de Mézaubran (1886-1944), maire de Joué et Justes parmi les Nations (au même titre que sa femme).
  • la Famille Bonamy, notamment Francesco.
  • Françoise de Foix, maîtresse de François 1er. De 1515 à 1525, elle s'est isolée au manoir de Vioreau où une meute était entretenue. Elle y faisait des randonnées à cheval, accompagnée de lévriers. Elle revit le roi en 1532 lors de l'union de la Bretagne à la France.
  • Charles IX et Catherine de Médicis, invités par le connétable de Montmorency, ont passé la nuit du 15 au 16 octobre 1565 au château de Vioreau.
  • André Le Nôtre, jardinier du roi, a élaboré les avenues du château de Lucinière.

Notes

  1. Il s'agissait notamment de Joué, Abbaretz, Moisdon, Auverné, Melleray, Treffieux, Saint-Julien de Vouvantes, …
  2. Afin de permettre une comparaison entre communes, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999, de présenter :
    • pour 2004 et 2005 la population réelle publiée dans la base Cassini (attribuée par convention à l'année 2006 par l'EHESS) si elle existe ;
    • la population 2006, première population légale connue post-1999 publiée par l’Insee ;
    • les populations suivantes correspondant aux années réelles de recensement publiées par l’Insee ;
    • la dernière population légale publiée par l’Insee.
  3. Elle était la dame d'honneur de Françoise de Foix et morte après un bal nocturne à Vioreau à la suite d'une chasse royale (François Ier séjournait alors dans le château).

Sources

Références

  1. Calcul de distance : Joué-sur-Erdre - Nantes 2009
  2. Calcul de distance : Joué-sur-Erdre - Châteaubriant 2009
  3. Nègre 1990, p. 38
  4. Source : TermOffis par l’Office de la langue bretonne.
  5. La commune sur Annuaire Mairie
  6. a et b Bocage angevin
  7. Géoportail, hydrographie. Consulté le 7 septembre 2009
  8. climat de Loire-Atlantique
  9. nantes.fr Climat
  10. Communes menacées par l'élévation du niveau de la mer
  11. Carte présentant ce qui arriverait si le niveau de la mer montait de 14 mètres.
  12. a et b Archives départementales de Loire-Atlantique, délibérations municipales de la commune de Joué-sur-Erdre
  13. a, b, c et d Marché immobilier, source INSEE
  14. Données démographiques d'après l'INSEE
  15. Les ZDE (Zone de développement de l’éolien) de Joué sur Erdre. Mis en ligne le 26 mai 2011
  16. a, b, c, d, e, f, g, h, i, j, k, l, m, n et o Infobretagne - Joué
  17. Un fait d'armes méconnu des chouans du Bas-Anjou et de Haute-Bretagne
  18. le bassin supérieur de l'Erdre
  19. a, b, c et d AJPN (Anonyme, Justes et persécutés durant la période nazie)
  20. Les justes de France sur site du Comité Français pour Yad Vashem. Consulté le 6 septembre 2009
  21. Résultat des élections européennes de 2004 à Joué-sur-Erdre sur Annuaire-Mairie. Consulté le 3 avril 2010
  22. Résultat des élections européennes de 2009 à Joué-sur-Erdre sur Annuaire-Mairie. Consulté le 3 avril 2010
  23. Source : JdN
  24. Source : Annuaire-Mairie
  25. Source : JdN
  26. Source : JdN
  27. Fiche Cassini
  28. Registre de décès de 1800 à 1809
  29. Registre de décès de 1810 à 1814
  30. Registre de décès de 1815 à 1820
  31. Registre de décès de 1820
  32. Registre de décès de 1821 à 1833
  33. Registre de décès de 1833 à 1840
  34. Registre de décès de 1840 à 1844
  35. Registre de décès de 1844 à 1870
  36. Registre de décès de 1870 à 1878
  37. Registre de décès de 1878
  38. a et b Archives du Conseil général : recensement de la population de Joué
  39. La Lettre à Lulu 1997
  40. Ouest-France (23 mars 2008)
  41. Atlas, p. 69
  42. Atlas, p. 73
  43. Atlas, p. 25
  44. Liste des sites classés sur site de la préfecture de la Loire-Atlantique, juin 2001. Consulté le 19 mars 2009
  45. Sites Classés et Inscrits sur site du ministère de l'écologie, Direction Régionale de l’Environnement des Pays de la Loire. Consulté le 19 mars 2009
  46. Loi no 2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V des « opérations de recensement »
  47. Calendrier de recensement
  48. Joué-sur-Erdre 1836 sur Archinoë portail d'indexation collaborative. Consulté le 11 juillet 2011
  49. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur Base Cassini de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 11 juillet 2011
  50. a et b Évolution et structure de la population sur Résultats du recensement de la population - 2008. Consulté le 11 juillet 2011
  51. Recensement de la population en janvier 2006
  52. Recensement de la population en janvier 2008
  53. Recensement de la population de Loire-Atlantique en 2008
  54. Population totale par sexe et âge
  55. Données INSEE, p. 3
  56. Au cœur des écoles
  57. a et b Données INSEE, p. 12
  58. Activités sportives et récréatives de la commune
  59. ANSV
  60. a et b Données INSEE, p. 9
  61. a, b, c et d Données INSEE, p. 5
  62. Données INSEE, p. 15
  63. Labourdette et al. 2007, p. 161
  64. Moulin de Joué-sur-Erdre
  65. Classement Mérimée 1985
  66. Activités à Joué

Bibliographie

Ouvrages

  • Jean-Paul Labourdette, Dominique Auzias, Geneviève Ouvrard et Huguette Messer, Petit fûté 2007-2008 Loire-Atlantique Saint-Nazaire, Paris, 3 mai 2007 (ISBN 2-7469-1864-1) [lire en ligne] 
  • Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. CVCIII, t. I : Formations préceltiques, celtiques, romanes, notice 1046, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises », 1990 
  • Atlas de Loire-Atlantique [lire en ligne] 
  • Évolution et structure de la population, juin 2011, 17 p. [lire en ligne] 

Articles

  • « Vieilleries. Patrimoines particuliers », dans La Lettre à Lulu, no 14, septembre 1997 [texte intégral] 
  • « Ils ont été élus maires », dans Dimanche Ouest-France (éd. Loire-Atlantique), no 535, 23 mars 2008, p. 10 (ISSN 1285-7688) 
  • Conseil général de Loire-Atlantique, « Registre de décès » sur loire-atlantique.fr
  • « Quelles seront les principales communes concernées par l'élévation du niveau de la mer dans le département loire-atlantique, suite au réchauffement climatique ? », dans sos-climat.com, 2009 [texte intégral (page consultée le 24 mars 2009)] 

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