- Saint-Sulpice-des-Landes (Loire-Atlantique)
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Saint-Sulpice-des-Landes
Château du Courdray
DétailAdministration Pays France Région Pays de la Loire Département Loire-Atlantique Arrondissement Ancenis Canton Saint-Mars-la-Jaille Code commune 44191 Code postal 44540 Maire
Mandat en coursJean-Daniel Lécaillon
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du pays d'Ancenis Site web pays-ancenis.fr/ Démographie Population 636 hab. (2008) Densité 21 hab./km² Gentilé Sulpiciens Géographie Coordonnées Altitudes mini. 44 m — maxi. 86 m Superficie 30,78 km2 Saint-Sulpice-des-Landes est une commune française, située dans le département de la Loire-Atlantique et la région Pays de la Loire.
Limitrophe de l'Anjou et du Pays de Châteaubriant, Saint-Sulpice-des-Landes fait partie du pays d'Ancenis.
Sommaire
Géographie
Situation
Saint-Sulpice-des-Landes est située à 13 km à l'ouest de Candé (Maine-et-Loire), à 25 km au sud-est de Châteaubriant, à 47,5 kilomètres au nord-est de Nantes, à 50 kilomètres au nord-ouest d'Angers et à 68,9 kilomètres au sud de Rennes[1]. Les communes limitrophes sont Le Pin, La Chapelle-Glain, Petit-Auverné, Grand-Auverné, Riaillé, Bonnœuvre et Saint-Mars-la-Jaille en Loire-Atlantique, Freigné en Maine-et-Loire.
Relief
La commune présente un léger vallonnement au nord et au sud, avec des collines orientées est-ouest. Entre les deux, au centre, s'étend une plaine plate[2].
Hydrographie
La commune est parcourue par quelques ruisseaux : au nord le ruisseau de l'étang de la Bourlière et le ruisseau du Mandit matérialisent la limite entre Saint-Sulpice et La Chapelle-Glain. À l'est le ruisseau de la Bourgeonneraie prend sa source à Saint-Suplice avant de s'écouler vers Freigné. À l'ouest le ruisseau du Bardeau coule d'ouest en est à partir du Grand-Auverné pour rejoindre le ruisseau du Pas du Gué qui prend sa source dans la plaine centrale de Saint-Sulpice et coule en direction du sud-est vers l'étang de la Poitevinière à Riaillé, et qui est grossi à Saint-Sulpice du ruisseau de la Fortune qui coule d'est en ouest à partir du Marchix, entre le bois de Haut-Pouillé et la forêt de Saint-Mars-la-Jaille. Saint-Suplice-des-Landes est parsemée de quelques étangs[2].
Climat
Article connexe : Climat de la Loire-Atlantique.Avec sa façade océanique orientée vers l'Ouest et un relief peu accentué, le climat de la Loire-Atlantique est de type tempéré océanique[3]. Les hivers y sont doux (5°C en moyenne), les étés faiblement chauds (18°C en moyenne). Les précipitations sont fréquentes (surtout en hiver et au printemps) mais rarement violentes. Les données concernant le climat de Saint-Sulpice-des-Landes qui suivent sont extraites d'une source basant le site de relevé des données météorologiques aux coordonnées 47°09'N - 1°37'O[4], ce qui correspond à la position de l'Aéroport Nantes-Atlantique situé sur la commune de Bouguenais.
Climatologie de Bouguenais sur la période 1961 - 1990 : Températures moyennes mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année Température minimale moyenne (°C) 2,4 2,8 4,0 5,9 9,0 11,9 13,9 13,5 11,8 8,9 5,1 3,0 7,7 Température moyenne (°C) 5,4 6,2 8,1 10,4 13,6 16,9 19,1 18,7 16,8 13,1 8,6 6,0 11,9 Température maximale moyenne (°C) 8,4 9,6 12,2 14,9 18,2 21,9 24,4 24,0 21,8 17,3 12,0 9,0 16,1 Ensoleillement (h) 72 99 148 187 211 239 267 239 191 140 91 70 1 956 Précipitations (mm) 86,6 70,2 69,1 49,9 64,1 45,0 46,4 44,8 62,2 79,2 86,9 84,1 788,5 Source : Infoclimat, relevés 1961-1990[4]Toponymie
Le nom de saint Sulpice a été donné à l'église Sainte-Marie-des-Landes au XIIIe siècle par les moines qui en avaient la charge[F 1]. Les landes constituaient une partie suffisamment caractéristique de la paroisse pour qu'elle soit mentionnée dans le nom de ces églises. En 1780, Jean Ogée dans son dictionnaire de la Bretagne signale cette caractéristique du paysage de Saint-Sulpice[5]
Histoire
Il n'a pas été relevé de traces de peuplement du territoire de la commune avant le Moyen Âge. Saint-Sulpice est située dans une région habitée par les Celtes puis les Gallo-romains, avant de devenir bretonne au IXe siècle. L'union à la France a lieu en 1532.
Le monastère Saint-Sulpice-des-Landes aurait été fondé par Robert d'Arbrissel ou un des ses disciples. La présence des moines de Marmoutier est attestée en 1151. Ils gèrent l'église Sainte-Marie-des-Landes. Cependant les religieux quittent la région peu après. C'est sans doute au XIIIe siècle que le nom de l'église devient Saint-Sulpice-des-Landes[F 1].
Le territoire est un fief de Jeanne de Pannecé en 1272, puis appartient à la famille de Rougé jusqu'en 1415. Il passe successivement entre les mains de la famille de Penhouët, puis de la famille de Rohan, puis de celle de La Rochequairie en 1637. Après avoir dépendu de la paroisse du Pin à partir de 1497, Saint-Sulpice-des-Landes devient paroisse autonome en 1768. Celle-ci sert de base à la création de la commune lors de la Révolution[F 1].
Politique et administration
Saint-Sulpice-des-Landes est située dans le canton de Saint-Mars-la-Jaille, arrondissement d'Ancenis, dans le département de la Loire-Atlantique (région Pays de la Loire)[6]. Comme pour toutes les communes françaises comptant entre 500 et 1 500 habitants, le Conseil municipal est constitué de quinze membres en 2011[7].
Liste des maires
L'article histoire des maires de France retrace l'évolution des modalités d'élection ou de nomination des maires de la commune.Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mai 1892 Jean-Baptiste Letort octobre 1921 Alain de Dieuleveult mai 1925 Louis Poirier Docteur en médecine juillet 1940 Julien Gasnier (adjoint faisant les fonctions de maire) Régisseur mai 1945 Yves Le Goüais Ingénieur agronome mars 1962 Francis Allard Exploitant agricole mars 1972 François Juvin Fabricant d'aliments du bétail mars 1989 Gérard Couvrant Exploitant agricole 14 mars 2008 en cours Jean-Daniel Lécaillon Exploitant agricole Toutes les données ne sont pas encore connues. Intercommunalité
Saint-Sulpice-des-Landes est membre de la communauté de communes du pays d'Ancenis, qui est constituée de vingt-neuf communes regroupées autour d'Ancenis. La commune est représentée au conseil intercommunal par le maire et deux élus communautaires[8].
Population et société
Démographie
Selon le classement établi en 1999 par l’Insee, Saint-Sulpice-des-Landes était une commune rurale non polarisée[9].
Évolution démographique
En 2008, Saint-Sulpice-des-Landes comptait 636 habitants (soit une augmentation de 5 % par rapport à 1999). La commune occupait le 13 739e rang au niveau national, alors qu'elle était au 13 168e en 1999, et le 213e au niveau départemental sur 221 communes.
L'évolution du nombre d'habitants depuis 1793 est connue à travers les recensements de la population effectués à Saint-Sulpice-des-Landes depuis cette date. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour Saint-Sulpice-des-Landes, cela correspond à 2007, 2012, etc. Les autres dates de « recensements » (2006, 2008, etc.) sont des estimations[10],[N 1].
Histogramme Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (22,2 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (19,9 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (52,1 % contre 48,4 % au niveau national et 48,5 % au niveau départemental).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 52,1 % d’hommes (0 à 14 ans = 19 %, 15 à 29 ans = 19,3 %, 30 à 44 ans = 21,5 %, 45 à 59 ans = 19 %, plus de 60 ans = 21,2 %) ;
- 47,9 % de femmes (0 à 14 ans = 20,3 %, 15 à 29 ans = 17,3 %, 30 à 44 ans = 21 %, 45 à 59 ans = 18 %, plus de 60 ans = 23,3 %).
Enseignement
Saint-Sulpice-des-Landes dépend de l'académie de Nantes. La commune gère l'école primaire privée du Sacré-Cœur[18],[19]. Le collège le proche se trouve à Saint-Mars-la-Jaille, et les lycées se situent à Châteaubriant et Ancenis[20],[21],[22],[23],[24],[25].
Santé
Il n'y a pas de médecin ni d'infirmiers à Saint-Sulpice-des-Landes, les plus proches sont situés à Saint-Mars-la-Jaille[26]. Des centres hospitaliers sont installés à Ancenis et Châteaubriant[27].
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de 13 681 €, ce qui plaçait Saint-Sulpice-des-Landes au 29 704e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole[28].
Entreprises et commerces
Saint-Sulpice-des-Landes est une commune agricole[29]. Si le nombre d'exploitations agricoles est passée, selon l'Insee, de 68 à 40 entre 1988 et 2000, la superficie cultivée s'est maintenue, passant de 2 214 à 2 018 hectares[16]. L'activité avicole est en croissance en 2011[29], confirmant la progression entre 1988 et 2000, où le nombre de volailles est passé de 235 325 à 328 471. L'élevage bovin est en recul dans cette période (de 2 833 à 1 979 bêtes)[16].
Au 31 janvier 2008, l'Insee recense 104 entreprises dans la commune : treize dans l'agriculture, trois dans l'industrie, sept dans la construction, dix dans le commerces, le transport et les services, cinq dans l'administration. Élément remarquable pour une commune de cette taille démographique : deux entreprises emploient à elles seules 72 salariés sur les 104 en poste dans la commune. Il s'agit d'une entreprise de transport (45 salariés) et d'une industrie (27 salariés)[16].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La chapelle Saint-Clément est détruite au XVe siècle, puis reconstruite en 1758, et rénovée en 1914. Dès le Moyen Âge, elle est un lieu de pèlerinage, en particulier pour implorer des conditions climatiques favorables. Cette tradition a été reprise lors de la sécheresse de 1976[F 1].
L'église du Vieux-Bourg, construite au début du XVe siècle, renferme des peintures murales. Ces dernières furent découvertes en 1884 sous un badigeon de chaux posé durant la Révolution française. Elles représentent des scènes de l'Ancien et du Nouveau Testament, ainsi que de l'histoire ecclésiastique. L'église a été classée monument historique dans son intégralité en 1977. Elle appartient depuis 1979 au Conseil général de la Loire-Atlantique qui a achevé sa restauration au début des années 1980[30].
Le château du Coudray est à l'origine une métairie. Un bail de 1729 le signale encore sous cette forme. La famille Legeard de La Diriays l'acquiert au XIXe siècle et la transforme au XXe siècle, faisant bâtir l'aile ouest. L'édifice se présente dès lors dans un style néorenaissance[N 2]. Le parc recèle des arbres centenaires[F 2].
Personnalités liées à la commune
- Monseigneur Amand Hubert (1900-1980), vicaire apostolique d'Héliopolis (Égypte)[31].
- Yves Le Goüais (1902-1962), maire de Saint-Sulpice-des-Landes de 1945 à 1962, président-fondateur de la Coopérative agricole de Saint-Mars-la-Jaille (24 juillet 1932), qui deviendra la CANA (Coopérative Agricole la Noëlle Ancenis), puis Terrena[32], l'un des plus grands groupes coopératifs agricoles français[33].
Héraldique
Article connexe : Armorial des communes de Loire-Atlantique.Au premier reparti d’argent et de gueules à la croix ancrée de l’un en l’autre, au chef aussi reparti de gueules et d'argent chargé de cinq besants ou tourteaux de l’un en l’autre ; au deuxième , d’argent au sapin de sinople ; le tout sous un chef d’hermine.
Le premier parti évoque les armes des La Rochequairie, famille qui se réfugia dans la forêt d'Ancenis durant les persécutions religieuses. Au second parti, le sapin évoque Le Pin, paroisse principale jusqu'en 1768. Le chef d'hermine évoque le blasonnement d'hermine plain de la Bretagne, rappelant l'appartenance passée de la ville au duché de Bretagne. Blason conçu par l'héraldiste Michel Pressensé.
Pour approfondir
Bibliographie
: Ouvrage utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Jean-Luc Flohic (dir.) et Gilbert Massard, Le Patrimoine des communes de la Loire-Atlantique, vol. 2, Charenton-le-pont, Flohic éditions, 1999, 1383 p. (ISBN 978-2-84234-040-7) (LCCN 00357670), p. 1127-1129
Articles connexes
Liens externes
- Page officielle sur le site du pays d'Ancenis
- L'église du Vieux-Bourg sur le site du Conseil Général
- Saint-Sulpice-des-Landes sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes
* pour 2004 et 2005 la population réelle publiée dans la base Cassini (attribuée par convention à l'année 2006 par l'EHESS) si elle existe ;
* la population 2006, première population légale connue post-1999 publiée par l’Insee ;
* les populations suivantes correspondant aux années réelles de recensement publiées par l’Insee ;
* la dernière population légale publiée par l’Insee.
Par convention, et afin de permettre une comparaison correcte entre des recensements espacés d’une période de 5 ans, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de présenter :- style Renaissance, sans doute par erreur. La source utilise les termes
Références
- Jean-Luc Flohic (dir.) et Gilbert Massard, Le Patrimoine des communes de la Loire-Atlantique, 1999 (voir en bibliographie).
- p. 1134
- p. 1136
- Autres références.
- Saint-Sulpice-des-Landes sur Localisation interactive, orthodromie et navigation. Consulté le 21 avril 2011
- Carte IGN de Saint-Sulpice-des-Landes sur Géoportail.
- Carte France - Climat sur site CartesFrance.fr. Consulté le 21 mars 2010
- Relevés 1961-1990 Normale et records - Nantes, Loire-Atlantique (44), 26 m - 1961-1990 sur site infoclimat, 21/03/2010. Consulté le 9 mars 2011
- Jean Ogée, Dictionnaire historique et géographique de la Bretagne, vol. 2, 1853, 1004 p., p. 892
- Fiche de la commune de Saint-Sulpice-des-Landes sur insee.fr. Consulté le 9 avril 2011
- art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales
- Saint-Sulpice-des-Landes sur Communauté de commune du pays d'Ancenis. Consulté le 9 mars 2011
- Carte thématique sur Insee. Consulté le 1er avril 2011 ; cheminement : sur la petite carte de France, onglet Départements, puis choisir le département, puis menu déroulant Couches d'aide à la sélection
- Calendrier de recensement sur insee.fr. Consulté le 9 mars 2011
- Saint-Sulpice-des-Landes 1836 sur Archinoë portail d'indexation collaborative. Consulté le 9 mars 2011
- Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur insee.fr. Consulté le 23 juillet 2010
- Recensement de la population au 1er janvier 2007 sur insee.fr. Consulté le 23 juillet 2010
- Recensement de la population au 1er janvier 2008 sur insee.fr. Consulté le 9 mars 2011
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur Base Cassini de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 27 juillet 2010
- Évolution et structure de la population sur insee.fr. Consulté le 23 juillet 2010
- Résultats du recensement de la population de la Loire-Atlantique en 2007 sur insee.fr. Consulté le 21 avril 2011
- Bienvenue à Saint-Sulpice sur école du Sacré Coeur. Consulté le 10 mars 2011
- Les écoles de l'académie sur Académie de Nantes. Consulté le 9 mars 2011
- Les collèges publics de Loire-Atlantique sur Académie de Nantes. Consulté le 21 avril 2011
- Les collèges privés de Loire-Atlantique sur Académie de Nantes. Consulté le 21 avril 2011
- Les lycées publics de Loire-Atlantique sur Académie de Nantes. Consulté le 21 avril 2011
- Les lycées privés de Loire-Atlantique sur Académie de Nantes. Consulté le 21 avril 2011
- Les lycées publics professionnels publics de Loire-Atlantique sur Académie de Nantes. Consulté le 21 avril 2011
- Les lycées professionnels privés de Loire-Atlantique sur Académie de Nantes. Consulté le 21 avril 2011
- Recherche sur Les pages jaunes. Consulté le 21 avril 2011
- Liste des hôpitaux et cliniques de Loire-Atlantique sur Annuaire sanitaire et social. Consulté le 1er avril 2011
- CC-Résumé statistique/com,dep,zone empl sur le site de l'Insee. Consulté le 6 novembre 2010
- Saint-Sulpice-des-Landes sur communauté de communes du Pays d'Ancenis. Consulté le 10 mars 2011
- http://culture.cg44.fr/Architecture/sulpice/index.html
- Bibliographie : Joseph Chevalier, Monseigneur Amand Hubert, un évêque originaire de Saint-Sulpice-des-Landes (44), missionnaire au Pays des Pyramides, 1996.
- Terrena sur terrena.fr. Consulté le 9 mars 2011
- Terrena est né du regroupement des coopératives CANA, CAVAL et GCA. Bibliographie : Marie-Roberte Bédès, Terres de l'Ouest - Histoire d'une coopérative agricole LA CANA, 1989 ; Marie-France Boullet-Le Goüais et Bertrand Boquien, Yves Le Goüais, pionnier de l'agriculture moderne et fondateur de la CANA, 2005.
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