- Louis Terrenoire
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Louis Terrenoire Parlementaire français Date de naissance 10 novembre 1908 Date de décès 9 janvier 1992 Mandat Député 1945-1951
puis 1958-1973Circonscription Orne Groupe parlementaire MRP (1945-1951)
UNR (1958-1962)
UNR-UDT (1962-1967)
UDVe (1967-1968)
UDR (1968-1973)Quatrième République-Cinquième République modifier Louis, Jean, Paul Terrenoire, né à Lyon dans le 2eme arrondissement au 22 rue Condé. (Rhône) le 10 novembre 1908 et mort à Paris le 9 janvier 1992, est un homme politique et journaliste français. Il est le fils de Jean Terrenoire, employé et de Jeanne, Marie, Joséphine Collet[1].
Biographie
Responsable de syndicats chrétiens (1928), rédacteur en chef de La Voix sociale, puis du Nouveau Journal de Lyon (1930-1931), il rejoint L'Aube, organe démocrate-chrétien, en 1932. Résistant dès 1940, il devient secrétaire du Conseil national de la résistance (CNR) en 1943. Arrêté par la Gestapo en décembre 1943, puis en mars 1944, il est déporté à Dachau. Il racontera plus tard l'époque de sa déportation dans le livre Sursitaires de la mort lente, où chrétiens et communistes organisent leur survie dans ce camp nazi.
Il est élu député MRP de l'Orne aux deux Assemblées constituantes, puis à l'Assemblée nationale en 1946. En 1947, il adhère au RPF. Secrétaire général du mouvement gaulliste de 1951-1954, il retrouve son siège à partir de 1958. Il préside le groupe UNR de l'Assemblée nationale (1959-1960). Il est ministre de l'information du 5 février 1960 au 24 août 1961, puis ministre délégué chargé des relations avec le Parlement du 24 août 1961 au 14 avril 1962, période pendant laquelle il est porte-parole du général de Gaulle.
Il est co-directeur de l'hebdomadaire gaulliste de gauche Notre République (1963-1964). Il est réélu en 1962 (UNR-UDT), 1967 (UD-Ve République) et 1968 (UDR).
Louis Terrenoire fut maire de Ceaucé (Orne) pendant 18 ans, de 1959 à 1977. Il joua un rôle important dans le soutien aux peuples arabes, en particulier les Palestiniens, aux côtés de ses amis de Témoignage chrétien et dans le cadre de l'Association de solidarité franco-arabe (ASFA). Élevé à la dignité de commandeur de la Légion d’honneur en 1974, il se retira volontairement de la vie publique en 1978.
Son beau-père Francisque Gay fut ministre d’État de Charles de Gaulle et son fils Alain député de la Loire.
Publications
- De Gaulle et l'Algérie, témoignage pour l'histoire, Fayard, 1964
- De Gaulle vivant, Plon, 1971
- Sursitaires de la mort lente, Seghers, 1976
- De Gaulle : 1947-1954. Pourquoi l'échec ? Du R.P.F. à la traversée du désert, Plon, 1981
- De Gaulle, Israël et les Palestiniens, Éditions du Témoignage chrétien, 1989
- Edmond Michelet, mon ami : souvenirs et témoignages, préface de Maurice Schumann, Nouvelle Cité, 1992
Notes et références
- Archives de l'état civil en ligne de la ville de Lyon, acte de naissance n° 2/3608/1908 ; avec mention marginale du décès.
Catégories :- Résistant français
- Déporté-résistant
- Survivant de camp de concentration nazi
- Ancien ministre de la Cinquième République
- Personnalité du Rassemblement du peuple français
- Personnalité du Mouvement républicain populaire
- Personnalité de l'Union démocratique du travail
- Personnalité de l'Union pour la nouvelle République
- Personnalité de l'Union des démocrates pour la République
- Ancien député de l'Orne
- Ancien député de la Cinquième République
- Député de la Quatrième République française
- Ministre français des Relations avec le Parlement
- Ministre français de l'Information
- Journaliste français du XXe siècle
- Ancien maire de l'Orne
- Naissance dans le 2e arrondissement de Lyon
- Naissance en 1908
- Décès en 1992
- Gaullisme
- Commandeur de la Légion d'honneur
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