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René Coty
Pour les articles homonymes, voir Coty.René Coty 17e président de la République française René Coty, en 1948. Actuellement en fonction Mandat 16 janvier 1954 - 8 janvier 1959 Depuis le 16 janvier 1954 {{{début mandat2}}} - {{{fin mandat2}}} {{{début mandat3}}} - {{{fin mandat3}}} {{{début mandat4}}} - {{{fin mandat4}}} Élu(e) le 23 décembre 1953 Parti politique AD
CNIPRépublique IVe République Constitution Constitution de 1946 Président(s) du
ConseilJoseph Laniel
Pierre Mendès France
Edgar Faure
Guy Mollet
Maurice Bourgès-Maunoury
Félix Gaillard
Pierre Pflimlin
Charles de GaullePrédécesseur Vincent Auriol Successeur Charles de Gaulle (Ve République) Élu(e) le {{{élection2}}} Élu(e) le {{{élection3}}} Élu(e) le {{{élection4}}} Autres fonctions Ministre de la Reconstruction et de l'Urbanisme Mandat
24 novembre 1947 - 7 septembre 1948Président {{{président1}}} Président de la République Vincent Auriol Chef de l’État {{{chef de l'etat1}}} Monarque {{{monarque1}}} Gouverneur général {{{gouverneur1}}} Président(s) du
Conseil{{{président du conseil1}}} Premier ministre {{{premier ministre1}}} Chancelier {{{chancelier1}}} Gouvernement Schuman (1)
Marie
Schuman (2)Prédécesseur Jean Letourneau Successeur Eugène Claudius-Petit Titulaire du fauteuil 4 de la Section III de l'Académie des sciences morales et politiques Mandat
16 novembre 1959 - 22 novembre 1962Président {{{président2}}} Président de la République {{{président de la république2}}} Chef de l’État {{{chef de l'etat2}}} Monarque {{{monarque2}}} Gouverneur général {{{gouverneur2}}} Président(s) du
Conseil{{{président du conseil2}}} Premier ministre {{{premier ministre2}}} Chancelier {{{chancelier2}}} Gouvernement {{{gouvernement2}}} Prédécesseur Marcel Plaisant Successeur Prosper Weil {{{fonction3}}} Mandat
{{{début fonction3}}} - {{{fin fonction3}}}Président {{{président3}}} Président de la République {{{président de la république3}}} Chef de l’État {{{chef de l'etat3}}} Monarque {{{monarque3}}} Gouverneur général {{{gouverneur3}}} Président(s) du
Conseil{{{président du conseil3}}} Premier ministre {{{premier ministre3}}} Chancelier {{{chancelier3}}} Gouvernement {{{gouvernement3}}} {{{fonction4}}} Mandat
{{{début fonction4}}} - {{{fin fonction4}}}Président {{{président4}}} Président de la République {{{président de la république4}}} Chef de l’État {{{chef de l'etat4}}} Monarque {{{monarque4}}} Gouverneur général {{{gouverneur4}}} Président(s) du
Conseil{{{président du conseil4}}} Premier ministre {{{premier ministre4}}} Chancelier {{{chancelier4}}} Gouvernement {{{gouvernement4}}} {{{fonction5}}} Mandat
{{{début fonction5}}} - {{{fin fonction5}}}Président {{{président5}}} Président de la République {{{président de la république5}}} Chef de l’État {{{chef de l'etat5}}} Monarque {{{monarque5}}} Gouverneur général {{{gouverneur5}}} Président(s) du
Conseil{{{président du conseil5}}} Premier ministre {{{premier ministre5}}} Chancelier {{{chancelier5}}} Gouvernement {{{gouvernement5}}} {{{fonction6}}} Mandat
{{{début fonction6}}} - {{{fin fonction6}}}Président {{{président6}}} Président de la République {{{président de la république6}}} Chef de l’État {{{chef de l'etat6}}} Monarque {{{monarque6}}} Gouverneur général {{{gouverneur6}}} Président(s) du
Conseil{{{président du conseil6}}} Premier ministre {{{premier ministre6}}} Chancelier {{{chancelier6}}} Gouvernement {{{gouvernement6}}} {{{fonction7}}} Mandat
{{{début fonction7}}} - {{{fin fonction7}}}Président {{{président7}}} Président de la République {{{président de la république7}}} Chef de l’État {{{chef de l'etat7}}} Monarque {{{monarque7}}} Gouverneur général {{{gouverneur7}}} Président(s) du
Conseil{{{président du conseil7}}} Premier ministre {{{premier ministre7}}} Chancelier {{{chancelier7}}} Gouvernement {{{gouvernement7}}} {{{fonction8}}} Mandat
{{{début fonction8}}} - {{{fin fonction8}}}Président {{{président8}}} Président de la République {{{président de la république8}}} Chef de l’État {{{chef de l'etat8}}} Monarque {{{monarque8}}} Gouverneur général {{{gouverneur8}}} Président(s) du
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Conseil{{{président du conseil11}}} Premier ministre {{{premier ministre11}}} Chancelier {{{chancelier11}}} Gouvernement {{{gouvernement11}}} Biographie Nom de naissance Jules Gustave René Coty Naissance 20 mars 1882 Le Havre, Seine-Inférieure Décès 22 novembre 1962 (à 80 ans) Le Havre, Seine-Inférieure Nature du décès Infarctus du myocarde Nationalité {{{nationalité}}} Conjoint(s) Germaine Corblet Enfant(s) Geneviève Coty (épouse Egloff)
Anne-Marie Coty (épouse Georges)Diplômé Université de Caen Profession Avocat (droit civil et pénal) Occupations {{{occupation}}} Résidence(s) {{{résidence}}} Religion catholique Signature {{{signature}}} Présidents de la République française René Jules Gustave Coty[1], né le 20 mars 1882 au Havre et mort le 22 novembre 1962 au Havre, est un homme d'État français, dont la carrière culmina avec son élection à la présidence de la République française le 23 décembre 1953.
Sommaire
Les débuts
René Coty fut marqué par les convictions politiques et religieuses de sa famille.
Études de droit, lettres, philosophie. Spécialisé en droit maritime et commercial. Avocat inscrit au barreau du Havre, il y plaide également au civil et au pénal.
Fondateur d'un cercle littéraire en 1905 : le Cercle Vallonges. Laïque et démocrate, il s'inscrit dans la ligne de Gambetta, Jules Ferry et Waldeck-Rousseau.
Conseiller d'arrondissement radical-socialiste en 1907 et conseiller municipal du Havre en 1908. Avocat du syndicaliste Jules Durand en 1910 dans une affaire qui inspira Salacrou dans Boulevard Durand. Conseiller général de Seine-Inférieure dès 1913.
Engagé volontaire comme homme de troupe lors de la Première Guerre mondiale au 129e Régiment d'infanterie, il participe à la bataille de Verdun avec l'ensemble de la division Mangin.
Député depuis 1923, il succède à Jules Siegfried cependant qu'il s'éloigne du parti radical pour se rapprocher de l'Union républicaine et se joint au groupe des républicains de gauche. Il est sous-secrétaire d'État à l'Intérieur du 13 au 23 décembre 1930 dans le cabinet Théodore Steeg.
Sénateur depuis 1936, il vote les pleins pouvoirs au maréchal Pétain en 1940 puis se tient à l'écart de la vie publique.
L'après-guerre
Rendu inéligible à la Libération du fait de son vote des pleins pouvoirs à Pétain, il est réhabilité le 11 octobre 1945 par un jury d'honneur pour son attitude. Lors des élections législatives du 21 octobre 1945 puis de celles de juin 1946 en vue de former une assemblée nationale constituante il est réélu député en tant que membre du parti des Républicains indépendants. Lors des élections législatives du 10 novembre 1946 il est réélu député de Seine-Inférieure.
René Coty est ministre de la Reconstruction et de l'Urbanisme dans le gouvernement Robert Schuman (1) du 24 novembre 1947 au 26 juillet 1948, dans le gouvernement André Marie du 26 juillet au 5 septembre 1948 et dans le gouvernement Robert Schuman (2) du 5 septembre au 11 septembre 1948.
Lors des sénatoriales de novembre 1948 puis lors de celles de 1952, il est réélu sénateur. En juillet 1949 il devient également Président de l'Union parlementaire européenne.
Élection à la présidence de la République
Vice-président du Conseil de la République en 1948, il approchait de ses soixante-douze ans à la fin de 1953 et on ne pensait guère à lui pour succéder à l'Élysée à Vincent Auriol. Mais, pour la première fois, alors que jusque-là le président de la République était rapidement élu, les scrutins s'éternisèrent lors de l'élection de 1953 : Joseph Laniel, candidat de la droite, n'arriva jamais à obtenir la majorité absolue, nécessaire dans ce genre d'élection. Après le dixième tour, il se retira au profit de Louis Jacquinot, lequel fit encore moins bien, passant même au-dessous de son rival socialiste, Marcel-Edmond Naegelen ; il se retira à son tour au profit de René Coty qui, sans être candidat, avait obtenu soixante-et-onze voix. Cette fois, le nouveau candidat de la droite passa d'emblée à douze voix de la majorité absolue ; on décida de procéder immédiatement au treizième tour et René Coty fut largement élu (23 décembre 1953) pour entrer en fonction le 16 janvier 1954.
Président de la République
Dans les attributions étroites que la Constitution de 1946 lui donnait, il se conduisit avec finesse et dignité, devenant vite très populaire dans le cœur des Français. On fut frappé de l'exclamation de son épouse, Germaine Coty, lorsqu'elle apprit l'élection de son mari : « Et dire que je viens de rentrer mon charbon pour l'hiver ! », phrase qui lui valut le mépris des snobs et l'affection du peuple. Elle se montra d'ailleurs extrêmement charitable pendant son court passage à l'Élysée (elle mourut en novembre 1955) au point qu'on vit bien des braves gens verser des larmes.
Appel au général de Gaulle
Article détaillé : Crise de mai 1958.En 1958, la tension politique due à la guerre d'Algérie est à son comble, et le putsch d'Alger fait craindre un coup d'État militaire. René Coty fait appel « au plus illustre des Français », le général de Gaulle. Pour contrer l'opposition de l'Assemblée nationale dominée par la gauche, il menace de démissionner sur-le-champ en cas de refus d'investiture du Général. Cette menace conduit la moitié des députés socialistes et radicaux à accepter de Gaulle comme président du Conseil. Il confie alors à Charles de Gaulle la tâche de constituer un gouvernement. À ce sujet, Pierre Mendès France déclarera plus tard : « C'est parce que le Parlement s'est couché qu'il n'y a pas eu de coup d'État ! ». La Constitution de la Ve République est promulguée le 4 octobre, et René Coty transmet ses pouvoirs au général le 8 janvier 1959 en déclarant « le premier des Français est désormais le premier en France ». Il désapprouvera cependant le recours au référendum de 1962 pour décider de l'élection présidentielle au suffrage universel.
Fin de sa vie
Membre de droit du Conseil constitutionnel et élu à l'Académie des Sciences morales et politiques.
Il meurt au Havre le 22 novembre 1962, victime d'une crise cardiaque. Le général de Gaulle prononce son éloge lors des obsèques nationales célébrées au Havre le 27 novembre 1962. Pour caractériser la personnalité de René Coty, il cita Jean de La Bruyère. « La modestie est au mérite ce que les ombres sont aux figures dans un tableau : elle lui donne force et relief » (Charles de Gaulle, Discours et messages pour l'effort. 1962-1965).
Anecdotes
- Une fois élu président, René Coty fit appel à Charles Merveilleux du Vignaux comme secrétaire général de l'Élysée. Ce dernier ne le souhaitait pas et multipliait les objections, toujours repoussées par Coty. À court d'idées, l'impétrant usa de cet argument : « Monsieur le Président, je ne suis pas républicain ... » auquel Coty répliqua : « Mais, moi non plus ! ». À ce moment, Charles Merveilleux du Vignaux accepta le poste.
- Le principal centre commercial du Havre porte aujourd'hui son nom. L'Espace Coty a été inauguré en 1999.
Cinéma
- L'espion héros du film OSS 117 : Le Caire, nid d'espions fait très souvent référence à René Coty, son idole, dans ses répliques. Il distribue fièrement, et à tout va, des photos du président : "C'est notre raïs à nous. C'est M. René Coty. Un grand homme. Il marquera l'Histoire."
Notes et références
Liens externes
- (fr) Biographie de René Coty sur le site de la présidence de la République
- (fr) René Coty sur le site du Sénat français
- (fr) Les archives du Sénat
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