- Dixmude
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Dixmude Géographie Pays Belgique Région Région flamande Communauté Communauté flamande Province Province de Flandre-Occidentale Arrondissement Dixmude Coordonnées Superficie
– Surface agricole
– Bois
– Terrains bâtis
– Divers149,40 km² (2005)
89,31 %
0,43 %
8,19 %
2,08 %Données sociologiques Population
– Hommes
– Femmes
Densité15 998 (1er janvier 2008)
49,67 %
50,33 %
107 hab./km²Pyramide des âges
– 0–17 ans
– 18–64 ans
– 65 ans et +(1er janvier 2008)
20,65 %
60,21 %
19,14 %Étrangers 0,96 % (1er janvier 2008) Économie Taux de chômage 4,52 % (janvier 2009) Revenu annuel moyen 11 726 €/hab. (2005) Politique Bourgmestre Lies Laridon (CD&V) Majorité PRO, VLD Sièges
CD&V
Idee2006
sp.a-Open
Hela
Vlaams Belang25
11
5
5
2
2Sections de commune Section Code postal Diksmuide
Beerst
Esen
Kaaskerke
Keiem
Lampernisse
Leke
Nieuwkapelle
Oostkerke
Oudekapelle
Pervijze
Sint-Jacobskapelle
Stuivekenskerke
Vladslo
Woumen8600
8600
8600
8600
8600
8600
8600
8600
8600
8600
8600
8600
8600
8600
8600Autres informations Gentilé (inconnu) Zone téléphonique 051 Code INS 32003 Site officiel www.diksmuide.be modifier Dixmude (en néerlandais Diksmuide) est une ville néerlandophone de Belgique située en Région flamande, chef-lieu d'arrondissement en province de Flandre-Occidentale.
Le premier janvier 2008, elle comptait 15 998 habitants.
La ville située sur l'Yser a été l'objet d'affrontements sanglants lors de la bataille du Front de l'Yser en 1914 lors de la Première Guerre mondiale, elle a subi de graves dommages et elle a dû être entièrement reconstruite.
Sommaire
Histoire
Les origines médiévales
Au IXe siècle, la colonie franque de Dicasmutha était installée à l'embouchure d'un ruisseau près de l'Yser. Au Xe siècle, une chapelle et une place du marché étaient déjà présentes. La charte de la cité fut proclamée deux siècles plus tard, et une fortification construite en 1270. L'économie était déjà basée sur l'agriculture, notamment les produits laitiers et le lin. Du XVe siècle à la Révolution française, Dixmude fut marquée par les guerres entre les Pays-Bas, la France, l'Espagne et l'Autriche, et connut un déclin de son activité. Le XIXe siècle fut plus paisible et prospère.
La Première Guerre mondiale
Au début de la Première Guerre mondiale, les troupes allemandes traversèrent la frontière belge près de Arlon, en traversèrent rapidement le pays afin de sécuriser les ports français de Calais et Dunkerque. Lorsque l'armée allemande arriva aux environs de Dixmude en octobre 1914, les Belges avaient inondé la région en ouvrant les écluses de l'Yser. La rivière devint une ligne de front. La ville fut attaquée une première fois le 16 octobre 1914, ce qui marqua le début de la bataille de l'Yser. Le colonel Alphonse Jacques dirigea les troupes qui empêchèrent la prise de la ville. Ultérieurement ce militaire a été annobli, Baron Alphonse Jacques de Dixmude. À la fin des combats, la ville était en ruine. Elle fut reconstruite durant les années 1920.
Géographie
En pleine campagne dans la région du Westhoek, Dixmude se situe à une vingtaine de kilomètres de la côte.
La ville de Dixmude est composée de 15 communes fusionnées, ce qui en fait la plus grande commune de Flandre-Occidentale. Après un doublement de sa superficie en 1924 avec l'annexion d'une partie de Esen, une première fusion en 1965 intégra les communes de Kaaskerke et Esen à Dixmude. Les agglomérations de Kaaskerke et Dixmude forment un ensemble continu, et le centre de Dixmude s'étend également sur le territoire de Esen. Une nouvelle vague fusionna plusieurs communes environnantes : Keiem fut annexée par Beerst, Pervijze intégra Lampernisse, Oostkerke et Stuivekenskerke, et Oudekapelle, Nieuwkapelle et Sint-Jacobskapelle formèrent une nouvelle commune nommée Driekapellen. Woumen dut céder Jonkershove à Houthulst. Enfin, en 1977, les six communes de Beerst, Driekapellen, Leke, Vladslo, Woumen et Pervijze devinrent des sections de Dixmude.
Le centre de Dixmude se trouve au bord de l'Yser et est la section la plus étendue de la commune. Les autres villages sont répartis sur le large territoire de la commune.
# Nom Superficie
(km²)Population
(01/01/2007)I Diksmuide 2,12 5.180 II Esen 17,53 1.854 III Kaaskerke 8,73 458 IV Beerst 11,66 1.127 V Vladslo 17,33 1.239 VI Leke 10,73 1.124 VII Keiem 12,92 1.298 VIII Stuivekenskerke 7,34 160 IX Pervijze 12,23 886 X Lampernisse 13,62 198 XI Oostkerke 3,77 285 XII Oudekapelle 6,51 135 XIII Sint-Jacobskapelle 3,25 96 XIV Nieuwkapelle 7,85 406 XV Woumen 13,83 1.307 Source : www.westhoek.be
La commune de Diksmuide jouxte les villages et communes suivants :
- a. Zande (commune de Koekelare)
- b. Koekelare (commune de Koekelare)
- c. Bovekerke (commune de Koekelare)
- d. Werken (commune de Kortemark)
- e. Zarren (commune de Kortemark)
- f. Klerken (commune de Houthulst)
- g. Jonkershove (commune de Houthulst)
- h. Merkem (commune de Houthulst)
- i. Reninge (ville de Lo-Reninge)
- j. Lo (ville de Lo-Reninge)
- k. Alveringem (commune d'Alveringem)
- l. Zoutenaaie (ville de Furnes)
- m. Eggewaartskapelle (ville de Furnes)
- n. Avekapelle (ville de Furnes)
- o. Furnes (ville de Furnes)
- p. Ramskapelle (commune de Nieuport)
- q. Schore (commune de Middelkerke)
- r. Sint-Pieters-Kapelle (commune de Middelkerke)
Évolution démographique
Source : NIS - Remarques : de 1806 à 1970=population au 31 décembre ; à partir de 1977= population au 1er janvier
- 1924 : annexion d'une partie de Esen (+300 habitants)
- Fusion de 1965 : annexion de Esen et Kaaskerke (+2 423 habitants)
- Fusion de 1977 : annexion de Beerst, Driekapellen, Leke, Pervijze, Vladslo et Woumen ; cession d'une partie de Woumen à Houthulst (+8 625 habitants)
Curiosités
- La première pierre de l'hôtel de ville, sur la place du marché, fut posée en 1428. En 1567 et 1572, de grands travaux y furent menés. Sur une toile de Hacke de 1716, on distingue une cour intérieure et un petit clocher. La construction du troisième hôtel de ville dans un style néogothique se déroula entre 1875 et 1880 selon les plans de l'architecte brugeois Louis de la Censerie, mais pour la reconstruction (1923) après la Première Guerre mondiale, les architectes se basèrent sur les caractéristiques architecturales de la Renaissance flamande. Le nouveau beffroi, symbole flamand et médiéval de la liberté de la commune, fut érigé dans la cour.
- L’église Saint-Nicolas (Sint-Niklaaskerk) est une église gothique située au centre de la ville, derrière l'hôtel de ville. Elle fut détruite pendant la Première Guerre mondiale, puis reconstruite dans un style gothique primitif selon un plan du XIVe siècle. La flèche du clocher, du XVIIIe siècle, retrouva également sa forme originelle. En mai 1940, l'église fut à nouveau détruite par un incendie. Le bâtiment actuel est donc le résultat de la restauration de 1945. À cause de ces différentes destructions, l'église possède un intérieur sobre mais riche d'œuvres récentes respectant le style ancien. Ainsi la Pietà (ou Nood God) est l'œuvre d'art la plus expressive de l'église. La Mater Dolorosa agenouillée, un voile noir sur la tête, serre contre elle le corps sans vie de son fils. L'artiste O. Sinia n'a pas choisi un thème nouveau. Le motif est très ancien et l'un des plus courants de la fin du Moyen Âge. Le bronze est l'œuvre des frères Minne de Gand. Derrière la Pietà de bronze, sept toiles, réalisées à l'huile par le père gantois Andreas Bosteels, représentent les douleurs de Marie.
- Le béguinage de Dixmude (XIIIe siècle) est l'un trois béguinages de Flandre-Occidentale, avec ceux de Bruges et Courtrai. À la construction des fortifications, il se trouva à l'intérieur des murs. Le canal d'Handzame (Handzamevaart) permit aux béguines de gagner leur vie par des activités de lavage, de blanchissage et la réalisation d'ouvrages de laine, de lin et de draps. Elles apportaient également des soins aux malades et réalisaient des dentelles aux fuseaux. Sous l'administration française, une partie du béguinage fut aménagée en caserne de gendarmerie. En 1914, le Béguinage sombra devant la violence de la guerre et ses habitants disparurent définitivement. Le site fut reconstruit dans son style originel. Il reçut un rôle social, d'abord comme maison de repos, et depuis 1990 comme habitat pour personnes mentalement handicapées. La cour intérieure donne sur la chapelle reconstruite et son vitrail réalisé à l'atelier de A. Mestdagh de Gand, en collaboration avec le concepteur Harold Van de Perre.
- Le Boyau de la Mort (Dodengang) est un ensemble conservé de tranchées de la Première Guerre mondiale, situé sur le commune fusionnée de Kaaskerke. Ce complexe est le dernier vestige du front belge de la Grande Guerre.
- La Tour de l'Yser commémore également le souvenir de la Première Guerre mondiale, et est un symbole du mouvement flamand, avec l'organisation annuelle du pèlerinage de l'Yser.
Personnalités liées à la commune
- Jules Marie Alphonse Jacques, général, baron de Dixmude.
Liens externes
Catégories :- Ville de la province de Flandre-Occidentale
- Commune de la province de Flandre-Occidentale
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