Coupe de France de football

Coupe de France de football
Coupe de France
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Généralités
Création 1917
Organisateur(s) Fédération française de football
Catégorie Coupe nationale
Lieu Drapeau de France France
Participants 7 422 (2011-2012)[1]
Statut des participants professionnels, semi-pros
et amateurs
Palmarès
Tenant du titre LOSC (6)
Plus titré(s) Olympique de Marseille (10)
Pour la compétition en cours, voir :
Coupe de France de football 2011-2012

La Coupe de France de football est une compétition à élimination directe organisée par la Fédération française de football (FFF), ouverte aux clubs amateurs et professionnels qui lui sont affiliés.

L'organisation de la compétition, prévoyant un tirage au sort intégral et une inversion des deux équipes tirées en cas d'écart important entre les divisions des deux équipes, permet d'enregistrer chaque année de nombreuses « surprises » signées par des clubs amateurs, car l'inversion leur permet de jouer à domicile. En 2009-2010, 7 317 clubs y participent.

La compétition est répartie en treize tours plus une finale, où, chaque division entre une à une. Les clubs évoluant en District ou dans une ligue régionale entrent lors du premier ou deuxième tour. Les équipes de CFA2 entrent en compétition au troisième tour ; celles de CFA au quatrième ; celles de National au cinquième ; celles de Ligue 2 et des DOM-TOM (1 représentant pour chaque DOM-TOM : Guadeloupe, Guyane, Martinique, Mayotte, Nouvelle-Calédonie, Réunion et Tahiti) au septième ; et la Ligue 1 ainsi que le club participant à la Ligue Europa au titre de la Coupe de France s'il ne prend pas part au Championnat de France de Ligue 1, au neuvième tour, soit les trente-deuxièmes de finale.

La finale se déroule au Stade de France à Saint-Denis

Le club le plus titré est l'Olympique de Marseille avec 10 trophées.

Le vainqueur de la Coupe de France obtient sa qualification pour la Ligue Europa (ex-coupe UEFA) de la saison suivante.

Alors que la Coupe de France était historiquement une institution très populaire jusqu'au début des années 1990, l'affluence a fortement décliné. L'affluence pour les matchs de coupe est désormais beaucoup plus faible que pour les matchs de championnat[2].

Sommaire

Histoire

Finale de 1920 opposant le RC Paris au Havre AC

La Coupe de France est créée le 15 janvier 1917 par le « Comité français interfédéral » (CFI), ancêtre de la FFF, en mémoire de Charles Simon, fondateur du-dit comité tombé au champ d'honneur dès 1915. C'est le secrétaire général Henri Delaunay qui donne l'impulsion décisive à cette création. À l'image de l'Union sacrée, alors de mise durant la Première Guerre mondiale, cette compétition est ouverte à tous. Cette ouverture fait une partie du charme de l'épreuve qui rassemble 48 clubs à sa première édition, plus de 100 en 1919, plus de 1 000 en 1948, plus de 6 000 aujourd'hui. De fait, les exigences pour participer à l'épreuve sont minimalistes : être licencié à la fédération, payer les droits d'inscription de l'épreuve, et disposer d'un terrain homologué. C'est ce dernier point qui pose problème aux deux tiers des clubs français, d'où le nombre d'inscrits de 6 000 et non de 20 000 clubs.

Les « grands » clubs tentèrent, dès les années 1920, de limiter l'accès à l'épreuve à une élite élargie sur le modèle anglais, mais la fédération resta inflexible. L'inflation du nombre d'inscrits obligea l'organisation à mettre en place des tours préliminaires avant les trente-deuxièmes de finale. Un premier tour préliminaire est ajouté lors de l'édition 1919-1920, puis un deuxième en 1920-1921. En 2008, il y a 8 tours préliminaires avant les trente-deuxièmes de finale, et même un tour préliminaire supplémentaire dans certaines ligues (Paris notamment) qui se dispute généralement un mois avant la finale de l'édition précédente.

Les rencontres opposant les professionnels et les amateurs produisent régulièrement des surprises mettant alors en lumière un petit club, surnommé « Petit Poucet » ou « Cendrillon » de la Coupe de France. Lorsque cette situation se présente, on parle souvent de la « magie de la coupe » pour qualifier le fait que des équipes de divisions inférieures parviennent sur un match à mettre en difficulté des équipes théoriquement supérieures.

Ainsi, le 4 février 1957, le club algérien du SCU El Biar élimine le Stade de Reims, finaliste de la précédente Coupe des clubs champions européens. D'autres formations amateurs ont éliminé des équipes professionnelles, parmi lesquelles Villenave (1957), US Quevilly des années 1920 à aujourd'hui, ainsi que l'AS Évry (en DHR, vainqueur du SC Toulon club de D1 1-0 en 1986) et l'US Sanary dans les années 1980. Plus récemment, signalons le parcours du Nîmes Olympique en 1996 et surtout celui de Calais (club de CFA) en 2000, qui sont parvenus jusqu'en finale, face à l'AJ Auxerre et au FC Nantes (défaite de Nîmes et Calais, 2 buts à 1 dans les deux cas en ayant ouvert le score). En 2007, le club de CFA du FC Montceau Bourgogne atteint les demi-finales, perdant contre le FC Sochaux-Montbéliard (futur vainqueur) 2-0 après prolongation. Lors de l'édition 2007-2008, l'équipe de CFA 2 de l'USJA Carquefou parvient jusqu'en quart de finale, après avoir éliminé une équipe de Ligue 2 en 32e de finale (le FC Gueugnon), puis deux équipes de Ligue 1 en 16e et 8e de finale (l'AS Nancy Lorraine et l'Olympique de Marseille), avant de s'incliner en quart de finale (1-0) face au Paris Saint-Germain. Seuls Le Havre AC (en 1959) et l'En Avant de Guingamp (en 2009) ont gagné la Coupe en étant pensionnaire d'une division inférieure.

Tirage au sort en 1978. Sur la photo : Louis Nicollin, François Jouvenet, Michel Drucker et Anne-Marie Peysson

Ces résultats « agacent » les clubs professionnels, d'autant que les règlements sur les lieux des matchs évoluent. À l'origine, les matchs de Coupe de France se jouaient sur terrain neutre avec match à rejouer en cas d'égalité. C'est la règle jusqu'en 1968, et l'introduction des matchs en aller-retour sur le modèle de la Coupe d'Europe. Les trente-deuxièmes de finale se jouent toujours sur terrain neutre, mais à partir des seizièmes de finales, on joue en aller-retour, formule moins propice aux surprises. Paradoxalement, trois clubs amateurs parviennent à se hisser en quarts de finale lors de l'édition 1968-1969, une première depuis l'instauration du professionnalisme en 1932. Une nouvelle réforme a lieu en 1989 avec l'abandon de la formule en aller-retour, ce qui permet d'alléger le calendrier. On joue alors les matchs sur le terrain du club tiré au sort le premier lors du tirage. Afin de protéger les clubs hiérarchiquement plus faibles, on joue systématiquement sur le terrain d'un club se situant à deux niveaux ou plus en dessous de son adversaire. On assiste alors logiquement à une multiplication des surprises. En réaction, la Ligue se dote d'une coupe : la Coupe de la Ligue, réservée aux seuls clubs professionnels. Ces derniers participent toujours à la Coupe de France, beaucoup moins dotée que sa concurrente mais beaucoup plus prestigieuse.

Jusqu'en 1967, en cas d'égalité il n'y avait ni prolongations ni tirs au but, les matchs étaient rejoués voire tirés au sort après trois matchs nuls. Cette règle du tirage au sort après trois matchs nuls avait été instaurée en 1964 à la suite du marathon qui opposa Agde et les Pierrots de Strasbourg : quatre matchs pour départager ces deux formations. Le 10 mai 1967, après trois matchs nuls en demi-finales, Lyon et Angoulême ont été départagés à la pièce pour accéder en finale. Lyon remporte le pile ou face. Avec l'instauration de la formule en aller-retour, un match d'appui est instauré pour départager deux formations à égalité. Dès les seizièmes de finale de l'édition 1968-1969, le cas se présente avec les oppositions Évreux - Bollène et Saint-Germain-La Ciotat. Les séries de tirs au but sont introduites en 1970. En trente-deuxièmes de finale de l'édition 1970-1971, le Red Star et le RC Strasbourg se qualifient aux tirs au but à l'issue du match à rejouer. La règle du match à rejouer en cas d'égalité reste en application jusqu'en 1975 mais ne concerne plus que les trente-deuxièmes de finale, car les autres tours se jouent en aller-retour.

Traditionnellement, les finales de la Coupe de France se disputent à Paris ou dans sa banlieue (Colombes). Depuis 1918, sept enceintes parisiennes ont accueilli au moins une finale : Stade de la rue Olivier-de-Serres, Parc des Princes (dans ses trois configurations), Stade Bergeyre, Stade Pershing, Stade Olympique Yves-du-Manoir de Colombes, Stade de Paris de Saint-Ouen et Stade de France de Saint-Denis. Là aussi, le principe du match à rejouer en cas d'égalité resta longtemps la règle. La première finale disputée sans possibilité de match à rejouer fut celle de 1982 en raison de la tenue de la Coupe du monde quelques jours plus tard. Cette finale ne délivra pas de vainqueur après 120 minutes de jeu, et une série de tirs au but désigna le vainqueur. À titre exceptionnel, les demi-finales de l'édition 1982 avaient même été jouées sur un seul match et sur terrain neutre afin d'alléger le calendrier. Dès la saison suivante, la coupe retrouva sa formule normale avec possibilité matchs aller-retour en demi-finales et possibilité de match à rejouer en finale, mais la décision s'y fit en 90 minutes. La possibilité de finale à rejouer est définitivement abandonnée en 1986 et les éditions 1988, 1997, 2001 et 2007 s'achèvent par des séries de tirs au but.

Le président de la République remet traditionnellement le trophée au capitaine vainqueur. C'est Gaston Doumergue qui inaugure cette tradition le 8 mai 1927, que tous les présidents s'attacheront à suivre.

Créé pendant la Grande Guerre, le trophée porte le nom d'un des nombreux footballeurs tombés au champ d'honneur : Charles Simon. La coupe en jeu est conservée une année par le club vainqueur, puis elle revient à la Fédération pour une petite restauration, avant d'être remise en jeu. La Coupe fut volée une fois au début des années 1980, mais elle fut rapidement retrouvée.

Trois joueurs ont gagné cinq Coupes de France : Marceau Somerlinck (1946, 1947, 1948, 1953 et 1955), Dominique Bathenay (1974, 1975, 1977, 1982 et 1983) et Alain Roche (1986, 1987, 1993, 1995 et 1998).

La Coupe de France assure aujourd'hui à son vainqueur une qualification directe pour l'édition suivante de la Ligue Europa. Si le vainqueur est déjà qualifié pour la Ligue des champions de l'UEFA, le finaliste bénéficie du report de la place. Un temps évoquée avec l'élection de Michel Platini à la tête de l'UEFA, l'option d'autoriser les vainqueurs des coupes nationales à intégrer la Ligue des Champions formulée au cours de l'année 2007 a été abandonnée.

Traditionnellement la finale de la Coupe Gambardella, qui est l'équivalent de la Coupe de France pour les 18 ans (U19), se joue en lever de rideau de la finale de celle-ci.

Le remplacement d'un joueur est autorisé depuis l'édition 1967-1968.

Le président actuel de la Commission fédérale de la Coupe de France est Jean Djorkaeff, ancien capitaine de l'équipe de France et père de Youri.

Déroulement de la compétition

La compétition est répartie en treize tours plus une finale, où, chaque division entre une à une[3]. Les clubs évoluant en District ou dans une ligue régionale entrent lors du premier ou deuxième tour. Les équipes de CFA2 entrent en compétition au troisième tour ; celles de CFA au quatrième ; celles de National au cinquième ; celles de Ligue 2 et des DOM-TOM (1 représentant pour chaque DOM-TOM : Guadeloupe, Guyane, Martinique, Mayotte, Nouvelle-Calédonie, Réunion et Tahiti) au septième ; et la Ligue 1 ainsi que le club participant à la Coupe de l’UEFA au titre de la Coupe de France s'il ne prend pas part au Championnat de France de Ligue 1, au neuvième tour, soit les trente-deuxièmes de finale.

Les inversions de match comparée au tirage au sort ont lieu dès le 7e tour seulement s'il y a deux niveaux d'écarts entre les deux clubs, ce qui permet à la plus petite équipe de recevoir les équipes évoluant dans de meilleurs divisions.

Pour les trente-deuxièmes de finale, les équipes encore en lice sont réparties en groupes, puis à compter des seizièmes de finales le tirage au sort devient intégral.

Les matchs se jouent en un aller simple à élimination directe où une équipe est éliminée lorsqu'elle perd un match. En cas d'égalité à l'issue du temps réglementaire (deux fois quarante-cinq minutes), le match se poursuit avec une prolongation de deux fois quinze minutes. Si l'égalité persiste, une séance de tirs au but a lieu.

Tours à passer en Coupe de France :

  • 1er tour : Clubs de "districts" (4ème division à Excellence selon les districts)
  • 2e tour : Clubs de "Ligues régionales" (DH, DSR, DHR et PH selon les ligues)
  • 3e tour : Clubs de CFA 2
  • 4e tour : Clubs de CFA
  • 5e tour : Clubs de National
  • 6e tour : -
  • 7e tour : 20 clubs de Ligue 2
  • 8e tour : -
  • 32e de finale : 20 clubs de Ligue 1
  • 16e de finale : -
  • 8e de finale : -
  • Quarts de finale : -
  • Demi-finales : -
  • Finale au Stade de France (depuis 1998)

Palmarès

Les clubs victorieux :
Rang Clubs Titres Années Finales Années
1 Olympique de Marseille 10 1924, 1926, 1927, 1935, 1938, 1943, 1969, 1972, 1976, 1989 8 1934, 1940, 1954, 1986, 1987, 1991, 2006, 2007
2 Paris SG 8 1982, 1983, 1993, 1995, 1998, 2004, 2006, 2010 4 1985, 2003, 2008, 2011
3 AS Saint-Étienne 6 1962, 1968, 1970, 1974, 1975, 1977 3 1960, 1981, 1982
4 Lille OSC 6 1946, 1947, 1948, 1953, 1955, 2011 2 1945, 1949
5 AS Monaco 5 1960, 1963, 1980, 1985, 1991 4 1974, 1984, 1989, 2010
6 RC Paris 5 1936, 1939, 1940, 1945, 1949 3 1930, 1950, 1990
7 Red Star 5 1921, 1922, 1923, 1928, 1942 1 1946
8 Olympique lyonnais 4 1964, 1967, 1973, 2008 3 1963, 1971, 1976
9 AJ Auxerre 4 1994, 1996, 2003, 2005 1 1979
10 Girondins de Bordeaux 3 1941, 1986, 1987 6 1943, 1952, 1955, 1964, 1968, 1969
11 FC Nantes 3 1979, 1999, 2000 5 1966, 1970, 1973, 1983, 1993
12 RC Strasbourg 3 1951, 1966, 2001 3 1937, 1947, 1995
13 OGC Nice 3 1952, 1954, 1997 1 1978
14 FC Sète 2 1930, 1934 4 1923, 1924, 1929, 1942
15 FC Sochaux 2 1937, 2007 3 1959, 1967, 1988
- Stade Rennais 2 1965, 1971 3 1922, 1935, 2009
- CS Sedan 2 1956, 1961 3 1965, 1999, 2005
18 Montpellier HSC 2 1929, 1990 2 1931, 1994
19 FC Metz 2 1984, 1988 1 1938
- Stade de Reims 2 1950, 1958 1 1977
21 CASG Paris 2 1919, 1925 0
22 SC Bastia 1 1981 2 1972, 2002
- Olympique de Paris 1 1918 2 1919, 1921
24 EA Guingamp 1 2009 1 1997
- Le Havre AC 1 1959 1 1920
- CA Paris 1 1920 1 1928
27 FC Lorient 1 2002 0
- AS Nancy 1 1978 0
- Toulouse FC 1 1957 0
- ÉF Nancy-Lorraine 1 1944 0
- EAC Roubaix 1 1933 0
- AS Cannes 1 1932 0
- Club français 1 1931 0

Finales

Résultat des finales :
Date Vainqueur Finaliste Score Lieu Spectateurs Clubs engagés
5 mai 1918 Olympique de Paris (1) FC Lyon 3-0 Stade de la Légion-Saint-Michel 2 000 48
6 avril 1919 CASG Paris (1) Olympique de Paris 3-2 a.p. Parc des Princes 10 000 60
9 mai 1920 CA Paris (1) Le Havre AC 2-1 Stade Bergeyre 7 000 114
24 avril 1921 Red Star (1) Olympique de Paris 2-1 Stade Pershing 18 000 202
7 mai 1922 Red Star (2) Stade rennais UC 2-0 Stade Pershing 25 000 249
6 mai 1923 Red Star (3) FC Sète 4-2 Stade Pershing 20 000 304
13 avril 1924 Olympique de Marseille (1) FC Sète 3-2 a.p. Stade Pershing 29 000 325
10 mai 1925 CASG Paris (2) FC Rouen 1-1 a.p.
rejoué 3-2
Colombes 18 000,
18 000
326
9 mai 1926 Olympique de Marseille (2) AS Valentigney 4-1 Colombes 26 000 336
6 mai 1927 Olympique de Marseille (3) US Quevilly 3-0 Colombes 23 800 346
6 mai 1928 Red Star (4) CA Paris 3-1 Colombes 30 000 336
5 mai 1929 SO Montpellier (1) FC Sète 2-0 Colombes 25 000 380
27 avril 1930 FC Sète (1) Racing Club de France 3-1 a.p. Colombes 35 000 408
3 mai 1931 Club français (1) SO Montpellier 3-0 Colombes 30 000 423
24 avril 1932 AS Cannes (1) RC Roubaix 1-0 Colombes 36 143 438
7 mai 1933 Excelsior Athlétic Club de Roubaix (1) RC Roubaix 3-1 Colombes 33 000 472
6 mai 1934 FC Sète (2) Olympique de Marseille 2-1 Colombes 40 600 540
5 mai 1935 Olympique de Marseille (4) Stade rennais UC 3-0 Colombes 40 008 567
3 mai 1936 RC Paris (1) FCO Charleville 1-0 Colombes 39 725 636
9 mai 1937 FC Sochaux-Montbéliard (1) RC Strasbourg 2-1 Colombes 39 538 658
8 mai 1938 Olympique de Marseille (5) FC Metz 2-1 a.p. Parc des Princes 33 044 679
14 mai 1939 RC Paris (2) Olympique Lillois 3-1 Colombes 52 431 727
5 mai 1940 RC Paris (3) Olympique de Marseille 2-1 Parc des Princes 25 969 778
25 mai 1941 FC Girondins de Bordeaux (1) SC Fives 2-0 Saint-Ouen 15 230 236
17 mai 1942 Red Star (5) FC Sète 2-0 Colombes 40 000 469
22 mai 1943 Olympique de Marseille (6) FC Girondins de Bordeaux 2-2 a.p.
rejoué 4-0
Colombes 32 500,
32 212
664
7 mai 1944 É.F. Nancy-Lorraine (1) É.F. Reims-Champagne 4-0 Parc des Princes 31 995 772
6 mai 1945 RC Paris (4) LOSC 3-0 Colombes 49 983 510
26 mai 1946 LOSC (1) Red Star 4-2 Colombes 59 692 811
11 mai 1947 LOSC (2) RC Strasbourg 2-0 Colombes 59 852 922
10 mai 1948 LOSC (3) RC Lens 3-2 Colombes 60 739 933
8 mai 1949 RC Paris (5) LOSC 5-2 Colombes 61 473 981
14 mai 1950 Stade de Reims (1) RC Paris 2-0 Colombes 61 722 977
6 mai 1951 RC Strasbourg (1) USVA Valenciennes 3-0 Colombes 61 492 1 010
4 mai 1952 OGC Nice (1) FC Girondins de Bordeaux 5-3 Colombes 61 485 1 024
31 mai 1953 LOSC (4) FC Nancy 2-1 Colombes 58 993 1 035
23 mai 1954 OGC Nice (2) Olympique de Marseille 2-1 Colombes 56 803 1 072
29 mai 1955 LOSC (5) FC Girondins de Bordeaux 5-2 Colombes 49 411 1 165
27 mai 1956 UA Sedan-Torcy (1) AS Troyes-Savinienne 3-1 Colombes 47 258 1 203
26 mai 1957 Toulouse FC (1) SCO Angers 6-3 Colombes 43 125 1 149
18 mai 1958 Stade de Reims (2) Nîmes Olympique 3-1 Colombes 56 523 1 163
18 mai 1959 Le Havre AC (1) FC Sochaux-Montbéliard 2-2 a.p.
rejoué 3-0
Colombes 50 778,
36 655
1 159
15 mai 1960 AS Monaco (1) AS Saint-Étienne 4-2 a.p. Colombes 38 298 1 187
7 mai 1961 UA Sedan-Torcy (2) Nîmes Olympique 3-1 Colombes 39 070 1 193
13 mai 1962 AS Saint-Étienne (1) FC Nancy 1-0 Colombes 30 654 1 226
23 mai 1963 AS Monaco (2) Olympique lyonnais 0-0 a.p.
rejoué 2-0
Colombes,
Parc des Princes
32 923,
24 910
1 209
10 mai 1964 Olympique lyonnais (1) FC Girondins de Bordeaux 2-0 Colombes 32 777 1 203
26 mai 1965 Stade rennais UC (1) UA Sedan-Torcy 2-2 a.p.
rejoué 3-1
Parc des Princes 36 789,
26 792
1 183
22 mai 1966 RC Strasbourg (2) FC Nantes 1-0 Parc des Princes 36 285 1 190
21 mai 1967 Olympique lyonnais (2) FC Sochaux-Montbéliard 3-1 Parc des Princes 32 523 1 378
12 mai 1968 AS Saint-Étienne (2) FC Girondins de Bordeaux 2-1 Colombes 33 959 1 378
18 mai 1969 Olympique de Marseille (7) Girondins de Bordeaux 2-0 Colombes 39 460 1 377
31 mai 1970 AS Saint-Étienne (3) FC Nantes 5-0 Colombes 32 894 1 375
20 juin 1971 Stade rennais UC (2) Olympique lyonnais 1-0 Colombes 46 801 1 383
4 juin 1972 Olympique de Marseille (8) SC Bastia 2-1 Parc des Princes 44 069 1 496
17 juin 1973 Olympique lyonnais (3) FC Nantes 2-1 Parc des Princes 45 734 1 596
8 juin 1974 AS Saint-Étienne (4) AS Monaco 2-1 Parc des Princes 45 813 1 720
14 juin 1975 AS Saint-Étienne (5) RC Lens 2-0 Parc des Princes 44 725 1 940
12 juin 1976 Olympique de Marseille (9) Olympique lyonnais 2-0 Parc des Princes 45 661 1 977
18 juin 1977 AS Saint-Étienne (6) Stade de Reims 2-1 Parc des Princes 45 454 2 084
13 mai 1978 A.S.Nancy-Loraine (1) OGC Nice 1-0 Parc des Princes 45 998 2 544
16 juin 1979 FC Nantes (1) AJ Auxerre 4-1 a.p. Parc des Princes 46 070 2 473
7 juin 1980 AS Monaco (3) US Orléans 3-1 Parc des Princes 46 136 2 473
13 juin 1981 SC Bastia (1) AS Saint-Étienne 2-1 Parc des Princes 46 155 2 924
15 mai 1982 Paris Saint-Germain (1) AS Saint-Étienne 2-2 a.p. 6 t.a.b à 5 Parc des Princes 46 160 3 179
11 juin 1983 Paris Saint-Germain (2) FC Nantes 3-2 Parc des Princes 46 203 3 280
11 mai 1984 FC Metz (1) AS Monaco 2-0 a.p. Parc des Princes 45 384 3 705
8 juin 1985 AS Monaco (4) Paris Saint-Germain 1-0 Parc des Princes 45 711 3 983
30 avril 1986 FC Girondins de Bordeaux (2) Olympique de Marseille 2-1 a.p. Parc des Princes 45 429 4 117
10 juin 1987 FC Girondins de Bordeaux (3) Olympique de Marseille 2-0 Parc des Princes 45 145 4 964
11 juin 1988 FC Metz (2) FC Sochaux-Montbéliard 1-1 a.p. 5 t.a.b à 4 Parc des Princes 44 531 5 293
10 juin 1989 Olympique de Marseille (10) AS Monaco 4-3 Parc des Princes 44 448 5 293
2 juin 1990 Montpellier HSC (2) RC Paris 2-1 a.p. Parc des Princes 45 976 5 972
8 juin 1991 AS Monaco (5) Olympique de Marseille 1-0 Parc des Princes 44 123 6 065
1992 L'édition fut annulée en raison du drame de Furiani 6 343
12 juin 1993 Paris Saint-Germain (3) FC Nantes 3-0 Parc des Princes 48 789 6 523
14 mai 1994 AJ Auxerre (1) Montpellier HSC 3-0 Parc des Princes 45 189 6 261
13 mai 1995 Paris Saint-Germain (4) RC Strasbourg 1-0 Parc des Princes 46 698 5 975
4 mai 1996 AJ Auxerre (2) Nîmes Olympique 2-1 Parc des Princes 44 921 5 847
10 mai 1997 OGC Nice (3) En Avant de Guingamp 1-1 a.p. 4 t.a.b à 3 Parc des Princes 44 131 5 986
2 mai 1998 Paris Saint-Germain (5) RC Lens 2-1 Stade de France 78 265 6 106
15 mai 1999 FC Nantes (2) CS Sedan 1-0 Stade de France 78 586 5 957
7 mai] 2000 FC Nantes (3) Calais RUFC 2-1 Stade de France 78 717 6 096
26 mai 2001 RC Strasbourg (3) Amiens SC 0-0 a.p. 5 t.a.b à 4 Stade de France 78 641 6 375
11 mai 2002 FC Lorient (1) SC Bastia 1-0 Stade de France 66 215 5 848
31 mai 2003 AJ Auxerre (3) Paris Saint-Germain 2-1 Stade de France 78 316 5 850
29 mai 2004 Paris Saint-Germain (6) LB Châteauroux 1-0 Stade de France 78 357 6 057
4 juin 2005 AJ Auxerre (4) CS Sedan 2-1 Stade de France 78 721 6 263
29 avril 2006 Paris Saint-Germain (7) Olympique de Marseille 2-1 Stade de France 79 797 6 394
12 mai 2007 FC Sochaux-Montbéliard (2) Olympique de Marseille 2-2 a.p. 5 t.a.b à 4 Stade de France 79 850 6 577
24 mai 2008 Olympique lyonnais (4) Paris Saint-Germain 1-0 a.p. Stade de France 79 204 6 734
9 mai 2009 En Avant de Guingamp (1) Stade rennais FC 2-1 Stade de France 80 056 7 246
1er mai 2010 Paris Saint-Germain (8) AS Monaco 1-0 a.p. Stade de France 74 000 7 317
14 mai 2011 LOSC (6) Paris Saint-Germain 1-0 Stade de France 79 000 7 449

A voir aussi arbitres des finales de la Coupe de France

Statistiques

Notes et références

Bibliographie

  • coll., Coupe de France, la folle épopée, Paris, L'Équipe, 2007
  • Jean-Michel Cazal, Pierre Cazal et Michel Oreggia, La Coupe de France de football, Paris, FFF, 1993 +livret 1992-1995, publié en 1995
  • Hubert Beaudet, L'aventure fantastique de la Coupe de France de football, Paris, Carrère, 1989
  • JP Oudot, La Coupe de France, Genève, Famot, 1979
  • coll., La Coupe, 50 ans, Paris, L'Équipe, 1967
  • coll., Cinquantenaire de la Coupe de France de football (1917-1967), Paris, Amphora, 1967
  • coll., Le livre d'or de la Coupe de France de football (1917-1936), Saint-Brieuc, Louis Aubert, 1936

Sources

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