Compagnie des transports strasbourgeois

Compagnie des transports strasbourgeois
Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir CTS.
Logo de la CTS

Logo de la CTS
Création 1877
Dates clés 1928 : mise en circulation des premiers bus
1939 : mise en circulation des premiers trolleybus
25 novembre 1994 : mise en service du tramway
Forme juridique Société anonyme d’économie mixte
Siège social Drapeau de France Strasbourg (France)
Direction Jean-Philippe Lally
Actionnaires CUS
Municipalité de Strasbourg
Électricité de Strasbourg
Conseil général du Bas-Rhin
CDC
Veolia Transdev
Activité Transport de voyageurs
Exploitation
Gestion d'infrastructure
Produits Tramway, Bus, Car
Société mère Veolia Transdev
Effectif 1 454 (2009)[1]
Site web www.cts-strasbourg.fr
Chiffre d’affaires 60 millions d'euros (2008)

La Compagnie des transports strasbourgeois (CTS) est une société anonyme d'économie mixte (SAEM) à conseil d'administration, fondée en 1877 à Strasbourg. Elle a pour objectif l'exploitation du réseau de transports en commun de voyageurs sur le territoire de la communauté urbaine de Strasbourg.

La Compagnie des transports strasbourgeois exploite actuellement les 6 lignes du tram de la communauté urbaine de Strasbourg, le réseau de bus ainsi que les 8 parkings relais associés, pour le compte de la CUS. En parallèle, elle exploite par le biais de sa filiale, la CTBR (Compagnie des Transports du Bas-Rhin) et pour le compte du conseil général du Bas-Rhin, 27 lignes de cars interurbains, dont 9 desservant Strasbourg. Enfin, elle gère le petit-train touristique de Strasbourg appelé le minitram.

Sommaire

Historique

Naissance de l'entreprise

En 1877, on assiste à la création de la Strassburger Pferde-Eisenbahn Gesellschaft (pour compagnie strasbourgeoise des chemins de fer à chevaux). L'entreprise ne prendra un nom français qu'en 1884 : Compagnie des Tramways strasbourgeois (CTS)[2]. Le 22 juillet 1878 verra la mise en service de la première ligne de tramways hippomobiles. La compagnie continue à étendre son réseau avec l'appui financier de banques tels que la Straehling-Valentin, développant aussi une activité de chemin de fer d'intérêt local[3]. Ce n'est qu'en 1894 que débute l'électrification du réseau de tramway à la suite d'un partenariat entre la Ville et AEG (Allgemeine Eleztritäts Gesellschaft)[4]. Les premières lignes sont électrifiées dès l'année suivante à l'occasion de l'Exposition Industrielle qui se déroule cette année là. En 1900, le réseau compte près de 15 lignes pour 50 kilomètres de voies. La ville de Strasbourg devient en 1912, l’actionnaire majoritaire de la compagnie avec 51 % des parts : c’est le début du régime d’économie mixte. La ville concède alors un contrat exclusif d'exploitation du réseau et la construction des futures lignes[4].

L'entreprise mise à mal par la première guerre

La déclaration de guerre en 1914 mobilise la plupart des effectifs de la compagnie (plus de 500 hommes sur l'effectif total de 540 agents). L'entreprise a recours à plus de 260 femmes pour continuer à faire rouler le réseau[5]. À la fin de la guerre, le réseau est fortement endommagé et scindé en deux par la scission : les lignes outre-Rhin sont ainsi vendues aux chemins de fer badois[5]. C'est à cette époque que le Département prend une participation financière dans la société, qui fait face à des difficultés financières. Les premiers autobus apparaissent en 1928, mais le tramway transporte encore plus de 50 millions de passagers pour l'année 1930. Malgré tout, le trafic décline. La CTS se tourne vers l'activité touristique dès 1932 avec la création de la société ASTRA, doté d'autocars de grand tourisme[5].

La seconde guerre

Pour faire face à la pénurie de carburant, des trolleybus font leur apparition en 1939[5] en remplacement de certains bus. Le réseau de tramway servira à évacuer Strasbourg puis sera arrêté, seul le réseau suburbain continuera à circuler pour assurer l'approvisionnement de l'armée française[6]. Mais les autorités allemandes remettent le réseau en service dès qu'elles prennent le contrôle de la ville en juin 1940. Durant la guerre, le réseau tram est un des seuls moyens de transport et enregistre des pics de fréquentation, avec près de 73 millions de déplacements en 1943[6]. Lorsque Strasbourg redevient française, la CTS doit faire face à une crise, des pertes humaines et matérielles conséquentes.

L'après-guerre

Après la fin de la guerre, les autorités réfléchissent à la reconstruction du réseau et se tournent alors vers l'autobus. Celui-ci est plus facilement réquisitionné en cas de conflit, et les comptes de la CTS empêchent d'acheter de nouvelles motrices pour le réseau[7]. Dès 1947, la compagnie commence à remplacer des lignes de tramways par des lignes de bus et de trolleybus. Le 1er mai 1960, le tramway effectue son dernier voyage, le démantèlement du réseau ayant été progressif depuis la fin de la guerre[7], le trafic de marchandise par tramway a été stoppé dès avril 1957.

Le renouveau du réseau

Au Printemps 1962, les derniers trolleys sont supprimés après avoir circulé sur des lignes telles que la 28 (Rœthig - Ostwald), 5/15 (Quartier des Quinze) ou encore la 10 (ligne de ceinture)[7]. La disparition du tramway engendre une baisse de la fréquentation de 20% dans les années 60[8]. Le réseau connait une révolution en 1967 avec la suppression du receveur. Les conducteurs cumulent alors la fonction de conducteur et celle de receveur. La reconquête des usagers se poursuit avec la création de couloirs réservés aux bus et l’introduction de bus articulés[8]. En 1976, le tarif unique débarque à Strasbourg, les lignes urbaines sont alors étendues à l’ensemble de la communauté urbaine de Strasbourg.

La CTS se recentre sur son activité de transport public, et revend sa société de tourisme ASTRA ainsi que ses véhicules dédiés aux transports de marchandises[8]. Elle est l’une des premières entreprises françaises à introduire un système d'aide à l'exploitation permettant des échanges d'informations entre les véhicules et le poste de commande centralisée[8].

Le retour du tramway

À la fin des années 80, la municipalité se lance dans le projet d'un nouveau type de transports en commun. Un système de métro est tout d'abord privilégié, avec la mise en avant du VAL[9]. mais après les élections municipales de 1989, la nouvelle municipalité décide de se tourner vers le tramway. C'est la CTS qui est chargée de la maîtrise d’ouvrage pour le chantier qui débute dès janvier 1991. La ligne A est mise en service le 26 novembre 1994. D'une longueur de 9,8 kilomètres, elle effectue la liaison entre Hautepierre Maillon et Illkirch Baggersee[9].

La CTS tente d'associer une multitude de service avec le tramway. Dès 1997, une navette aéroport effectue la liaison entre l'aéroport et la station du tramway Baggersee, des Véloparcs sont installés à certaines stations, etc[9]. Dès 1998, la ligne A est prolongée depuis Baggersee jusqu'à Lixenbuhl, et un embryon de la ligne D est créé à cette occasion, doublant en partie la ligne A en effectuant le trajet : Rotonde et Étoile Polygone.

Les lignes B et C voient le jour en septembre 2000. La B entre Elsau et Hoenheim Gare et la C entre Elsau et le quartier de l'Esplanade.

Une nouvelle forme de billetique est mise en place en septembre 2004 : la carte Badgeo remplaçant les cartes papiers standards sur le réseau urbain. Elle est étendue au réseau interurbain en 2006[10].

Les extensions de 2007 - 2008

Article détaillé : Tramway de Strasbourg.

À la suite des élections municipales de 2001, une nouvelle phase d'agrandissement du réseau est approuvé. La mise en service est prévue entre 2006 et 2008, mais plusieurs associations et 3 particuliers (dont 2 élus verts) ayant déposés des recours, les travaux se sont vus retardés[11] et cette phase d'extension ne commencera à être inaugurée qu'à partir du 25 aout 2007[12] et s'achève en mai 2008 et permet la création de 13,5 kilomètres de voies et de 18 kilomètres de lignes commerciales[13].

Nouvelles énergies et tram-train

Fin 2008, la CTS lance une expérimentation d'un bus hybride[14]: Le Solaris Urbino 18. Circulant sur la ligne 6 avec d'autres autobus diesels, il a permit de comparer les performances des deux motorisations. Après un an de circulation, l'entreprise n’a pas jugé les tests concluants et a annoncé ne pas acquérir d'autres véhicules hybrides.

Le 27 novembre 2010, le réseau de tramway est remanié et s'agrandit avec la création de la ligne F[15] qui relie l'Elsau à la Place d'Islande et préfigurant le Tram-Train, et la ligne C effectue le trajet de la station Gare Centrale jusqu'à Neuhof Rodolphe Reuss[16].

Capital social et organigramme

Logo de Veolia Transdev

Le capital de la société (5 millions d'euros) est possédé à [17] :

Les autres actionnaires minoritaires comprennent notamment la CDC (maison mère du groupe Veolia Transdev) ou la société Électricité de Strasbourg.

Le capital est détenu à près de 80 % par des collectivités locales. Majoritaire en sièges au conseil d'administration, la CUS choisit le Président du conseil d'administration : Roland Ries (sénateur-maire de Strasbourg, vice-président de la CUS) depuis mai 2008.

Au niveau des moyens humains, l'entreprise compte au 1er janvier 2011, 1 450 salariés dont près de 940 conducteurs[18].

Structure du réseau

Les lignes de Tramway

Article détaillé : Tramway de Strasbourg.

Le réseau de tramway de Strasbourg fonctionne depuis le 25 novembre 1994 et dessert l'agglomération de Strasbourg. Il comporte six lignes d'une longueur totale de plus de quarante de kilomètres de voies pour 55 kilomètres de lignes commerciales[19], ce qui en fait le deuxième réseau de tramway de France après celui de Lyon par la longueur du réseau.

En France, il s'agit du premier réseau à faire rouler des rames à plancher bas intégral : le matériel est constitué de 53 rames Eurotram, auxquelles se sont ajoutées depuis, 41 rames Citadis reprenant le design général des Eurotram. Le réseau de tramway strasbourgeois, contrairement à celui des autres villes de France, est maillé. Ainsi, dans le centre-ville, tous les tronçons sont parcourus par deux lignes (et même trois lignes entre les stations Homme de Fer et Observatoire), ce qui permet d'éviter les correspondances et augmente les fréquences au cœur de l'agglomération.

Ligne Parcours Exploitant
tramA Accessible aux personnes handicapées Hautepierre Maillon - Illkirch Lixenbuhl CTS
tramB Accessible aux personnes handicapées Lingolsheim Tiergaertel - Hoenheim Gare
tramC Accessible aux personnes handicapées Gare Centrale - Neuhof Rodolphe Reuss
tramD Accessible aux personnes handicapées Rotonde - Aristide Briand
tramE Accessible aux personnes handicapées Roberstau Boecklin - Baggersee
tramF Accessible aux personnes handicapées Elsau - Place d'Islande

Les lignes de bus et navettes

Le réseau de bus de la Communauté Urbaine de Strasbourg couvre l'ensemble du territoire de celle-ci, et dessert aussi la ville de Kehl en Allemagne. Il est composé de plus de plus d'une vingtaine de lignes de bus et de navettes. La majorité des lignes est opérée par la Compagnie des transports strasbourgeois, mais certaines lignes sont sous-traitées à des entreprises locales. Le réseau s'articule autour des lignes du Tramway de Strasbourg et ne pénètre pas l'hypercentre strasbourgeois, réservé aux piétons et tramways.

La dernière véritable refonte du réseau date de l'inauguration des extensions du tramway en aout 2007. Une étude vise à réorganiser entièrement le réseau d'autobus de la ville à l'horizon 2013.

Exploitation

Tramway

Circulant sur toutes les lignes, la CTS exploite actuellement 94 rames de tramway de 3 types différents.

Constructeur Modèle Nombre Numérotation Années de
livraison
Longueur
ABB Eurotram 26 n°1001 à 1026 1994 - 1995 33 mètres
Adtranz Eurotram 10 n°1031 à 1040 1998 - 2000 33 mètres
Adtranz Eurotram 17 n°1051 à 1067 1998 - 2000 43 mètres
Alstom Citadis 41 n°2001 à 2041 2005 - 2006 45 mètres

Les rames circulent de manière aléatoire sur le réseau. On notera toutefois que les lignes E et F voient principalement circuler des rames 3 caisses du fait de l'affluence relative de ces lignes.

Lors de la réalisation du Tram-train Strasbourg - Bruche - Piémont des Vosges à l'horizon 2016, des tram-train Citadis Dualis d'Alstom[20] devraient se joindre au parc afin d'effectuer la liaison entre le réseau urbain et le réseau TER Alsace.

À terme, avec les extensions prévues, le parc devrait dépasser les 100 rames. Aucune commande de matériel supplémentaire n'a été passé pour les extensions qui auront lieu entre 2013 et 2015.

Autobus

Standards

Renault Agora S, véhicule standard le plus répandu sur le réseau

Les Heuliez GX 57 sont en cours de réforme, remplacés par des Solaris Urbino 12.

Constructeur Modèle Carburant Nombre Numérotation Années de
livraison
Heuliez Bus Heuliez GX 57 Diesel 4 n°611 à 613 et 615 1997 - 1998
Renault Trucks Renault Agora S Diesel 27 n°651 à 677 1997 -1998
Renault Trucks Renault Agora S GNV 15 n°700 à 714 1997 -1999
Irisbus Irisbus Agora S GNV 40 n°715 à 754 2000 -2002
Irisbus Irisbus Agora S Diesel 49 n°851 à 900 2003 -2005
Heuliez Bus Heuliez GX 327 GNC 41 n°755 à 795 2005 -2007
Solaris Solaris Urbino 12 GNC 3[21] n°616 à 618 2010

Articulés

Les Irisbus Citelis 18 sont voués à remplacer les Van Hool AG300. Le Solaris Urbino 18 Hybride était un bus de test, qui s'il avait donné satisfaction, aurait laissé place à une commande de bus hybrides. Il circule toujours mais la commande n’est plus à l'ordre du jour.

Constructeur Modèle Carburant Nombre Numérotation Années de
livraison
Heuliez Bus Heuliez GX 87 Diesel 41 n°362, 366, 367 1995 -1998
Van Hool Van Hool AG300 Diesel 16 n°548 à 550,553,556 à 558,560 à 566, 569-570 1995 - 1997
Renault Trucks Renault Agora L Diesel 24 n°571 à 594 1997 -1998
Irisbus Irisbus Agora L Diesel 4 n°595 à 598 2005
Irisbus Irisbus Citelis 18 GNC 13 n°301 à 343 2005 -2007
Irisbus Irisbus Citelis 18 Diesel 24 n°314 à 338 2003 -2005
Solaris Solaris Urbino 18 Hybride 1[22],[23] n°400 2010

Spéciaux

Un Renault SC 10R spécial devant la Gare Centrale

Les SC 10R ont été rénovés, réaménagés afin d'être utilisés exclusivement pour le transport de personne à mobilité réduite. Le Sprinter est destiné aux services spéciaux ou internes à la CTS. Les 3 mini-trams servent sur le service touristique Mini-tram.

Constructeur Modèle Carburant Nombre Numérotation Années de
livraison
Renault Trucks Renault SC 10R Diesel 6 n°959 à 964 1988
Mercedes-Benz Mercedes-Benz Sprinter Diesel 1 n°112 1999
/ Mini-Tram Électrique 3 / 1992 à 2003

Affrétés

Un Mercedes-Benz Citaro G sur la ligne 21
Un Vehixel Cytios sur la Navette de l'Hôpital Civil

Il s'agit de véhicules n'appartenant pas à la CTS mais à des compagnies effectuant des services sur des lignes CTS (Lignes 21, 27, 31, les trois navettes ainsi que les lignes scolaires)

Standards

Kunegel opère la ligne 27 avec plusieurs types de véhicules, tous d'occasions. À savoir, quatre Renault R 312, sept Heuliez GX 317 et deux Mercedes-Benz Citaro.

Transdev Alsace fait circuler un parc plus important car elle opère des services scolaires ainsi que de la ligne 21 et 31. Pour cela, elle dispose de dix Renault R 312, trois Mercedes-Benz Citaro, trois Setra S 315 NF (sans affectation depuis l'arrêt de la Navette Aéroport fin 2008) et de trois Renault Agora S.

Articulés

Kunegel dispose de cinq Van Hool AG300 servant de réserve et circulant sur des services scolaires.

Transdev Alsace opère trois Van Hool AG300, quatre Mercedes-Benz Citaro G et un Renault Agora L. Ces véhicules sont destinés à la ligne 21 et aux services scolaires.

Gabarits réduits & Minibus

La CTS ne possède aucun midibus ou autobus à capacité réduite. Les minibus circulant sur les navettes appartiennent à Transdev Alsace. A savoir, quatre Vehixel Cytios sur base Mercedes-Benz Sprinter et un Renault Master ancienne génération.

La livrée des véhicules

La nouvelle livrée CTS présentée en 2011, blanche et décorée par un artiste variant chaque année (ici, Tomi Ungerer

Lors de l'apparition des premiers tramways en 1877, d'abord hippomobiles puis électriques à partir de 1894, ceux-ci arboraient une livrée entièrement verte. Mais en 1907, il fut décidé de repeindre tout le matériel en ivoire[24]. La livrée ivoire perdura jusqu'à la suppression des tramways en 1960.

Dans les années 60, la livrée était à dominante bleue, excepté la calandre et les pare-chocs qui étaient rouges[25]. Mais la compagnie commence alors à apposer de nouvelles couleurs sur ses véhicules; blanc pour le haut du véhicule, et rouge orangée pour le bas, évoquant les couleurs de la ville et de l'Alsace[26].

Dans les années 80, le réseau était constitué d'un seul modèle de bus: le SC10 et la livrée était ainsi identique sur chacun des véhicules : crème pour le haut du véhicule et rouge le bas. Le réseau suburbain était opéré par des Saviem S53 qui disposait d'une livrée grise et une bande bleu-vert clair. Avec l'apparition de nouveaux modèles de bus (dont le Renault R312) au début des années 90, la compagnie a légèrement revue sa livrée; le fond blanc persiste mais plusieurs bandes horizontales rouge-orange sont reparties horizontalement sur les véhicules. Lors du retour du tramway, l'entreprise revoit entièrement son identité visuelle. L'ensemble du réseau urbain (bus et tramways) est depuis pourvu de la même livrée. Ainsi, sur les autobus, le bas de caisse est vert foncé et le reste du véhicule est gris foncé. Entre les deux, une bande blanche de 30 centimètres est apposée. Sur les tramways, le thème reste le même mais subit quelques modifications : le vert reste en bas de caisse mais de manière moindre. En 2005, l'arrivée des nouvelles rames Citadis 403 réduit à nouveau la place du vert (avec pour particularité d'être aussi apposé sur les cabines de chaque extrémité), le blanc occupe à présent plus de la moitié du véhicule (uniquement sur les Citadis).

En 2011, lors de la réception de nouveaux véhicules, l'entreprise a présentée une nouvelle livrée. Entièrement blanche, elle sera décorée par un artiste différent à chaque appel d'offre. Les 29 nouveaux véhicules au gaz naturel (14 articulés et 15 standards Irisbus Citelis) réceptionnés en 2011 sont décorés par l'artiste alsacien Tomi Ungerer[27].

Les dépôts

La CTS comprend trois dépôts, tous situés à Strasbourg[28]. Chacun des dépôts est désigné comme une Unité de Production (UP), s'en suit la première lettre du nom du dépôt, soit : UPC, UPE, et UPK. Ils sont tous mixtes et accueillent ainsi des équipements pour les bus ainsi que les trams (remisages, ateliers et stations de lavage).

Cronenbourg - Siège social

Vue du Poste de Commandes Centralisées (PCC) situé au dépôt Cronenbourg.

Le siège social est situé à Strasbourg, dans le quartier de Cronenbourg. Le dépôt a été bâti en 1931 avant de subir une rénovation et un agrandissement de 1992 à 1994, afin d'accueillir le tramway. Sa dénomination officielle est UPC pour Unité de Production Cronenbourg. En 2011, il sera équipé pour recevoir des bus au gaz naturel[29].

Le dépôt comporte les services administratifs ainsi que le Poste de Commandes Centralisées (PCC) qui gère l'ensemble des mouvements du réseau bus et tramway. Une voie unique effectue la liaison entre la station Rotonde et le dépôt, et permet de relier celui-ci au réseau de tramway[30]..

Lignes rattachées à UPC
Lignes Tramway A, D
Lignes Bus 4, 6, 17, 19, 70, 71, 72

Dépôt de l'Elsau

Ce dépôt a été créé pour les extensions du réseau Tramway, à savoir les lignes B et F, inaugurées respectivement en 2000 et 2010[31]. Il a ouvert ses portes en septembre 1999. Il est équipé d'une station de compression du Gaz Naturel de Ville (GNV). Sa dénomination officielle est UPE pour Unité de Production Elsau.

En outre, le dépôt dispose de bornes de recharge rapides GNV afin d'approvisionner des véhicules de la Ville de Strasbourg, qui s'est dotée d'un parc de véhicules roulant au Gaz Naturel.

Lignes rattachées à UPE
Lignes Tramway B, F
Lignes Bus 2, 10, 12, 13, 15, 15a, 22, 50

Dépôt de la Kibitzenau

Le dépôt de la Kibitzenau est le plus récent des dépôts, inauguré en janvier 2006 dans le cadre des extensions du réseau tram 2007/2008. Il remplace le précédent dépôt de Neudorf (Ex-UPN, situé à Aristide Briand, il fut rasé en 2005/2006) qui ne pouvait héberger que des autobus[32]. Ce dépôt est donc mixte et accueille donc des bus et rames de tramway mais comprend également une station de compression au Gaz Naturel de Ville. Tel que le dépôt de l'Elsau, il dispose de bornes de recharge rapides GNV pour les véhicules de la Ville de Strasbourg.

Sa dénomination officielle est UPK pour Unité de Production Kibitzenau.

Lignes rattachées à UPK
Lignes Tramway C, E
Lignes Bus 7, 14, 24, 40, 62, 63, 65, 66

Le matériel de maintenance

L'unimog de la CTS

Étant donné l'étendue et la fréquentation du réseau, celui-ci a besoin d'une maintenance quasi-continue. La CTS dispose pour cela d'un parc de véhicule destinés à la maintenance du réseau bus et tram.

Deux camions dits Aspirails tournent quotidiennement sur le réseau tramway, dans le but d'éliminer les déchets présents dans la gorge du rail. En cas d'incident sur les rames ou sur les installations techniques, la CTS dispose d'une flotte d'engins rails-route ; à savoir des tracteurs, un Unimog ainsi que des camions-nacelles.

Pour le réseau bus, l'entreprise utilise des dépanneuses ainsi que les tracteurs. En parallèle, une flotte de camionnettes (Renault Master, Renault Kangoo...) servent à transporter les mécaniciens et agents d'entretien sur tout le réseau.

Le matériel technique n’arbore pas la livrée CTS. Les véhicules sont blancs et se voient apposer le logo de l'entreprise. Tous les véhicules sont hébergés au sein des différents dépôts.

Notes et références

  1. Rapport d'activité 2009 de la CTS. Page 13 «  Les chiffres clés au 31/12/2009 »
  2. La Compagnie des Transports Strasbourgeois : 125 ans d'histoire illustrée, Strasbourg, Compagnie des Transports Strasbourgeois, août 2003 (ISBN 2-9520527-0-0), partie 1850-1878 : et le transport en commun fut… 
  3. La Compagnie des Transports Strasbourgeois : 125 ans d'histoire illustrée, Strasbourg, Compagnie des Transports Strasbourgeois, août 2003 (ISBN 2-9520527-0-0), partie 1878-1894 : l'époque héroïque du tramway hippomobile 
  4. a et b La Compagnie des Transports Strasbourgeois : 125 ans d'histoire illustrée, Strasbourg, Compagnie des Transports Strasbourgeois, août 2003 (ISBN 2-9520527-0-0), partie 1895-1914 : l'essor avec l'électricité 
  5. a, b, c et d La Compagnie des Transports Strasbourgeois : 125 ans d'histoire illustrée, Strasbourg, Compagnie des Transports Strasbourgeois, août 2003 (ISBN 2-9520527-0-0), partie 1914-1939 : guerre et crise économique 
  6. a et b La Compagnie des Transports Strasbourgeois : 125 ans d'histoire illustrée, Strasbourg, Compagnie des Transports Strasbourgeois, août 2003 (ISBN 2-9520527-0-0), partie 1939-1945 : dans la tourmente de la guerre 
  7. a, b et c La Compagnie des Transports Strasbourgeois : 125 ans d'histoire illustrée, Strasbourg, Compagnie des Transports Strasbourgeois, août 2003 (ISBN 2-9520527-0-0), partie 1945-1962 : mutations au nom de la modernisation 
  8. a, b, c et d La Compagnie des Transports Strasbourgeois : 125 ans d'histoire illustrée, Strasbourg, Compagnie des Transports Strasbourgeois, août 2003 (ISBN 2-9520527-0-0), partie 1962-1989 : innovations et réflexion 
  9. a, b et c La Compagnie des Transports Strasbourgeois : 125 ans d'histoire illustrée, Strasbourg, Compagnie des Transports Strasbourgeois, août 2003 (ISBN 2-9520527-0-0), partie 1989-2003 : le choix du tramway 
  10. [PDF]Information Multimodale en Alsace - État des lieux sur http://lara.inist.fr, 1er trimestre 2005
  11. Revue Villes et Transports n°417, 12 décembre 2007
  12. Strasbourg inaugure son nouveau réseau de tramway sur www.europe1.fr, 2007-08-25
  13. Le tram à Lingolsheim... et après ? sur http://strasbourg.dna.fr
  14. Un articulé hybride en test à Strasbourg sur www.avem.fr, 05/11/2008
  15. Le projet de tram-train strasbourgeois sur www.strasbourg.eu
  16. Une révolution sur le réseau tram sur www.dna.fr, 17/09/2010
  17. Le statut juridique de la CTS sur www.cts-strasbourg.fr, 2011-05-02
  18. Les moyens humains sur www.cts-strasbourg.fr
  19. Les lignes empruntent des tronçons communs dans le centre-ville
  20. Commande de Citadis Dualis de la SNCF sur www.citadismag.transport.alstom.com, 2011-05-02
  21. Solaris passe à l'attaque en France sur www.wk-transport-logistique.fr, 2009-06-12
  22. Galop d'essai pour un premier bus hybride sur www.dna.fr, 2008-10-25
  23. Strasbourg s'équipe d'un bus articulé hybride sur www.avem.fr, 2008-11-05
  24. Le Tramway jusque vers 1937, Oberlin, 1985 (ISBN 2853690423) 
  25. 75 ans d’autobus en France, EPA, 1989 (ISBN 2-85120-089-5), partie 1962-1989 : innovations et réflexions 
  26. La Compagnie des Transports Strasbourgeois : 125 ans d'histoire illustrée, Strasbourg, Compagnie des Transports Strasbourgeois, août 2003 (ISBN 2-9520527-0-0), partie 1962-1989 : innovations et réflexions 
  27. Ça bouge dans les transports publics sur www.20minutes.fr, 2011-10-11
  28. A propos de nous, les moyens techniques sur www.cts-strasbourg.fr, 2011-05-03
  29. Supply contract - 113425-2011 sur http://ted.europa.eu/, 2011-04-09
  30. Siège de la CTS (compagnie des transports Strasbourgeois) sur archi-strasbourg.org, 2009-01-25
  31. Dépôt mixte bus - tramway à Strasbourg sur www.ote.fr/, 2011-04-27
  32. Un arrêt parmi les bus sur www.dna.fr/, 2006-03-13

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

  • Laurence Perry, Répertoire numérique détaillé des archives de la compagnie des transports strasbourgeois (C.T.S) : des origines à la fin du premier tramway, Service des archives, Strasbourg, 2005, 138 p.

Articles connexes

Liens externes


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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Compagnie des transports strasbourgeois de Wikipédia en français (auteurs)

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